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  • w69 15/11 p. 677-680
  • Par égard pour Dieu, respectons la vie et le sang

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  • Par égard pour Dieu, respectons la vie et le sang
  • La Tour de Garde annonce le Royaume de Jéhovah 1969
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  • ‘GARDEZ-​VOUS EXEMPTS DU SANG’
  • QUE FAUT-​IL PENSER DES TRANSFUSIONS SANGUINES ?
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La Tour de Garde annonce le Royaume de Jéhovah 1969
w69 15/11 p. 677-680

Par égard pour Dieu, respectons la vie et le sang

LE MONDE serait infiniment moins dangereux si tous les gens respectaient, comme étant sacrés, la vie et le sang. Mais beaucoup de personnes ne respectent pas ces choses. La violence et l’effusion de sang sont partout de plus en plus courantes. Dans bien des villes, on est en danger si l’on se promène dans la rue après la tombée de la nuit. Les gens ont tellement l’habitude de la violence que, même pour se distraire, ils s’assoient pendant des heures devant un poste de télévision ou un écran de cinéma pour regarder des scènes de brutalité. La Bible, au contraire, nous apprend que la vie est sacrée. Êtes-​vous de cet avis ?

Les opinions contraires aux Écritures sont si courantes aujourd’hui que les enseignements bibliques sur cette question pourront, de prime abord, surprendre certaines personnes. Cependant, l’Auteur de la Bible, qui est aussi l’Auteur de la vie et le Créateur du sang, est l’Autorité suprême en la matière. Ses lois doivent être respectées. — Ps. 36:6-10 36:5-9, NW ; És. 55:8, 9.

“LE SANG DE L’HOMME”

Caïn, fils d’Adam, fut la première personne à qui Jéhovah déclara combien est grave à ses yeux le meurtre d’un homme. Dieu avait déjà prévenu Caïn que sa colère pourrait l’amener à pécher, mais celui-ci, faisant fi de cet avertissement, attaqua son frère Abel et le tua. Alors Dieu déclara : “La voix du sang de ton frère crie de la terre jusqu’à moi.” Caïn dut répondre à Dieu de cette effusion de sang commise au mépris de la loi. — Gen. 4:6-11.

Après le déluge du temps de Noé, Dieu souligna de nouveau combien la vie humaine a de valeur à ses yeux. Il déclara : “Je redemanderai le sang de vos âmes.” Et il ajouta : “Qui aura versé le sang de l’homme, par l’homme son sang sera versé ; car à l’image de Dieu, il a fait l’homme.” (Gen. 9:5, 6, Da n. m.). Ce commandement n’a jamais été annulé. Il s’applique encore aujourd’hui à tous les hommes, puisque nous descendons tous de Noé. Peu importe si les gouvernements humains punissent ou non les criminels en accord avec cette loi divine, Jéhovah demandera des comptes à tous ceux qui tuent au mépris de la loi.

Mais s’abstenir de tuer ne suffit pas pour rester irréprochable devant l’Auteur de la vie. Dans I Jean 3:15, nous lisons : “Quiconque hait son frère est un homicide, et vous savez qu’aucun homicide n’a la vie éternelle demeurant en lui.” Si nous voulons vivre éternellement, il nous faut éliminer de notre vie toute haine à l’égard de nos semblables. Dieu ne fera pas entrer dans son système nouveau des hommes qui, comme Caïn, passent outre à l’avertissement divin et mettent en danger la vie d’autrui à cause de leurs accès de colère. Dieu exige que nous apprenions à aimer notre prochain. — I Jean 3:11, 12 ; Mat. 5:21, 22.

Si nous désirons conformer nos pensées à celles de Dieu sur cette question, nous reconnaîtrons que la vie ne perd pas son caractère sacré parce qu’une personne est très âgée ou très jeune. La Parole de Dieu déclare que même la vie d’un fœtus dans le sein d’une femme est précieuse aux yeux de Jéhovah (Ex. 21:22, 23 ; Ps. 127:3). Et pourtant, on pratique chaque année dans le monde entier des millions d’avortements. C’est là une violation de la loi de Dieu, car l’embryon humain est une créature vivante et ne devrait pas être détruit. Si, à cause de sa situation pécuniaire, sa santé, ou d’autres raisons, un ménage désire limiter le nombre de ses enfants, c’est là une affaire personnelle, et les méthodes employées à cet effet sont aussi, dans une large mesure, une question personnelle. En revanche, il est nécessaire de reconnaître que l’avortement est une pratique qui ne tient pas compte du caractère sacré de la vie.

