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  • ‘Nous adorons ce que nous connaissons’

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  • ‘Nous adorons ce que nous connaissons’
  • La Tour de Garde annonce le Royaume de Jéhovah 1984
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La Tour de Garde annonce le Royaume de Jéhovah 1984
w84 1/12 p. 25-30

‘Nous adorons ce que nous connaissons’

“IMMENSE le Père, immense le Fils, immense le Saint-Esprit. Éternel le Père, éternel le Fils, éternel le Saint-Esprit. Et pourtant il n’y a pas trois éternels, mais un seul éternel; il n’y a pas trois incréés ni trois immenses, mais un seul incréé et un seul immense.” Dans son unité comme dans sa triplicité, le Dieu de la chrétienté qui est ainsi défini par le symbole d’Athanase est incontestablement mystérieux et impénétrable. En un mot, il s’agit bien d’un Dieu inconnu.

Un jour Jésus a fait cette remarque: “Nous adorons, nous, ce que nous connaissons.” (Jean 4:22). En la circonstance, il parlait au nom du peuple à qui Moïse avait dit: “Écoute, ô Israël: Jéhovah, notre Dieu, est un seul Jéhovah.” Oui, les Juifs fidèles connaissaient le Dieu qu’ils adoraient. Quant aux chrétiens, qui ne sont pas assujettis à l’alliance de la loi mosaïque mais à une nouvelle alliance, voici ce qui a été écrit prophétiquement à leur sujet: “Ils n’enseigneront absolument pas chacun son concitoyen et chacun son frère, en disant: ‘Connais Jéhovah!’ Car ils me connaîtront tous, depuis le plus petit jusqu’au plus grand d’entre eux.” Indéniablement, ceux qui répondent à cette description connaissent bien leur Dieu. — Deutéronome 6:4; Hébreux 8:11.

“Un seul Dieu, le Père”

Comme les Témoins de Jéhovah n’ajoutent pas foi au dogme de la Trinité, on a dit qu’ils pratiquaient “une forme d’arianisme”a. Cependant, on ne devient pas arien pour la seule raison qu’on n’est pas trinitaire. Dans un des rares écrits qui nous sont parvenus d’Arius, celui-ci affirmait que Dieu est impénétrable jusque pour son propre Fils. Dans le même ordre d’idées, l’historien H. Gwatkin a fait l’observation suivante dans son livre intitulé The Arian Controversy: “Le Dieu d’Arius est un Dieu inconnu, dont l’essence est à jamais enveloppée de mystère. Aucune créature ne peut le découvrir, et lui-​même ne peut se révéler.” Les Témoins de Jéhovah, quant à eux, n’adorent pas plus le “Dieu inconnu” d’Arius que la divinité incompréhensible des trinitaires. Avec l’apôtre Paul, ils proclament: “Pour nous il n’y a qu’un seul Dieu, le Père, de qui sont toutes choses.” — I Corinthiens 8:6.

Dans une de ses prières, Jésus a montré combien il était important de parvenir à connaître Dieu. “Ceci signifie la vie éternelle, a-​t-​il déclaré: qu’ils apprennent à te connaître, toi, le seul vrai Dieu.” (Jean 17:3). L’apôtre qui a rapporté ces paroles a lui-​même écrit: “Nous savons que le Fils de Dieu est venu et qu’il nous a donné l’intelligence afin que nous parvenions à la connaissance du véritable [Jéhovah]. Et nous sommes en union avec le véritable, par le moyen de son Fils Jésus Christ. Voilà le vrai Dieu et la vie éternelle.” — I Jean 5:20.

