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  • Vivons comme des chrétiens voués

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  • Vivons comme des chrétiens voués
  • La Tour de Garde annonce le Royaume de Jéhovah 1972
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La Tour de Garde annonce le Royaume de Jéhovah 1972
w72 15/9 p. 573-576

Vivons comme des chrétiens voués

NOMBREUX sont ceux qui prétendent avoir fait l’offrande de leur personne à Dieu. Mais ce qui compte, est-​ce simplement le fait d’avoir voué sa vie à Dieu, ou bien devrait-​on se préoccuper davantage de mener une vie conforme à ce vœu ? Ceux qui connaissent la Bible sont-​ils poussés à reconnaître que vous menez vraiment une vie de chrétien voué ?

Quand, en parlant d’un médecin par exemple, nous disons qu’il est dévoué, nous ne faisons pas allusion au diplôme qui lui a été décerné par la faculté de médecine, ni à son entrée officielle dans la carrière médicale. Nous n’entendons pas non plus par là qu’il est autorisé à apposer une plaque sur sa porte et à s’attribuer le titre de docteur en médecine. Non, nous voulons dire qu’il est entièrement absorbé par son travail, qu’il brûle du désir de soulager les souffrances physiques de l’humanité. Il n’a pas d’autre but dans la vie, et rien ne peut contrarier sa vocation ou nuire à son activité médicale.

À propos du baptême chrétien, l’apôtre Pierre dit qu’il représente “non pas l’éloignement de la malpropreté de la chair, mais la requête faite à Dieu d’une bonne conscience”. (I Pierre 3:21.) C’est pourquoi lorsque le chrétien se fait baptiser, il ne s’approche pas de Dieu comme s’il pouvait lui dire : “J’ai résolu d’être ton serviteur.” Il vient plutôt à Dieu en suppliant. Il a une mauvaise conscience, aussi demande-​t-​il à son Créateur de l’accepter et de lui donner une bonne conscience afin d’être pur, et il espère que Jéhovah lui permettra de le servir. D’un cœur sincère il s’est repenti de ses péchés et s’est retourné. Il a alors été baptisé et, conformément à sa promesse, Dieu l’accepte sur la base du sacrifice du Christ.

Maintenant, la question suivante se pose : Après avoir fait ce pas, le chrétien prouvera-​t-​il qu’il est réellement voué à Dieu ? Certes, il s’est retourné, mais suivra-​t-​il avec fermeté et sans dévier la voie tracée par la Parole de Dieu ? Si oui, il montrera qu’il est réellement voué à Dieu, qu’il est un “homme voué”.

En conséquence, il ne suffit pas qu’une personne parle du moment où elle s’est détournée de la voie du monde pour se présenter au baptême, et qu’elle dise : “Je suis un serviteur de Dieu voué.” Elle doit plutôt vivre conformément au vœu qu’elle a fait. Par son mode de vie tout entier, elle montrera qu’elle sert Dieu chaque jour. Ceux qui la fréquentent doivent pouvoir dire d’elle ce que les disciples de Jésus disaient de leur Maître : ‘Le zèle pour la maison de Jéhovah le dévore.’ — Jean 2:17.

Quelle que soit votre manière de vivre, Dieu, qui a accepté la requête sincère que vous lui avez adressée au moment de votre baptême, considère que vous avez la responsabilité de demeurer fidèle à la déclaration de foi que vous avez faite. Jésus dit : “Que votre mot Oui signifie Oui, votre Non, Non.” — Mat. 5:37.

Esclaves chrétiens de Dieu et du Christ

L’apôtre Pierre dit aux Juifs baptisés le jour de la Pentecôte de l’an 33 de notre ère : “Sauvez-​vous de cette génération tortueuse.” Avez-​vous été baptisé ? Alors vous avez démontré que vous abandonniez “cette génération tortueuse”, ses pratiques immorales et son nationalisme, qui le mèneront à la destruction lors de la grande tribulation (Actes 2:40). Vous êtes devenu un esclave de Dieu et du Seigneur Jésus-Christ. Qu’est-​ce que cela signifie ? — I Thess. 1:9.

