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  • Suffit-il de faire de “bonnes œuvres” ?

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  • Suffit-il de faire de “bonnes œuvres” ?
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Réveillez-vous ! 1973
g73 8/8 p. 27-28

Que dit la Bible ?

Suffit-​il de faire de “bonnes œuvres” ?

ACTUELLEMENT, beaucoup de gens vivent dans la misère. D’autres sont malades ou affaiblis à cause de leur grand âge. Désirant les aider, certaines personnes donnent de l’argent pour faire progresser la lutte contre les maladies ou pour financer les hôpitaux et d’autres établissements accueillant les orphelins et les personnes âgées. D’autres encore consacrent même leur temps à ces œuvres. C’est peut-être votre cas ou celui de vos amis ou de vos parents. Vous connaissez certainement d’autres personnes qui retirent une satisfaction personnelle à faire de telles choses.

Les efforts faits pour soulager les souffrances ou pour venir en aide aux nécessiteux peuvent être fort justement considérés comme de “bonnes œuvres”. En fait, la Bible encourage les hommes à prendre soin des orphelins et des veuves. Elle dit : “La forme de culte qui est pure et sans souillure au point de vue de notre Dieu et Père, la voici : s’occuper des orphelins et des veuves dans leur tribulation, et se garder de toute tache du monde.” (Jacq. 1:27). Toutefois, l’accomplissement de quelques “bonnes œuvres” n’est pas en soi une garantie que celui qui les fait jouit de l’approbation de Dieu. Celui-ci ne juge pas selon l’apparence. “Il ne s’agit pas de ce que l’homme voit. L’homme regarde le visage, mais Jéhovah regarde le cœur.” — I Sam. 16:7, Crampon 1905.

Par exemple, d’après vous, comment Dieu considérerait-​il celui qui donnerait de son temps et de son argent essentiellement pour se faire une réputation ou pour impressionner les autres, celui qui ferait des œuvres de charité uniquement pour payer moins d’impôts ou encore celui qui serait disposé à aider ses semblables surtout pour apaiser sa conscience coupable ? Dieu approuverait-​il leurs “bonnes œuvres” ?

La Bible met l’accent sur le fait que Jéhovah Dieu n’approuve pas quelqu’un uniquement parce qu’il fait des “bonnes œuvres”. Il doit démontrer durant toute sa vie qu’il est attaché à la justice.

Quelqu’un peut prendre un bon départ dans l’accomplissement de la volonté de Dieu. Cependant, cela ne lui évitera pas un jugement adverse s’il ne persévère pas dans cette voie. “Mon juste vivra en raison de la foi”, dit Jéhovah, mais “s’il recule, mon âme ne prend pas plaisir en lui”. — Héb. 10:38.

Cette règle divine est illustrée par le cas de Jéhu, qui, sur l’ordre de Dieu, fut oint pour être roi sur l’ancien royaume des dix tribus d’Israël.

Lors de son onction, il fut dit à Jéhu : “Ainsi parle Jéhovah, Dieu d’Israël : Je t’oins roi du peuple de Jéhovah, d’Israël. Tu frapperas la maison d’Achab, ton maître, et je vengerai sur Jézabel le sang de mes serviteurs les prophètes et le sang de tous les serviteurs de Jéhovah. Toute la maison d’Achab périra.” — II Rois 9:6-8, Crampon 1905.

La maison d’Achab s’était chargée d’une dette de sang devant Jéhovah. