BIBLIOTHÈQUE EN LIGNE Watchtower
Watchtower
BIBLIOTHÈQUE EN LIGNE
Français
  • BIBLE
  • PUBLICATIONS
  • RÉUNIONS
  • w82 15/7 p. 13-15
  • “Ayez des paroles consolantes pour les âmes déprimées”

Aucune vidéo n'est disponible pour cette sélection.

Il y a eu un problème lors du chargement de la vidéo.

  • “Ayez des paroles consolantes pour les âmes déprimées”
  • La Tour de Garde annonce le Royaume de Jéhovah 1982
  • Intertitres
  • Document similaire
  • “Je suis abattu à l’excès”
  • “Ayez des paroles consolantes”
  • J’ai appris à me montrer compréhensive
  • “Soutenez les faibles”
  • Les personnes déprimées: Comment les aider à retrouver la joie
    La Tour de Garde annonce le Royaume de Jéhovah 1990
  • De l’aide pour les déprimés
    De l’aide pour les déprimés
  • Ils sont prêts à vous aider
    La Tour de Garde annonce le Royaume de Jéhovah 1983
  • Vaincre la dépression — Ce que les autres peuvent faire
    Réveillez-vous ! 1987
Plus…
La Tour de Garde annonce le Royaume de Jéhovah 1982
w82 15/7 p. 13-15

“Ayez des paroles consolantes pour les âmes déprimées”

“J’AI commencé par avoir le cafard, et cette humeur maussade a persisté. Aucune sortie, aucune activité ne me faisait plus envie, et j’étais incapable de me concentrer sur quoi que ce soit. J’ai perdu complètement le moral, la confusion s’est installée dans mon esprit, et je me suis mise à penser que ma vie et tout ce que j’avais fait pour Dieu n’avaient aucune valeur. La peur et l’affolement m’ont envahie.” Ces propos sont ceux d’une chrétienne de quarante-huit ans qui a été missionnaire pendant de nombreuses années. Elle ajoute: “J’avais toujours été en bonne santé, tant physiquement que spirituellement, mais j’ai eu tout à coup l’impression que jamais plus je ne me sentirais bien.”

Voici maintenant ce que raconte un frère mûr sur le plan spirituel: “J’ai fait une dépression à cause de mon travail. Je rentrais chez moi si abattu que je ne pouvais même pas manger. Je quittais la table pour aller m’enfermer dans une pièce, et là, je me mettais à pleurer sans pouvoir m’arrêter. Je m’irritais facilement contre les autres. Je n’arrêtais pas de me demander: ‘Où est-​ce que je vais? Qu’est-​ce qui m’arrive?’ Cet état de choses a duré six mois.”

Ces personnes souffraient de dépression grave. D’autres faits semblables nous apprennent qu’il existe encore des “âmes déprimées” au sein du peuple de Dieu (I Thessaloniciens 5:14). Les statistiques mondiales font état d’un accroissement considérable dans le nombre des personnes déprimées. Bien que celles qui entretiennent des relations avec Dieu soient souvent moins vulnérables aux situations déprimantes, elles ne sont nullement immunisées. Mais les serviteurs fidèles de Dieu, comme ceux dont nous avons parlé plus haut, devraient-​ils en arriver à ce stade d’abattement?

“Je suis abattu à l’excès”

Le fidèle roi David de Jérusalem fut victime de la dépression. À cause de certaines fautes ou d’une certaine sottise de sa part, il écrivit: “Je suis courbé, abattu à l’excès; tout le jour je marche dans le deuil.” (Psaume 38:6, Bible de Crampon). Le tableau de la page suivante montre ce que plusieurs serviteurs fidèles ont ressenti à une certaine époque de leur vie, et pourquoi ils ont réagi ainsi. Cependant, tous ceux qui sont mentionnés dans ce tableau ont surmonté leur abattement, et le récit biblique nous dit qu’ils ont continué de servir Dieu fidèlement.

La dépression peut avoir de nombreuses causes. Contre certaines d’entre elles, le malade est pratiquement impuissant. Des recherches médicales ont révélé en effet que certaines formes de dépression grave ont pour origine un déséquilibre chimique au niveau du cerveau, déséquilibre qui peut être attribué à divers troubles physiquesa. Parfois, nos pensées suffisent aussi à nous déprimer. En voici un exemple très éloquent.

