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La Tour de Garde annonce le Royaume de Jéhovah 1965
w65 15/6 p. 382-384

Questions de lecteurs

● Est-​il convenable pour un témoin de Jéhovah voué, de travailler au service de l’une des organisations religieuses de la chrétienté ou de toute autre partie de Babylone la Grande ?

Avant de déterminer la réponse à cette question, il est bon de se rappeler le commandement précis que Jéhovah donne à son peuple concernant l’empire mondial de la fausse religion. Cet empire religieux est appelé Babylone la Grande parce qu’il est bien plus vaste que l’antique Babylone, mais il porte toutes les marques distinctives de cet ancien centre d’adoration en opposition avec Jéhovah. À son sujet Révélation 18:4, 5 (MN) fait l’instante recommandation suivante : “Sortez d’elle, mon peuple, si vous ne voulez pas participer avec elle à ses péchés, et si vous ne voulez pas recevoir de ses fléaux. Car ses péchés se sont amoncelés jusqu’au ciel, et Dieu s’est souvenu de ses actes d’injustice.”

Dès lors, comment un témoin de Jéhovah voué, pourrait-​il en conscience travailler au service d’une organisation qui, dans toutes ses entreprises, est en opposition avec Jéhovah ? Dieu déclare que ces systèmes de la fausse religion ont un dossier chargé de péchés qui se sont amoncelés jusqu’au ciel. Ils ont menti au sujet de Dieu, détourné les hommes des dispositions qu’il avait prises, dans son amour, pour leur accorder la vie ; ils ont béni les nations qui ont massacré les habitants de la terre. Qui veut, par le travail de ses mains, coopérer avec un tel empire qui déshonore Dieu ?

Si une personne qui se dit témoin de Jéhovah voué devait accepter de travailler personnellement au service d’une telle organisation religieuse, elle deviendrait, en réalité, une partie de cette organisation. Si ce Témoin savait ce que signifiait une telle collaboration et l’acceptait quand même, que pourrions-​nous conclure si ce n’est qu’il est un apostat et devrait être exclu de la congrégation chrétienne ? Toutefois, il pourrait arriver qu’un frère travaille au service d’un patron de ce monde et que ce patron dirige régulièrement des travaux sur les propriétés de l’Église. Il est vrai que l’ouvrier qui exécute le travail est, en réalité, au service d’une maison commerciale, mais, en acceptant de faire ce genre de travail régulièrement, il montre qu’il n’est pas un chrétien mûr et, bien qu’on puisse lui permettre de rendre un rapport en tant que proclamateur du Royaume, on ne le nommera pas serviteur, le serviteur étant regardé par le reste de la congrégation comme un exemple à imiter. Si l’entreprise ne travaille que de temps en temps pour une Église, ce qui se produit dans de nombreuses professions, le témoin ne serait pas reconnu indigne d’être serviteur dans la congrégation pour avoir accepté cet emploi, à moins qu’il ne soit devenu une occasion de chute pour d’autres membres de la congrégation. Néanmoins, même dans ce cas, il pourrait s’arranger avec son patron pour que ce dernier lui confie d’autres tâches, ou bien il préférera, par motif de conscience, chercher un autre emploi n’ayant aucun rapport avec les organisations de la fausse religion. — I Pierre 3:16.

Il est évident qu’aucun témoin chrétien de Jéhovah, sachant ce que la Bible dit au sujet de la conduite de Babylone la Grande, ne s’engagera à travailler personnellement, soit régulièrement soit occasionnellement, pour une organisation de la fausse religion. Et si l’un d’eux l’a fait, sans se rendre compte de la gravité de la question, il devrait régler sa situation le plus vite possible s’il veut garder une conscience pure devant Dieu et une bonne position au sein de l’organisation divine. — II Cor. 6:16, 17.

Quoiqu’il soit parfois difficile de trouver un emploi dans le présent système de choses et que nous puissions nous sentir accablés de soucis financiers, si nous sommes fidèles à Jéhovah Dieu, nous pouvons être sûrs qu’il continuera de répondre à nos prières et bénira nos efforts pour obtenir “notre pain pour le jour selon le besoin du jour”. — Luc 11:3, MN ; Mat. 6:25-34 ; Ps. 37:25.

● Comment devons-​nous comprendre Actes 6:15 (MN), où il est écrit que le visage d’Étienne “était comme le visage d’un ange” ? Étienne aurait-​il été transfiguré, à l’instar de Jésus ?

