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  • Un point de vue mûr de l’acte par lequel on se voue à Dieu

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  • Un point de vue mûr de l’acte par lequel on se voue à Dieu
  • La Tour de Garde annonce le Royaume de Jéhovah 1952
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La Tour de Garde annonce le Royaume de Jéhovah 1952
w52 15/12 p. 377-379

Un point de vue mûr de l’acte par lequel on se voue à Dieu

1. Si la maturité est indispensable pour tous, que nous faut-​il encore examiner ?

DANS l’article précédent nous avons exprimé notre intention de discuter des pas préliminaires, indispensables pour nous mettre sur la voie qui nous permettra d’acquérir “ la sagesse d’en haut ”. Sous ce rapport également l’esprit de Dieu est indispensable pour parvenir à la maturité en ce qui concerne la compréhension biblique que nous avons de l’acte par lequel nous nous vouons à Dieu.

2. Quel est le premier pas préliminaire, et s’applique-​t-​il dans tous les cas ?

2 Le premier pas nécessaire avant de se vouer à Dieu consiste à se tourner vers Jéhovah (II Cor. 3:16, NW). Ceci s’applique dans le cas d’une personne qui auparavant était membre d’un système religieux de la chrétienté, la Babylone moderne, comme les Juifs qui au temps de l’Église primitive étaient liés à leur système de judaïsme. Ceci s’applique également dans le cas de quelqu’un qui, comme les Athéniens, reconnaît ne pas avoir appartenu au peuple de l’alliance de Dieu. L’apôtre Paul traita les deux cas desquels nous avons beaucoup à apprendre.

3. Comment Paul attire-​t-​il l’attention sur la racine des difficultés dont souffraient les Juifs, et quel rôle important la foi joue-​t-​elle sous ce rapport ?

3 Au sujet des Juifs, il expliqua qu’ils étaient grandement favorisés parce qu’ils pouvaient écouter la parole de Jéhovah contenue dans les écrits de Moïse, dans l’“ ancienne alliance ” conclue avec lui. Toutefois, comme nation, ils ne firent aucun progrès vers la sagesse et la compréhension. Paul déclare au contraire : “ Leurs perceptions mentales s’obscurcirent ” et “ un voile se trouve sur leur cœur ”. Voilà donc la racine de leurs difficultés. La faculté mentale ne leur faisait pas défaut, mais ils n’avaient pas le véritable désir du cœur qui se serait manifesté par un esprit de foi et d’humilité. Le même apôtre découvre encore la racine, ou la cause, de la mauvaise attitude de cœur, quand il avertit les frères hébreux au sujet d’un “ cœur mauvais et incrédule, au point de se détourner du Dieu vivant ”. Nous ne pouvons donc commencer à progresser dans la bonne direction à moins que nous nous tournions avec foi vers Jéhovah. La règle suivante énoncée par l’apôtre demeure valable pour tout le monde : “ Sans la foi il est impossible de lui être agréable ; car il faut que celui qui s’approche de Dieu croie que Dieu existe, et qu’il est le rémunérateur de ceux qui le cherchent. ” — II Cor. 3:14-16, NW ; Héb. 3:12 ; 11:6.

4. Y a-​t-​il de grandes bénédictions et de grands privilèges en perspective pour ceux qui se tournent sincèrement vers Jéhovah ?

4 Regardez maintenant la perspective glorieuse qui s’ouvre devant celui qui se tourne vers Jéhovah en toute sincérité et avec vérité, et lorsque vous observerez la direction que prend le sentier sur lequel il marche, vous reconnaîtrez les points indiqués dans ce que nous venons d’étudier. Dans la seconde épître aux Corinthiens (2Co 3:16 à 4:6), l’apôtre continue en effet d’expliquer que lorsque le voile est enlevé nous sommes libérés de l’obscurité et de l’esclavage de l’erreur et entrons dans le lieu (Sion, l’organisation du Seigneur) et dans la relation “ où est l’esprit de Jéhovah ” (NW), là où l’on est libre de sonder les choses profondes et d’être “ transformés ” en renouvelant notre esprit, afin de pouvoir refléter la gloire de Jéhovah, ce qui s’accomplit exactement comme par l’esprit du Seigneur. Tous ceux qui dans Sion sont ainsi favorisés ont un glorieux “ ministère ” afin qu’ils laissent briller leur lumière “ du sein des ténèbres ” pour que d’autres captifs soient délivrés de leur servitude au “ dieu de ce système de choses ” (NW). Ils font cela en rendant la vérité manifeste à “ toute conscience d’homme ”. — És. 59:21 ; 60:1.