Toutefois, certains traducteurs ont essayé de donner un tour trinitaire à ce dernier passage. Par exemple, dans Le Livre (éditions Farel), la fin du verset se présente comme suit: “Jésus Christ, son Fils, qui est le seul vrai Dieu et la vie éternelle.” Pourtant, toutes les Bibles catholiques et protestantes distinguent nettement Jésus du “seul vrai Dieu” en Jean 17:3. Par ailleurs, dans son ouvrage Theological Investigations le célèbre exégète catholique Karl Rahner remarque: “Dans la première lettre de saint Jean l’expression ὁ θεός [“le Dieu”] se rapporte si souvent au Père sans la moindre équivoque qu’on doit pouvoir la lui appliquer tout au long de l’épître.” De son côté, la Bible du Centenaire, une version protestante, reconnaît dans une note en bas de page que l’original grec peut se traduire d’une façon qui n’appuie pas la doctrine de la Trinité. Soit dit en passant, il n’est pas superflu de rappeler qu’au IVe siècle de notre ère, selon toute probabilité, un scribe trinitaire un peu trop zélé a ajouté au texte latin de I Jean 5:7 les mots suivants: “Le Père, le Verbe et l’Esprit; et ces trois sont un.” Cette interpolation, que les spécialistes appellent le “comma johannique”, a été défendue par le Vatican jusqu’en 1927, bien que plusieurs exégètes catholiques l’aient révoqué en doute dès le VIe siècle. Cette falsification montre bien jusqu’où les trinitaires sont capables d’aller pour étayer leur doctrine.

Le nom de Dieu et la Trinité

Si les Témoins de Jéhovah se sentent proches de Dieu, c’est entre autres choses parce qu’ils connaissent et emploient régulièrement son nom personnel, Jéhovah (Psaume 83:18). Quand un membre de telle ou telle Église de la chrétienté lit dans sa Bible l’expression neutre “le nom du Seigneur”, celle-ci n’évoque rien ou pas grand-chose en lui. Pareillement, quand il prie en disant: “Que ton nom soit sanctifié”, il y a de fortes chances pour qu’il ne sache même pas de quel nom il parle. Les Témoins de Jéhovah, en revanche, connaissent leur Dieu et le nom qu’il porte. À l’exemple du Psalmiste et de Jésus lui-​même, ils aiment le nom de leur Père céleste. — Psaume 5:11, 12; Jean 12:28; 17:6, 26.

Puisque le nom personnel de Dieu revient des milliers de fois dans le texte original de la Bible, pourquoi n’a-​t-​il pas droit de cité dans nombre de traductions publiées par la chrétienté? Pourquoi des centaines de millions de catholiques, d’orthodoxes et de protestants qui se disent “chrétiens” ne le prononcent-​ils jamais? Se pourrait-​il que le dogme de la Trinité ait un rapport avec ce phénomène pour le moins déconcertant?

Fait intéressant, la Bible de Jérusalem (édition de 1955) rend ainsi Deutéronome 6:4: “Écoute, Israël: Yahvé notre Dieu est le seul Yahvé.” Après avoir proposé une autre traduction possible, une note marginale ajoute: “Mais l’expression semble bien être une affirmation de monothéisme.” Par conséquent, ce verset parle du seul Dieu dont Jésus a dit au nom des Juifs: “Nous adorons, nous, ce que nous connaissons.” (Jean 4:22). Or la version catholique précitée admet que ce Dieu unique s’appelle Yahvé, ou Jéhovahb. Pourtant, si l’on en croit la théologie trinitaire, le nom Yahvé ou Jéhovah désigne le Dieu des patriarches hébreux et des Juifs, celui en qui Jésus a révélé “le Père” ou “Dieu le Père”. Il s’ensuit que pour les trinitaires le nom divin Yahvé ou Jéhovah ne désigne qu’une des “trois personnes” de la divinité. La “deuxième personne”, elle aussi, a un nom: Jésus, tandis que la “troisième personne”, le “Saint-Esprit”, demeure dans l’anonymat. Pour rester logiques avec elles-​mêmes, les Églises de la chrétienté ne peuvent invoquer Dieu par un nom qui ne l’embrasse pas tout entier. Aussi leurs membres en sont-​ils réduits à adorer une divinité trine et dépourvue de nom.