Épaphrodite, un collaborateur zélé de l’apôtre Paul qui se trouvait alors en prison, souffrait de dépression. Paul demanda à ce serviteur de quitter Rome pour retourner à Philippes, son ancienne congrégation. Dans une lettre qu’il le chargea peut-être de transmettre, l’apôtre disait: “[Épaphrodite] est fort abattu parce que vous avez appris qu’il était tombé malade.” Maintenant, Épaphrodite allait mieux, mais il était abattu. Pourquoi? Parce qu’il savait que la congrégation avait “appris qu’il était tombé malade”. Qu’y avait-​il là de déprimant?, demanderez-​vous. — Philippiens 2:25-30.

Eh bien, ce serviteur dévoué était manifestement très sensible aux sentiments d’autrui. Il ne voulait pas que les frères et sœurs de sa congrégation se fassent du souci pour sa santé. Désirant à tout prix les rassurer, mais ne pouvant le faire à cause des centaines de kilomètres qui le séparaient d’eux, il tomba dans la dépression. La même chose peut arriver aujourd’hui, même à ceux qui, comme Épaphrodite, se dépensent sans compter dans l’œuvre du Seigneur. L’inquiétude au sujet des sentiments d’autrui ou l’impression de décevoir quelqu’un peuvent avoir un effet déprimant.

Mais comment peut-​on aider ceux qui sont déprimés?

“Ayez des paroles consolantes”

Une chrétienne qui était déprimée demanda en pleurant à son mari: “Qu’est-​ce que je dois faire? Je ne peux pas rester comme ça!” Son mari, qui n’était pas croyant, lui répondit: “Supporte; c’est ce que tu as de mieux à faire.” Cette femme était si accablée que le lendemain elle faillit se suicider. Comme il est important d’obéir à ce commandement biblique: “Ayez des paroles consolantes pour les âmes déprimées.” Si l’on n’agit pas ainsi, on risque de causer des dommages irréparables. Cependant, certains aimeraient parfois réconforter une âme déprimée, mais ne savent pas quoi dire. — I Thessaloniciens 5:14.

Dans sa deuxième lettre aux chrétiens de Corinthe, Paul dit qu’il était “affligé”, en proie à des ‘craintes au-dedans’. Mais les bonnes nouvelles qu’il reçut le réconfortèrent. Tite lui apprit que la condition spirituelle des chrétiens de Corinthe s’était améliorée et il parla de leur “zèle” ou de leur inquiétude pour Paul, de leur “ardent désir” pour lui. Le fait d’entendre ainsi parler de l’amour des Corinthiens à son égard réconforta Paul (II Corinthiens 7:5-7). On observe le même phénomène aujourd’hui. Une chrétienne qui souffrait d’une dépression grave déclara: “On a surtout besoin de savoir que les autres s’intéressent à soi. On a besoin de s’entendre dire: ‘Je te comprends; ça ira mieux bientôt. Je sais ce que tu peux ressentir et j’ai plaisir à parler avec toi.’”

J’ai appris à me montrer compréhensive

“J’ai appris une leçon que je n’oublierai jamais, reconnaît une mère chrétienne qui a souffert de dépression. C’est qu’il faut savoir se mettre à la place des autres. Auparavant, je pensais que, face au découragement, il suffisait de se remonter le moral et de repartir, et je n’éprouvais pas beaucoup de compassion pour les malades. Maintenant je sais. Mes amis me disaient de ‘réagir’. Je ne demandais pas mieux, mais j’en étais incapable. Leurs remarques m’ont vraiment fait mal.” Les personnes déprimées ont besoin qu’on ‘se mette à leur place’. — I Pierre 3:8.

Quelle aide la famille et les amis peuvent-​ils apporter? Une mère de quarante ans qui avait fait une dépression a dit: “Non seulement on se sent affreusement mal sur les plans physique et affectif, mais on se sent coupable de ne pas faire ce qu’il faudrait pour sa famille.” Et de donner ce conseil: “Faites savoir à celui qui est déprimé que vous êtes conscient qu’il fait de son mieux, et encouragez-​le à continuer ainsi.”

Toutefois, si des paroles édifiantes sont utiles et appréciées, ceux qui veulent apporter leur aide peuvent faire plus encore.

“Soutenez les faibles”

Paul exhorta la congrégation de Thessalonique à ‘avoir des paroles consolantes pour les âmes déprimées’, mais aussi à ‘soutenir les faibles, à user de longanimité envers tous’. Le verbe ‘soutenir’ implique une action, car le terme grec originalb a le sens premier de se tenir en face de quelqu’un pour le soutenir. — I Thessaloniciens 5:14.

