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  • Libérés pour un monde de justice

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  • Libérés pour un monde de justice
  • La Tour de Garde annonce le Royaume de Jéhovah 1953
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La Tour de Garde annonce le Royaume de Jéhovah 1953
w53 1/6 p. 165-169

Libérés pour un monde de justice

“ Dieu est pour nous le Dieu des délivrances ; par Jéhovah, le Seigneur, on est retiré de la mort. ” — Ps. 68:21, Cr 68:20, NW.

1. À quel acte sont conduits les hommes et les nations saisis de crainte et quel en est le résultat ?

DES temps périlleux, remplis de crainte et d’angoisse devant la fin proche de la civilisation, incitent les hommes à créer de solides alliances. Cela ne surprend pas, car un grand prophète de Dieu a prophétisé pour le temps de la fin la “ crainte des nations qui ne savent que faire... tandis que les hommes s’évanouissent dans la crainte et l’attente des choses qui viendront sur la terre habitée ”. (Luc 21:25, 26, NW.) Les hommes cherchent aujourd’hui à obtenir l’assurance qu’ils pourront continuer de vivre et parer à toutes les éventualités. La crainte de la mort, d’une mort peut-être prématurée dans une guerre atomique entre les nations, prend les hommes dans un étau de fer les rendant esclaves de systèmes et d’organisations dont ils espèrent qu’ils les protégeront à travers les catastrophes menaçantes. — Héb. 2:15, NW.

2. Quel échec a été une désillusion ? Quelles mesures prennent les nations comme compensation ?

2 Les ardents espoirs pour une union des nations en une seule et heureuse famille disparaissent rapidement. Le plus important organisme pour le règlement amical des différends a déçu. L’organisation des Nations unies qui aurait dû créer un système pratique pour réaliser l’unité et l’harmonie au sein de la famille humaine a démontré jusqu’à présent qu’elle n’était guère plus qu’un forum de dispute et de tapageuse propagande nationale (És. 8:9, 10). Le manque de confiance dans les Nations unies évidemment faibles a de nouveau poussé les grandes nations à chercher refuge dans le développement de la puissance militaire afin de leur assurer l’existence dans un monde ennemi, tout comme la première puissance mondiale, l’ancienne Égypte, avait, pour assurer sa sécurité, mobilisé des milliers de chevaux de guerre et de chars. Ce qu’ils oublient c’est que la Bible prédit le malheur pour ceux qui recourent à de telles mesures de délivrance : “ Malheur à ceux qui... pour avoir du secours s’appuient sur des chevaux, et se fient à la multitude des chars et à la force des cavaliers. ” — És. 31:1.

3. Quels sont leurs raisonnements en ne tenant nullement compte du conseil de Jéhovah ? Quel est le sort des peuples ?

3 On n’économise ni peine ni argent dans la course aux armements pour construire les engins de destruction les plus efficaces pour cette soi-disant “ défense ”. L’est et l’ouest entretiennent de puissantes forces militaires dont chaque bloc espère : 1° enrayer le malheur en décourageant l’ennemi d’entreprendre une attaque et 2° prendre des dispositions afin de parer avec succès à une éventuelle attaque et y survivre. D’autres petites nations concluent des pactes et des alliances avec les grandes nations par quoi elles s’efforcent d’améliorer leurs chances d’exister. La plus grande partie des peuples du monde s’allient, volontairement ou par force, avec l’un ou l’autre bloc. Chacun a la même pensée : se protéger en contractant une alliance avec la puissance qui lui semble être la plus forte.

4. L’histoire justifie-​t-​elle la confiance dans la puissance militaire ?

4 Cette philosophie de la survie n’est pas nouvelle. Elle fut déjà autrefois mise à l’essai par de grandes nations et les résultats ne furent nullement encourageants. L’histoire profane montre que chaque puissance mondiale, depuis l’ancienne Égypte, s’est fiée à sa puissance militaire pour défendre son indépendance à une époque difficile, mais ces puissances ne purent se maintenir d’une façon durable. Tôt ou tard elles sombrèrent dans une époque de grandes épreuves. Ce que la Bible nous apprend sur les guerres prouve que la puissance militaire ne garantit pas la sécurité et la liberté. Il arriva souvent que de grandes puissances militaires qui semblaient posséder une force indomptable et pouvoir résister victorieusement à tout agresseur subirent une défaite par des gens pour ainsi dire sans armes. Un fait qui mérite d’être relevé est que les nations ainsi vaincues en dépit de leurs mesures de défense ne tinrent aucunement compte de Jéhovah. — És. 60:12.

