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  • Le moyen pour l’homme de parvenir à l’intégrité parfaite

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  • Le moyen pour l’homme de parvenir à l’intégrité parfaite
  • La Tour de Garde annonce le Royaume de Jéhovah 1954
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La Tour de Garde annonce le Royaume de Jéhovah 1954
w54 15/8 p. 249-252

Le moyen pour l’homme de parvenir à l’intégrité parfaite

1. Qui entrera dans le paradis restauré sur la terre ?

DANS l’article précédent, nous avons vu comment l’homme perdit le paradis en violant son intégrité envers Dieu et en tombant ainsi au-dessous de la cote fixée. Maintenant, nous étudierons comment les descendants rachetés du pécheur Adam retrouveront le paradis restauré sur la terre. Le fait qu’ils le retrouveront ne signifie pas le retour de chacun des membres de la famille du premier Adam. Nous verrons que cela implique seulement ceux qui entrent dans un nouvel arrangement familial, sous un autre Adam, un Père donateur de vie qui conduit un nouveau troupeau comme un sage berger. — És. 9:5 9:6, NW ; Jean 10:11-16.

2, 3. Pourquoi aucune loi ne fut-​elle donnée par Dieu à Adam après son expulsion de l’Éden ? Quand et à qui un code complet de lois régissant toutes les relations de la vie fut-​il donné ?

2 Pour commencer, nous posons cette question : Jéhovah a-​t-​il rappelé sa cote d’obéissance parfaite à Adam après son expulsion du paradis d’Éden ? Il n’existe aucune preuve que Dieu ait parlé de nouveau au rebelle Adam après son jugement dans le jardin d’Éden. Puisque Dieu lui donna sa loi alors qu’il était parfait et que, néanmoins, il viola la loi divine dans son égoïsme, maintenant qu’il était rebelle et imparfait, Dieu ne lui réitérerait pas sa loi ou ne lui donnerait pas un nouvel ensemble de lois dans l’espoir qu’il atteigne à la cote de l’intégrité parfaite envers Dieu, le législateur suprême. Plus tard, Jéhovah s’adressa à des descendants d’Adam, comme Abel, Énoch, Noé et Abraham, faisant à ces hommes imparfaits mais saints certaines révélations de ses desseins, et il est rapporté que Dieu imposa des obligations à Abraham et lui donna ses commandements, ses statuts et ses lois (Gen. 26:5 ; II Pi. 1:1, 21 ; 3:2). Cependant le récit ne relate pas qu’un code détaillé de lois régissant toutes les relations de la vie ait jamais été donné à l’un d’entre eux. En réalité, Paul montre que, jusqu’au jour de Moïse, un tel code de lois, détaillé et complet, n’existait pas. Cependant, le péché et son associée, la sentence de mort, continuaient à régner en rois, mais aucun homme, y compris Abel, Énoch, Noé et Abraham, ne pouvait déterminer jusqu’à quel point tous s’éloignaient de la cote divine de la perfection humaine. Ils ne pouvaient dire dans quelle mesure ils n’atteignaient pas à la “ gloire de Dieu ”. Pour quelle raison ? “ Car jusqu’à la loi (par l’intermédiaire de Moïse) le péché était dans le monde. Or, le péché n’est pas imputé, quand il n’y a point de loi. Cependant la mort a régné depuis Adam jusqu’à Moïse, même sur ceux qui n’avaient pas péché par une transgression semblable à celle d’Adam, lequel est la figure de celui qui devait venir. ” Ici, Paul fait allusion à la venue de celui qui est semblable à Adam, du second Adam. — Rom. 5:13, 14 ; I Cor. 15:45.

