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Soyons de bons auditeurs et endurons joyeusementLa Tour de Garde 1970 | 15 novembre
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régulièrement la nourriture spirituelle à laquelle il pourvoit dans sa Parole et par l’intermédiaire de son “esclave fidèle et avisé”, mais encore de méditer sur les générosités passées, présentes et futures de Jéhovah. Cela signifie, entre autres choses, songer à la bonté imméritée qu’il nous a témoignée en donnant son Fils en sacrifice rédempteur, aux bienfaits de la prière et de la fréquentation du peuple de Dieu, ainsi qu’aux joies du ministère chrétien et aux bénédictions qui nous attendent dans le nouveau système de choses promis par Dieu. — Mat. 24:45-47.
Quand viendra l’heure de la complète destruction de l’actuel ordre de choses, nous aurons tout lieu d’être heureux et satisfaits d’avoir achevé l’œuvre que Dieu nous a confiée. En attendant, recommandons-nous nous-mêmes comme ministres de Dieu par beaucoup d’endurance joyeuse.
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Déclarés justesLa Tour de Garde 1970 | 15 novembre
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Déclarés justes
EST-IL possible d’être déclarés justes alors que, descendant tous d’Adam, nous sommes injustes, imparfaits et enclins à faire le mal ? Toute personne honnête reconnaîtra la véracité des paroles suivantes du psalmiste David : “Voici, je suis né dans l’iniquité, et ma mère m’a conçu dans le péché.” — Ps. 51:7 51:5, NW.
D’après la Bible, les mots “péché” et “injustice” sont synonymes (I Jean 5:17). Ainsi donc, à cause du péché de nos premiers parents, nous sommes tous qualifiés d’“injustes”. Le fait que l’homme continue de mourir est une preuve que ce péché ou injustice est inhérent à la nature humaine (Rom. 5:12 ; 6:23). De plus, l’homme ne peut se libérer lui-même de cette condamnation à mort, car le psalmiste dit encore sous inspiration : “Ils ne peuvent se racheter l’un l’autre, ni donner à Dieu le prix du rachat.” — Ps. 49:8 49:7, NW.
Toutefois, la Bible révèle que les injustes peuvent être déclarés justes ! Comment et sur quelle base Jéhovah Dieu, le grand Juge, peut-il faire cela tout en restant lui-même juste ?
Par Jésus-Christ, notre Seigneur
Considérons le “moyen de salut” que Dieu a prévu pour délivrer les hommes des effets mortels du péché héréditaire (Luc 2:30). Il envoya son Fils, né d’une femme, il est vrai, mais non corrompu par la semence reproductrice imparfaite d’Adam, car c’est l’“esprit saint”, “la puissance du Très-Haut”, qui déposa en Marie une semence parfaite (Luc 1:35). C’est pourquoi celui à qui elle donna naissance était “sans souillure, séparé des pécheurs”. (Héb. 7:26.) Devenu adulte, Jésus avait un ‘corps préparé par Dieu’ pour être offert en sacrifice en faveur des hommes injustes. — Héb. 10:5.
À l’époque de son baptême dans le Jourdain, Jésus était donc un homme parfait et juste. Il s’engagea volontairement dans la voie sacrificielle que son Père céleste avait tracée pour lui. Lorsqu’il sortit de l’eau, le saint esprit vint sur lui, et par des signes merveilleux, Dieu le reconnut pour son Fils, non pas dans le sens qu’il était devenu son fils humain à sa naissance, mais par le fait que Jésus venait alors de naître “de nouveau”, “de l’esprit”. (Jean 3:3-6.) Cela lui ouvrait la voie qui le conduirait de nouveau au ciel où il était avant d’être envoyé sur la terre.
Doté d’un organisme humain parfait, Jésus garda cette perfection en restant intègre au milieu de sévères épreuves. “Il a appris l’obéissance par les choses qu’il a souffertes”, c’est-à-dire même quand il était en butte à la persécution haineuse de Satan et de ses suppôts (Héb. 5:7-9). C’est pourquoi Dieu rendit “parfait par les souffrances” le Principal Agent de salut (Héb. 2:10). Ce dernier ne présentait aucun défaut. Par son seul mérite, il était juste devant Dieu, étant le seul homme à remplir cette condition.
Les souffrances de Jésus atteignirent leur point culminant au moment de sa mort ignominieuse et imméritée sur le poteau de torture. Après quoi Dieu le ressuscita des morts, lui permettant de reprendre au ciel sa vie de créature spirituelle, afin d’y présenter la valeur de son sacrifice offert en faveur de l’humanité pécheresse. En ressuscitant Jésus pour une vie spirituelle, Dieu le déclarait “juste dans l’esprit”. (I Tim. 3:16 ; I Pierre 3:18.) En effet, Dieu démontrait qu’en dépit des apparences,
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