5, 6. Donnez des exemples montrant que la force militaire en tant que puissance protectrice a échoué

5 L’Égypte des pharaons mobilisa tout l’armement de guerre de son empire, 600 chars, afin de poursuivre un peuple désarmé considéré comme une menace pour son existence. Les six cents chars furent détruits et les troupes entraînées qui les accompagnaient furent noyées dans la mer Rouge (Exode 14). Au surplus une puissante armée de Philistins, paraissant invincible avec ses 30 000 chars et 6 000 cavaliers, vint contre Israël. À cette époque une pareille puissance militaire était une démonstration semblable à celle que nous voyons aujourd’hui dans les grandes puissances. Ces puissances d’autrefois paraissaient d’autant plus gigantesques qu’à cette époque dans tout Israël aucune épée n’existait et qu’aucun forgeron n’était dans le pays. Néanmoins les puissantes armées des Philistins furent dispersées et leurs forces militaires ne purent les délivrer. — I Sam. 13:5, 19, 22 ; 14:22, 23.

6 Jabin, roi de Canaan, a vu comment 900 de ses meilleurs chars furent anéantis et cela par un peuple qu’on croyait être sans défense (Juges 4:13-17). Le roi assyrien Sanchérib fut témoin de la perte de sa forte puissance militaire lorsqu’en une nuit 185 000 hommes de ses meilleures troupes furent des “ corps morts ” (És. 37:35, 36). Nulle part dans l’histoire de la conduite de la guerre moderne nous ne trouvons une destruction pareille à celle des 100 000 hommes de pied des Syriens détruits en un jour. — I Rois 20:29.

7. Qu’auraient dû apprendre les nations jusqu’à présent, comme cela est démontré par les expériences d’un passé récent ?

7 Vu les exemples que nous donne l’Histoire, les nations auraient dû en tirer la leçon que la sécurité et la liberté ne sont pas assurées par la puissance militaire. Il n’y a pas un seul exemple dans l’Histoire duquel il ressortirait qu’une nation fût pour toujours protégée en mettant sa confiance dans l’appareil militaire. Aussi, dans les grandes crises, la puissance militaire ne fut jamais un protecteur sûr. L’ascension et la chute successives des nations sont une preuve de ces faits. La plus grande crise de tous les temps a saisi le monde. Il est tout naturel que les hommes désirent assurer leur liberté. Vont-​ils continuer à mettre leur confiance en des méthodes qui se sont révélées insuffisantes ? Même lorsque la libération par la puissance militaire, dans une crise donnée, était certaine, les survivants n’étaient pas à l’abri de difficultés et crises ultérieures provoquées par de nouvelles circonstances. L’affreuse époque qui suivit la Seconde Guerre mondiale en est un exemple frappant. La puissance militaire ne peut pas libérer les nations et les peuples des difficultés et inquiétudes de ce monde. Il faut plus que cela.

8. Que montre la Bible en opposition aux plans de libération des hommes ?

8 Un examen sincère de l’histoire ancienne et moderne révèle l’inefficacité des armées, alliances, pactes, conventions, armes destructives, etc. pour opérer une véritable et réelle délivrance. Répéter les erreurs commises dans le passé n’est pas une marque de sagesse. Les hommes sages écoutent les conseils et en tirent profit (Prov. 12:15 ; 9:9). “ Ceux qui cherchent Jéhovah comprennent tout ”, parce qu’il est le grand Conseiller (Prov. 28:5, Cr). La parole de Jéhovah révèle Dieu comme un puissant Libérateur. Il a promis pour ces derniers jours une délivrance comme il n’y en aura point eu de semblable dans l’histoire de l’humanité — une délivrance des humains de l’oppression et de la terreur du vieux système de choses pour un monde nouveau de justice qui restera libre, rayonnera de vigueur, de fraîcheur et de confiance, toutes choses qu’apporte la véritable sécurité. Ce monde nouveau est préparé spécialement par Jéhovah, car il dit : “ Car je vais créer de nouveaux cieux et une nouvelle terre ; on ne se rappellera [mentionnera, Ro] plus les choses passées, elles ne reviendront plus à l’esprit. ” (És. 65:17). Aucune organisation humaine existant de nos jours ne pourrait amener une pareille délivrance de l’humanité de toutes ses afflictions.