Malgré tout, de nombreux catholiques ressentent instinctivement le besoin d’adorer quelqu’un qu’ils connaissent et qu’ils puissent nommer. C’est vraisemblablement pour cette raison qu’un si grand nombre d’entre eux adressent en priorité leur culte à Jésus, voire à Marie. Cette inclination à adorer un Dieu qui porte un nom transparaît même dans l’architecture religieuse. En effet, dans une foule de chapelles, d’églises et de cathédrales, en France comme dans d’autres pays, on remarque au-dessus du maître-autel ou ailleurs un nimbe d’or rayonnant qui figure la gloire divine. Au centre apparaît un triangle, symbole de la Trinité. Et paradoxalement, à l’intérieur de ce triangle on trouve le Tétragramme, les quatre consonnes hébraïques qui représentent le nom propre de Dieu, Jéhovah. Seulement, combien de catholiques savent encore qu’il s’agit là du nom divin?

“Un seul Seigneur, Jésus Christ”

Après avoir écrit: “Pour nous il n’y a qu’un seul Dieu, le Père, de qui sont toutes choses, et nous pour lui”, l’apôtre Paul a ajouté: “Et il n’y a qu’un seul Seigneur, Jésus Christ, par l’entremise de qui sont toutes choses, et nous par son entremise.” (I Corinthiens 8:6). Les Témoins de Jéhovah souscrivent à cet article de foi. Jéhovah, le Père, est le principe de toutes choses. Jésus, son “fils unique”, le “premier-né de toute création”, est celui par qui le Père accomplit sa volonté. — Jean 1:2, 3, 14; Colossiens 1:15, 16.

Étant donné qu’au IVe siècle le théologien dissident Arius défendait la vérité biblique selon laquelle “le Fils a bel et bien été engendré”, et qu’aujourd’hui les Témoins de Jéhovah acceptent la même vérité, la New Encyclopædia Britannica conclut: “La christologie des Témoins de Jéhovah, elle aussi, est une forme d’arianisme.” Néanmoins, il convient de préciser que les Témoins de Jéhovah n’ont pas à proprement parler de “christologie”, c’est-à-dire d’“interprétation théologique de la personne et de l’œuvre du Christ”. Ils partagent le point de vue du laïc qui, selon un récit, aurait lancé sans ambages aux théologiens qui s’entre-déchiraient en 325 à Nicée: ‘Christ ne nous a pas enseigné la dialectique, l’habileté ou les vaines subtilités, mais la simplicité qui est préservée par la foi et les bonnes œuvres.’ Cet homme avait manifestement souffert pour sa foi en Christ. De nos jours, tel est également le cas de nombreux Témoins de Jéhovah. Or ces derniers ne croient pas non plus à la théologie philosophique. Ils reçoivent avec simplicité ce que la Bible dit au sujet de Dieu, du Christ et de l’esprit saint, et ils sont prêts à souffrir pour leur foi toute simple et à la démontrer par des œuvres bonnes.

Qui plus est, les Témoins de Jéhovah ne peuvent être taxés à bon droit d’arianisme, car leurs croyances divergent de celles d’Arius sous de multiples rapports. Par exemple, au dire d’Arius le Fils ne connaissait pas vraiment le Père. Pourtant, la Bible révèle que le Fils “connaît pleinement” le Père, et que “c’est lui qui l’a expliqué”. (Matthieu 11:27; Jean 1:14, 18.) Arius affirmait également que la Parole était devenue Fils de Dieu “par adoption”, en raison de sa vertu ou de son intégrité morale. Par contre, les Écritures montrent que dès l’origine Jéhovah l’a créée “fils unique”. (Jean 1:14; 3:16; Hébreux 1:2; Révélation 3:14.) Arius soutenait que les chrétiens pouvaient espérer devenir les égaux du Christ, tandis que d’après la Bible Dieu a donné à ce dernier “le nom qui est au-dessus de tout autre nom”. (Philippiens 2:9-11.) Loin de s’identifier à des néo-ariens, les Témoins de Jéhovah ajoutent foi à tous ces enseignements scripturaires.

