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  • Examinons les efforts de la chrétienté pour parvenir à l’unité

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  • Examinons les efforts de la chrétienté pour parvenir à l’unité
  • La Tour de Garde annonce le Royaume de Jéhovah 1962
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La Tour de Garde annonce le Royaume de Jéhovah 1962
w62 1/12 p. 533-536

Examinons les efforts de la chrétienté pour parvenir à l’unité

AUX JOURS des apôtres, le christianisme n’était pas divisé en une diversité de sectes. Il n’y avait pas d’Églises luthérienne, méthodiste ou épiscopale, d’Églises qui, tout en se prétendant chrétiennes, avaient des croyances et des enseignements quelque peu différents. Les premiers chrétiens, qu’ils fussent établis à Jérusalem, en Asie Mineure ou à Rome, portaient le même message. Ils croyaient et enseignaient de la même manière, car ils étaient “ parfaitement unis dans un même esprit et dans un même sentiment ”, en exaucement de la prière que Jésus fit pour qu’ils soient tous un. — I Cor. 1:10 ; Jean 17:21-23.

Comme les choses sont différentes aujourd’hui ! “ De l’aveu général, l’incessante multiplication des sectes est le scandale de la chrétienté ”, a fait remarquer un ecclésiastique, John A. O’Brien. “ C’est juste l’opposé de l’unité qui, selon le Christ, devait à jamais caractériser Son Église : Il y aura un seul troupeau, un seul berger. ” (Jean 10:16). Dans un discours prononcé en automne dernier, Keith R. Bridston, ancien agent exécutif du Conseil mondial des Églises, décrivit l’effet d’une telle désunion : “ Si l’église sort pour prêcher l’évangile, particulièrement dans les territoires non-chrétiens, elle est si divisée que le non-chrétien doit non seulement déterminer s’il veut être chrétien mais dire quelle sorte de chrétien il veut être. Un méthodiste ? Un luthérien ? Un épiscopalien ? L’idée peut lui venir de n’être aucun d’eux. ”

Aujourd’hui, la chrétienté s’aperçoit de plus en plus que la désunion menace son existence même. À l’intérieur de ses propres territoires, elle est harcelée sans répit par le communisme impie qui amène peu à peu le peuple dérouté à sa façon de penser. Dans certaines régions d’Afrique, la religion islamique fait plus de convertis à elle seule que toutes les missions de la chrétienté réunies. Beaucoup craignent que la division de la chrétienté n’amène sa chute. De là vient qu’au cours des années écoulées on ait vu se développer tout un programme en vue de réaliser l’unité.

L’HISTOIRE DE L’UNIFICATION DES EFFORTS

Le livre The Kingship of Christ considère les efforts accomplis de nos jours pour réaliser l’unité des nombreuses dénominations de la chrétienté. Dans son chapitre liminaire, il déclare : “ Les chrétiens ne sont pas plus unis dans une seule Église qu’ils ne le sont dans leur attitude à l’égard de la suppression des maux engendrés par le nationalisme ou de la réparation des injustices de la Société qui les entoure. Il n’est guère étonnant qu’un mouvement qui vise à faire disparaître les divisions au sein de l’Église et à rapprocher les différentes communions chrétiennes soit une question de la plus haute importance pour la chrétienté dans son ensemble. ”

Le suprême effort de la chrétienté pour parvenir à l’unité, c’est le Conseil mondial des Églises qui s’est constitué en 1948 à Amsterdam (Pays-Bas). Il est le fruit d’années de développements, de projets et de travaux qui remontent à 1910, à la Conférence des Missions mondiales d’Édimbourg. À la suite de cette conférence, des mouvements religieux comme le Conseil des Missions internationales prirent naissance. Ce dernier conseil fut formé en 1921 pour favoriser la coopération des Églises sur le plan des missions. Foi et Ordre, un autre mouvement qui se développa à la suite de la conférence d’Édimbourg, avait pour but d’étudier les moyens par lesquels les différentes dénominations parviendraient à l’unité doctrinale. Un autre mouvement encore, de ce temps-​là, visant à la réalisation de l’unité religieuse reçut le nom de Vie et Travail. Il s’intéressait aux questions morales et sociales et cherchait à favoriser l’unité religieuse par une action concertée des organisations religieuses contre les désordres sociaux, économiques et politiques du jour.