3 Mais, avant Moïse, Jéhovah ne donna-​t-​il pas d’autres lois qui stigmatisaient les violateurs ? Si. Outre celles données à Abraham, il y eut celles données à Noé et qui interdisaient de manger le sang et de tuer (Gen. 9:4-6). Joseph, l’arrière-petit-fils d’Abraham, dit que ce serait pécher contre Dieu que de commettre la fornication avec la femme de son maître (Gen. 39:7-9). Jéhovah empêcha le roi Abimélec de pécher contre lui par ignorance en commettant l’adultère avec la femme d’Abraham (Gen. 20:6, 7). Ces lois particulières régissaient certaines relations humaines, mais elles ne constituaient pas un code complet de lois gouvernant une nation comme Israël et traçant une ligne de conduite spéciale, celle du dévouement sacré à un Dieu-Roi. Un tel recueil de lois, régissant la conduite particulière à l’égard du Dieu souverain, dans toutes les affaires de la vie, ne vit pas le jour avant que Dieu eût donné la Loi à Israël par l’intermédiaire d’un médiateur, Moïse, en 1513 avant Jésus-Christ.

4, 5. Qui l’alliance de la loi engageait-​elle ? Quelles relations établissait-​elle ? Et comment impliquait-​elle la sainteté ?

4 Encore que l’alliance de la loi n’engageât que la nation juive, néanmoins l’instruction qu’elle procurait et les choses qu’elle signalait devaient finalement profiter aux hommes de toutes les nations. L’alliance de la loi était un code de législation composé des dix commandements et d’environ six cents lois supplémentaires. Le code légal tout entier servait de Constitution, cette dernière organisant les Israélites en une nation sainte ayant des relations gouvernementales avec le Dieu-Roi, Jéhovah. À ce sujet, Jéhovah déclara à Israël : “ Maintenant, si vous écoutez ma voix, et si vous gardez mon alliance, vous m’appartiendrez entre tous les peuples, car toute la terre est à moi ; vous serez pour moi un royaume de sacrificateurs et une nation sainte. ” — Ex. 19:5, 6.

5 Ce code de lois donné par l’intermédiaire de Moïse était parfait. Il était juste, bon, et saint. (Ps. 19:8 19:7, NW ; Rom. 7:12 ; I Tim. 1:8). Il révélait un niveau élevé de sainteté. Les mots “ saint ” et “ sainteté ” sont employés plus de 130 fois en relation avec cette alliance de la loi. Le code contenait des lois prévoyant les jours saints du sabbat, les vêtements sacrés pour les prêtres officiants, un lieu saint où le Dieu-Roi se rencontrerait avec ses saints serviteurs, une huile d’onction sainte, une couronne pour le souverain sacrificateur portant l’inscription “ Sainteté à Jéhovah ”, les choses saintes, les saintes assemblées et les saintes contributions. En outre, la Loi ordonnait que le peuple se gardât pur, avec le cérémonial d’usage, devant son Dieu-Roi saint, en mangeant des aliments purs, en procédant à divers lavages du corps, en présentant des sacrifices pour les péchés et en se tenant éloigné des cadavres. — Ex. 16:23 ; 28:2 ; 29:29 ; 30:25 ; 39:30, Cr ; Lév. 5:15 ; 23:3 ; Nomb. 18:19.

TRAHISON

6, 7. Pourquoi la violation des premier et deuxième commandements méritait-​elle un châtiment sévère ?

6 Certains personnages modernes, pleins de présomption, critiquent le Dieu vivant pour avoir décrété la sentence de mort contre ceux qui violaient le premier et le deuxième commandements qui ne seraient, comme ils le prétendent, que de simples lois morales (Deut. 13:6-10 ; Lév. 20:2). Ces personnes ignorent le fait que non seulement ces deux commandements servaient d’introduction à un code moral mais encore qu’ils étaient une partie des principes juridiques de la nation, en réalité le préambule de sa Constitution, et, qui plus est, ils déterminaient l’obéissance personnelle de chaque Israélite envers son Roi souverain, Jéhovah. Remarquez l’obéissance exclusive exigée par le second commandement : “ Tu ne te prosterneras point devant elles et tu ne les (images) serviras point. Car je suis Jéhovah ton Dieu, un Dieu exigeant un dévouement exclusif. ” (Ex. 20:5 ; 34:14, NW). Par conséquent, pour un Israélite, abandonner la pure adoration pour servir un autre dieu que Jéhovah ou embrasser l’idolâtrie en servant des images, violant ainsi le premier et le second commandements, c’était commettre le plus grand des crimes du pays et mériter la plus lourde des peines.