Jésus illustra de la manière suivante la position du chrétien : “Qui de vous ayant un esclave qui laboure ou s’occupe du troupeau, lui dira quand il rentre des champs : ‘Viens ici tout de suite et étends-​toi à table’ ? Ne lui dira-​t-​il pas plutôt : ‘Prépare-​moi de quoi faire mon repas du soir, et mets un tablier pour me servir, jusqu’à ce que j’aie mangé et bu et après cela tu pourras manger et boire’ ?” — Luc 17:7, 8.

Bien qu’un esclave ait sa volonté propre, il se doit, s’il est soumis à un maître, d’employer cette volonté à servir celui-ci. Il se peut qu’en raison de certaines circonstances il juge difficile d’obéir à un ordre. Peut-être même aura-​t-​il le désir de trouver une porte de sortie, quelque “échappatoire” ou un moyen plus facile que celui qui lui était indiqué par son maître. Mais il ne pourra user de ce subterfuge sans renier ce dernier.

La question n’est pas de savoir ce que le chrétien, l’esclave de Dieu, veut faire. Quand vous êtes placé devant un choix ou que vous considérez la ligne de conduite à suivre, songez-​vous à la décision que vous désirez prendre ? Ou bien cherchez-​vous d’abord la ligne de conduite qui a l’approbation de votre Maître, celui dont vous êtes l’esclave ?

Édifiez-​vous votre vie en fonction de vos relations avec Jéhovah ? Ou bien suivez-​vous plutôt le modèle que vous vous êtes établi ? Attendez-​vous que les problèmes surgissent pour prendre une décision ? Ou bien prenez-​vous dès maintenant de fermes résolutions et vous y conformez-​vous de manière à être fort lorsque les difficultés se présenteront ?

Malheureusement, certaines personnes qui se prétendent vouées à Dieu pensent et agissent comme si leur vie leur appartenait et qu’elles étaient libres de se fier à leur propre jugement. Mais l’apôtre Paul dit : “Vous ne vous appartenez pas à vous-​mêmes, car vous avez été achetés à un prix. Glorifiez donc Dieu dans votre corps à vous autres.” — I Cor. 6:19, 20.

À ceux qui ne pensent qu’à former des projets plutôt que de consulter Dieu, leur Maître, Jacques, le demi-frère de Jésus, dit : “Vous devriez dire (...) : ‘Si Jéhovah le veut, nous vivrons et nous ferons aussi ceci ou cela.’” — Jacq. 4:13-15.

Les raisonnements humains risquent de mener au compromis

Il arrive souvent qu’une personne fasse des projets en fonction des pressions exercées sur elle. Elle risque toutefois de prendre une décision basée sur un raisonnement humain plutôt que de se conformer à la volonté de Dieu, cherchant ainsi à justifier sa conduite.

Sans le vouloir, Pierre suivit un tel raisonnement, devenant un “satan”, un adversaire du Christ, lorsqu’il voulut amener ce dernier à suivre une voie plus facile que celle que son Père lui avait tracée. Jésus le reprit sévèrement et lui dit : “Passe derrière moi, Satan ! Tu m’es une pierre d’achoppement, parce que tu penses, non les pensées de Dieu, mais celles des hommes.” — Mat. 16:22, 23.

Il se peut que quelqu’un se voit offrir de la drogue par ses collègues, qui insistent en disant : “Rien que pour essayer.” S’il le désire, a-​t-​il le droit d’essayer “pour voir”, ou de faire plaisir à ses camarades ? Non, car son Maître n’approuve pas cela ; en fait, il lui ordonne de ‘se purifier de toute souillure de la chair et de l’esprit’, et de ‘garder sa raison’ ; or, la drogue pervertit dangereusement la raison. — II Cor. 7:1 ; I Pierre 5:8.