9. Quelle voie à suivre recommanda Jésus, lui qui connaissait les temps critiques qui maintenant sont venus sur le monde ?

9 Jésus-Christ reconnaissait les difficultés de l’humanité et vit combien elle avait besoin d’un libérateur. Pourtant il ne lui ordonna point d’inventer des méthodes lui permettant de se libérer elle-​même. Au lieu de cela il apprit aux hommes à prier Dieu pour la délivrance, leur faisant ainsi connaître la véritable source de la délivrance. Cela signifie que les hommes devaient se confier en Jéhovah Dieu comme leur Libérateur et non dans les légions de l’empire romain ou en une puissance future quelconque qui pût se lever pour assujettir les armées de César et dominer le monde. N’oublions pas que Jésus connaissait d’avance et prédit les temps tumultueux actuels. Il prophétisa qu’une nation s’élèverait contre une nation, et un royaume contre un royaume, de sorte qu’une détresse très aiguë s’ensuivrait. Toutefois il ne recommanda pas de se confier en un plan ou une organisation d’hommes pour être protégé, mais fit voir aux humains que c’était à Jéhovah Dieu qu’ils devaient adresser leurs prières pour la délivrance. Leur prière devait être que la volonté de Dieu se fasse sur la terre comme au ciel. Ainsi ils devaient attendre la délivrance d’une manière et d’une source infiniment supérieures aux choses terrestres. — Mat. 6:9-13 ; 24:1-14 ; II Tim. 3:1.

10. Qui Jéhovah libère-​t-​il et par quel moyen ? Qu’est-​ce qui soutient ceux qui se confient dans sa délivrance ?

10 Jéhovah est sans nul doute le grand Libérateur. Mais il ne libère pas sans exception. Il ne libère et ne sauve que ceux qui méritent cette délivrance et laisse ceux qui ne méritent pas d’être sauvés aller à la destruction. “ Jéhovah sait comment délivrer de l’épreuve les hommes dévoués à Dieu, et réserver les injustes pour le jour du jugement où ils seront retranchés. ” (II Pi. 2:9, NW). Il laisse annoncer qu’il est par son Fils Jésus-Christ l’unique Libérateur et Sauveur de l’humanité. Pierre confirme cela avec les mots : “ Il n’y a de salut en aucun autre, car il n’y a sous le ciel aucun autre nom qui ait été donné parmi les hommes, par lequel nous devions être sauvés. ” (Actes 4:12). La Parole de Jéhovah est en réalité un merveilleux chant de libération qui inspire courage, force et confiance en lui. Il ne laisse jamais oublier à ceux qui l’aiment sa puissante force de délivrance, même lorsqu’ils franchissent des temps difficiles. Il les entoure de chants de délivrance qui le révèlent à tous comme l’unique Libérateur éprouvé. — Ps. 32:7.

11. Quelle différence y a-​t-​il entre la délivrance opérée par Jéhovah et les efforts des hommes pour se délivrer eux-​mêmes ?

11 Le chemin divin de la délivrance est si merveilleusement différent des chemins du monde qu’il est incompréhensible pour les hommes n’ayant pas la foi. Aussi est-​il infiniment plus puissant que ce que l’on peut espérer d’une libération quelconque de ce monde. Pour créer la délivrance Dieu n’a pas besoin de s’appuyer sur une puissance armée ou sur une stratégie militaire raffinée. Se confiant pleinement dans ses aptitudes personnelles il dit : “ J’aurai compassion... et je les sauverai par Jéhovah, leur Dieu ; je ne les sauverai ni par l’arc et l’épée, ni par le combat, ni par les chevaux et les cavaliers. ” (Osée 1:7, Cr). Ce serait une marque de faiblesse pour lui s’il voulait, selon la manière des hommes, prendre des mesures militaires. Oui, déjà son nom est une tour forte dans laquelle peut se réfugier le juste pour sa sécurité (Prov. 18:10). Jésus comprit que la délivrance des hommes par Dieu ne dépendait pas de l’épée. C’est pourquoi il dit : “ Remets ton épée à sa place ; car tous ceux qui prennent l’épée périront par l’épée ”, paroles que Jésus adressa à un compagnon bien intentionné qui voulait le délivrer des mains de ses ennemis. — Mat. 26:52.

