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  • “ Ayez une bonne conscience ”
  • La Tour de Garde annonce le Royaume de Jéhovah 1952
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La Tour de Garde annonce le Royaume de Jéhovah 1952
w52 1/6 p. 163-164

“ Ayez une bonne conscience ”

DE nos jours, beaucoup de personnes sont arrivées à la conclusion que la conscience est le meilleur de tous les guides. Pourtant des consciences formées à des écoles différentes indiqueront à leurs possesseurs des voies parfois très divergentes. Une conscience qui s’est développée par exemple dans un milieu où la polygamie est de règle acceptera cet usage sans se troubler. Une autre, modelée dans une ambiance de mœurs relâchées et de concubinage, considérera ces fléaux comme des principes établis. Tandis qu’une autre encore, formée dans une atmosphère de spéculations malhonnêtes et de corruption générale ne s’arrêtera pas devant de telles calamités, tout simplement parce que tout le monde accepte de telles méthodes. C’est pourquoi des consciences qui n’ont pas été instruites comme il convient ne sauraient être des guides sûrs. Au contact de leur entourage, elles se sont corrompues et les abus les ont rendues insensibles, si bien qu’elles ont perdu leur pureté ainsi que la faculté d’avertir et de guider dans la voie droite.

Leurs possesseurs se rapprochent des animaux inférieurs, dans ce sens que les bêtes n’ont point de conscience. La conscience, ce sentiment intérieur du bien et du mal qui nous accuse ou nous excuse selon le cas, est un don que Dieu fit aux hommes. Un animal peut apprendre à faire ou ne pas faire certaines choses ; mais lorsqu’il se plie à cette discipline, ce n’est pas en raison d’un sentiment du bien et du mal, mais plutôt par crainte. Il craint la colère de son maître, il craint d’être battu ou rudoyé, de perdre telle liberté ou tel privilège. Aussi, quand les hommes redressent leur mauvaise conduite à l’approche d’un scandale ou du châtiment, est-​ce la crainte des conséquences qui les fait agir et non leur conscience qui, instruite dès le début de leurs mauvaises actions, ne les incita nullement à se corriger. Cette façon d’agir seulement par crainte de la colère est une preuve d’égoïsme et d’animalité. Certains affirment que le président Truman part maintenant en guerre contre la corruption au sein du gouvernement, bien plus parce qu’il redoute des conséquences politiques que par motif de conscience ou par amour du bien, témoin ce passage d’un éditorial paru dans le Times de New-​York du 14 décembre 1951 : “ M. Truman reste trop souvent attaché aux vieux amis, aux employés des vieux amis et aux amis des vieux amis, jusqu’au moment où il se voit obligé de s’en détacher s’il ne veut pas s’attirer de graves ennuis. ”

Les chrétiens obéissent à Dieu non seulement parce qu’ils craignent sa colère, mais aussi et surtout par motif de conscience, conscience instruite du sentiment du bien et du mal par la Parole de Dieu. Paul fit ressortir cette vérité quand il exhorta les chrétiens à se soumettre aux Autorités supérieures, c’est-à-dire à Jéhovah et à Jésus-Christ. Il dit : “ Aussi faut-​il se soumettre, non seulement par crainte de cette colère, mais aussi pour obéir à sa conscience. ” (Rom. 13:5, Liénart). Une conscience formée à l’école théocratique, une conscience qui accuse ou encourage, voilà qui aide les chrétiens en les guidant, un peu comme autrefois l’aiguillon aidait les bœufs à bien faire leur sillon (Actes 26:14). Les chrétiens demandent à Dieu de leur accorder une bonne conscience, qu’ils peuvent recevoir grâce au Christ (I Pi. 3:21, Cr). Quand ils l’ont reçue, ils la gardent comme un trésor, ils la conservent pure afin qu’elle puisse les guider sûrement (Actes 23:1 ; 24:16). Cette conscience les aide à appliquer les justes principes dans leur vie journalière, rendant ainsi inutile un code détaillé et écrit de la manière dont on doit se conduire. L’apôtre Paul montre l’action de la conscience sous ce rapport lorsqu’il dit :

