BIBLIOTHÈQUE EN LIGNE Watchtower
Watchtower
BIBLIOTHÈQUE EN LIGNE
Français
  • BIBLE
  • PUBLICATIONS
  • RÉUNIONS
  • Charlemagne était-il si “grand” ?
    Réveillez-vous ! 1973 | 22 août
    • ce jour-​là. Certaines remarques semblent confirmer les affirmations d’Eginhard. En effet, plus tard, “la façon d’agir de l’empereur âgé (...) laisse entendre que le titre impérial n’a pas apporté grand-chose de nouveau pour ce qui était de l’administration du royaume. Parfois une action royale semblait en contradiction avec l’idée qu’on se fait d’un empire (...). En 813, après que deux de ses fils furent morts, il couronna personnellement Louis (le Pieux) comme son successeur, empêchant ainsi la papauté de prendre une part quelconque dans le choix ou l’intronisation de l’empereur”. — New Catholic Encyclopedia, tome 3, page 499.

      Était-​il vraiment “grand” ?

      Peu d’hommes en vérité ont été comme Charlemagne, appelés “Grands” de leur vivant par beaucoup de leurs contemporains. Toutefois tous ne l’ont pas considéré ainsi. L’empereur se montrait si implacable dans la poursuite de ses ambitions qu’il s’est tramé plus d’un complot contre sa vie. L’un d’eux, qui impliquait son fils premier-né (méprisé par son père parce qu’il était bossu), faillit réussir. Mais, ce qui importe plus que l’opinion des hommes, c’est l’opinion de Dieu. Il regarde au cœur (I Sam. 16:7). Pour Charlemagne, la loi de Dieu sur la sainteté de la vie humaine et du sang n’avait aucune importance. Sans doute pensait-​il que “la fin justifie les moyens”. Pire encore, alors qu’il faisait la morale aux autres, à commencer par le pape, et qu’il stigmatisait particulièrement le clergé, qui de son temps était bien connu pour son immoralité, lui-​même avait des maîtresses et des concubines. Comme l’a dit un de ses biographes, “au cours de son règne, le meurtre, les purges et le pillage existaient conjointement avec les réformes, la civilisation et l’unification [d’une partie] de l’Europe”. À sa charge également, il faut compter les machinations peu scrupuleuses qui lui ont permis d’acquérir la Bavière et d’anéantir les Avars. Il était même disposé à épouser la cruelle impératrice Irène, afin d’unir l’empire byzantin au sien.

      Les historiens considèrent généralement que le massacre, en un seul jour, de 4 500 Saxons rebelles est “la plus grande flétrissure de sa vie”. Tandis qu’il exprimait souvent son inquiétude quant à la manière dont Dieu le traiterait, rien ne permet de penser qu’il ait jamais éprouvé du remords pour cet acte sanguinaire. Il avait voulu donner une leçon aux Saxons, mais la rébellion reprit de plus belle. Dans sa vanité, Charlemagne ambitionnait d’être un nouveau “roi David”, mais contrairement à celui-ci, ses guerres n’étaient justifiées par aucun commandement divin. De plus, après avoir péché, David éprouva un chagrin et un repentir sincères.

      On a dû aussi reconnaître que l’unité de son empire dépendait principalement de sa forte personnalité. Il n’a pas bâti solidement, car selon Winston, un de ces biographes, “la structure politique que Charlemagne a créée s’est désintégrée (...) rapidement après sa mort”. Bien qu’il soit connu comme Charles “le Grand”, il n’est grand ni aux yeux de Dieu, ni aux yeux de ceux qui vivent selon les principes de la Parole divine.

  • “Au nom de Dieu”
    Réveillez-vous ! 1973 | 22 août
    • “Au nom de Dieu”

      Dans son livre Les hommes que j’ai tués (angl.), F. P. Crozier, général de brigade, raconte ses souvenirs de la Première Guerre mondiale. Il attire l’attention sur les faits suivants : “On fait d’étranges choses au nom de Dieu et on se sert de lui pour de curieux usages. Les pouvoirs militaires l’adoptent comme protecteur et comme inspirateur, de sorte que chacune de leurs campagnes militaires devient une guerre légitime et juste, puisqu’ils ont mis Dieu de leur côté.” Au sujet du clergé, il fait cette remarque : “Quand la guerre éclate, la chaire se transforme immédiatement en bureau de recrutement du genre le plus subtil. Cette sorte de rituel militaire se déroule dans les deux camps.” — Pages 176, 179.

      En revanche, dans l’Ave Maria du 9 août 1969, le Dr William Storey, de la faculté de théologie de Notre-Dame, écrit ce qui suit au sujet des premiers chrétiens : “L’Église préconstantine [avant 325] préconisait la solution non violente des conflits humains.” Les premiers chrétiens ne participaient donc pas aux guerres ; ils étaient pacifiques. — Rom. 12:18.

Publications françaises (1950-2025)
Se déconnecter
Se connecter
  • Français
  • Partager
  • Préférences
  • Copyright © 2025 Watch Tower Bible and Tract Society of Pennsylvania
  • Conditions d’utilisation
  • Règles de confidentialité
  • Paramètres de confidentialité
  • JW.ORG
  • Se connecter
Partager