7 Écoutez ce que George Bush, autorité en matière biblique, a à dire à ce sujet dans ses Notes, critiques et pratiques sur Exode, Volume II, page 4 : “ L’idolâtrie devint non seulement une transgression des plus graves d’un précepte moral, mais encore un acte de trahison contre l’État. De fait, c’était le rejet de l’autorité de leur Souverain reconnu. C’était la violation du pacte originel, une rébellion ouverte contre Dieu, un reniement de la fidélité jurée, et, par conséquent, conformément aux principes établis de tous les gouvernements, cela méritait à juste titre la peine capitale. ”

8. a) Comment les lois des nations actuelles décriraient-​elles un acte commis contre la dignité du souverain ? b) Aujourd’hui, à quoi les témoins de Jéhovah prennent-​ils garde sérieusement ? Pourquoi ?

8 Réellement, selon les lois des nations, aujourd’hui, l’acte ci-dessus perpétré contre la dignité du pouvoir souverain serait considéré comme un acte de haute trahison. Un tel crime serait qualifié de lèse-majesté. La lèse-majesté est définie légalement comme un acte commis contre le pouvoir souverain, ou, souvent d’une manière particulière, comme l’une des nombreuses offenses violant la dignité d’un maître souverain. Le Dictionnaire de droit de Bouvier (1934), page 689, la définit comme un crime de “ haute trahison ”. Ainsi, l’offense qu’Adam commit en Éden contre la souveraine majesté de Jéhovah et le manque de fidélité de nombreux Israélites à leur Souverain Dieu-Roi équivalurent à des crimes sévèrement répréhensibles, même selon la manière légale de juger actuellement. C’est pourquoi nous voyons qu’Israël, régi par une loi qui définissait le péché et soutenait la sainteté, avait la possibilité de s’attirer des bénédictions ou des conséquences désastreuses en tombant au-dessous de la cote par des manquements à la loi et des violations de cette dernière (Deut. 28:1-68). Que les dénigreurs à l’esprit mesquin veuillent bien remarquer que les témoins de Jéhovah de notre époque prennent encore sérieusement garde aux principes qui servent de base aux premier et deuxième commandements en refusant de saluer le drapeau de n’importe quelle nation ou de se livrer à l’idolâtrie, afin que leur dévouement exclusif à l’égard de Jéhovah Dieu reste aussi pur que possible.

9. Les Juifs pouvaient-​ils se justifier au moyen de la loi ? Pourquoi répondez-​vous ainsi ?

9 Était-​il possible aux Israélites imparfaits d’observer cette loi parfaitement et de s’élever ainsi au niveau élevé et révélé de Dieu impliquant l’exclusivité de la sainteté et de la justice ? La réponse est un non catégorique, comme nous le constatons dans le récit biblique relatif à la nation juive, pendant les mille cinq cents années environ où l’alliance de la loi fut en vigueur. De nombreux Juifs justes à leurs yeux pensaient que, par les œuvres de la loi, ils pouvaient devenir saints au point de répondre au niveau élevé de sainteté de Dieu et que ce dernier serait obligé de les déclarer justes ou de les justifier par le moyen de la loi. Mais Paul montre nettement que : “ Nul ne sera justifié devant lui par les œuvres de la loi. ” — Rom. 3:9-20.

