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Participer à la prospérité de la nation de DieuLa Tour de Garde 1953 | 15 mai
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captives de Babylone par suite de leur ignorance et de leur crainte, mais elles désirent du fond de leur cœur participer à la prospérité des élus de Jéhovah et se réjouir dans le bonheur de sa nation. Tant que nous ne les aurons pas délivrées comme Dieu nous l’ordonne, la prière dans laquelle nous lui demandons de NOUS sauver et de NOUS rassembler (pas seulement moi) du milieu des nations, pour que nous célébrions son saint nom, ne sera pas entièrement exaucée.
25. a) Pour ne pas être en contradiction avec nous-mêmes lorsque nous visitons les gens, que devons-nous faire ? b) Pourquoi pouvons-nous et devrions-nous être généreux de notre prospérité ?
25 Nous serions en contradiction avec nous-mêmes si nous visitions les gens pour leur montrer que nous sommes bénis de Jéhovah et que nous ne leur permettions pas de connaître Dieu et de venir à son organisation placée sous le Christ. Marchons donc de l’avant. Qu’ils voient que nous sommes des témoins, qu’ils constatent notre prospérité et désirent la partager. Notre attitude à leur égard doit être semblable à celle du psalmiste qui déclara : “ Qu’ils soient dans la joie et l’allégresse, ceux qui désirent le triomphe de mon droit ; et que sans cesse ils disent : Gloire à Jéhovah, qui veut la paix de son serviteur ! ” (Ps. 35:27, Cr 1905). La prospérité par laquelle il nous a bénis est assez abondante pour que la grande foule des autres brebis y participent, aussi nombreuses soient-elles. Nous pouvons nous permettre d’être généreux. En partageant notre prospérité avec d’autres, nous verrons l’organisation de Dieu s’épanouir dans une prospérité de plus en plus grande, malgré la situation de ce monde. Avec le peuple de Jéhovah, nous augmenterons notre joie jusqu’à ce que nous entrions dans le monde nouveau. Unissons donc notre voix à celle du psalmiste en disant : “ Béni soit Jéhovah ! ”
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Esclaves théocratiquesLa Tour de Garde 1953 | 15 mai
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Esclaves théocratiques
“ Soyez esclaves de Jéhovah. ” — Rom. 12:11, NW.
1. La condition d’esclave est-elle honorable et de quoi cela dépend-il ?
Y A-T-IL un honneur d’être esclave ? D’après ce monde, non. Au temps où l’esclavage était répandu, on regardait les esclaves comme des inférieurs même s’ils remplissaient des fonctions qui de nos jours sont considérées comme honorables. L’esclavage donna lieu à de nombreux abus et la libération des esclaves ne s’opéra que très lentement. On rapporte qu’il est toujours en vigueur dans certains pays mahométans. Il était encore en vigueur dans les colonies britanniques d’Amérique au dix-septième siècle et on ne l’abolit aux États-Unis que dans la seconde moitié du dix-neuvième siècle. En fait, ce n’est qu’au dix-neuvième siècle que l’esclavage fut aboli par les gouvernements de la chrétienté en général. En de nombreux endroits, on méprise encore les fils de ces esclaves affranchis et on impose certaines restrictions à leur liberté. Comment dans ce cas la condition d’esclave peut-elle comporter un honneur ou une dignité quelconque ? Le fait d’être appelé esclave ou de se désigner comme tel n’est-il pas humiliant ? Tout dépend de qui vous êtes l’esclave et quel genre d’esclave vous êtes. Être un esclave théocratique est un honneur et un privilège. C’est une servitude qui mène à la vie éternelle.
2. Quand commença l’esclavage et pour qui cette condition était-elle maudite ?
2 L’esclavage est une institution de l’Antiquité. La Bible ne signale pas son existence avant le déluge. Mais son apparition quelque temps après le déluge fut prédite par la malédiction que Noé, après avoir appris la conduite de Cham, proféra au sujet d’un des fils de ce dernier, disant : “ Maudit soit Canaan ! qu’il soit l’esclave des esclaves de ses frères !... Béni soit l’Éternel, Dieu de Sem, et que Canaan soit leur esclave ! ” (Gen. 9:25-27). Ces paroles ne condamnaient pas à l’esclavage une des trois principales branches de la famille humaine. Mais le fait demeure que la malédiction que Dieu inspira à Noé se réalisa des siècles plus tard. À cette époque, Jéhovah Dieu fit pénétrer dans le pays de Canaan les Israélites auxquels il ordonna d’exterminer les Cananéens ou de les réduire en esclavage, comme les habitants de Gabaon et des villes alliées. Il était humiliant d’être un tel esclave descendant de Canaan maudit.
3. Pourquoi était-ce un honneur d’être un esclave d’Abraham ?
3 Mais quel homme craignant Dieu ne regarderait pas sa condition d’esclave comme digne s’il était asservi à Abraham, le descendant de Sem ? Pourquoi ? Parce qu’Abraham croyait au vrai Dieu Jéhovah et sa foi obéissante lui valut d’être appelé “ ami de Dieu ”. Dieu n’empêcha pas Abraham d’avoir des esclaves, suivant la coutume de ce temps-là. Noé avait béni Sem, l’arrière-grand-père d’Abraham, c’est pourquoi Jéhovah n’interdit pas au patriarche la possession d’esclaves. Il en avait des centaines quand il résidait dans le pays de Canaan. Ils combattirent à ses côtés lorsque les rois agresseurs des environs de Babylone firent une incursion en Canaan et emmenèrent son parent Lot et la famille de ce dernier. Voici ce que rapporte la Bible : “ Quand Abram apprit que son parent était emmené captif, il leva ses (esclaves, AT), nés dans sa maison, au nombre de trois cent dix-huit, et mena la poursuite jusqu’à Dan. Il les assaillit de nuit, lui et ses (esclaves), il les battit. ” Ainsi ces esclaves furent les instruments de Dieu et ils accompagnaient Abram quand Melchisédech le rencontra et attribua sa victoire à Jéhovah, disant : “ Béni soit Abram par le Dieu Très-Haut qui créa le ciel et la terre, et béni soit le Dieu Très-Haut qui a livré tes ennemis entre tes mains. ” — Gen. 14:1-20, Jé.
4. a) Comment fut honoré le plus ancien esclave d’Abraham ? b) Pourquoi Abraham n’abusa-t-il jamais de ses esclaves ?
4 Tant qu’Abraham était sans enfants, son héritier était naturellement celui qui administrait sa maison après
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