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La loyauté envers l’organisation de JéhovahLa Tour de Garde 1965 | 1er mars
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dont j’ai été comblé à notre Dieu merveilleux, Jéhovah, et à sa fidèle organisation, laquelle mérite, en retour, tout notre amour et toute notre loyauté.
Si j’avais la faculté de retourner au temps de ma jeunesse, je prendrais avec joie et fermeté la décision que j’ai prise il y a trente et un ans : Servir loyalement Jéhovah à plein temps, en collaboration avec son admirable organisation.
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Questions de lecteursLa Tour de Garde 1965 | 1er mars
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Questions de lecteurs
● Est-il juste de dire que les témoins de Jéhovah font une œuvre de conversion ou du prosélytisme ?
D’après le Dictionnaire alphabétique et analytique de Robert, convertir, c’est “amener à croire, faire adhérer à une croyance, à une idée”, ou “ramener à la pratique religieuse, à l’observance des lois morales, embrasser une religion”. Un prosélyte se définit ainsi : “tout nouveau converti à une religion quelconque”, ou “toute personne récemment gagnée à une doctrine, un parti, une nouveauté”. Par conséquent, le prosélytisme c’est “faire des prosélytes, recruter des adeptes”.
Dans les temps bibliques, certains étrangers se convertirent à la religion des Juifs. Les Écritures grecques chrétiennes parlent d’eux en se servant du mot grec prosêlutos qui signifie “celui qui a été gagné au judaïsme, un converti, un prosélyte”. (A Greek-English Lexicon, de Liddell, Scott et Drisler, 1849, page 1272.) Les Écritures et Jésus lui-même ont donné à ces personnes le nom de prosélytes, bien que ce mot ne s’applique pas dans les Écritures grecques à ceux qui se convertirent au christianisme (Voyez Matthieu 23:15 ; Actes 2:10 ; 6:5 ; 13:43). Toutefois, d’après l’usage adopté par les dictionnaires modernes, on peut dire qu’un individu qui se détourne d’une religion quelconque pour se tourner vers le christianisme est un converti ou prosélyte.
Le mot grec pour “convertir” est stréphô, qui signifie “tourner”. La Traduction du monde nouveau le rend par “retourner” dans Matthieu 18:3, où Jésus dit : “À moins que vous ne vous retourniez pour devenir comme de petits enfants, vous n’entrerez en aucune façon dans le royaume des cieux.” Un mot de la même famille, épistréphô, signifiant “faire demi-tour” ou “revenir” est employé dans Jacques 5:20 (MN), où il est dit : “Sachez que celui qui fait revenir un pécheur de l’erreur de sa voie sauvera son âme de la mort et couvrira une multitude de péchés.” Le nom grec épistrophê, de la même famille que épistréphô, signifie “un demi-tour, ou tour, conversion” et il est employé dans Actes 15:3 (MN). Dans Actes 15:1-3, Luc ne chercha pas à cacher que les premiers chrétiens faisaient des convertis. Au contraire, après avoir dit que Paul, Barnabas et d’autres avaient été envoyés pour s’informer auprès des apôtres et des anciens à Jérusalem au sujet de la circoncision, il dit que, durant leur voyage, “ces hommes (...) continuèrent leur route à travers la Phénicie et la Samarie, relatant en détail la conversion des gens des nations”. Ainsi, à cette époque, quand des gens embrassaient le christianisme, ils se convertissaient. — Voyez An Expository Dictionary of New Testament Words, de W. E. Vine, p. 238, 239.
Jésus dit à ses disciples : “Allez donc et faites des disciples de gens de toutes les nations, (...) les enseignant à observer toutes les choses que je vous ai ordonnées.” (Mat. 28:19, 20, MN). Ne fallait-il pas qu’ils fassent des prosélytes, qu’ils fassent des disciples ? Il le fallait, en vérité, et les disciples du Christ, dans les temps modernes, font la même chose. Si détourner des païens de la fausse adoration pour les diriger vers le judaïsme, c’était faire des prosélytes, alors, tourner des païens vers le christianisme signifie aussi faire des prosélytes. Bien entendu, les disciples du Christ ne recourent pas à la violence ni à des méthodes non chrétiennes dans leur œuvre de prédication. Aucune contrainte n’est exercée pour amener les gens à se convertir. Aujourd’hui, les témoins chrétiens de Jéhovah enseignent les vérités bibliques. Ceux qui ont le cœur droit acceptent la vérité. Ce n’est pas
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