POURQUOI L’ALLIANCE DE LA LOI

10. Sous quel rapport la loi aurait-​elle dû servir aux Juifs ? Qu’aurait-​elle dû leur révéler ?

10 Alors, pourquoi une loi parfaite de sainteté fut-​elle donnée aux Juifs ? Il y avait plusieurs raisons, comme l’indiquent les Écritures. En premier lieu, le degré légal de sainteté exigé aurait dû servir de miroir aux Juifs. Chaque fois qu’ils regardaient dans ce miroir en examinant leur ligne de conduite opposée aux exigences de la Loi, cela aurait dû leur montrer ce qu’était le péché et à quel point ils étaient loin de la gloire parfaite de Dieu. Paul attesta justement : “ Je n’eusse pas connu le péché, si ce n’eût été par la loi. ” “ Car par la loi vient la connaissance exacte du péché. ” (Rom. 7:7, Da ; 3:20, NW). De plus, chaque fois qu’ils considéraient leur manque de dévouement exclusif et leurs imperfections d’après la loi, qui exigeait des sacrifices d’animaux pour apaiser la désapprobation de leur Dieu-Roi, cela aurait dû les amener à réaliser avec force leur besoin d’un véritable rédempteur. Cela aurait dû les amener à demander la venue du Christ en qui ils auraient pu avoir confiance. “ Avant que la foi vînt, nous étions enfermés sous la garde de la loi, en vue de la foi qui devait être révélée. Ainsi la loi a été comme un pédagogue pour nous conduire à Christ, afin que nous fussions justifiés par la foi. ” — Gal. 3:23, 24.

11. Pour quelle autre raison l’alliance de la loi fut-​elle donnée ? Que montrent les faits ?

11 Comment l’alliance de la loi aurait-​elle dû amener davantage les Juifs à accepter le Christ quand il vint ? Elle aurait dû les rendre capables de reconnaître le second Adam quand il parut pour introduire de nouvelles relations avec Jéhovah Dieu. Il est écrit dans la loi : “ Vous observerez mes statuts et mes décisions judiciaires ; si un homme les met en pratique, alors il doit vivre par elles. Je suis Jéhovah. ” (Lév. 18:5, NW ; Rom. 10:5). En d’autres termes, tout homme observant parfaitement toute la loi qui servait alors de modèle divin de sainteté exclusive serait un homme sans péché, un homme qui serait déclaré juste par Jéhovah, lequel lui accorderait le droit à la vie humaine parfaite. Ainsi, cet homme correspondrait au premier Adam parfait avant qu’il péchât. De cette manière l’alliance de la loi rendait les Juifs fidèles capables de veiller afin d’identifier un tel homme parfait qui se qualifierait comme le parfait rédempteur. C’était là une autre exigence que leur Messie ou Christ promis devait remplir. Jésus, le Christ, a-​t-​il satisfait à cette exigence vitale d’être parfaitement saint et sans péché en étant voué exclusivement au Dieu-Roi Jéhovah et en possédant le droit à la vie humaine parfaite ? La réponse est un oui retentissant. Jésus garda son intégrité. Il défia les pharisiens hypocrites : “ Qui de vous me convaincra de péché ? ” (Jean 8:46). Paul ajoute son témoignage quant aux aptitudes de Jésus. “ Il nous convenait, en effet, d’avoir un souverain sacrificateur comme lui, saint, innocent, sans tache, séparé des pécheurs, et plus élevé que les cieux. ” — Héb. 7:26.

12. Pourquoi une rançon correspondante était-​elle nécessaire ? Qui la procura ?

12 “ Car il y a un seul Dieu, et un seul médiateur entre Dieu et les hommes, un homme, le Christ Jésus, qui s’est donné lui-​même en rançon correspondante pour tous. ” Ce verset confirme que Jésus-Christ était l’homme qui correspondait au premier Adam parfait et donna son âme pour racheter l’homme à la place de l’âme d’Adam déchue à cause de son infidélité. La loi de Dieu décrivait cette exigence de l’équivalence, une âme pour une âme. “ Mais s’il y a un accident, tu donneras vie pour vie (âme pour âme, NW). ” Jésus affirma personnellement qu’il donnait sa vie (ou son âme) comme rançon pour plusieurs, pour les membres fidèles de l’humanité : “ C’est ainsi que le Fils de l’homme est venu, non pour être servi, mais pour servir et donner sa vie (son âme, NW) comme la rançon de plusieurs. ” — I Tim. 2:5, 6, NW ; Ex. 21:23 ; Mat. 20:28.