LA NÉCESSITÉ DE LA CONNAISSANCE

12. Quelle foi faut-​il avoir afin d’obtenir la délivrance de Dieu et comment Jésus annonça-​t-​il la délivrance à venir ?

12 Jésus-Christ est le principal agent de Jéhovah pour la délivrance. Il faut la foi en lui pour être libéré par la main de Dieu, car Dieu envoya Jésus “ afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle ”. (Jean 3:16.) Jésus proclamait la libération par Jéhovah en répandant la connaissance, connaissance de Dieu qui est celui qui a décidé de libérer les hommes de leurs difficultés, et connaissance de lui-​même, comme Oint de Dieu, celui qui apporte cette délivrance. Sans la connaissance de Dieu et de son Fils il n’y a pas de délivrance pour la vie. C’est pourquoi Jésus expliqua : “ Ceci signifie la vie éternelle, qu’ils croissent continuellement dans la connaissance de toi, le seul vrai Dieu, et de celui que tu as envoyé, Jésus-Christ. ” — Jean 17:3, NW.

13. Quelle connaissance constitue la clef de la délivrance, sur le fondement de quelle manière de vivre ?

13 La connaissance est par conséquent la clef de la délivrance, car “ les justes seront délivrés par la connaissance ”. (Prov. 11:9.) Cela ne peut pas se rapporter aux connaissances approfondies de la stratégie militaire, ni aux connaissances de la force nucléaire que certains désirent utiliser comme puissance de libération. Non, cela se rapporte à la connaissance des desseins de Dieu. À cette connaissance doit correspondre une individualité façonnée selon les exigences de Dieu, telles qu’elles sont décrites dans sa Parole. Cette connaissance nécessaire est la compréhension de Jéhovah comme étant “ Dieu des dieux, et Seigneur des seigneurs, le Dieu grand, puissant et terrible, qui ne fait point acception des personnes et qui n’accepte point de présent ”. (Deut. 10:17.) Cela signifie le connaître, lui, le Constructeur d’un monde nouveau de justice qui apportera la délivrance permanente à ceux qui l’aiment, et connaître son dessein consistant à sauver les hommes justes de ce vieux monde et les faire entrer dans le nouveau système de choses.

14. De l’accomplissement de quel dessein de Jéhovah Pierre attendait-​il la délivrance ?

14 Dès la rébellion en Éden, Jéhovah décida de construire un monde qui serait totalement juste, et ce dessein doit se réaliser. Ce monde se composera des “ cieux ” invisibles à l’œil humain et de la partie visible, la “ terre ”. Tout dans ce monde nouveau de la justice devra être juste et tous devront faire ce qui est droit et sert à la louange de Jéhovah. L’apôtre Pierre attendait la délivrance pour la vie sous le nouveau système de choses, en disant de lui et de ses compagnons chrétiens : “ Mais nous attendons, selon sa promesse, de nouveaux cieux et une nouvelle terre, où la justice habitera. ” (II Pi. 3:13). Pierre désirait être délivré des difficultés et des soucis du vieux monde, mais il savait que Dieu seul pouvait accomplir cela, selon ses promesses. Pierre ne prit pas position du côté de Rome pour attendre la délivrance de ses armées.

