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MinistreAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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vous, frères, sept hommes qui aient un bon témoignage, pleins d’esprit et de sagesse, pour que nous les préposions à cette besogne nécessaire; mais nous, nous nous adonnerons assidûment à la prière et au ministère [diakonia] de la parole.” (Actes 6:1-6). C’était là le principe à suivre, mais cela ne signifie pas nécessairement que les sept hommes choisis dans ce cas précis n’étaient pas des “anciens” (presbuteroï) remplissant les conditions requises. En effet, il ne s’agissait pas d’une situation normale ou courante, mais d’un problème particulier assez délicat du fait que les personnes concernées avaient le sentiment d’être défavorisées en raison de leur nationalité. Comme ce problème touchait toute la congrégation chrétienne, il fallait le régler avec ‘esprit et sagesse’. En fait, les sept hommes choisis étaient peut-être des “anciens” au sens spirituel, et reconnus comme tels, mais à qui on confia temporairement une tâche du genre de celles que les “serviteurs ministériels” étaient habituellement en mesure d’accomplir. C’était une besogne “nécessaire”, mais qui n’avait pas autant d’importance que le “ministère de la parole”.
Par cette action, les apôtres montrèrent leur bon jugement. On pouvait donc s’attendre à ce que les collèges d’anciens des congrégations qui se développeraient hors de Jérusalem suivent leur exemple en assignant certaines tâches aux “serviteurs ministériels”. Il y avait à n’en pas douter quantité de tâches d’ordre matériel ou courantes dont il fallait s’occuper, par exemple acheter le parchemin pour copier les Écritures, voire la copie elle-même.
Les qualités requises des serviteurs ministériels constituaient autant de normes qui allaient éviter à la congrégation toute accusation fondée quant au choix des hommes qui se voyaient confier des tâches particulières. La congrégation préserverait ainsi sa justice devant Dieu et une bonne réputation vis-à-vis des gens de l’extérieur (voir I Timothée 3:10). Ces qualités régissaient la morale, la conduite et la spiritualité, de sorte que là où elles étaient observées on confierait un service à des chrétiens qui seraient des hommes sages, honnêtes, consciencieux et dignes de confiance. Ceux qui servaient d’une excellente manière s’acquéraient “un beau rang et une grande franchise dans la foi qui est relative à Christ Jésus”. — I Tim. 3:13.
LES CHEFS TERRESTRES
Dieu laisse en place les gouvernements du présent monde jusqu’au temps qu’il a fixé pour mettre un terme à leur existence, après quoi le Royaume de Christ dominera la terre sans la moindre contestation possible (Dan. 2:44; Rév. 19:11-21). Tandis qu’ils exercent l’autorité avec la permission divine, ces gouvernements font beaucoup de choses en faveur du peuple. Citons la construction de routes, les écoles, la police, les pompiers et bien d’autres services. Ils promulguent également des lois pour punir les voleurs, les meurtriers, etc. En accomplissant ces tâches et en appliquant avec justice ces lois, ils sont ‘ministres’ (diakonoï) de Dieu. Si quelqu’un, même un chrétien, transgresse ces lois, la punition qui lui est infligée par un tel gouvernement vient indirectement de Dieu, car celui-ci condamne toute méchanceté. De même, si un gouvernement protège le chrétien contre ceux qui violent la loi, il agit également en tant que ministre de Dieu. Il s’ensuit que si un dirigeant abuse de son pouvoir et s’oppose à Dieu, il est responsable de ses actes et devra en répondre à Dieu. Quand un tel chef tente d’amener un chrétien à agir en désaccord avec la loi divine, alors il n’agit plus en ministre de Dieu et il sera puni par celui-ci. — Rom. 13:1-4.
LES FAUX MINISTRES
Certains hommes affirment être ministres de Dieu, alors qu’ils sont hypocrites et en fait des ministres de Satan qui luttent contre Dieu. L’apôtre Paul dut s’opposer à de tels hommes qui jetaient le trouble dans la congrégation de Corinthe. — II Cor. 11:13-15; voir HOMME QUI MÉPRISE LA LOI.
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MinniAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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MINNI
{Article non traduit.}
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MinnithAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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{Article non traduit.}
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MIRACLES
En français, un miracle est une “chose étonnante et admirable qui se produit contre toute attente”; un “fait dont la cause échappe à la raison de l’homme”; un “événement contraire aux lois de la nature et qui ne peut être l’effet d’une cause naturelle”. Dans les Écritures hébraïques, le mot môphéth, parfois traduit par “miracle”, a le sens d’“œuvre grande et admirable” ou d’“action remarquable et magnifique”. Dans les Écritures grecques le vocable dunamis, “puissance”, est rendu par ‘capacité’, ‘puissance’, ‘miracle’. — Mat. 25:15; Luc 6:19; I Cor. 12:10; Da; Jé; Os; TOB.
Pour celui qui en est témoin, un miracle est quelque chose d’étonnant qu’il est incapable de reproduire ou même de comprendre pleinement. C’est également une œuvre de puissance qui exige des pouvoirs et une connaissance qu’il n’a pas. Mais pour celui qui détient ces pouvoirs, la chose n’a rien de prodigieux. Il en comprend les mécanismes et il est capable de la produire. Ainsi, de nombreuses actions de Dieu stupéfient les humains qui les voient, alors qu’elles sont de simples manifestations de sa puissance. Si l’on croit en une divinité, et surtout en un Dieu créateur, on ne peut logiquement nier que ce Dieu ait le pouvoir de faire des œuvres qui inspirent à l’homme une crainte révérencielle. — Rom. 1:20.
LES MIRACLES ET LES LOIS DE LA NATURE
Par l’étude et par l’observation, les chercheurs ont constaté de nombreuses similitudes dans la façon dont opèrent différents phénomènes naturels de l’univers et ils ont dégagé les lois qui rendent compte de cette uniformité. C’est en fonction de cela que les sceptiques mettent en doute les miracles de la Bible. En effet, ils prétendent bien connaître toutes les conditions et tous les mécanismes qui entrent toujours en jeu. Ils soutiennent avec insistance que les actions du Créateur doivent rester dans les limites étroites que permettent les lois physiques telles qu’ils les comprennent.
Un physicien suédois a reconnu en ces termes la faiblesse du raisonnement tenu par les scientifiques: “Nul ne doute que l’atmosphère terrestre obéisse aux lois de la mécanique et de la physique nucléaire. Néanmoins, il se peut qu’il nous soit extrêmement difficile de comprendre comment ces lois opèrent dans une situation donnée où des phénomènes atmosphériques entrent en jeu.” Ce physicien applique ce
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