‘GARDEZ-​VOUS EXEMPTS DU SANG’

La sainte Bible emploie souvent le mot “sang” dans le sens de “vie”. C’est que la vie ou âme est dans le sang (Lév. 17:11, Da). Dieu étant le Créateur du sang, il connaît cette substance mieux que quiconque, et il a pleinement le droit d’en réglementer l’usage. Ce fut après le déluge universel que Dieu accorda aux hommes l’autorisation de manger la chair des animaux. En même temps, il leur donna sa loi relative au sang, en déclarant : “Tout ce qui se meut, qui est être vivant, vous servira de nourriture ; aussi bien que l’herbe verte je vous les ai tous donnés. Seulement vous ne mangerez point de chair avec son âme, à savoir avec son sang.” (Gen. 9:3, 4, Li). Ils pouvaient manger la chair des animaux, mais non leur sang.

Plus tard, cette loi fut incorporée dans les commandements donnés à la nation d’Israël, et par la suite la Parole de Dieu l’appliqua également aux chrétiens. Après avoir examiné attentivement ce que Dieu exige des chrétiens, le collège central de la congrégation chrétienne primitive écrivit ce qui suit aux croyants non juifs : “L’esprit saint et nous-​mêmes avons consenti à ne pas vous imposer d’autres fardeaux que ces choses nécessaires : vous garder exempts des choses sacrifiées aux idoles et du sang et des choses étouffées et de la fornication. Si vous vous gardez soigneusement de ces choses, vous prospérerez. Portez-​vous bien !” — Actes 15:28, 29.

Par conséquent, nous aussi, nous devons ‘nous garder exempts du sang’. C’est là une question sérieuse, qui est mise au même rang que la fornication et l’idolâtrie.

D’après tout ce que Dieu a déclaré à propos du sang, il est évident que nous devrions éviter de manger la chair d’un animal qui n’a pas été saigné (Deut. 12:15, 16). Nous ne devrions pas non plus absorber du sang animal pur ou mélangé avec d’autres aliments ; par exemple, nous nous abstiendrons de boudin ou d’autres saucisses faites avec du sang. Mais est-​ce seulement le sang des animaux qui est interdit ?

Il est certain que Dieu n’a pas défendu aux hommes de manger le sang des animaux, tout en leur permettant de manger du sang humain, comme si celui-ci était moins sacré que celui-là ! Cela ressort clairement de cette autre déclaration que Dieu fit aux Israélites : “Quiconque (...) aura mangé de quelque sang que ce soit, je mettrai ma face contre l’âme qui aura mangé du sang.” — Lév. 17:10, Da n. m.

Les premiers chrétiens comprenaient bien ces choses. À l’époque, beaucoup de gens croyaient qu’ils pouvaient améliorer leur santé en buvant du sang humain, mais les chrétiens savaient que la santé physique et spirituelle dépend de l’obéissance à Dieu. Voilà pourquoi Tertullien, auteur chrétien qui vécut à la fin du IIe et au début du IIIe siècle de notre ère écrivit :

“Et ceux qui sont attaqués d’épilepsie, ne les voit-​on pas, pour se guérir, sucer avec avidité le sang encore tout bouillant des criminels qui viennent d’expirer dans l’arène ? (...) Rougissez de votre aveuglement devant nous autres chrétiens, qui ne regardons pas même le sang des animaux comme un des mets qu’il est permis de manger.” Pour les premiers chrétiens, la loi de Dieu interdisait toute sorte de sang, tant celui des animaux que celui des hommes.

QUE FAUT-​IL PENSER DES TRANSFUSIONS SANGUINES ?

Que faut-​il penser de l’usage que l’on fait aujourd’hui du sang humain ? Connaissant les propriétés vitales du sang, les médecins font librement appel à la transfusion sanguine pour soigner les malades. Cette pratique est-​elle en harmonie avec la volonté de Dieu ?

