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  • Pierre, l’apôtre aux clefs

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  • Pierre, l’apôtre aux clefs
  • La Tour de Garde annonce le Royaume de Jéhovah 1952
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La Tour de Garde annonce le Royaume de Jéhovah 1952
w52 15/7 p. 220-221

Pierre, l’apôtre aux clefs

QUEL changement dans la vie de ce Simon dont même le nom fut changé en celui de Pierre ! De simple pêcheur il devint un apôtre spécial de Jésus-Christ, de pêcheur de poissons il devint pêcheur d’hommes ! Tout chez lui subit une modification totale, depuis ses occupations jusqu’à sa conception de la vie, en passant par ses désirs, ses mobiles et ses ambitions. Il eut des bénédictions et des privilèges inexprimables. Homme ordinaire et sans grande instruction, il confondit les sages de ce monde et posséda de merveilleux pouvoirs de vie et de mort. En outre, il se vit confier des clefs spéciales, les clefs de la connaissance, pour révéler les saints secrets de Dieu. Étudiez donc la vie et la personnalité de Pierre, car cela vous aidera à vous renouveler en abandonnant ce vieux monde de péché et de mort pour le monde nouveau de justice et de vie.

On ne connaît pas grand-chose de la première partie de la vie de Simon ; elle fut sans doute semblable à celle de tous les hommes. Certains pensent qu’il avait entre trente et quarante ans lorsqu’il devint un disciple du Christ. Son père s’appelait Jonas. Bethsaïda, sur la rive occidentale de la mer de Galilée, était la ville natale de Simon Bar-Jonas ; c’est là qu’il pêchait, avec son frère André et les deux fils de Zébédée, Jacques et Jean. Simon était marié et sa belle-mère habitait une assez grande maison située à Capernaüm, une ville voisine. — Mat. 8:14 ; 16:17 ; Jean 1:44.

Le métier de pêcheur, pour être humble, n’avait rien de servile ni d’incompatible avec un esprit très éveillé et cultivé. Autrefois, chez les Juifs, l’instruction étant obligatoire pour tous les jeunes hommes, Simon avait une bonne connaissance de ce qu’il y avait de plus important dans la vie, c’est-à-dire des saintes écritures qui exposaient les relations de Jéhovah avec son peuple élu, et surtout Ses précieuses promesses concernant le Messie qui devait venir. Il possédait cette connaissance bien qu’il n’eût pas fréquenté de grandes écoles rabbiniques ni obtenu de grade en théologie.

Nous ne sommes donc pas surpris, lorsqu’il est parlé de Simon pour la première fois, d’apprendre qu’il était un disciple de Jean-Baptiste, préparé à recevoir le Christ. Quand en l’automne de l’an 29 de notre ère Jean s’écria : “ Voici l’Agneau de Dieu ”, Pierre fut l’un des premiers à le reconnaître, et c’est alors que le Christ annonça à Simon : “ Tu t’appelleras Céphas, — ce qui se traduit Pierre. ” (Jean 1:35-44, Cr). Six mois plus tard, lorsque le Christ dit à Pierre et à ses compagnons : “ Suivez-​moi, et je vous ferai pêcheurs d’hommes ”, il n’hésita pas, mais quittant tout il commença son ministère (Mat. 4:18-20 ; Marc 1:16-18 ; Luc 5:1-11). Quand Pierre accepta cette invitation et s’engagea dans le service de pionnier, une nouvelle vie commença pour lui, beaucoup plus joyeuse et plus bénie. — Mat. 19:27-29.

UN DISCIPLE EXTRAORDINAIRE

Considérez seulement quelques-uns des merveilleux privilèges de Pierre. Comme l’un des douze apôtres, il avait reçu autorité sur “ les esprits impurs ” pour guérir “ toute maladie ” et fut envoyé enseigner et prêcher au nom du Christ (Mat. 10:1-11:1 ; Marc 3:16 ; Luc 6:13, 14). Il arrivait souvent qu’il prenait la parole pour parler au nom de ses compagnons. Ainsi, lorsque Jésus “ dit aux douze : Et vous, ne voulez-​vous pas aussi vous en aller ? Simon Pierre lui répondit : Seigneur, à qui irions-​nous ? Tu as les paroles de la vie éternelle ”. (Mat. 15:15 ; 18:21 ; Marc 11:21 ; Luc 8:45 ; 12:41 ; Jean 6:67, 68.) Pierre était l’un des trois apôtres qui furent témoins de la résurrection de la fille de Jaïrus, de la scène de la transfiguration sur la montagne et de la souffrance de Jésus à Gethsémané où ils allèrent à l’écart avec lui (Mat. 17:1-6 ; 26:36-45 ; Marc 5:35-37). C’est Pierre qui fut envoyé, avec Jean, pour faire les préparatifs de la dernière pâque et c’est également lui qui alla pêcher le poisson dans la bouche duquel fut trouvée la pièce d’argent (d’une valeur approximative de 240 francs français) qui servit à payer la taxe pour le service du temple. — Mat. 17:24-27 ; Luc 22:7-13.