5. Une ligne de conduite semblable est-​elle prescrite à ceux qui auparavant n’ont pas fait profession de servir Jéhovah, et tous sont-​ils encouragés à chercher Dieu ?

5 À propos de ceux qui auparavant n’ont pas fait profession de servir Jéhovah Dieu, notons que Paul prescrivit en substance la même ligne de conduite aux Athéniens. Eux aussi doivent chercher Dieu et s’efforcer de “ le trouver en tâtonnant, bien qu’il ne soit pas loin de chacun de nous (pour notre encouragement) ” et que Jéhovah ne tienne pas compte des temps d’ignorance, mais “ annonce maintenant à tous les hommes, en tous lieux, qu’ils aient à se repentir ”. (Actes 17:27, 30.) Pris au sens littéral, le terme grec traduit par “ repentir ” renferme la pensée de changer d’esprit, “ de se tourner vers Jéhovah ”. La Parole de Dieu encourage chaque personne, quelle qu’ait pu être sa conduite passée, de faire ce premier pas, c’est-à-dire de se repentir et d’adopter la bonne attitude de cœur. Considérez par exemple ces expressions pleines de grâce : “ Cherchez l’Éternel pendant qu’il se trouve ; invoquez-​le, tandis qu’il est près. Que le méchant abandonne sa voie, et l’homme d’iniquité ses pensées ; qu’il retourne à l’Éternel, qui aura pitié de lui, à notre Dieu, qui ne se lasse pas de pardonner. ” “ Voici sur qui je porterai mes regards : sur celui qui souffre et qui a l’esprit abattu, sur celui qui craint ma parole. ” — És. 55:6, 7 ; 66:2.

6. Quelles sont les deux choses importantes dont on se rend compte généralement en venant à la connaissance de la vérité ?

6 Et ensuite ? Prenons, par exemple, le cas de celui qui est récemment entré en contact avec les témoins de Jéhovah et qui, grâce à leur aide, est parvenu à apprécier la connaissance de la vérité concernant les dispositions miséricordieuses et les desseins glorieux de Jéhovah. Il s’est détourné de la voie qu’il suivait auparavant, car il se rend compte que du sein des ténèbres il est venu à la lumière. Il voit maintenant le litige suprême relatif à la souveraineté universelle de Dieu et il sait que, d’après la Parole de Dieu, ce litige sera tranché sous peu devant toute la création, à Harmaguédon, “ la guerre du grand jour de Dieu, le Tout-Puissant ”. Il sait que ce sera le triomphe du royaume de Dieu et de ses armées combattant avec justice sous le commandement du “ Roi des rois ” oint par Jéhovah, et que la victoire prédite est absolument certaine parce que depuis 1914 Dieu se moque de ses ennemis et les tourne en dérision, disant : “ C’est moi qui ai établi mon roi sur Sion, ma montagne sainte. ” Une telle personne est transportée d’allégresse par cette claire vision, et, grâce à la Parole de Dieu, elle se rend compte qu’en ce “ temps de la fin ” doit s’accomplir une œuvre urgente et d’une grande importance : c’est l’œuvre étrange de Dieu, une œuvre consistant à rendre témoignage, à donner un message d’avertissement, de consolation et d’instruction à tous ceux qui veulent l’entendre. — Apoc. 16:14 ; 19:11-16, NW ; Ps. 2, AS.

7. Quel raisonnement et quelle ligne de conduite sont engendrés par l’appréciation du litige et de l’œuvre du Seigneur ?

7 “ Oui, se dit-​elle, je vois clairement le litige et je me rends compte que les témoins de Jéhovah accomplissent réellement l’œuvre du Seigneur. Je décide donc, grâce à Dieu, de me ranger du bon côté dans ce litige et de défendre la juste cause du royaume de Dieu. En outre, j’ai le privilège et la responsabilité de prendre une part active et aussi grande que possible dans l’œuvre de témoignage, et de lui donner la principale place dans ma vie. Après avoir pris position et m’être entièrement vouée au service de Dieu qui s’accomplit sous la direction de son organisation théocratique, je comprends que selon les Écritures la prochaine chose à faire est de me faire immerger dans l’eau, symbolisant de cette façon l’acte par lequel je me voue entièrement à Dieu ainsi que la position que j’ai prise. ” Elle agit donc en conséquence, croyant que devant elle s’ouvre une voie toute tracée, qui, si elle la suit, la mènera à la vie éternelle et au bonheur sur la terre placés sous la domination du Royaume de Dieu et bénis par lui.

8. Cette voie toute tracée répond-​elle toujours à notre attente, ou diverses raisons se présentent-​elles, qui semblent la rendre impossible à suivre ?