LA NOUVELLE VOIE

13. Quelle nouvelle voie s’avérait nécessaire en faveur des hommes ? Pourquoi ? Par qui la nouvelle voie a-​t-​elle été ouverte ?

13 Comme nous l’avons déjà vu, l’arrangement de l’alliance de la loi n’éleva pas les Juifs imparfaits et déchus jusqu’au niveau élevé de sainteté parfaite exigé par Dieu. Donc, le relèvement de l’homme à la perfection aux yeux de Dieu devait avoir lieu par un arrangement différent. “ Car la loi (l’alliance) n’a rien amené à la perfection, — et introduction d’une meilleure espérance, par laquelle nous nous approchons de Dieu. ” Quel est donc le meilleur arrangement qui réussit à rapprocher les hommes de Dieu et les amène finalement à être justes à ses yeux ? Le système de l’alliance de la loi prit fin quand Jéhovah le fit cesser légalement “ en le clouant au bois de torture ” de Jésus, en l’an 33. Il céda la place au nouvel arrangement qui ramène à la justice devant Dieu, à la voie de la bonté imméritée de Dieu inaugurée par Jésus-Christ le rédempteur. “ Car le péché ne doit pas être maître de vous, puisque vous voyez que vous êtes non sous la loi mais sous la bonté imméritée. ” “ La loi fut donnée par l’intermédiaire de Moïse, la bonté imméritée et la vérité sont parvenues par l’intermédiaire de Jésus-Christ. ” — Héb. 7:19 ; Col. 2:14, NW ; Rom. 6:14, NW ; Jean 1:17, NW.

14, 15. a) Comment la nouvelle voie fut-​elle inaugurée d’une manière spectaculaire ? Que déclara l’avant-coureur ? b) Qui est le “ dernier Adam ”, pourquoi était-​il capable de donner des illustrations pratiques relatives au nouveau programme de relèvement de l’humanité ?

14 Pendant les trois années et demie de son ministère terrestre, Jésus prépara intégralement la nouvelle voie pour ramener à la perfection et donna des démonstrations quant à la manière dont cela contribuerait au bien durable des hommes fidèles. Lorsque Jésus se fit baptiser dans les eaux du Jourdain, vers l’automne de l’an 29, Jean-Baptiste, le précurseur du Christ, fit cette déclaration impressionnante : “ Voici l’agneau de Dieu, qui ôte le péché du monde... c’est afin qu’il fût manifesté à Israël que je suis venu baptiser d’eau... J’ai vu l’esprit descendre du ciel comme une colombe et s’arrêter sur lui... Et j’ai vu, et j’ai rendu témoignage qu’il est le Fils de Dieu. ” Ici, d’une manière spectaculaire, au jour où Jésus se voua à Dieu, la sainte force active de Jéhovah se manifesta sous la forme d’une colombe, descendit sur lui en témoignage que le Père céleste acceptait l’offre de sa vie humaine parfaite comme sacrifice rédempteur pour ôter le péché. Ainsi fut inauguré le nouveau programme de pardon véritable des péchés, de guérison miraculeuse des effets du péché, et d’espérance en une vie parfaite, exempte de péché et éternelle, dans un monde nouveau de la justice. — Jean 1:29-34.

