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  • Est-ce là la voie du bonheur?

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  • Est-ce là la voie du bonheur?
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Réveillez-vous ! 1979
g79 8/12 p. 3-4

Est-​ce là la voie du bonheur?

DANS leur quête du bonheur, beaucoup d’humains tombent dans certains extrêmes. Prenons l’exemple de Catherine de Fiesque, fille de famille italienne, intelligente et d’une grande piété. Déçue par un mariage malheureux, cette jeune femme chercha d’abord du réconfort dans les plaisirs et les agréments que sa position sociale pouvait lui procurer.

Tout changea lorsqu’elle eut 26 ans, au moment où elle ressentit ce que l’on appela sa “conversion”. Dès lors, “elle s’infligea de grandes pénitences de façon à mortifier tous ses sens. (...) Dès qu’elle se rendait compte qu’elle avait envie de quelque chose, elle s’en privait aussitôt. (...) Elle portait une haire, ne mangeait ni viande ni rien de ce qu’elle aimait; elle ne prenait jamais de fruits, ni frais ni secs (...) et elle vivait dans la plus grande soumission envers tous, s’efforçant continuellement de faire tout le contraire de ce que sa nature réclamait”.

Cette citation est extraite de la biographie de celle qui fut appelée par la suite “sainte Catherine de Gênes”. Quand on lui demanda pour quelle raison elle s’imposait de telles mortifications, elle répondit: “Je ne sais pas, mais je me sens intérieurement poussée à le faire (...) et je pense que c’est la volonté de Dieu.” Elle croyait que ces mortifications constituaient un moyen de purification qui lui vaudrait la faveur de Dieu et le bonheur véritable.

La même attitude se retrouve chez un Espagnol connu sous le nom de “saint Jean de la Croix”. Entre autres conseils, ce dernier recommandait que l’on cherche “non pas ce qui a le meilleur goût, mais ce qu’il y a de pire; non pas ce qui plaît, mais ce qui dégoûte; non pas ce qui est élevé et précieux, mais ce qu’il y a de plus vil et de plus méprisable, en tout non le meilleur, mais le pire”. C’est encore lui qui disait: “Méprisez-​vous et aspirez à ce que les autres vous méprisent; parlez en votre défaveur et souhaitez que les autres en fassent autant; concevez une piètre opinion de vous-​même et trouvez bon que d’autres la partagent.” Même encore aujourd’hui, on trouve des gens pour défendre ce genre d’attitude.

Mais les extrêmes dans lesquels tombe cette ascèse masochiste sont-​ils la voie vers le bonheur véritable et durable? La Bible répond par la négative. En effet, l’apôtre Paul écrivit:

“S’il est vrai que, dans la communion avec Christ, vous êtes morts pour les puissances spirituelles qui régissent ce monde, et que vous êtes libérés de ses notions religieuses rudimentaires, pourquoi continuez-​vous à agir comme si votre vie appartenait encore à ce monde? Pourquoi acceptez-​vous de vous laisser imposer règlements et défenses: ‘Ne prends pas ceci, ne mange pas de cela, ne touche pas ici, ne fais pas usage de cela!...’ Toutes ces choses matérielles ne sont-​elles pas destinées à être consommées et à périr par leur usage même? Voilà bien les commandements et les enseignements des hommes! Les prescriptions de ce genre ont, il est vrai, bonne réputation et paraissent renfermer une grande sagesse. Elles semblent dénoter de la part de ceux qui s’y soumettent beaucoup de dévotion spontanée, d’humilité et de mépris de ce corps qu’on ne craint pas de mortifier sévèrement. En réalité, aucune de ces règles n’a la moindre valeur devant Dieu. Elles n’aboutissent qu’à nourrir l’orgueil des gens qui veulent se mettre en valeur.” — Col. 2:20-23, “Kuen”.

Ce ‘mépris du corps que l’on ne craint pas de mortifier sévèrement’ n’est qu’une comédie qui ‘paraît renfermer une grande sagesse’. Non seulement Dieu n’y trouve aucun plaisir, mais ces règles ne contribuent nullement à procurer le bonheur.

Que dire de l’autre extrême qui consiste à ne vivre principalement que pour le plaisir? Peut-être s’agit-​il là d’une voie qui procure une authentique joie de vivre? En tout cas, beaucoup sont de cet avis, et l’article suivant montrera jusqu’où ils peuvent aller dans leur quête du plaisir.

[Illustration, page 3]

“Elle portait une haire, ne mangeait ni viande ni rien de ce qu’elle aimait.”

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