“ Ce ne sont pas les auditeurs de la loi qui sont justes auprès de Dieu, mais ce sont les observateurs de la loi qui seront justifiés ; car, lorsque les (gens des) nations qui n’ont point (la) loi pratiquent naturellement les choses de la loi, ces hommes qui n’ont point de loi sont loi à eux-​mêmes. Ils montrent ainsi l’œuvre de la loi écrite dans leurs cœurs, leur conscience rendant aussi témoignage, et leurs réflexions (les) accusant ou (les) excusant tour à tour. ” — Rom. 2:13-15, La.

Cette conscience, il nous faut la protéger des souillures et des blessures. Nous ne devrions pas l’altérer par de faux raisonnements destinés à réduire au silence ses justes reproches. Si notre conscience nous dit de ne pas faire quelque chose, alors ne le faisons pas. Et si la chose n’est pas mauvaise en elle-​même, nous devrions avant de la faire chercher à en instruire notre conscience en assimilant d’autres vérités bibliques. De cette façon nous assurerons la paix de notre conscience et nous lui permettrons de fonctionner librement. Ce respect de la conscience est indispensable si nous voulons qu’elle reste sensible au mal. Nous ne pouvons demeurer sourds à ses cris, la blesser par cette attitude et ainsi l’obliger à se replier sur elle-​même et s’endurcir pour guérir et se protéger. Il ne faut pas que nous devenions des hypocrites en agissant à l’encontre de notre conscience. Paul dit que dans les derniers jours, certains se détacheraient de la foi à cause de l’hypocrisie de “ menteurs hypocrites marqués au fer rouge dans leur propre conscience ”. (I Tim. 4:2, Cr.) Le fer rouge tue les fibres sensibles du tissu qu’il blesse et c’est ainsi qu’une conscience marquée au fer rouge devient incapable de réagir au bien et au mal.

Paul était très attentif à la voix de la conscience, à la voix de sa propre conscience mais aussi à celle des autres. Oui, il préférait s’abstenir de faire une chose que sa conscience permettait, si cette chose devait blesser la conscience plus faible d’un autre. C’est pourquoi nous lisons dans l’une de ses épîtres : “ Je dis la conscience, non pas la vôtre, mais celle d’autrui. Pourquoi en effet ma liberté serait-​elle jugée par une conscience étrangère ? ” (I Cor. 8:7-13 ; 10:27-29, Cr). Contrairement à ce que prétendent certains, Paul ne veut pas défendre ici ses droits personnels et soutenir que sa liberté d’action ne devrait pas être restreinte à cause du jugement que pourraient porter sur elle d’autres personnes. Il montre plutôt qu’il s’abstiendrait d’user de la liberté que sa conscience lui accorderait, si, en usant, il devait être jugé défavorablement par une autre personne à la conscience moins forte. Il préférait renoncer à cette liberté s’il savait que dans le cas contraire il troublerait la conscience de son frère plus faible. Mais ce même Paul n’aurait rien fait pour ne pas entendre la voix de sa conscience qui lui commandait d’obéir à la Parole de Dieu, simplement parce que cela aurait pu blesser les consciences mal instruites par les fausses religions de son époque.

Si donc notre conscience est instruite selon les justes principes de la Parole de Dieu, nous devons lui obéir. Nous devons aussi avoir beaucoup d’égards pour la conscience plus faible de notre frère moins mûr dans la foi. Mais nous ne devons pas nous laisser guider par les consciences souillées et incrédules des gens de ce monde ou leur permettre de nous empêcher de faire ce qui est bien. Peut-être nous faudra-​t-​il du courage pour garder cette conscience pieuse, mais cela sera agréable à Dieu et à nous aussi : “ C’est en effet chose agréable à Dieu que d’endurer des afflictions et des peines injustes, par motif de conscience envers Dieu. ” (I Pi. 2:19, Les Moines de Maredsous). En tout temps et en toutes circonstances “ ayez une bonne conscience ”. — I Pi. 3:16, Osty.

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