15. De quoi le monde de la justice sera-​t-​il composé ?

15 Les “ nouveaux cieux ” comme partie d’un monde nouveau se composent de Jésus-Christ et de ses cohéritiers de la magnificence céleste, et ils sont soutenus par les anges des cieux qui sont tous justes, totalement loyaux et fidèlement dévoués à Dieu. La “ nouvelle terre ” se composera d’hommes justes qui avant et après Harmaguédon prouveront qu’ils appartiennent aux autres brebis du Seigneur Jésus, le “ Bon Berger ”. (Jean 10:16 et Héb. 2:5, 6, NW.) À cette “ nouvelle terre ” appartiendront aussi dans le monde qui suivra Harmaguédon les descendants des autres brebis. Chaque créature qui vivra sur la “ nouvelle terre ” devra être juste et les justes ne mourront jamais. — Mat. 25:46.

16. Pourquoi la juste connaissance est-​elle si désirable ?

16 Ce qui distingue incontestablement ceux qui seront libérés de ceux qui seront détruits c’est la connaissance. La connaissance est désirable avant toute autre chose car la valeur de la connaissance, donnée par celui qui en est le possesseur, consiste dans la capacité qu’elle confère de pouvoir agir maintenant en accord avec les desseins de Dieu. Si les hommes appliquent dans la pratique la vraie connaissance avec un motif sincère, ils peuvent obtenir une sagesse et une compréhension qui dépassent de beaucoup ce que le monde peut offrir, malgré ses établissements d’études supérieures. C’est pourquoi le sage écrivain des Proverbes met tant d’importance sur la nécessité d’acquérir une compréhension de la Parole de Dieu. “ Heureux l’homme qui a trouvé la sagesse, et l’homme qui possède l’intelligence ! Car le gain qu’elle procure est préférable à celui de l’argent, et le profit qu’on en tire vaut mieux que l’or ; elle est plus précieuse que les perles, elle a plus de valeur que tous les objets de prix [et rien que tu puisses désirer ne saurait lui être comparé, AS]. Dans sa droite est une longue vie ; dans sa gauche, la richesse et la gloire [l’honneur, AS]. Ses voies sont des voies agréables, et tous ses sentiers sont paisibles. Elle est un arbre de vie pour ceux qui la saisissent, et ceux qui la possèdent sont heureux. ” — Prov. 3:13-18.

NÉCESSITÉ DE L’ORGANISATION THÉOCRATIQUE

17. Par quel moyen obtient-​on la connaissance menant à la délivrance, cependant comment cette manière de voir peut-​elle paraître à plusieurs ?

17 La connaissance et la compréhension qui assurent la délivrance ne sont pas accordées à chaque personne indépendamment de la Parole de Dieu et de son organisation. L’ordre et l’organisation que nous constatons dans sa création se manifestent aussi dans son œuvre de libération. La lumière de la vérité toujours plus intense concernant cette libération resplendit à travers son organisation théocratique, d’abord la partie céleste, puis la partie terrestre. La lecture individuelle, personnelle, de la Bible, quelque nécessaire, louable et recommandable soit-​elle, ne procurera pas à quelqu’un l’entière connaissance des dispositions libératrices prises par Jéhovah, de même que la fréquentation assidue, durant des années, d’une église, n’équipe pas nécessairement une personne pour le service divin et ne lui assure pas la délivrance de Dieu. Pour libérer, Jéhovah utilise son organisation, et l’affranchissement d’une personne dépend de ses relations avec Dieu et son organisation. Pour beaucoup cette manière de voir peut paraître mesquine, toutefois nous ne saurions qualifier comme tels les desseins conçus par Jéhovah pour nous délivrer (Mat. 7:13, 14). Nous devons chercher la délivrance selon les conditions fixées par Dieu. Considérons le récit biblique s’y rapportant.

18, 19. Quels exemples démontrent que la compréhension et l’approbation de Dieu ne peuvent être obtenues hors de l’organisation visible de Dieu ?

18 Un eunuque éthiopien lisait avec zèle la Parole de Dieu. Cela ne suffisait toutefois pas pour le placer dans la condition où la délivrance de Dieu pouvait lui être accordée. Philippe l’entendit lire à haute voix dans le livre du prophète Ésaïe et lui dit : “ Comprends-​tu vraiment ce que tu lis ? ” L’eunuque répondit : “ Comment le pourrais-​je, si quelqu’un ne me guide ? ” Philippe le “ guida ” en lui parlant de la bonne nouvelle de la future libération et l’eunuque demanda à être baptisé, manifestant son désir de profiter de cette délivrance en suivant le chemin étroit de Dieu. Philippe représentait l’organisation visible de Dieu de cette époque-​là, car il avait été envoyé de Jérusalem pour prêcher. — Actes 8:26-39, NW.

