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Une guerre peut-elle être entièrement juste ?La Tour de Garde 1968 | 1er octobre
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sa fidélité.” (És. 26:9 ; Ps. 96:13). Effectivement, la guerre d’Harmaguédon débarrassera la terre des ennemis de Dieu et de l’homme. À propos du règne de son Fils-Guerrier, qui sera aussi un Roi éternel, Jéhovah a fait la prophétie suivante : “Pour étendre l’empire et donner une paix sans fin au trône de David et à sa royauté, pour l’établir et l’affermir par le droit et par la justice, dès maintenant et à toujours. Le zèle de Jéhovah des armées fera cette œuvre.” — Is. 9:5, 6, AC 9:7, NW.
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Questions de lecteursLa Tour de Garde 1968 | 1er octobre
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Questions de lecteurs
● Le côté de Jésus a-t-il été percé par une lance avant ou après sa mort sur le poteau de torture ? Les récits de Matthieu et Jean semblent être contradictoires.
Apparemment Jésus eut le côté percé après sa mort. Dans Matthieu 27:49, 50, on peut lire ceci : “Mais les autres dirent : ‘Laisse-le ! Voyons si Élie vient le sauver.’ Un autre homme prit une lance et lui perça le côté, et il en sortit du sang et de l’eau.” Dans une note en bas de page, la Traduction du monde nouveau, édition anglaise de 1950, indique que la phrase disant qu’un homme a percé le côté de Jésus, après quoi de l’eau et du sang sont sortis, figure dans certains manuscrits importants, mais ne figure pas dans d’autres. Beaucoup croient qu’il s’agit ici d’une interpolation provenant de l’Évangile de Jean, mais qui fut mal placée par son auteur. Certaines traductions omettent totalement cette phrase, d’autres la mettent entre crochets ou entre parenthèses, et plusieurs l’incluent dans le texte, avec une note explicative au bas de la page, comme l’a fait la Traduction du monde nouveau.
Cependant, aucune équivoque n’existe à ce sujet dans le récit de Jean. On y lit : “Les soldats vinrent donc et brisèrent les jambes au premier homme et celles de l’autre homme qui avait été mis au bois avec lui. Mais en arrivant à Jésus, comme ils virent qu’il était déjà mort, ils ne lui brisèrent pas les jambes. Cependant un des soldats lui piqua le côté avec une lance, et aussitôt il sortit du sang et de l’eau.” (Jean 19:32-34). Les jambes des autres suppliciés furent brisées pour hâter leur mort, et si Jésus n’avait pas déjà expiré, ses jambes aussi auraient été brisées. Sa mort prématurée accomplit la prophétie suivant laquelle aucun de ses os ne serait brisé (Ps. 34:21 34:20, NW ; Jean 19:36). Que sa mort se produisît plus rapidement que d’ordinaire dans pareil cas, c’est ce qui est montré par le fait que Pilate fut surpris en apprenant que Jésus était déjà mort (Marc 15:44, 45). Il est possible que le soldat perçât le côté de Jésus pour enlever tout doute quant à sa mort et éliminer la possibilité de toute réanimation ultérieure qui aurait pu être faussement proclamée comme une résurrection, au cas où Jésus n’aurait été qu’évanoui.
Mais qu’est-ce qui provoqua sa mort si rapide ? Beaucoup pensent qu’il est mort le cœur brisé, ce qui expliquerait non seulement sa mort rapide, mais aussi le fait qu’il soit sorti “du sang et de l’eau” de la plaie provoquée par la lance. Par une rupture, au sens propre du terme, du cœur ou d’un important vaisseau sanguin à l’endroit où il se rattache au cœur, le sang se serait déversé dans le péricarde, membrane enveloppant le cœur et contenant le liquide péricardique ayant l’apparence de l’eau. Écrivant à propos de la cause physique de la mort de Jésus, un médecin déclara qu’une telle rupture avait dû avoir lieu et que le sang s’était déversé dans le péricarde, où il se décomposa en un sérum aqueux et en une matière molle de couleur rouge. Il fit remarquer qu’une telle séparation des constituants du sang a rarement lieu dans un corps mort, sauf dans des cas d’extravasation, c’est-à-dire lorsque le sang est refoulé hors de ses propres vaisseaux. Si donc un soldat, se trouvant devant et en dessous du corps de Jésus pendu sur un poteau, a enfoncé une lance dans le côté de Jésus, en la dirigeant vers le haut, celle-ci a très bien pu passer entre les côtes et percer le péricarde tout plein de sérum et de matière molle, provoquant ainsi le jaillissement d’un liquide paraissant être “du sang et de l’eau”. Il est également possible que la rupture du cœur ou de l’artère aorte ait précipité le sang dans la cage thoracique et que, dans
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