8 C’est fort bien jusque-​là. Mais peut-​on toujours suivre cette voie toute tracée ? Sans aucun doute vous avez entendu parler de certains cas, ou bien vous avez connu ceux qui y furent intéressés ou peut-être vous trouvez-​vous maintenant dans un cas semblable où il vous semble impossible de suivre la voie sur laquelle vous vous êtes engagé. Les raisons peuvent être diverses. Les difficultés de l’œuvre du témoignage sont peut-être bien plus grandes que vous ne vous l’êtes imaginé en vous basant sur l’optimisme et l’enthousiasme de vos compagnons témoins. Il n’y a peut-être pas beaucoup d’opposition véritable mais une grande apathie dans votre territoire et vous sentez qu’elle vous lasse. Ou bien il s’agit d’une chose qui n’est pas en rapport direct avec l’œuvre du Seigneur, peut-être d’un grave problème familial qui s’est posé par suite de la position que vous avez prise et qui vous cause beaucoup de surmenage d’esprit et de soucis, en apparence plus que vous ne pouvez en supporter. Peut-être est-​ce le contraire. Quelqu’un ou quelque chose entre dans votre vie et exerce sur vous un tel attrait que vous croyez ne pas pouvoir y résister. Vous savez, pour l’avoir entendu dire et par les exemples de la Bible tels que ceux contenus dans le onzième chapitre de l’épître aux Hébreux Hé 11, que ces expériences sont communes à tout le peuple de Dieu et qu’il résiste fidèlement à de telles épreuves et tentations. Mais dans votre cas, vous croyez avoir perdu votre équilibre et vous être chargé d’un fardeau au-dessus de vos forces. Les promesses de la Parole de Dieu semblent ne pas s’appliquer à vous. Vous croyez ne plus pouvoir paraître devant vos frères et vous retombez dans d’anciennes passions ou en adoptez de nouvelles, cherchant à oublier vos soucis.

9. Éprouve-​t-​on des déceptions avec des nouveaux intéressés et doit-​on conclure hâtivement qu’il n’y a plus rien à faire pour les aider ?

9 Peut-être, cher lecteur, n’avez-​vous jamais fait une telle expérience, mais vous avez pu avoir la joie d’aider d’autres personnes à connaître la vérité et vous les avez vues s’avancer sur la voie décrite plus haut. Mais alors que vous les croyiez en sécurité dans la bergerie, après qu’elles eurent pris position et furent immergées, voilà qu’elles se mettent à broncher et à trébucher comme on vient de le suggérer. Que s’est-​il passé ? Vous vous rappelez les bons progrès qu’elles semblaient faire pendant que vous conduisiez une étude biblique à domicile avec elles. Et maintenant, malgré votre désir de les aider à tout prix, elles ne vous le permettent pas, et refusent peut-être de vous voir. Vous concluez à regret qu’il n’y a plus rien à faire et que vous feriez mieux de tourner votre attention ailleurs pour essayer d’éveiller et de cultiver un nouvel intérêt. Vous vous consolez en pensant que ces choses furent prédites dans l’illustration que Jésus donna à propos de la semence tombée dans une terre peu profonde ou que les épines étouffèrent rapidement. Mais La Tour de Garde (1er juin 1951) qui expliquait cette parabole a montré que les conditions causant la stérilité ne sont pas nécessairement automatiques, quelque chose que l’on ne peut changer. Quoi qu’il en soit, lorsqu’il s’agit de s’aider soi-​même ou d’aider quelqu’un d’autre, nous avons une grande responsabilité. Posons donc encore une fois la question : Que s’est-​il donc passé ?

CAUSE DE RECHUTE

10. Nous vouons-​nous principalement à une œuvre ou à une personne, et quelle différence y a-​t-​il ?

10 Vous direz peut-être que l’immaturité est la cause. C’est vrai, mais sous quel rapport particulier ? Nous suggérons même que ce peut très bien être un manque de compréhension en ce qui concerne tout ce que signifie l’acte par lequel nous nous vouons à Dieu. Le point que nous voulons faire ressortir, c’est qu’il ne s’agit pas simplement de nous vouer à une œuvre, lui donnant la première place dans notre vie, il s’agit avant tout de nous vouer à une personne qui est Jéhovah. Quelle différence y a-​t-​il ? Une très grande différence. Elle nous permet d’éviter l’erreur qui consiste à considérer l’acte par lequel nous nous vouons à Dieu comme un pas élémentaire que l’on fait et qui n’a pas de suites, puis de se mettre au travail. On devrait plutôt regarder cet acte comme un pas qui nous fait entrer dans une relation vitale qui doit être maintenue en tout temps et jalousement gardée.