19 Corneille, l’officier de l’armée italienne, premier païen converti au christianisme, avait besoin de l’organisation visible de Dieu pour l’aider, bien qu’il eût été pendant des années un homme pieux et qu’il eût exercé la miséricorde, la bonté et la charité. Après que Pierre fut envoyé chez Corneille — en qualité de représentant de l’assemblée de Jérusalem — et après l’avoir instruit ainsi que les personnes rassemblées auprès de lui, tous reçurent le saint esprit, marque d’approbation du grand Libérateur, Jéhovah. Ensuite tous furent baptisés (Actes 10). Il en fut de même de Saul de Tarse : Aucune approbation ne lui fut témoignée, il ne recouvra pas la vue, ni ne fut baptisé avant d’avoir pris contact avec Ananias, représentant l’organisation visible de Dieu (Actes 9). Pour les personnes ne soutenant pas l’organisation visible, utilisée par Dieu, il ne saurait y avoir de délivrance actuelle ou future.

20. Comment la façon d’agir de Dieu à l’égard des hommes dans des temps encore plus reculés révèle-​t-​elle le même principe ?

20 N’en fut-​il pas toujours ainsi ? Séparé de Noé et de son organisation familiale reconnue par Dieu pour construire l’arche de la libération, il n’existait pas de libération (II Pi. 2:5). En dehors des dispositions prises par Dieu par l’entremise de Moïse, donc par l’organisation visible, il n’y avait pas de délivrance de premiers-nés israélites en Égypte. Il n’y avait pas non plus de possibilité d’être libéré de l’Égypte hors de ladite organisation. Le juste Lot ne fut libéré de Sodome qu’après que des anges s’étant matérialisés comme représentants visibles de Dieu eurent pris contact avec lui pour l’avertir (II Pi. 2:7, 8). Le salut de Rahab lors de la destruction de Jéricho dépendait des arrangements pris avec les espions israélites représentant l’organisation reconnue par Jéhovah en ce temps-​là. — Josué 6.

21. Quelles dispositions Dieu a-​t-​il prises pour ce temps de la fin ? Comme le montre Paul, quel rôle vital joue l’organisation visible ?

21 Il en est de même à l’époque de la fin de ce système de choses, de la proche destruction d’un monde. La bonne nouvelle du Royaume, lequel opérera la délivrance, est prêchée par l’organisation visible de Jéhovah. Cette organisation nous a conféré une merveilleuse et entière compréhension des dispositions libératrices de Jéhovah. Cette compréhension renferme la connaissance de l’occasion de servir Jéhovah en ce temps de la fin, de le glorifier publiquement par un témoignage continuel, ce qui conduit au salut ou à la délivrance. L’apôtre Paul en montre la nécessité lorsqu’il cite, partiellement, la prophétie de Joël ayant trait à la libération : “ Car quiconque invoque le nom de Jéhovah sera sauvé. Comment donc invoqueront-​ils celui en qui ils n’ont pas cru ? Comment croiront-​ils en celui dont ils n’ont pas entendu parler ? Comment en entendront-​ils parler, s’il n’y a personne qui prêche ? Comment prêcheront-​ils, s’ils ne sont pas envoyés ? ” L’apôtre parle ici d’une activité organisée, tout comme Jésus organisa l’envoi de prédicateurs. L’association avec l’organisation qui invoque le nom de Jéhovah mène à la délivrance. — Rom. 10:13-15, NW ; Joël 2:32.