Une étude portant sur plus de cinq cents personnes aboutissait à cette conclusion: “Ce dont on a le plus besoin pour éviter la dépression, ce n’est pas de courage, de volonté ni de bonne humeur, mais d’amis et de parents qui nous entourent et qui nous soutiennent.” Le docteur L. Cammer, un psychiatre renommé, abonde dans ce sens en disant: “Il est vital que la personne déprimée ait quelqu’un près d’elle qui saura se montrer patient plutôt que de faire de longs discours.” En résumé, les efforts que nous ferons pour aider quelqu’un seront très appréciés.

Quand on a demandé à une chrétienne quel genre de traitement lui avait fait le plus de bien, elle répondit: “Rien ne m’a fait plus de bien que la compagnie de mes frères et sœurs. Sans cela, je crois que je ne m’en serais jamais sortie. Dans notre congrégation, on trouvait de l’amour, de la sollicitude et de la compréhension. C’était comme une muraille protectrice.”

Bien sûr, tout en restant affectueux, il est parfois nécessaire de se montrer ferme, car souvent celui qui est déprimé ne sait plus où il en est. Il peut avoir besoin que vous l’obligiez gentiment à faire un peu de marche avec vous ou tout autre genre d’exercice, à prendre ses médicaments ou à ne pas délaisser ses activités spirituelles.

Quand quelqu’un est à l’hôpital, on préfère généralement lui donner plusieurs repas légers plutôt qu’un petit nombre de repas lourds. Il peut s’avérer nécessaire d’agir de la même façon lorsqu’on veut nourrir spirituellement une personne déprimée. Il peut falloir beaucoup de patience de la part d’un conjoint ou d’un ami pour discuter souvent, mais brièvement, de choses spirituelles, au lieu de chercher à avoir de longues discussions susceptibles de fatiguer la personne déprimée. Même quand le malade ne réagit pas à ce qu’on lui dit, l’amour qu’on lui témoigne le touche.

Il faut continuer à faire preuve de patience et de compréhension jusqu’à ce que le trouble disparaisse ou que le traitement médical fasse son effet. Dans certains cas, aucun traitement ne semble efficace. La longanimité et un amour désintéressé seront alors de rigueur pour aider celui qui souffre, jusqu’à ce que Jéhovah guérisse toutes les maladies — mentales et physiques — dans le nouvel ordre maintenant proche. — Révélation 21:3, 4.

Les anciens, dans les congrégations, ont une responsabilité particulière à l’égard de ceux qui sont déprimés. L’article “Une langue éduquée pour encourager ceux qui sont fatigués”, que nous publierons dans un prochain numéro, abordera cet aspect de la question.

[Notes]

a Voir l’article “La dépression: une affection psychologique?”, paru dans Réveillez-vous! du 8 décembre 1981.

b Antekhesthe: “Tenez-​vous contre.”

[Encadré, page 14]

CE QU’ILS ONT ÉPROUVÉ LES RAISONS

JOB ‘Dieu m’a abandonné.’ ‘J’éprouve La maladie et

du dégoût pour ma vie.’ les malheurs.

— Job 29:2, 4, 5; 10:1. Dieu semblait

l’avoir abandonné.

JACOB Il refusa de se laisser consoler. Le chagrin que lui

Il “continua de pleurer”. causait la mort

‘Je veux descendre dans la présumée de son

tombe.’ — Genèse 37:35. fils.

HANNAH “Elle pleurait et ne mangeait pas.” L’amertume due au

‘Elle avait l’âme amère fait qu’elle

et pleurait grandement.’ n’avait pas

— I Samuel 1:7, 10. de fils.

JONAS “Mieux vaut pour moi mourir que Une colère

vivre.” Il était dans le contenue.

“malheur”. — Jonas 4:6, 8.

DAVID “Tout au long du jour j’ai circulé Un sentiment de

bien triste.” “Je me suis engourdi.” culpabilité

“Ma force m’a quitté.” — après une faute

Psaume 38:6, 8, 10. grave.

NÉHÉMIE “Je me mis à pleurer et à mener Il se faisait du

deuil pendant des jours.” C’était souci pour

une “morosité du cœur”. certains membres

— Néhémie 1:4; 2:2. du peuple de

Dieu.

PAUL Il avait des ‘craintes au-dedans’ L’adversité et

et se sentait ‘jeté à bas’. le manque

— II Corinthiens 7:5, 6. de repos.

    Publications françaises (1950-2025)
    Se déconnecter
    Se connecter
    • Français
    • Partager
    • Préférences
    • Copyright © 2025 Watch Tower Bible and Tract Society of Pennsylvania
    • Conditions d’utilisation
    • Règles de confidentialité
    • Paramètres de confidentialité
    • JW.ORG
    • Se connecter
    Partager