15 À partir du jour où Jésus se voua à Dieu, il fut considéré par lui comme une nouvelle créature ayant l’espoir de la vie spirituelle dans le ciel. “ Le premier homme, Adam, devint une âme vivante. Le dernier Adam est devenu un esprit vivifiant. ” (I Cor. 15:45). Bien que marchant encore dans la chair comme homme parfait pendant trois autres années et demie, jusqu’au moment où son sacrifice humain fut achevé dans sa mort sur le poteau de torture, Dieu permit à Jésus de donner ici-bas des illustrations pratiques quant à la manière dont ce nouveau programme de relèvement de l’homme se réaliserait au temps marqué par Jéhovah.

RÉCOMPENSE POUR LA NOUVELLE FAMILLE

16, 17. a) Selon le mode de procédure légale de Dieu, comment Jéhovah rend-​il possible le programme de guérison des hommes ? b) Comment les Écritures opposent-​elles la condamnation de la famille humaine et la justification de quelques-uns ?

16 Le fait que “ le dernier Adam devint un esprit vivifiant ” indique que Jésus-Christ, le second Adam, transmet la vie d’après un nouvel arrangement familial. Le premier Adam, en qualité de patriarche ou de chef de famille, était devenu un grand pécheur avant de transmettre la vie à sa postérité. Aussi, quand il eut des enfants, il transmit à ses descendants une grande incapacité : le péché, la maladie et la mort, dont ils ont été impuissants à s’affranchir. C’est pourquoi la douloureuse condamnation familiale s’attache à la vieille race humaine à cause du premier Adam, et le châtiment, sous forme de maladie et de mort, poursuit son cours. Alors, si Jéhovah Dieu, dans sa tendre miséricorde et sa bonté, que les membres de la vieille famille adamique ne méritent en aucune façon, pourvoit à un nouvel Adam qui n’a jamais manqué à la cote d’intégrité et qui possède la valeur des droits vitaux de l’homme, quelle possibilité en découle-​t-​il, d’après le mode de procédure légale de Dieu ? Eh bien ! Cela rend possible un programme de salut des plus merveilleux et la formation d’une nouvelle famille humaine autour d’un nouveau chef de famille. Ce nouveau chef de famille juste posséderait le pouvoir, légalement et réellement, de transmettre la vie et ce qui en découle, la bonté, la guérison et finalement la perfection, grâce à sa conduite méritoire et juste, à tous ceux qui sont invités à devenir membres de son nouvel arrangement familial. Remarquez comment Paul oppose la condamnation familiale qui frappe la vieille famille adamique à la récompense qui est accordée aux croyants grâce à l’acte rédempteur et juste du “ dernier Adam ”, Jésus-Christ.

17 “ Ainsi donc, comme par une seule offense (du premier Adam) la condamnation a atteint tous les hommes (la vieille famille adamique tout entière), de même par un seul acte de justice (du second Adam, Jésus-Christ) la justification qui donne la vie s’étend à tous les hommes (qui croient et obéissent). Car, comme par la désobéissance d’un seul homme (le premier Adam) beaucoup ont été rendus pécheurs, de même par l’obéissance d’un seul (le second Adam) beaucoup seront rendus justes. ” — Rom. 5:18, 19.

MODÈLE DE GUÉRISON

18. Quels sont ceux qui furent invités à devenir disciples de Jésus, à accepter son joug et à obtenir le véritable bonheur ?