“Le dieu fils unique”

Les Témoins de Jéhovah ne nient pas la “divinité” de Jésus. Toutefois, ils ne partagent pas non plus l’interprétation philosophique que les trinitaires donnent de ce terme. En effet, quand ces derniers parlent de la “divinité de Jésus”, ils ne veulent pas simplement dire qu’il est “dieu” en ce qu’il est un être divin ou semblable au Créateur. Pour eux, cette expression suppose que Jésus constitue l’une des trois personnes coéternelles de la Divinité. C’est peut-être pour cette raison que parmi les Bibles de la chrétienté beaucoup rendent Jean 1:18 par ces mots, à quelques variantes près: “Nul n’a jamais vu Dieu; le Fils unique, qui est dans le sein du Père, lui, l’a fait connaître.” (Bible de Jérusalem). Néanmoins, les manuscrits grecs les plus anciens portent généralement les mots “dieu fils unique” au lieu de l’expression “Fils unique”. Un ouvrage biblique (The Expositor’s Greek Testament) admet ce qui suit: “L’autorité des MSS [manuscrits] pèse en faveur de la leçon θεός [dieu] tandis que les versions et les Pères [de l’Église] vont plutôt dans le sens contraire.” Pourquoi? Sans doute par crainte des antitrinitaires pour qui “cette appellation [‘dieu fils unique’] le distinguait trop nettement [le Fils] du Père”c.

Comme ils reconnaissent avec les Écritures que Jésus est “dieu” en tant qu’il est un personnage puissant, les Témoins de Jéhovah ne sont pas troublés par Jean 20:28, où l’apôtre Thomas s’écrie en s’adressant au Christ: “Mon Seigneur et mon Dieu!” Il se peut que Thomas ait employé le mot “Dieu” comme Manoah l’avait fait longtemps avant lui (Juges 13:20-22). Mais même si ce n’est pas le cas, il n’y avait aucune confusion possible, car Jésus venait d’envoyer à ses apôtres un message ainsi conçu: “Je monte vers mon Père et votre Père, et vers mon Dieu et votre Dieu.” (Jean 20:17; voir II Corinthiens 1:3). Jean lui-​même spécifie d’ailleurs qu’il a couché par écrit tous les récits de son Évangile (y compris l’exclamation de Thomas) “pour que vous croyiez que Jésus est le Christ, le Fils de Dieu”. — Jean 20:31.

Les Témoins de Jéhovah ne voient pas en Jésus “Dieu incarné” ni “Dieu fait homme”, comme le voudrait la doctrine philosophique de l’Incarnation selon laquelle Jésus réunissait les natures humaine et divine. Conformément à la Bible, ils croient que “la Parole devint chair”. (Jean 1:14.) Pour ce faire, le Fils de Dieu “s’est vidé” de sa nature spirituelle. Il s’est abaissé “au-dessous des anges” pour devenir un homme, afin de s’offrir “en rançon correspondante pour tous”. (Philippiens 2:7, 8; Hébreux 2:9; I Timothée 2:6.) La thèse trinitaire d’après laquelle “l’homme n’est vraiment racheté du péché et de la mort que si le Christ est pleinement Dieu et pleinement homme” relève de la philosophie et non de l’Écriture. Si Jésus voulait racheter pour le genre humain ce qu’Adam avait perdu, il fallait qu’il sacrifie une vie humaine parfaite, ni plus, ni moins (Exode 21:23; I Corinthiens 15:22, 45, 47; Romains 5:18, 19, Traduction officielle de la liturgie [catholique]; Oltramare [version protestante]; Matthieu 20:28). Ce simple fait suffit à infirmer les dogmes de l’Incarnation et de la Trinité.