Dans les Actes, aux chapitres 6 et 7, le récit biblique nous relate la défense présentée par Étienne devant le Sanhédrin, et au chapitre 6, verset 15, nous lisons : “Comme tous ceux qui étaient assis dans le Sanhédrin le regardaient fixement, ils virent que son visage était comme le visage d’un ange.” Il ne faut pas nécessairement entendre par là que le visage d’Étienne fut transfiguré, comme Jésus l’avait été sur la montagne de la transfiguration. Cependant, il a dû revêtir une certaine expression qui a fasciné les membres du Sanhédrin. Bien entendu, les juges avaient l’habitude d’observer la contenance du prisonnier qui comparaissait devant eux ; ils y découvraient parfois un indice de culpabilité ou d’innocence. Or, Étienne comparut devant le tribunal, non pas avec le visage abattu d’un homme coupable d’un crime, mais avec la contenance qu’aurait un ange, un messager envoyé par Dieu, un homme sûr d’avoir l’appui de Dieu. Sur son visage on ne pouvait lire aucun sentiment de culpabilité pour avoir fait le mal. Étienne se montrait courageux. Sa sérénité et son impassibilité, qu’il faut attribuer à sa confiance en Dieu, se peignaient sur son visage. Quelque temps auparavant Jésus avait dit : “Je vous donne ma paix (...). Que votre cœur ne se trouble ni ne se resserre de crainte.” — Jean 14:27, MN.

Quand on lit dans la Bible la description des anges qui apparurent parfois aux serviteurs de Jéhovah, on voit qu’ils avaient souvent un aspect impressionnant. Étienne, rempli de l’esprit saint, avait donc l’aspect d’un représentant de Dieu ; l’expression de son visage, à ce moment-​là, semblait en imposer aux juges hostiles. Mais cette impression passa vite de l’étonnement à la vive contrariété, quand Étienne les déclara coupables d’avoir assassiné le “Juste”, Jésus-Christ. Après les reproches d’Étienne, ils “furent atteints au cœur et ils grinçaient des dents contre lui”. Mais Étienne, “rempli de l’esprit saint, regarda fixement vers le ciel et aperçut la gloire de Dieu et Jésus debout à la droite de Dieu”. Grâce à cette vision qui le fortifiait, il put affronter ces juges iniques, car il était sûr d’avoir réellement accompli la volonté de Dieu. — Actes 7:52, 54, 55, MN.

● Pourquoi, dans I Samuel 17:55, Saül s’informe-​t-​il de l’identité de David, alors que celui-ci était déjà harpiste à la cour du roi, comme cela est indiqué dans I Samuel 16:23 ?

Dans le seizième chapitre du premier livre de Samuel, la Traduction du monde nouveau en anglais, ainsi que d’autres versions de la Bible, la version du roi Jacques par exemple, nous apprennent que David, ayant attiré l’attention de Saül, devint harpiste et écuyer du roi. Puis, dans I Samuel 17:1, il est indiqué que David, après être retourné chez lui pour paître le troupeau de son père, est revenu vers Saül à l’époque de son combat contre Goliath. Or, dans I Samuel 17:55-58, Saül donne l’impression de ne rien savoir de David. On peut donc se demander comment cela est possible.

Le récit, tel que la Traduction du monde nouveau et la version du roi Jacques nous le rapportent, est tiré du texte hébreu massorétique sur lequel ces deux versions sont basées. Mais nous devons nous rappeler que le texte massorétique est assez récent par rapport à d’autres versions comme la Septante, qui est une traduction grecque de textes hébraïques beaucoup plus anciens. Et la Septante, qui est contenue dans les manuscrits en langue grecque du quatrième siècle, tels que le codex Vaticanus 1209 et le codex Sinaiticus, nous donne une description quelque peu différente des événements, parce que certains versets importants qui sont cause de difficultés, sont omis. En d’autres termes, quand nous lisons la Septante, il n’y a plus de problème, car elle ne dit pas que David est retourné chez lui pour paître le troupeau de son père. Ainsi, lorsque Goliath a lancé son premier défi, David était présent et il a pu se proposer comme volontaire pour combattre contre le géant. Saül connaissait le jeune David, mais non sous les traits d’un guerrier ; aussi David le mit-​il au courant de ses exploits de jeune berger, lui disant comment il avait tué un lion et un ours grâce à la force de Jéhovah. Lorsque David s’est avancé vers Goliath pour combattre contre lui, Saül n’avait pas besoin de s’informer au sujet de son identité ; la Septante ne parle d’ailleurs pas de cette question.

Ces faits semblent donc indiquer que le texte massorétique aurait subi quelques modifications, et c’est de là sans doute que viennent les difficultés apparentes. Vous remarquerez que les notes figurant au bas des pages de la première édition anglaise de la Traduction du monde nouveau attirent notre attention sur les différences qui existent entre les manuscrits.

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