22. Quelle qualité caractéristique de Jéhovah parle de ce qui est exigé aujourd’hui pour être libéré ?

22 Jéhovah dit : “ Moi, Jéhovah, je ne change pas. ” (Mal. 3:6, AS). Pour diriger ses créatures il a toujours usé de certaines règles. Dans les temps passés elles devaient remplir diverses conditions pour être libérées. Par exemple, dans la nuit où l’ange destructeur passa dans le pays d’Égypte, les Israélites devaient se conformer strictement aux directives se rapportant à l’agneau sans défaut et à son sang. Puisque “ les cieux et la terre d’à présent sont gardés et réservés pour le feu, pour le jour du jugement et de la ruine des hommes impies ”, en vue de frayer la voie à l’équitable monde nouveau, seule la fidèle observation des préceptes de Jéhovah assurera l’affranchissement à la fin de ce monde. Quel précepte de Dieu est invariable et a trait aux autres brebis et à tous les humains aspirant à la délivrance ? Qu’est-​il exigé de toute personne désirant être libérée pour vivre dans le monde nouveau de Jéhovah ?

23. Comment apprend-​on l’obéissance ? Quel contraste frappant la Bible montre-​t-​elle ?

23 L’obéissance est exigée. La loi de Dieu le Tout-Puissant ne souffre aucune exception et exige que chaque homme désirant obtenir la vie éternelle dans les cieux ou sur la terre apprenne à obéir au Très-Haut. Pour ce faire il est indispensable de savoir ce que Dieu exige, et cette connaissance ne peut être acquise qu’en étudiant les Écritures avec soin. La sainte Bible a été écrite il y a longtemps “ pour nous avertir, nous qui sommes parvenus aux fins achevées des systèmes de choses ”. (I Cor. 10:11, NW.) Dans la Bible, les obéissants offrent un frappant contraste avec les désobéissants. De plus, elle mentionne ce qui arriva aux deux classes, dans le dessein d’assister les personnes souhaitant être libérées. Notons que la délivrance n’a jamais été accordée aux désobéissants, mais uniquement à ceux qui cherchaient Jéhovah, prenaient sa Parole à cœur et se conformaient à son organisation.

24. Que signifie être obéissant ? Citez des exemples de l’épître aux Hébreux, chapitre 11.

24 Être obéissant signifie : connaître la volonté de Dieu et ensuite l’accomplir assidûment. Après la chute de l’homme, Jéhovah annonça son dessein de susciter une “ postérité ”, le Messie. Celui-ci devait fournir un prix de rachat et instaurer plus tard un gouvernement équitable, ouvrant ainsi le chemin de la délivrance aux hommes épris de justice. Le diable contesta à Dieu la capacité de réaliser une telle délivrance, et jusqu’à ce jour Satan cherche à empêcher quiconque d’être affranchi. Néanmoins l’homme qui croit que Dieu est le Très-Haut, capable d’exécuter son œuvre libératrice selon sa volonté, commence à avoir de la foi (Héb. 11:6). Le Hé onzième chapitre de l’épître aux Hébreux fait mention des hommes fidèles du passé qui avaient une foi inébranlable en la puissance d’affranchissement de Dieu et le croyaient en mesure de réaliser son dessein annoncé ; ils obéirent avec zèle à ses commandements. Par la foi ils avaient les yeux fixés sur notre époque où Dieu instaurerait son royaume et créerait ainsi un monde équitable, et ils désiraient vivre sous ce gouvernement parfait. Ils attendaient les “ nouveaux cieux ” en tant que puissance régnante. Ils ne firent aucun compromis dans l’espoir d’être libérés temporairement — par le diable — des choses qu’ils enduraient pour la justice. — Héb. 11:14-16, 35-38.

25, 26. a) Quelle question pourrait être soulevée concernant les fidèles hommes du passé ? b) Quel fait merveilleux est mis en évidence concernant Jéhovah ?

25 Quel sera le sort final de ces hommes fidèles ? Ils maintinrent leur intégrité et leur obéissance envers Dieu et obtinrent son approbation, toutefois beaucoup d’entre eux périrent de mort violente et scellèrent de leur propre sang leur témoignage relatif à la suprématie de Dieu. La puissance d’affranchissement de Jéhovah leur fit-​elle défaut ? Leur mort ne confirme-​t-​elle pas que Dieu est incapable de les libérer et que ses dévoués serviteurs eux-​mêmes n’ont pas leur salut assuré ? Certainement pas !