Après un certain temps, les chefs religieux convinrent qu’il y aurait avantage à ce que Foi et Ordre et Vie et Travail forment un seul mouvement travaillant à réaliser l’unité religieuse. Il fut donc décidé de les associer pour former le Conseil mondial des Églises. Dès 1938, on tomba d’accord sur la constitution qui régirait ce Conseil mondial proposé, dans une conférence qui se réunit à Utrecht (Pays-Bas). Toutefois, la Seconde Guerre mondiale mit fin au projet de réunir une assemblée qui marquerait le point de départ de l’activité de cette organisation. Ce ne fut que dix ans plus tard que la première assemblée du Conseil mondial des Églises se réunit à Amsterdam (Pays-Bas). Le second jour, le 23 août 1948, le Conseil mondial des Églises naquit enfin quand sa constitution fut acceptée à l’unanimité.

En automne dernier, pendant trois semaines, fin novembre et début décembre, le Conseil mondial a tenu sa troisième assemblée à New Delhi (Inde). Les efforts de la chrétienté pour réaliser l’unité firent de nouveaux progrès significatifs. Le Conseil des Missions internationales, avec ses trente-trois conseils nationaux, céda la place à Section des Missions mondiales et Évangélisme du Conseil mondial des Églises. Cet événement fut considéré comme le plus marquant de toute l’assemblée, car il réconcilia finalement les trois principaux courants du mouvement œcuménique dont l’origine remontait à la conférence des Missions mondiales d’Édimbourg, en 1910. Cette fusion fut acclamée par les chefs de la chrétienté comme revêtant une importance presque aussi grande que celle de la Réforme du seizième siècle. Henry P. Van Dusen, ancien président du Séminaire théologique de l’Union l’appela “ l’un des tout premiers événements de la seconde grande réforme de la chrétienté ”.

AUTRES CONSEILS D’ÉGLISES

Outre le Conseil mondial des Églises, d’autres efforts vers l’unification furent réalisés dans la chrétienté. De nombreux conseils chrétiens nationaux travaillent en association avec le Conseil mondial et jouissent de relations présentées comme “ fraternelles ”. L’un d’eux est particulièrement important : c’est le Conseil national des Églises du Christ, aux États-Unis, qui comprend trente-trois communions protestantes et orthodoxes et groupe au total 39 000 000 de membres. Il fut constitué lors d’une convention à Cleveland (Ohio), en 1950, par des représentants de vingt-neuf organismes protestants et orthodoxes “ pour exprimer leur foi et témoignage communs et coopérer les uns avec les autres à différents programmes ”. Sa formation rapprocha douze organismes interconfessionnels, y compris le Conseil fédéral des Églises du Christ en Amérique.

Toutefois, les conseils d’églises ne travaillent pas tous en coopération avec le Conseil mondial des Églises. En fait, le Conseil international des Églises chrétiennes, dont le siège est à Collingswood (New Jersey) et qui est en relations avec maintes organisations du monde entier, est un mouvement concurrent. Il considère le Conseil mondial comme apostat parce que certains de ses chefs, membres du clergé moderniste, renient les doctrines des religions fondamentalistes et aussi parce que ce Conseil accepte en son sein des religions orthodoxes qui s’attachent à des coutumes et à des enseignements que les réformateurs du seizième siècle ont rejetés comme contraires aux Écritures : la célébration de la messe, les prières à Marie et aux saints, la croyance en la transsubstantiation, etc. (...) Il croit aussi que les témoignages d’amitié entre les représentants du Conseil mondial et ceux de l’Église catholique romaine peuvent conduire à une union qui sacrifiera tout ce que la Réforme protestante avait obtenu.