11. a) Où trouvons-​nous des informations sur l’acte par lequel Jésus se voua à Dieu ? b) Comment manifesta-​t-​il sa maturité dans la compréhension de la loi de Dieu en rapport avec cet acte ?

11 Pour savoir ce qu’ordonnent les Écritures à ce sujet, considérons Jésus-Christ, notre Chef et Exemple. Pour notre profit, ainsi que pour le sien, Jéhovah révéla avec exactitude dans sa Parole le raisonnement de Jésus et son attitude de cœur qui l’amenèrent à se faire immerger par Jean. Cela est rapporté dans le Psaume 40, écrit des siècles avant que Jésus vînt sur la terre, et nous pouvons être certains de son application parce que l’apôtre cite Psaume 40:7-9 40:6-8, NW dans l’épître aux Hébreux (10:5-10), lorsqu’il parle de Jésus s’offrant en sacrifice. En lisant ces versets nous apprenons que Jésus comprit qu’au lieu d’offrandes et de sacrifices d’animaux faits sous l’ancienne alliance de la Loi, c’était son privilège de s’offrir lui-​même comme le “ seul sacrifice pour les péchés pour toujours ”. (Héb. 10:12, NW.) Ainsi, exprimant son attitude de cœur quand il se voua à Dieu, il dit : “ Voici, je viens... Je prends plaisir à faire ta volonté, mon Dieu ! ” Mais, direz-​vous, cette dernière expression ne prouve-​t-​elle pas clairement qu’il s’agit de se vouer à une œuvre de faire la volonté de Dieu ? Nous répondons que la maturité ne signifie pas simplement comprendre quelques vérités sur un sujet donné mais comprendre la vérité entière, en avoir l’image complète dans l’esprit, avec chaque partie à sa place propre et dans un juste rapport avec le tout. Donnons donc toute son importance à l’expression finale de l’acte par lequel Jésus se voua à Dieu : “ Ta loi est au fond de mon cœur. ” (Ps. 40:7, 8, AT). Comment cela ? Sous quelle forme ? S’agit-​il des dix commandements ? Jésus attira l’attention sur un point de vue beaucoup plus mûr concernant l’essence même de la loi de Dieu lorsqu’il la résuma devant les scribes juifs, disant que Jéhovah notre Dieu est l’unique Seigneur et qu’il n’y en a pas d’autre (il soulignait la suprématie divine comme la question de la plus haute importance), et qu’il nous faut aimer Dieu de tout notre cœur, de toute notre pensée et de toute notre force et notre prochain comme nous-​mêmes (Marc 12:28-34). Nous touchons ici au fond de la question ! C’était la raison profonde pour laquelle Jésus pouvait dire : “ Je prends plaisir à faire ta volonté ”, et persévérer dans cette voie en dépit des souffrances et des grandes épreuves, non seulement parce qu’il savait que c’était une bonne œuvre dont dépendaient tant de choses, mais à cause de sa relation avec son Père céleste ; il reconnaissait sa suprématie, l’aimait, et lui était entièrement dévoué.

12. Comment les relations qui existent dans le mariage montrent-​elles la nécessité de mettre à la première place les choses qui doivent venir en premier lieu ?

12 Pour illustrer l’importance relative de cette relation et de l’œuvre, considérons la relation qui s’établit dans le mariage. Quand une femme se marie, elle sait que les soins du ménage et l’éducation des enfants lui donneront beaucoup de travail, du travail qui est important ; on dit que “ le travail de la femme n’est jamais fini ”. Mais si c’est une femme sage, elle comprendra qu’il est bien plus important encore de jouer fidèlement et constamment son rôle consistant à maintenir cette précieuse relation conjugale faite d’amour, d’affection et de dévouement mutuels, en la gardant jalousement contre tout ce qui pourrait faire perdre aux conjoints la confiance et le respect qu’ils se doivent et les éloigner l’un de l’autre. De nos jours où l’égoïsme prospère, il semble que l’on regarde souvent le mariage comme un pas qu’il faut faire et qui n’a pas d’autres suites, au lieu de le considérer comme une relation qui doit être gardée et défendue. C’est peut-être là la raison de l’échec de tant de ménages.

13. Est-​ce qu’une véritable appréciation de l’acte par lequel nous nous vouons à Dieu donne un point de vue mûr de notre responsabilité en ce qui concerne l’œuvre du Seigneur ?