Certaines personnes prétendent que lorsqu’on reçoit une transfusion sanguine, on ne “mange” pas du sang. Mais quand un malade est dans l’impossibilité de se nourrir par voie orale, ne le nourrit-​on pas par la méthode utilisée pour administrer une transfusion sanguine ? Si vous examinez attentivement les Écritures, vous remarquerez qu’elles nous disent de ‘nous abstenir du sang’ et de ‘nous garder exempts du sang’. (Actes 15:20, 29.) Que faut-​il en conclure ? Si votre médecin vous conseillait de vous abstenir d’alcool, comprendriez-​vous que vous devez cesser de boire des boissons alcooliques, mais que vous pouvez introduire l’alcool directement dans vos veines par des transfusions ? Non, évidemment ! De même, s’abstenir du sang signifie refuser de l’absorber de quelque façon que ce soit.

À cause de cette interdiction, les serviteurs de Dieu sont-​ils désavantagés par rapport aux personnes qui font fi de la Bible et acceptent des transfusions sanguines ? Non, ils ne sont nullement lésés. N’oubliez pas qu’aussitôt après avoir dit aux chrétiens de “s’abstenir (...) du sang”, les Écritures déclarent : “Si vous vous gardez soigneusement de ces choses, vous prospérerez. Portez-​vous bien !” — Actes 15:29.

C’est à dessein que Dieu a fait consigner ces paroles dans la Bible. Il sait de quoi il parle ! Il connaît le sang mieux que les médecins dont les efforts, quoique bien intentionnés, ne produisent pas toujours les résultats escomptés. — Marc 5:25-29.

En fait, bien que la plupart des malades survivent à une transfusion sanguine, beaucoup d’entre eux en subissent des conséquences fâcheuses, et chaque année, des milliers de décès sont directement attribuables aux transfusions sanguines. Or, il existe d’autres traitements qui ne comportent pas de tels inconvénients. Un médecin dira peut-être à quelqu’un que d’ici peu il mourra s’il n’accepte pas de transfusion, sans préciser toutefois que le malade pourra mourir même s’il accepte d’absorber du sang. En revanche, il est de fait que nombre de malades retrouvent la santé malgré les prédictions pessimistes de tel ou tel médecin.

Serait-​il logique de renier Dieu en enfreignant sa loi, simplement dans l’espoir douteux de prolonger sa vie de quelques années dans le présent système de choses ? Si nous essayons de sauver notre vie ou âme en violant la loi de Dieu, nous la perdrons définitivement. C’est pourquoi Jésus affirma : “Quiconque veut sauver son âme la perdra ; mais quiconque perd son âme à cause de moi la trouvera.” — Mat. 16:25.

SUIVEZ LA VOIE DE LA SAGESSE

Il est donc sage de toujours être pleinement confiants que la loi de Dieu est juste et que, au besoin, Dieu peut nous redonner la vie en nous ressuscitant dans son nouveau système de choses (I Thess. 4:13, 14). En agissant ainsi, nous témoignerons, par égard pour Dieu, du respect pour la vie. Nous ne considérerons pas que notre vie actuelle est plus précieuse que notre loyauté envers Dieu. Au contraire, nous garderons nos yeux fixés sur le don de la vie éternelle que Dieu accordera à ceux qui marchent dans la voie de la vérité.

À l’heure actuelle, comme jamais auparavant, il y a grande urgence à ce que partout les hommes apprennent comment Dieu considère la vie. Ils ont besoin de savoir ce que Jéhovah Dieu lui-​même a fait pour sauver des vies. Il a envoyé son Fils Jésus-Christ pour que celui-ci verse son sang en faveur des hommes qui exerceront la foi, et ensuite il l’a ressuscité d’entre les morts (Héb. 13:20, 21). Nous pourrons obtenir le salut, non grâce à des transfusions sanguines, mais uniquement au moyen de la foi au sang versé de Jésus, et il est urgent d’obtenir et d’exercer cette foi dès maintenant, avant la fin du présent système de choses.

Si nous connaissons déjà ces dispositions bienveillantes, nous devrions nous sentir incités à en parler à autrui. Nous le ferons avec d’autant plus de zèle et de hardiesse que nous nous soucierons, comme Dieu, de la vie des autres hommes (Ézéch. 3:17-21). À condition d’accepter cette responsabilité et de nous en acquitter jusqu’à ce que tous nos semblables aient eu l’occasion d’écouter, nous pourrons dire avec l’apôtre Paul : “Je suis pur du sang de tous les hommes, car je ne me suis pas retenu de vous dire tout le conseil de Dieu.” — Actes 20:26, 27.

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