On accuse aussi le Conseil mondial de se laisser influencer par le communisme. Comment ? À l’assemblée de New Delhi, il admit parmi ses membres l’Église orthodoxe russe qui compte cinquante millions d’individus dans la Russie sous contrôle communiste et vingt-deux autres églises. L’Église russe est si étroitement liée à l’État que de nombreux observateurs envisagent avec émoi les conséquences possibles d’une telle association. Certains craignent que les communistes usent de cette position pour faire avancer leur action vers la domination mondiale.

BARRIÈRES À L’UNITÉ

Bien que le Conseil mondial des Églises ait accueilli près de 200 églises représentant quelque 300 millions de soi-disant chrétiens du monde entier, il n’a pas réussi toutefois à réaliser l’unité entre les églises qui le composent. Ce fait apparut en particulier lors de l’assemblée de New Delhi, le jour où des centaines de représentants de différentes églises se réunirent pour célébrer le souper du Seigneur. À cause des divergences de croyances, une célébration unique fut impossible. The Christian Century fit le commentaire suivant : “ La célébration de rites distincts par des églises distinctes révéla la grande importance de la division qui subsiste au sein des églises. Nulle part les églises ne sont plus franchement divisées qu’elles ne le sont là où vraiment elles ne devraient faire qu’une. ”

Autre indice que leur désunion est la grosse difficulté : lors de sa création, le Conseil mondial a posé pour ses membres un principe fondamental que toutes les églises désireuses d’entrer en son sein pourraient accepter. Avant l’assemblée de New Delhi, ce principe était le suivant : “ Le Conseil mondial des Églises est une communauté d’églises qui acceptent notre Seigneur Jésus-Christ comme Dieu et Sauveur. ” Mais cette déclaration ne convenait pas aux orthodoxes ni à certaines des églises protestantes. À New Delhi, un nouveau principe fut énoncé qui comprenait une formule trinitaire : “ Le Conseil mondial des Églises est une communauté d’églises qui confessent le Seigneur Jésus-Christ comme Dieu et Sauveur conformément aux Écritures et cherchent par conséquent à remplir ensemble leur vocation commune à la gloire du seul Dieu, Père, Fils et Saint Esprit. ”

Était-​ce là une déclaration finale que toutes les églises pourraient accepter sans peine ? Loin de là ! Elle donna lieu à une longue et chaude discussion de la part de ses adversaires mais, lors du vote qui suivit, 383 se déclarèrent en faveur de ce nouveau principe ; trente-six votèrent contre ; sept s’abstinrent ; la majorité des deux tiers requise pour son adoption fut donc dépassée. Néanmoins, nombreux sont ceux qui croient que la question n’est pas encore réglée définitivement. The Christian Century a prédit : “ L’élargissement du principe fondamental ne cessera d’être un sujet de dispute au sein du conseil et dans les assemblées à venir (...) Le débat se poursuivra jusqu’à ce qu’on ait établi un principe de base qui plaise à la conscience de toutes les églises-membres. ” Toutefois, il est douteux, improbable en réalité que les églises soient en mesure de définir une expression de foi même très simple qui soit agréable à toutes. Les barrières qui divisent les églises sont puissantes !

Bien que le thème de l’assemblée fût : “ Jésus-Christ, la lumière du monde ”, toutes les églises ne voient pas Jésus du même point de vue. Les chefs du Conseil ont à son sujet des opinions contradictoires, certains nient même sa naissance d’une vierge. Cette divergence de croyance apparut lorsqu’ils ne purent se mettre d’accord sur une déclaration touchant Sa position, déclaration servant de base à leur foi. Il n’est guère étonnant que les églises soient incapables de prêcher au monde un même message alors qu’elles sont divisées sur des enseignements aussi fondamentaux !

