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La Tour de Garde annonce le Royaume de Jéhovah 1970
w70 1/11 p. 670-672

Questions de lecteurs

● Jéhovah tolérait la polygamie parmi les Juifs alors qu’il l’interdit parmi les chrétiens. Ses principes moraux ont-​ils changé ?

Non, les principes moraux de Dieu n’ont pas changé. Ils ont toujours été parfaits, et ils le sont encore. Moïse, qui connaissait le système matrimonial que Dieu autorisait alors, fut poussé à dire de Jéhovah : “Il est juste et droit.” (Deut. 32:4). Quoique Dieu eût alors admis temporairement un genre de mariage qu’il ne tolère plus maintenant, sa justice est aussi manifeste aujourd’hui qu’au temps de Moïse.

Les gens, qui apprennent ou lisent que la pratique de la polygamie était tolérée dans l’ancien Israël ou parmi les patriarches hébreux, s’imaginent souvent que Dieu fermait les yeux sur les mauvaises pratiques sexuelles. Ils pensent que Jéhovah pardonnait ou encourageait l’impureté sexuelle. Rien n’est plus éloigné de la vérité ! En effet, dans l’un des Dix Commandements, Dieu interdisait à l’homme toutes relations sexuelles avec une autre femme que la sienne. Par ailleurs, l’inceste, la bestialité et la sodomie étaient punis de mort. — Ex. 20:14 ; Lév. 18:6-23.

Il ne faut pas oublier que la polygamie ne fut pas instituée par Dieu. Le premier polygame mentionné dans la Bible est Lémec, orgueilleux descendant de Caïn ; il avait deux femmes (Gen. 4:19-24). Aucun polygame ne survécut au déluge, car Noé et ses fils avaient chacun une seule femme. Plus tard, quand Dieu traita avec les patriarches, il n’avait pas encore donné de lois étendues pour régir la conduite des hommes, y compris le mariage. Dans certains cas, pour avoir des enfants, un homme prenait une seconde femme quand la première était stérile. C’est ce que fit Abraham, encouragé par sa femme Sara (Gen. 16:1, 2). Toutefois, il convient de noter que, selon la Bible, la polygamie était souvent une source de chagrin et d’ennuis ; nous le voyons, par exemple, dans le cas de Sara et d’Agar, d’Anne et de Peninna, et des femmes de Salomon. — Gen. 21:9 ; I Sam. 1:1-6 ; I Rois 11:1-6.

Par conséquent, lorsque Jéhovah accepta, pour peuple et nation, les Israélites avec leur héritage de coutumes légué par la société patriarcale, la polygamie se pratiquait déjà dans une certaine mesure ; toutefois, l’histoire tout entière du peuple d’Israël révèle que la monogamie était beaucoup plus répandue que la polygamie. En reconnaissant les mariages polygames qui existaient alors, Dieu donna des lois très strictes pour réglementer toutes choses. Contrairement à l’accusation portée contre lui, selon laquelle il n’avait pas de respect pour la condition de la femme et le mariage, Dieu promulgua des lois hautement morales pour protéger les droits et privilèges de la première épouse, ainsi que ceux de n’importe laquelle des autres épouses et de ses enfants (Deut. 21:15-17). Par conséquent, même si Jéhovah n’a pas interdit la polygamie, il a nettement encouragé l’amour et le respect au sein du mariage, et il a interdit l’impureté sexuelle. Ses principes moraux étaient justes et parfaits.

Jésus fit sur le mariage un commentaire très significatif, rapporté dans Matthieu 19:8, 9. À propos de l’autorisation du divorce sous la Loi donnée à Moïse, le Christ dit : “Moïse, par égard pour votre dureté de cœur, vous a fait la concession de divorcer d’avec vos femmes, mais tel n’a pas été le cas dès le commencement. Je vous dis que quiconque divorce d’avec sa femme, excepté pour le motif de fornication, et en épouse une autre commet un adultère.” De toute évidence, exactement comme il agit à l’égard du divorce, Dieu fit la concession de tolérer la polygamie, en soumettant toutefois celle-ci à des règles rigoureuses.

Cette tolérance de Dieu à l’égard de la polygamie pourrait se comparer à celle qu’il pratique à l’égard des “autorités supérieures”, les gouvernements de ce monde. L’institution de ces derniers n’est pas d’origine divine. Mais ils existent, et pour Dieu le moment n’est pas encore venu de les faire disparaître. C’est pourquoi il donne à ses serviteurs des instructions sur la conduite à tenir en rapport avec ce système qu’il tolère pour un temps. — Rom. 13:1-7.

Quelle est exactement la position chrétienne à l’égard de la polygamie ? Celle-ci est-​elle permise ou bien la période pendant laquelle Dieu l’a tolérée a-​t-​elle pris fin ?

Avant de faire la déclaration rapportée plus haut, Jésus cita Genèse 2:24: “L’homme quittera son père et sa mère et s’attachera à sa femme, et les deux seront une seule chair.” (Mat. 19:5). Dieu donna à Adam une seule femme. Dans le mariage, qui devait servir de modèle, DEUX personnes, et non trois ou quatre, étaient une seule chair. Il est clair que, par ces paroles, Jésus ordonnait à ses disciples de revenir au mariage tel que Dieu l’avait institué : pour l’homme, une seule femme en vie. Sous inspiration, l’apôtre Paul montra que c’était bien ainsi qu’il fallait comprendre la déclaration de Jésus. Dans I Corinthiens 7:2, il écrivit : “Que chaque homme ait sa propre femme et que chaque femme ait son propre mari.” D’autre part, un surveillant nommé dans la congrégation devait, conformément aux instructions de Paul, être “mari d’une seule femme”, Paul établissait ainsi le modèle à suivre par les chrétiens. — Tite 1:6 ; I Tim. 3:2, 12.