13 Gardons à tout prix et en tout temps notre complet dévouement de cœur envers Jéhovah, parce que ce dévouement est l’essence même des vœux par lesquels nous nous sommes voués à Dieu. À l’exemple de Jésus, nous avons répondu à l’invitation suivante : “ Mon fils, donne-​moi ton cœur. ” (Prov. 23:26). Désormais, il nous est conseillé ce qui suit : “ Garde ton cœur plus que toute autre chose, car de lui viennent les sources de la vie. ” (Prov. 4:23). Cela réduit-​il l’importance de l’œuvre du Seigneur et de la part que nous y avons ? Nullement. Cela nous aide à la considérer d’un point de vue mûr, à nous y engager avec zèle, pour le bon motif, parce que nous désirons exalter le nom de Jéhovah, parce que nous aimons Dieu avec tout ce que nous avons, parce que nous aimons notre prochain et que nous serions heureux qu’il ait part aux mêmes bénédictions que nous. Notre part dans le service de Jéhovah est la preuve essentielle et constante que nous sommes toujours voués à lui (Jean 14:15 ; I Jean 5:2, 3). Nous pouvons maintenant nous rendre compte encore plus clairement que la maturité dans la compréhension mène à la maturité dans l’adoration “ en esprit et en vérité ”, qui à son tour trouve son entière expression dans la maturité avec laquelle on accomplit le service sacré. Jésus n’unit-​il pas inséparablement l’adoration et le service lorsqu’il déclara : “ C’est Jéhovah ton Dieu que tu dois adorer, et c’est à lui seul que tu dois rendre un service sacré ” ? — Mat. 4:10, NW.

14. Avant toute autre chose, qu’est-​ce qui est essentiel à l’accomplissement des vœux par lesquels nous nous sommes voués à Dieu ?

14 Ce qui précède nous aidera-​t-​il à vaincre les difficultés apparemment insurmontables que nous avons décrites plus haut ? Certainement. L’amour pour Jéhovah, la soumission complète de notre volonté à la sienne et la conscience de notre relation avec lui constituent les seules choses qui nous aideront à parer aux coups les plus rudes de l’adversaire, d’où qu’ils viennent ; ce sont les seules choses qui nous soutiendront dans l’épreuve de persévérance la plus pénible ; ce sont les seules choses qui dévoileront la tentation la plus subtile et la plus séduisante et nous permettront d’y résister.

15. a) Dans quelle mesure l’opération de l’esprit de Jéhovah est-​elle affectée par notre conception de l’acte par lequel nous nous vouons à Dieu ? b) Qu’est-​ce qui nous permettra de partager la conviction de l’apôtre telle que la rapporte Romains 8:38, 39 ?

15 Remarquez en outre le rôle que joue l’esprit de Dieu. L’esprit de Jéhovah opère librement mais seulement envers ceux qui se sont voués à Dieu de tout leur cœur. Il est bon de comprendre l’importance de la cause juste et de l’œuvre de Jéhovah, mais si l’acte par lequel nous nous vouons à Dieu s’arrête là, nous n’avons pas été assez loin et nous n’avons pas atteint la source dont nous avons tellement besoin. Par conséquent ne commettez pas l’erreur de vous dire ce qui suit lorsque des difficultés se présentent : “ Je travaillerai avec zèle dans l’œuvre du témoignage et je resterai en étroite relation avec le peuple et l’organisation du Seigneur, et je peux être certain que ces choses me maintiendront en harmonie avec Jéhovah et assureront l’opération de son esprit à mon égard. ” Ne considérez rien comme accordé. Concernant chaque doctrine fondamentale, chaque pas et chaque relation qui affectent ce qui nous fait acquérir et garder la faveur de Jéhovah et gagner la vie sans fin dans son royaume, “ avançons vers la maturité ” dans la compréhension et par la lumière de son esprit, afin que chacun puisse répéter avec l’apôtre : “ Car j’ai l’assurance que ni la mort ni la vie, ni les anges ni les dominations, ni les choses présentes ni les choses à venir, ni les puissances, ni la hauteur ni la profondeur, ni aucune autre créature ne pourra nous séparer de l’amour de Dieu manifesté en Jésus-Christ notre Seigneur. ” — Héb. 6:1, NW ; Rom. 8:38, 39.

Je vous exhorte donc, frères, par les compassions de Dieu, à offrir vos corps comme un sacrifice vivant, saint, agréable à Dieu, ce qui sera de votre part un culte raisonnable. Ne vous conformez pas au siècle présent, mais soyez transformés par le renouvellement de l’intelligence, afin que vous discerniez quelle est la volonté de Dieu, ce qui est bon, agréable et parfait. — Rom. 12:1, 2.

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