Ce fut encore Pierre, qui, grâce à une révélation divine, eut le privilège d’identifier Jésus comme “ le Christ, le Fils du Dieu vivant ”; immédiatement après il reçut deux “ clefs ” symboliques qu’il employa plus tard pour révéler aux Juifs et aux Gentils la connaissance relative au royaume céleste. Cette charge qui lui fut confiée avait été confirmée d’avance dans les cieux. — Mat. 16:13-20, Da.

Et ainsi, pendant trois ans, le Christ instruisit et entraîna Pierre dans la voie qui conduit à la vie, le corrigeant même et le reprenant quand il s’égarait. Le jour où il marcha sur les eaux, Pierre commença à enfoncer et Jésus le reprit en ces termes : “ Homme de peu de foi, pourquoi as-​tu douté ? ” (Mat. 14:28-31). Une autre fois, lorsque Jésus montra à ses disciples qu’il devait souffrir et mourir, Pierre protesta en disant : “ Que Dieu ait pitié de toi, Seigneur ! non, cela ne t’arrivera pas. ” Pour cela Jésus dut le reprendre parce que cette façon de penser était encore celle de ce vieux monde. Il lui dit : “ Arrière de moi, Satan ! tu serais pour moi une occasion de chute : la pensée que tu as n’est pas de Dieu, elle est toute humaine. ” — Mat. 16:21-23 ; Marc 8:31-33, Goguel & Monnier.

À la fin du ministère de Jésus, lorsque vint le dernier soir, et qu’il ne restait plus que quelques heures, le repas pascal touchant à sa fin, Jésus se mit à laver les pieds de ses apôtres malgré les objections que Pierre fut le premier à soulever (Jean 13:3-11). Puis “ Jésus leur dit : Je serai pour vous tous, cette nuit, une occasion de chute ”. Mais Pierre affirma que même si tous les autres devaient trébucher, lui ne tomberait jamais. Il était sûr de lui-​même, néanmoins Jésus lui répondit : “ Cette nuit même, avant que le coq chante, tu me renieras trois fois. ” — Mat. 26:31-35.

Peu de temps après, lorsque la populace vint pour s’emparer de Jésus, Pierre tira son épée et coupa l’oreille d’un homme. Il pensait montrer ainsi qu’il était prêt à mourir pour son maître, mais en réalité il n’avait pas bien agi (Jean 18:10, 11). Si Pierre voulait prouver son intégrité, il allait avoir sous peu l’occasion de le faire à trois reprises, dans la cour du souverain sacrificateur. Mais c’est là, que trois fois, il nia avec énergie avoir jamais connu le Christ ; quand le chant du coq le rappela à la réalité, il sortit et pleura amèrement de repentir. — Mat. 26:69-75.

Peu après la résurrection de Jésus-Christ, Pierre se rendit au tombeau, et l’ayant trouvé vide il fut dans l’étonnement car il ne comprenait pas ce qui était arrivé (Luc 24:1-12 ; Jean 20:1-10 ; I Cor. 15:3-8). Les disciples ne comprirent vraiment la résurrection du Christ que lorsqu’il se matérialisa et la leur expliqua. C’est à l’occasion de l’une de ces apparitions que Jésus demanda à Pierre s’il l’aimait, à quoi Pierre répondit : “ Oui, Seigneur, tu sais que je t’aime. ” Trois fois Jésus lui posa la même question, et comme chaque fois Pierre lui affirma qu’il l’aimait sincèrement, Jésus lui demanda de le prouver en paissant les “ agneaux ” et les “ brebis ” du Seigneur. — Jean 21:1-17.

UN APÔTRE ZÉLÉ

Ce n’est pas en vain que Pierre reçut cette instruction et cet entraînement. Beaucoup de travail l’attendait en effet. Il était de ceux à qui le Christ dit un jour : “ Vous serez mes témoins à Jérusalem, dans toute la Judée, dans la Samarie, et jusqu’aux extrémités de la terre. ” (Actes 1:8). C’est aussi sur les larges épaules de ce “ pêcheur d’hommes ” que reposait la responsabilité supplémentaire de la propagation de la doctrine du Christ ; en cette qualité, Pierre prit des dispositions pour qu’un autre fût choisi et remplaçât le méchant Judas. — Actes 1:15-26.