18 Reportons-​nous aux scènes du ministère terrestre de Jésus pour voir comment il décrivit les effets, l’étendue et le temps de la réalisation du programme de guérison, lorsque les amis terrestres de Jéhovah seront relevés jusqu’au point où ils atteindront à la cote de la perfection. Tout d’abord, nous remarquons que Jésus offrit le vrai bonheur à ceux qui étaient conscients de leur besoin spirituel, qui, accablés de péchés, se repentaient, aux humbles qui aimaient Dieu, aux cœurs honnêtes, aux affamés et assoiffés de justice, aux miséricordieux et à ceux qui étaient persécutés. Il n’invita ni les hypocrites, ni les pharisaïques, ni beaucoup de soi-disant sages et d’intellectuels à devenir ses disciples sous le nouveau mode de rémission des péchés. “ Heureux sont ceux qui sont conscients de leur dénuement spirituel... Heureux sont ceux qui ont faim et soif de justice... tu as caché ces choses aux sages et aux intellectuels et tu les as révélées aux enfants. Venez à moi, vous tous qui êtes fatigués et chargés, et je vous rafraîchirai. Prenez mon joug sur vous et devenez mes disciples, car je suis d’une disposition douce et humble de cœur, et vous trouverez le rafraîchissement pour vos âmes. Car mon joug est aimable et mon fardeau léger. ” (Mat. 5:3-10 ; 11:25, 28-30, NW). De nombreux hommes honnêtes, des personnes de bonne volonté, entendirent l’invitation de Jésus : “ Venez à moi ”, et devinrent ses disciples chrétiens. Nombreux sont ceux qui entendent aujourd’hui et suivent le même chemin.

19. Quel exemple Jésus donna-​t-​il quant aux œuvres qui seraient accomplies lors du rétablissement de l’humanité ?

19 Parmi ces Juifs de bonne volonté, Jésus accomplit plus de quarante miracles stupéfiants. Ces derniers furent tous accomplis sur la base de son sacrifice rédempteur qui allait être consommé ; ils illustraient la puissance dont il disposerait quand viendrait le jour de restauration pour l’humanité. Il guérit un lunatique, chassa les mauvais esprits, guérit des cas de fièvre, purifia des lépreux, fit marcher un paralytique, guérit un homme infirme depuis trente-huit ans, un autre qui avait la main sèche, une femme atteinte d’une perte de sang depuis douze ans, rendit la vue aux aveugles, fit parler les muets, redressa une femme pliée en deux, guérit l’hydropisie, remplaça une oreille coupée, et, dernier et plus grand des miracles, il accomplit trois résurrections. Quelle ample série de guérisons réconfortantes ! Il n’y aura certainement pas de handicap dû au péché ou de trace de dégénération humaine que Jésus-Christ ne pourra vaincre pour apporter des guérisons durables dans la société de la nouvelle terre.

20. a) Comment Jésus démontra-​t-​il quelles sortes de gens il guérirait dans le sabbat antitypique ? b) Comment Jésus indiqua-​t-​il le temps où cela se produirait ?

20 Un autre fait réconfortant à noter dans le ministère de Jésus, c’est qu’il ne limita pas aux Juifs ses guérisons miraculeuses. Il y eut deux cas où il guérit des personnes qui n’étaient ni juives ni samaritaines, montrant ainsi qu’au temps de la restauration, les personnes de bien de toutes les nations, invitées à être ses sujets, seront les bénéficiaires de sa grande œuvre de guérison (Marc 7:24-26 ; Mat. 8:5-10). Il est également intéressant de noter que Jésus accomplit un grand nombre de ses miracles le jour du sabbat. Effectivement, les pharisiens accusèrent Jésus de violer le sabbat en accomplissant ses œuvres puissantes. Jésus soutint qu’il était permis de faire le bien pendant le sabbat et déclara finalement qu’il était le Seigneur du sabbat. Ceci nous indique donc le temps de la réalisation de son programme de guérison permanente. Cela se produira pendant le règne millénaire du Royaume, qui est un sabbat de mille ans sur lequel Jésus-Christ régnera en Seigneur, afin que les hommes fidèles soient aidés à atteindre la cote d’intégrité. — Mat. 12:1-8 ; 19:28.

LE PARDON DES PÉCHÉS

21. Quelle autre autorité Jésus révéla-​t-​il pendant son ministère terrestre ? Quelle consolation cela a-​t-​il apportée aux chrétiens ?