Il peut arriver que sous la pression du nationalisme une personne soit tentée de compromettre sa soumission et son service à Dieu. Dans certains pays, on lui offrira peut-être un moyen d’échapper à une sanction en adoptant une ligne de conduite proche de la limite de ce qui est permis par Dieu ; ce peut être une attitude justifiable au moyen de raisonnements spécieux. Cette voie semblera plus facile à suivre que celle, tracée par Dieu, qui est droite et intègre.

Trois jeunes Hébreux se trouvèrent devant une telle situation à Babylone. Quand le roi Nébucadnetsar leur ordonna de se prosterner devant la statue d’or, ils répondirent : “Nous n’avons pas besoin de te répondre là-dessus. Voici, notre Dieu que nous servons peut nous délivrer de la fournaise ardente, et il nous délivrera de ta main, ô roi. Sinon, sache, ô roi, que nous ne servirons pas tes dieux, et que nous n’adorerons pas la statue d’or que tu as élevée.” — Dan. 3:16-18.

Notez que ces hommes n’ont pas prétendu par un faux raisonnement qu’ils pouvaient obéir à l’ordre du roi tout en continuant de servir Dieu. Ils n’ont ni discuté ni rusé ; ils n’espéraient pas non plus que le roi leur donnerait une tâche qui aurait un rapport moins direct avec la cérémonie. Ces hommes fidèles tenaient à faire bien comprendre qu’ils ne soutiendraient d’aucune manière l’entreprise du roi.

Ces trois Hébreux n’ont pas non plus tenu conseil ou consulté quelqu’un d’autre qui aurait pu les inciter à faire un compromis. Sans hésiter, ils démontrèrent qu’ils s’étaient entièrement voués à Dieu, en répondant aussitôt à Nébucadnetsar : “Nous n’avons pas besoin de te répondre là-dessus.”

Le serviteur de Dieu sait que l’amour est la qualité fondamentale qui unit la congrégation de Dieu (Col. 3:14). Les chrétiens, qui ont ‘de leurs épées forgé des socs, et de leurs lances des serpes’, ne lèvent pas l’épée les uns contre les autres et n’apprennent plus la guerre. Ils refusent donc de participer à toute action qui se révélerait contraire à cet amour, et ils gardent leur neutralité vis-à-vis des conflits de ce monde. — És. 2:4, Da.

Notez également avec quelle spontanéité et quelle franchise les apôtres répondirent aux chefs juifs qui leur ordonnaient de ne plus prêcher : “Nous ne pouvons cesser de parler des choses que nous avons vues et entendues” et “Nous devons obéir à Dieu comme chef plutôt qu’aux hommes”. (Actes 4:19, 20 ; 5:29.) Ils n’allaient pas renoncer volontairement à leur liberté de servir Dieu ni accepter que ces chefs leur disent quand et où ils devaient prêcher ; ils ne leur permettraient pas davantage de les empêcher d’accomplir pleinement l’œuvre que leur Maître leur avait confiée.

Dieu désire que nous le servions volontairement et d’un cœur entier

Il ne faut pas croire que Dieu empêchera quelqu’un de suivre la voie qu’il a choisie. Il n’obligera personne à lui obéir. Toutefois, à ceux qui se confient en lui, il donnera le moyen d’endurer l’épreuve, quelle qu’elle soit. “Dieu est fidèle, et il ne permettra pas que vous soyez tentés au-​delà de ce que vous pouvez supporter, mais avec la tentation il ménagera aussi la sortie, afin que vous puissiez l’endurer.” (I Cor. 10:13). Cette sortie ne sera pas la voie de la facilité ; ce ne sera pas non plus celle du compromis. Mais Jéhovah donnera de la force à ceux qui adopteront une position ferme et courageuse.