Bien que “dieu”, Jésus “n’a pas considéré comme une proie à saisir d’être l’égal de Dieu [Jéhovah]”. (Philippiens 2:6, Traduction Œcuménique de la Bible.) Il ne fait pas de doute qu’il se soumet à Jéhovah et qu’il continuera de le faire dans l’avenir (I Corinthiens 15:27, 28). Du reste, il a toujours reconnu volontiers la supériorité de son Père (Jean 14:28; voir I Corinthiens 11:3). Lors de sa résurrection, il a été “rendu à la vie dans l’esprit”, “couronné de gloire et d’honneur” et “élevé”, “afin qu’au nom de Jésus plie tout genou de ceux qui sont au ciel, et de ceux qui sont sur la terre”. (I Pierre 3:18; Hébreux 2:9; Philippiens 2:9, 10.) Par conséquent, les Témoins de Jéhovah ne sont pas surpris de lire en Hébreux 1:6 que les anges sont invités à ‘lui rendre hommage’ (Darby, MN), à ‘se prosterner devant lui’ (Traduction Œcuménique de la Bible; Traduction officielle de la liturgie) ou à l’‘adorer’. (Bible de Pirot et Clamer; voir Révélation 5:11, 12.) Cela ne s’oppose en rien à Matthieu 4:10, où Jésus, citant le Deutéronome, souligne que seul Jéhovah doit être adoré. Il est d’ailleurs intéressant de noter que la Bible de Pirot et Clamer, qui utilise le verbe ‘adorer’ en Hébreux 1:6, renvoie dans son commentaire à Deutéronome 32:43 (selon la leçon des Septante) et à Psaume 97:7 où elle traduit deux fois ‘se prosterner’. Pourquoi cette Bible catholique ne rend-​elle pas toujours le même verbe de la même manière? Selon toute vraisemblance par souci de défendre la Trinité.

“L’esprit saint promis”

Le jour de la Pentecôte, l’apôtre Pierre a prononcé ces paroles: “Ce Jésus, Dieu l’a ressuscité: ce dont nous, nous sommes tous témoins. Ayant donc été élevé à la droite de Dieu et ayant reçu du Père l’esprit saint promis, il a répandu ce que vous voyez et entendez.” (Actes 2:32, 33). En quoi consiste cet “esprit saint promis”? S’agit-​il de la “troisième personne de la Trinité”? Qu’en disent les ouvrages de référence?

The Catholic Encyclopedia: “Nulle part dans l’Ancien Testament il n’est clairement question d’une troisième personne.”

A Catholic Dictionary: “Dans son ensemble le Nouveau Testament, à l’image de l’Ancien, présente l’esprit comme une énergie ou une force émanant de Dieu.” — C’est nous qui soulignons.

The New Encyclopædia Britannica: “L’apparition des spéculations trinitaires dans la théologie de l’Église primitive a engendré de sérieux problèmes à l’article du Saint-Esprit. En effet, la personnalité du Saint-Esprit, que le Nouveau Testament identifiait manifestement à la puissance divine, (...) ne pouvait être clairement comprise (...). On regardait le Saint-Esprit comme une puissance plutôt que comme une personne.” (C’est nous qui soulignons.) “Néanmoins, avec Athanase (mort en 373) l’idée d’une homoousia (identité d’essence) totale du Saint-Esprit avec le Père et le Fils a fini par prendre forme.”

A Catholic Dictionary: “La divinité de la troisième personne a été réellement énoncée lors d’un concile qui s’est tenu en 362 à Alexandrie (...), et finalement avec le concile de Constantinople en 381.”

À cette date, plus de trois siècles et demi s’étaient écoulés depuis la Pentecôte de l’an 33, où l’esprit saint avait été répandu.