En outre il s’était vu confier ces fameuses clefs de la connaissance. La première fut employée à la Pentecôte. À cette occasion on entendit un bruit semblable à un vent impétueux, on vit des langues de feu se posant sur chacun de ceux qui étaient rassemblés, et une multitude de gens de toutes les nations qui étaient accourus furent étonnés et confondus en entendant l’évangile annoncé dans leur propre langue. Que signifiait tout cela ? S’étant présenté à la foule, Pierre sut lui ouvrir, grâce à la première “ clef ”, la porte de la compréhension ; élevant la voix il dit : “ Repentez-​vous, et que chacun de vous soit baptisé. ” “ Sauvez-​vous de cette génération perverse. ” À cette occasion 3 000 Juifs furent baptisés. — Actes 2:1-41.

Animé par l’esprit saint, Pierre employa ses dons de guérison et ses pouvoirs de perception miraculeux pour convaincre d’autres personnes que Jéhovah est Dieu et que son principal Représentant, et le Dispensateur de la vie, est le Christ ressuscité. Il prêcha hardiment et opéra des miracles sur les places publiques, guérissant toute maladie, rétablissant les boiteux, et allant même jusqu’à ressusciter des morts (Actes 3:1-16 ; 5:12-16 ; 9:32-42). Ni les menaces, ni les arrestations, ni les flagellations, ni les persécutions provoquées par le clergé envieux et méchant ne purent l’arrêter. Lorsqu’il fut traduit devant un tribunal religieux qui lui ordonna de ne plus prêcher, Pierre déclara : “ Jugez s’il est juste, devant Dieu, de vous obéir plutôt qu’à Dieu ; car nous ne pouvons pas ne pas parler de ce que nous avons vu et entendu. ” “ Il faut obéir à Dieu plutôt qu’aux hommes. ” (Actes 4:19, 20 ; 5:29). Au sein de l’assemblée également, Pierre n’était pas moins zélé dans l’accomplissement de sa tâche, et nous en avons un exemple dans le cas d’Ananias et de Saphira (Actes 5:1-11). Une autre fois, quand Pierre et Jean furent envoyés comme serviteurs auprès des frères de Samarie pour leur conférer l’esprit saint, et qu’un certain homme dépourvu de compréhension appelé Simon essaya d’acheter le pouvoir de l’apôtre contre une somme d’argent, Pierre déclara : “ Que ton argent périsse avec toi. ” — Actes 8:14-20.

Puis vint le temps où les nations gentiles devaient apprendre quel était le chemin de salut préparé par Jéhovah ; l’apôtre à qui avaient été confiées les “ clefs ” fut donc appelé à employer la seconde pour ouvrir l’accès à ce chemin. C’est ce qu’il fit, et Corneille, le soldat romain, ainsi que toute sa maison, furent les premiers non-Juifs à recevoir le merveilleux appel pour le royaume céleste (Actes 10:1–11:18). Peu de temps après, Pierre fut emprisonné sur l’ordre d’Hérode, et sans l’intervention miraculeuse d’un ange qui vint le délivrer, il aurait été mis à mort (Actes 12:1-17). L’œuvre de Pierre n’était pas encore achevée.

Sauf le jour où l’on fit appel à lui pour une question relative à la circoncision des non-Juifs, il semble qu’à partir de ce moment-​là Pierre consacra tout son temps aux communautés juives établies en dehors de Jérusalem (Actes 15:1-21 ; Gal. 2:7-9). Cependant, il n’existe pas la moindre preuve qu’il soit jamais allé à Rome, mais nous savons que c’est de Babylone qu’il écrivit deux lettres peu de temps avant de mourir (I Pi. 5:13). Dans ces épîtres, il montre clairement que c’est le Christ, et non lui, Pierre, qui est la “ pierre angulaire ” de l’église (I Pi. 2:4-6). Nulle part il ne prétend à la primauté ou à l’infaillibilité, et pas une seule fois il ne nous parle d’un successeur à qui il aurait donné ses “ clefs ”. Au contraire, Pierre fut théocratique, et il donna à tous les chrétiens un bon exemple d’humilité et de repentance, de zèle et de dévouement pour les intérêts du monde nouveau.

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