Lorsque des religions ont des croyances qui s’opposent, il est impossible que toutes ces religions soient bonnes. Et quand on a le sentiment d’avoir la vérité, il n’est que naturel et juste qu’on la proclame. Quand on le fait, imaginez les difficultés qui peuvent s’élever entre les églises ! L’assemblée eut à affronter cette question. L’évêque Theophilos de l’Église orthodoxe éthiopienne exprima son mécontentement : “ Nous sommes inquiets ”, dit-​il, “ de l’enthousiasme déplacé que manifestent certains groupes ou organismes soi-disant chrétiens à amener dans leur bercail des membres de l’Église orthodoxe. Ils semblent croire que ce détournement de brebis entre vraiment dans leur œuvre missionnaire. Nous voulons souligner combien il importe surtout de prendre des mesures énergiques pour riposter à l’élément non-chrétien dans la politique de conversion pratiquée par ces groupes. ”

Comment l’assemblée aborda-​t-​elle ce problème ? Elle condamna comme peu chrétien un tel prosélytisme. En effet, pour tenter de préserver l’unité, elle chercha à supprimer la prédication de l’évangile, l’idée étant que ce que l’on croit n’importe pas tellement pourvu qu’on se dise chrétien. Le Conseil mondial des Églises s’intéresse davantage à l’unité qu’à la découverte et à la prédication de la vérité. Mais encore cette unité obtenue est seulement en surface ; ce n’est pas l’unité de pensée et de croyance caractérisant le vrai christianisme.

CE QUE CELA SIGNIFIE

Il devient évident que la chrétienté n’est pas parvenue à réaliser vraiment l’unité. Le Conseil mondial des Églises conviendra aisément que tout ce qu’il a pu faire c’est de créer l’unité de la diversité, une combinaison d’un grand nombre d’églises qui ont accepté de travailler ensemble et d’oublier leurs divergences. Mais cela ne suffit pas. Ce n’est pas là l’unité qui, selon le Christ, caractériserait son peuple.

Jésus n’a-​t-​il pas déclaré lui-​même : “ Vous les reconnaîtrez à leurs fruits. Cueille-​t-​on des raisins sur des épines, ou des figues sur des chardons ? Tout bon arbre porte de bons fruits, mais le mauvais arbre porte de mauvais fruits. Un bon arbre ne peut porter de mauvais fruits, ni un mauvais arbre porter de bons fruits. ” De l’aveu même de son clergé, la chrétienté n’a pas produit les bons fruits de l’unité chrétienne. — Mat. 7:16-18.

Il est vrai que les systèmes religieux de la chrétienté invoquent le Christ comme Seigneur, mais Jésus donne l’avertissement suivant : “ Ceux qui me disent : Seigneur, Seigneur ! n’entreront pas tous dans le royaume des cieux, mais celui-là seul qui fait la volonté de mon Père qui est dans les cieux. ” (Mat. 7:21). Il est évident que ceux qui n’ont pas réussi à s’unir en un seul troupeau sous la direction du seul Berger désigné par le Père n’ont pas fait la volonté de Dieu. D’ailleurs, c’est pourquoi les individus qui, par indifférence continuent à s’identifier avec de tels systèmes religieux ne suivent pas la voie que Dieu bénira. C’est donc maintenant le moment d’abandonner les traditions humaines qui ont divisé les religions de la chrétienté, les séparant non seulement les unes des autres mais les séparant de Dieu ; c’est le moment d’étudier ce que Dieu a à dire dans sa Parole, la Bible ; puis de s’associer avec ceux qui croient et enseignent la Parole de Dieu et qui, à l’instar de Jésus, sont d’intrépides témoins de Dieu et font connaître à son exemple le nom de son Père, Jéhovah. — Jean 18:37 ; Apoc. 1:5 ; És. 43:10 ; Jean 17:6.

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