LA LIBÉRATION VUE SOUS UN AUTRE ASPECT

26 Au lieu de cela examinons sous un autre aspect la libération qui révèle Jéhovah comme le grand Libérateur dont la supériorité n’est égalée par personne. En effet, la mort elle-​même ne saurait constituer pour lui un obstacle lorsqu’il projette la délivrance de son peuple. Une intervention humaine quelconque ayant pour but l’affranchissement serait brisée et avorterait par la mort, mais il n’en est pas de même de la libération de Dieu. “ Le juste a de l’espérance, même s’il meurt ”, dit l’infaillible Parole de Dieu. Et pourquoi ? “ Car l’heure vient où tous ceux qui sont dans les sépulcres entendront sa voix, et en sortiront. Ceux qui auront fait le bien ressusciteront pour la vie. ” (Jean 5:28, 29). Jéhovah se souvient de ces hommes d’autrefois destinés à une résurrection avancée. Ils seront libérés du tombeau et recevront la vie éternelle sur la terre, et cela aussi sûrement que le Fils de Dieu lui-​même fut délivré du sépulcre après trois jours. Ainsi est mise en évidence la règle immuable selon laquelle des humains fidèles et obéissants, approuvés de Dieu, seront libérés. La mort elle-​même ne peut entraver leur délivrance.

27. La garantie de la libération exclut-​elle la souffrance et la mort ? Pourquoi ?

27 C’est pourquoi la libération certaine par la main de Dieu ne signifie pas que ceux qui seront finalement affranchis ne souffriront et ne mourront pas (II Tim. 3:12 ; 4:5). C’est uniquement en supportant l’opprobre et les persécutions avec patience et persévérance qu’on manifeste son amour absolu pour ce qui est juste et se révèle ainsi digne de la libération divine. Jésus-Christ prouva qu’il méritait d’être libéré du tombeau, en prêchant patiemment, fidèlement et avec obéissance, ce qu’il fit souvent dans des conditions fort difficiles. Il souffrit corporellement et spirituellement, car il était un “ homme de douleur et habitué à la souffrance ”. (És. 53:3.) Cependant il était toujours aimable, il était magnanime. Il ne fit de mal à personne, mais accomplit constamment le bien et s’adressa avec amabilité à ceux qui avaient une oreille pour entendre (I Pi. 2:23, NW). Il a appris l’obéissance par les choses qu’il a souffertes et “ est devenu responsable du salut éternel de tous ceux qui lui obéissent ”. (Héb. 5:8, 9, NW ; Rom. 8:17.) Il prit résolument fait et cause pour le nom de Jéhovah, et le Tout-Puissant libéra son Fils pour l’honneur de son propre nom.

28. En suivant quelle voie Jésus devint-​il le principal médiateur de Jéhovah dans l’œuvre de libération ?

28 Les choses vécues et observées par Jésus lui permirent de mieux saisir l’impérieuse nécessité de libérer l’humanité. Ayant marché lui-​même sur la terre comme les autres hommes, il sait comment soutenir et aider ceux qui ont la perspective d’être affranchis sous peu par la main de Dieu. De plus, ayant été disposé à fournir le prix exigé pour accomplir cette libération selon l’équitable loi de Jéhovah, il s’est montré qualifié à être le grand serviteur de Dieu pour libérer l’humanité (Deut. 19:21). Par amour pour le Très-Haut et les hommes, Jésus aspirait ardemment à assumer le rôle de libérateur que Dieu avait tracé pour lui. Tout en obéissant il agit selon les paroles citées dans l’épître aux Philippiens (2:7-11, NW) : Il “ s’est dépouillé lui-​même, en prenant une forme d’esclave, en devenant semblable aux hommes. Plus que cela, ayant paru comme un [simple] homme, il s’est humilié lui-​même, se rendant obéissant jusqu’à la mort, même jusqu’à la mort sur un poteau de torture. C’est pourquoi aussi Dieu l’a élevé à une position supérieure et dans sa bienveillance lui a donné le nom qui est au-dessus de tout autre nom, afin qu’au nom de Jésus tout genou fléchisse dans les cieux, sur la terre et sous la terre, et que toute langue confesse franchement que Jésus-Christ est Seigneur, à la gloire de Dieu le Père ”. La libération exige donc la soumission à Jésus souverainement élevé. Mépriser son nom signifie s’attirer immanquablement la destruction.

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