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PiègeAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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Psaumes 10:9; 140:5 et Jérémie 18:22 donnent néanmoins une idée générale de l’usage qui était fait de certains d’entre eux. Pour des renseignements concernant leur fabrication et leur emploi, voir OISELEUR; CHASSE ET PÊCHE.
AU SENS FIGURÉ
Étant donné que le piège et le lacet servent à capturer, à blesser ou à tuer un animal, ils peuvent représenter ce qui cause la captivité, le malheur, la ruine ou la mort. Ainsi, lorsque Moïse annonça qu’une terrible plaie de sauterelles allait s’abattre sur l’Égypte, les serviteurs de Pharaon demandèrent: “Jusqu’à quand cet homme sera-t-il comme un piège pour nous?” (Ex. 10:7). Puisque Moïse avait prédit toutes les plaies précédentes, il est devenu comme un piège pour les Égyptiens, c’est-à-dire une source de malheur ou de ruine. À maintes reprises Jéhovah avertit Israël de ne pas laisser les Cananéens en Terre promise de peur que son peuple tombe dans le piège de l’idolâtrie (Ex. 23:32, 33; 34:12; Deut. 7:16, 25; Josué 23:13). Comme ce péché entraînait la perte de la faveur et de la protection divines, et par conséquent l’oppression de la part de l’ennemi, il constituait un piège ou une source insidieuse de malheur. L’idolâtrie était également trompeuse, car elle prétendait offrir des bienfaits et des plaisirs (Juges 2:2, 3, 11-16; 8:27). Ainsi, avec ruse le roi Saül proposa à David de prendre sa fille Mical comme femme “pour qu’elle serve de piège pour lui”. (I Sam. 18:21.) Saül espérait secrètement que David perdrait la vie dans l’exploit risqué qui lui permettrait d’obtenir cent prépuces de Philistins afin de les donner au roi à la place d’une “somme d’argent (...) en échange de la femme”. — I Sam. 18:25.
Une autre caractéristique des pièges qui transparaît dans le langage figuré est la rapidité avec laquelle ils fonctionnent, ce qui surprend la victime. Par exemple, la chute de Babylone aux mains des Mèdes et des Perses arriva d’une manière si soudaine et si inattendue que l’on pouvait la comparer à un piège que Jéhovah lui avait tendu. — Jér. 50:24; voir Luc 21:34, 35.
Avant de prononcer un vœu ou de promettre d’agir, une personne fera montre de sagesse en examinant ses intentions avec sérieux, de manière à éviter de se trouver enfermée dans une situation de laquelle il lui serait peut-être difficile, voire impossible de sortir (Prov. 6:1-3; 20:25). À force de fréquenter quelqu’un qui est sujet à la colère, on risque de lui ressembler. C’est alors qu’on tombe dans un piège, car la colère engendre des querelles, le péché et des complications funestes (Prov. 22:24, 25; voir I Corinthiens 15:33). En revanche, s’il craint Dieu et s’efforce de garder ses voies, le sage évitera de se laisser séduire par le mal (par exemple une aventure avec une prostituée), ce qui pourrait devenir un piège mortel. — Prov. 13:14; 14:27; voir Proverbes 5:3-8; 7:21-23.
Au Ier siècle de notre ère, certains chrétiens se sont laissé appâter par les richesses et sont tombés dans un piège qui les a conduits à la ruine spirituelle (I Tim. 6:9, 10). D’autres encore sont tombés dans le “piège du Diable”. Manifestement, ces chrétiens se sont égarés en s’écartant de la vérité de sorte que l’adversaire s’est emparé d’eux. L’apôtre Paul a exhorté Timothée à instruire de telles personnes avec douceur, afin qu’elles reviennent à la raison et se repentent, ce qui les dégagerait du piège du Diable. — II Tim. 2:23-26; voir I Timothée 1:3, 4; Tite 3:9.
Bien que l’homme rusé essaie souvent de prendre au piège l’innocent, Jéhovah sait renverser de telles situations et faire “pleuvoir sur les méchants des pièges, du feu, et du soufre”. (Ps. 11:6.) Il peut les capturer et les priver de toute possibilité d’échapper, après quoi il exécute son jugement sur eux. — Voir I Thessaloniciens 5:1-3.
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Piège, IIAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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PIÈGE, II
{Article non traduit.}
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Pierre, IAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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PIERRE, I
Dans l’Antiquité, la pierre était utilisée comme matériau de construction. Cela a beaucoup aidé les archéologues à augmenter leur connaissance du passé. Les Égyptiens, les Assyriens et d’autres peuples ont bâti des temples, des palais, des monuments et d’autres édifices en pierre. Bon nombre de ces structures portent des illustrations et des inscriptions relatant des événements, des victoires et des coutumes, ce qui permet de mieux connaître l’histoire de ces peuples ainsi que la vie quotidienne de ceux-ci. Chez les Hébreux, la pierre servait à des usages multiples. On l’employait souvent pour construire des maisons (Lév. 14:40, 41), des murs (Néh. 4:3; Prov. 24:31), des autels (Ex. 20:25), pour fabriquer des meules (Juges 9:53), des jarres à eau (Jean 2:6), des poids (Prov. 16:11) et pour boucher des puits, des cavernes et des tombeaux (Gen. 29:8; Josué 10:18; Jean 11:38). Le métier de tailleur de pierre était très développé (II Sam. 5:11; I Rois 5:18). Les pierres utilisées pour le temple de Salomon à Jérusalem furent d’abord taillées à la carrière puis assemblées telles quelles sur le site du temple. — I Rois 6:7.
AU SENS FIGURÉ
Jésus Christ est appelé la “pierre angulaire de fondement” du temple spirituel de Jéhovah. C’est sur elle que les disciples oints de Christ, “comme des pierres vivantes, [sont] en train d’être bâtis maison spirituelle”. En tant que “bâtisseurs” nationaux, les chefs religieux juifs ont rejeté Jésus comme la “maîtresse pierre de l’angle” et ont trébuché sur elle à cause de leur désobéissance à la parole de Dieu. — Éph. 2:19-22; I Pierre 2:4-8; Mat. 21:42; Marc 12:10; Luc 20:17; Rom. 9:32, 33.
Le Royaume de Dieu est comparé à une pierre qui ‘a été détachée, non par des mains’. Il écrasera et mettra fin à tous les autres royaumes et lui-même subsistera “jusqu’à des temps indéfinis”. — Dan. 2:34, 44, 45.
En Révélation 2:17, Jésus Christ glorifié promet au vainqueur chrétien de lui donner “un caillou blanc [“pierre”, Crampon 1905], et, sur le caillou, un nom nouveau, écrit, que personne ne connaît sauf celui qui le reçoit”. Ici le mot “caillou” traduit le grec psêphos. L’apôtre Paul emploie ce terme à propos de la persécution qu’il infligeait aux chrétiens: “Je donnais ma voix, votant [psêphos; littéralement “caillou de vote”] contre eux.” (Actes 26:10). À l’époque on se servait de cailloux dans les tribunaux pour rendre un jugement ou donner un suffrage d’acquittement ou de culpabilité. Un caillou blanc signifiait l’innocence et l’acquittement, tandis qu’un caillou noir représentait la culpabilité et la condamnation. Puisque Jésus donne un caillou blanc au vainqueur, on peut penser qu’il le juge innocent et pur, qu’il l’agrée en tant que son disciple. — Voir BIJOUX ET PIERRES PRÉCIEUSES; MASSE ROCHEUSE.
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