21 En outre, Jésus avait qualité pour pardonner les péchés. De fait, certains scribes l’accusèrent de blasphème parce qu’il s’attribuait ce pouvoir. Jésus, leur répondant, montra qu’il était tout aussi facile pour lui d’accomplir un miracle que de dire : “ Tes péchés sont pardonnés. ” L’un était tout aussi facile que l’autre, et tous deux se rapportaient au programme de guérison. “ Or, afin que vous sachiez que le Fils de l’homme a sur la terre le pouvoir de pardonner les péchés : Lève-​toi, dit-​il au paralytique, prends ton lit, et va dans ta maison. ” (Mat. 9:6). Quel grand soulagement a apporté à la conscience du véritable chrétien le fait de savoir que, lorsqu’il prie Jéhovah son Père au nom de Jésus, pour obtenir le pardon de ses péchés tout en se repentant, un tel pardon lui est accordé ! — Marc 11:25.

22. De quel bonheur le peuple de Jéhovah jouit-​il maintenant ?

22 “ Heureux ceux dont les iniquités sont pardonnées, et dont les péchés sont couverts ! Heureux l’homme à qui le Seigneur (Jéhovah, NW) n’impute pas son péché. ” (Rom. 4:7, 8). Aujourd’hui, les péchés hérités des membres du reste oint ont été effacés en raison de leur justification par la foi. Les autres brebis, aussi, ont un témoignage de leur pardon. Associé au fait que les deux groupes ont été l’objet d’une guérison spirituelle au moyen de la parole de vérité de Dieu, cela signifie que tous les témoins de Jéhovah jouissent déjà d’une bonne condition de bonheur. Ils transforment leur esprit et sont déjà amenés spirituellement vers le niveau élevé de la sainteté. Oui, ils sont déterminés à rendre un dévouement exclusif à Jéhovah, leur Dieu-Roi, et à maintenir absolument leur intégrité envers lui. Cependant, nous savons que les hommes ont un long chemin à parcourir pour parvenir à ce niveau élevé. Mais, pas à pas, diligemment, nous désirons emprunter la route à laquelle Jéhovah a pourvu dans sa bonté imméritée pour relever progressivement l’homme à la perfection humaine, à l’image de Dieu.

23. Que signifiera la restauration définitive de l’humanité, grâce au règne millénaire de Jésus-Christ ?

23 Avec émotion, nous envisageons une condition de bonheur encore meilleure, après Harmaguédon, quand les guérisons physiques commenceront pour les survivants, leurs enfants et les ressuscités. Tandis que, pendant les six mille ans du passé, l’humanité a dégénéré et s’est éloignée à un degré extrêmement bas de la cote originelle de Dieu, Jésus-Christ, grâce à un programme accéléré, accomplira le relèvement de la nouvelle famille humaine pendant un millénaire. Il les rétablira complètement dans une perfection absolue de la chair et de l’esprit afin qu’ils puissent répondre facilement aux conditions de perfection et d’intégrité restaurées de Jéhovah. Alors, maux, douleurs, imperfections, erreurs, faiblesses, ennuis, chagrins, difformités, handicaps, maladies et négligence, du temps où s’exerçait la domination cruelle du péché et de la reine, la mort, tout sera oublié. De plus, pendant la première partie de ce millénaire de restauration, parallèlement à ce dessein, la terre entière deviendra un paradis édénique. À la fin des mille ans, après qu’ils auront subi l’épreuve finale qui révélera s’ils sont dignes de recevoir le don de la vie éternelle, les hommes, alors saints, parfaits et véritablement loyaux, se tiendront d’un air radieux dans un paradis, sur les rives des siècles à venir. Tandis qu’ils useront de leur libre arbitre pour maintenir la gloire de leur Dieu saint, les sujets resplendissants de la terre passeront d’un exploit réjouissant à un autre exploit réjouissant et d’une condition de bonheur parfait à une autre condition de bonheur parfait, et cela éternellement (Éph. 1:21). Ils garderont à jamais leur intégrité envers Jéhovah pour sa réhabilitation.

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