C’est de cette manière que Dieu mit fin à la période de concession relative aux unions matrimoniales. Il revenait tout simplement au mariage tel qu’il l’avait institué à l’origine. Ses principes moraux n’avaient donc pas changé ; ils restaient parfaits. D’autre part, Jéhovah continuait de s’opposer à l’impureté sexuelle. Logique avec lui-​même, il jugeait celle-ci méprisable et méritant d’être sévèrement punie. — Gal. 5:19-21 ; I Cor. 5:9-13 ; 6:9, 10.

Comme nous l’avons vu, dans les deux cas, d’abord, lorsqu’il toléra temporairement la pratique de la polygamie et quand, sous le système chrétien, il imposa la monogamie, — Jéhovah s’est toujours opposé à la conduite dissolue et à l’impureté sexuelle, et il a encouragé la maîtrise de soi, l’amour et le respect au sein du mariage. Moïse avait dit de Jéhovah qu’il est “juste et droit”. D’autre part, le Christ et Pierre disent qu’il est juste (Jean 17:25 ; Rom. 3:26). Nous avons à présent de bonnes raisons pour être d’accord avec eux sur ce point, sachant que Dieu s’est montré logique et parfait dans ses principes moraux.

● En faisant preuve de bonté envers une personne qui nous hait, en quel sens, selon Proverbes 25:21, 22, ‘amasse-​t-​on sur sa tête des charbons ardents’ ?

Dans Proverbes 25:21, 22 (AC), nous lisons : “Si ton ennemi a faim, donne-​lui du pain à manger ; s’il a soif, donne-​lui de l’eau à boire. Car tu amasses ainsi des charbons [“charbons ardents”, Sg] sur sa tête, et Jéhovah te récompensera.”

On trouve dans la Bible beaucoup d’autres textes parallèles nous exhortant à faire du bien à nos ennemis. Par exemple, la Loi de Moïse ordonnait : ‘Si tu rencontres le bœuf de ton ennemi ou son âne égaré, tu le lui ramèneras. Si tu vois l’âne de ton ennemi succombant sous sa charge, et que tu hésites à le décharger, tu l’aideras à le décharger.” — Ex. 23:4, 5.

Jésus-Christ donna la même exhortation en ces termes : “Continuez d’aimer vos ennemis et de prier pour ceux qui vous persécutent ; afin que vous vous montriez fils de votre Père qui est dans les cieux.” De même, l’apôtre Paul écrivit : “Ne cessez de bénir ceux qui persécutent ; bénissez et ne maudissez pas.” — Mat. 5:44, 45 ; Rom. 12:14.

Cependant, le texte de Proverbes 25:22, où il est parlé de ‘charbons ardents amassés sur sa tête’, n’est-​il pas en contradiction avec l’attitude pleine de bonté dont parle le Pr 25 verset 21 ? Non, nous ne pouvons tirer cette conclusion, car ces paroles n’ont pas seulement été écrites par un homme sage, mais également sous la puissance de l’inspiration divine, avec l’aide et la direction de l’esprit saint de Jéhovah. Elles doivent donc avoir une signification.

Il est tout à fait vraisemblable que cette image ou comparaison ait été inspirée par la méthode utilisée dans l’Antiquité pour fondre les métaux. Dans le fourneau, on ne mettait pas seulement une couche de charbons ardents sur laquelle on plaçait le minerai, mais on recouvrait encore celui-ci d’une autre couche de braises. Cet amoncellement de charbons ardents facilitait la fonte du minerai et, par suite, la séparation du métal d’avec les scories. De même, en faisant du bien à un ennemi, on peut espérer qu’après s’en être rendu compte, il s’adoucira, éprouvera des remords et de la honte, et laissera paraître les bonnes choses qui existent en lui.

Les paroles que Paul ajouta après avoir cité ce proverbe, indiquent que lorsque nous amassons des charbons ardents sur la tête d’un ennemi, ce n’est pas pour lui attirer des ennuis, mais plutôt pour qu’il en retire des bienfaits. L’apôtre écrivit : “Ne te laisse pas vaincre par le mal, mais ne cesse de vaincre le mal par le bien.” — Rom. 12:20, 21.

Mais qu’en est-​il si ces charbons ardents symboliques n’adoucissent pas le cœur de notre ennemi ? Nous pouvons puiser un encouragement et une satisfaction dans la conclusion du texte de Proverbes 25:22 (AC), qui dit : “Et Jéhovah te récompensera.” Cette promesse ne laisse pas entendre que nous amassons des “charbons ardents” symboliques sur la tête d’un ennemi pour lui faire du mal ni que nous devrions nous réjouir de sa gêne. Si nous adoptons à son égard une attitude droite et généreuse, qu’il se montre reconnaissant ou non et que nous en retirions directement et aussitôt des bienfaits ou non, nous pouvons être certains que Jéhovah Dieu en tient compte et qu’il nous récompensera en temps voulu. Or, c’est Jéhovah que nous voulons servir et c’est à lui que nous désirons plaire.

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