Le fait que Jéhovah permette à tout homme de suivre la voie qu’il a choisie constitue en réalité une épreuve d’intégrité. Chacun jouit du libre arbitre. Celui qui, par sa ligne de conduite, viole sa neutralité chrétienne, renie Dieu, son Maître, et se détourne de lui et de sa congrégation. Il n’agit certainement pas comme un chrétien voué. Ce n’est pas la congrégation qui l’exclut publiquement, mais il se retire volontairement ; il rompt ses liens avec l’organisation. Il s’est autrefois sauvé de cette “génération tortueuse” et maintenant il préfère y retourner et suivre la même voie qu’elle.

Un tel individu pense peut-être qu’il peut se retirer et revenir comme il lui plaît, mais il n’en est rien ; la congrégation ne peut réserver un accueil cordial à celui qui renie Dieu comme Souverain, et qui cesse d’être son esclave. Quelle place Dieu lui accorderait-​il dans le “corps” de sa congrégation (I Cor. 12:24, 25) ? Par conséquent, si la congrégation accueillait un tel homme, elle montrerait qu’elle excuse son acte de désobéissance et deviendrait coupable de ses péchés. — Comparer avec II Corinthiens 6:14 ; I Timothée 5:22.

Ce n’est pas la congrégation qui doit modifier ses principes. C’est plutôt à celui qui s’égare de se repentir et de changer complètement en renonçant à son point de vue erroné, à ses mauvaises actions et à ses fréquentations douteuses. Avant de redevenir un membre approuvé de la congrégation de Dieu, il sera éprouvé pendant un certain temps durant lequel il devra fournir la preuve de son repentir, du changement opéré dans son cœur et dans sa conduite, et il lui faudra vivre de nouveau comme un chrétien voué.

Confiez-​vous entièrement en Dieu

Quand des pressions se font sentir, certains sont envahis par la crainte ; ce n’est pas tellement l’ennemi ou les hommes qu’ils craignent, mais ils ont peur de perdre leur emploi ou leurs biens à cause de la situation économique mondiale ou même d’une incarcération, ce qui les empêcherait de subvenir aux besoins de leur famille. En revanche, celui qui s’est entièrement voué à Dieu restera attaché à son Maître céleste. Il s’en remettra à Dieu pour ce qui est de veiller aux intérêts de son fidèle serviteur.

L’apôtre Paul manifesta une telle foi. Avant de devenir chrétien, il jouissait de nombreux avantages en ce monde. Mais il y renonça. Il dit : “Cependant les choses qui étaient pour moi des gains, je les ai regardées comme une perte à cause du Christ. Oui, pour ce qui est de cela, je regarde même aussi toutes choses comme une perte à cause de la valeur suréminente de la connaissance de Christ Jésus, mon Seigneur. À cause de lui, j’ai accepté la perte de toutes choses et je les regarde comme un tas d’ordures, pour que je puisse gagner Christ, et être trouvé en union avec lui, ayant, non pas ma propre justice, qui provient de la loi, mais celle qui est par la foi en Jésus-Christ.” — Phil. 3:7-9.

Ainsi, le chrétien qui se livre à des raisonnements artificieux ou suit la voie du compromis ou celle qui est juste à la limite de l’obéissance à Dieu ne respecte pas le vœu qu’il a fait. S’il veut obtenir le prix de la vie, il doit imiter Paul, qui écrivit : “Par conséquent, la manière dont je cours n’est pas incertaine ; la manière dont je dirige mes coups n’est pas telle que je frappe l’air ; mais je rudoie mon corps et le mène comme un esclave, pour qu’après avoir prêché aux autres, je ne devienne pas moi-​même désapprouvé de façon ou d’autre.” — I Cor. 9:26, 27.

Celui qui suit cette voie droite et intègre sera heureux. ‘Ses progrès seront manifestes à tous’ et ceux qui le connaissent pourront dire : “Voilà une personne vraiment vouée à Dieu.” — I Tim. 4:15.

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