Arius, pour sa part, ne souscrivait pas à la thèse d’Athanase qui rendait l’esprit saint consubstantiel au Père. Toutefois, il n’en considérait pas moins l’esprit comme une personne. Cela démontre encore, si besoin était, que les Témoins de Jéhovah ne sont pas des ariens. En effet, avec les premiers chrétiens ils reconnaissent dans l’esprit saint la force agissante dont Dieu se sert de bien des manières pour accomplir sa volonté (Actes 5:32). Il est vrai que cet esprit est personnifié dans divers passages de la Bible. Mais cela ne prouve rien. Un ouvrage catholique (A Catholic Dictionary) avoue d’ailleurs: “La plupart de ces textes ne fournissent aucune preuve convaincante de sa personnalité (...). Il ne faut pas oublier que le N[ouveau] T[estament] personnifie aussi des notions telles que l’amour (I Cor. xiii. 4) et le péché (Rom. vii. 11), voire des choses abstraites ou sans vie comme la loi (Rom. iii. 19), l’eau et le sang (I Jn v. 8 1Jn 5:8).” Inversement, la Bible dit que l’esprit saint a été ‘répandu’, que des gens en ont été “remplis”, qu’ils l’ont reçu comme un “don gratuit” et qu’ils ont été ‘baptisés dans de l’esprit saint’, ce qui n’aurait aucun sens s’il s’agissait d’une personned. — Actes 2:4, 17, 38; 4:31; Jean 1:33.

Annonçons le Dieu que nous connaissons

Aux Athéniens qui adoraient des ‘dieux inconnus’ l’apôtre Paul a déclaré: “Ce que vous adorez sans le connaître, je viens vous l’annoncer.” (Actes 17:23, Bible en français courant). En ce qui nous concerne, nous avons tout lieu d’être reconnaissants au Créateur de nous avoir affranchis de l’inexplicable “mystère” de la Trinité. Nous sommes heureux de pouvoir dire à l’instar de Jésus: “Nous adorons, nous, ce que nous connaissons.” (Jean 4:22). Oui, nous adorons Jéhovah, sous la conduite de son Fils Jésus Christ et avec l’aide de son esprit. Puissions-​nous donc continuer avec zèle à faire connaître notre Dieu prodigieux! Vraiment, “Jéhovah est grand et très digne d’être loué (...). Car ce Dieu est notre Dieu jusqu’à des temps indéfinis, oui, pour toujours”. — Psaume 48:1, 14.

[Notes]

a Voir la section intitulée “La controverse arienne” dans l’article “Du christianisme à l’adoration d’un Dieu inconnu”, à la page 24 de La Tour de Garde du 1er novembre 1984.

b En français, “Jéhovah” est la transcription classique du nom de Dieu, tout comme “Jésus” est la transcription traditionnelle de l’hébreu Yéshouaʽ ou du grec Iêsous. Dans sa Grammaire de l’hébreu biblique (page 49), publiée par l’Institut biblique pontifical de Rome, le professeur jésuite Paul Joüon écrit: “Dans nos traductions, au lieu de la forme (hypothétique) Yahweh, nous avons employé la forme Jéhovah (...) qui est la forme littéraire et usuelle du français.”

c De nombreux traducteurs de la chrétienté s’y sont pris d’une manière analogue pour donner un tour trinitaire à Tite 2:13 et à II Pierre 1:1. — Comparez les notes en bas de page relatives à ces versets dans les Bible du Centenaire; Bible de Jérusalem; Traduction Œcuménique de la Bible (édition de 1977).

d Vous trouverez d’autres renseignements sur ce sujet dans le livre L’esprit saint — Force d’impulsion de l’ordre nouveau promis!, publié par la Watchtower Bible and Tract Society of New York, Inc.

[Illustrations, page 27]

La cathédrale d’Orléans (France).

Le Tétragramme, tel qu’il apparaît au-dessus de la chaire (cathédrale d’Orléans).

[Illustrations, page 29]

Le Tétragramme inscrit au-dessus du maître-autel dans la chapelle du château de Versailles.

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