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Sur quoi repose votre sécurité ? ... sur votre maison ? ... sur votre compte en banque ? ... sur votre emploi ?La Tour de Garde 1977 | 15 juillet
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de pourvoir à ses besoins, il veille à ce que cela ne l’empêche pas de se réunir avec d’autres chrétiens pour étudier la Parole de Dieu. Il ne permet pas non plus à ses soucis de perturber son service en faveur de ses semblables qui ne connaissent pas encore Jéhovah et ses desseins. Il maintient à la première place les choses les plus importantes, celles qui concernent Dieu et sa volonté. — Phil. 1:10.
17. Quelle connaissance encourageante le chrétien possède-t-il, même quand il rencontre des difficultés économiques (Héb. 13:5, 6) ?
17 Le serviteur de Dieu qui doit résoudre des problèmes dus aux difficultés économiques a un gros avantage sur ceux qui ne servent pas Jéhovah. Il puise du courage dans le fait que Dieu connaît mieux que lui sa situation et il est certain que celui-ci, tel un Père plein d’amour, l’aidera en période difficile. Ce Dieu, qui prévoit des réunions pour affermir spirituellement ses serviteurs et qui donne à ceux-ci la possibilité de prêcher la bonne nouvelle relative au nouveau système maintenant proche, ne viendrait-il pas en aide à ceux qui accordent la première place dans leur vie aux intérêts divins ? Ce Dieu, qui a dit que “si quelqu’un ne prend pas soin des siens (...) il est pire qu’un homme sans foi”, ne respecterait-il pas lui-même ce principe (I Tim. 5:8) ? “Y a-t-il de l’injustice chez Dieu ? Que ce ne soit jamais le cas !”, s’exclama l’apôtre Paul. — Rom. 9:14.
18, 19. a) Au lieu de nous attrister à l’idée de subir éventuellement une perte matérielle, pourquoi la destruction prochaine de l’actuel système doit-elle nous réjouir ? b) Quelle sera donc notre attitude ?
18 Quand Jéhovah créa l’homme, il a effectivement implanté en lui le désir de bonnes choses. Cependant, arrivés au point culminant de l’histoire humaine, nous devons maintenir les préoccupations matérielles à la place qui leur revient. Nous ne nous laisserons pas dominer par elles, si bien que dans la perspective de la “grande tribulation” nous n’imiterons pas la femme de Lot. Nous ne nous attristerons pas à la pensée de perdre nos biens. Pareille attitude négative serait déraisonnable et mettrait notre vie en danger.
19 Nous nous réjouirons plutôt de la destruction prochaine de l’actuel système méchant, sachant que cela signifiera la justification du nom de Jéhovah ainsi que le salut pour tous ceux qui portent et défendent ce nom jour après jour. En récompense de leur fidélité à Jéhovah, ils entreront dans un nouvel ordre de choses et se verront confier une tâche merveilleuse : transformer la terre en un paradis dont les habitants ne souffriront plus de l’influence de Satan et de son système inique et seront affranchis du péché et de la mort (I Cor. 15:25, 26). Face à un avenir aussi merveilleux, tous ceux qui souhaitent vivre à jamais voudront ‘ne pas fonder leur espoir sur des richesses incertaines, mais sur Dieu qui nous fournit richement toutes choses, pour que nous en jouissions, et travailler au bien, être riches en belles œuvres, généreux, disposés à partager, s’amassant ainsi comme trésor sûr un beau fondement pour l’avenir, afin qu’ils se saisissent résolument de la vie véritable’. — I Tim. 6:17-19.
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“Une caverne de brigands”La Tour de Garde 1977 | 15 juillet
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“Une caverne de brigands”
◆ Quand il chassa de l’esplanade du temple les changeurs et les marchands d’animaux pour les sacrifices, Jésus déclara : “Il est écrit : ‘Ma maison sera appelée maison de prière’, mais vous en faites, vous, une caverne de brigands.” (Mat. 21:13). Il qualifia donc de “brigands” les changeurs et les marchands d’animaux, laissant ainsi entendre que ces hommes faisaient des bénéfices excessifs. La Mischna juive montre que Jésus n’exagérait pas. Elle nous dit en effet qu’à un certain moment deux colombes coûtaient un denier or, soit vingt-cinq deniers en argent. Ce prix exorbitant fut cause que Siméon, fils de Gamaliel, jura par le temple, en ces termes : “Je ne laisserai pas passer la nuit qu’elles ne coûtent un denier en argent.” Il faut sans doute entendre par là que les colombes étaient vendues vingt-cinq fois plus cher qu’elles ne valaient en réalité. Ces marchands étaient vraiment des “brigands”.
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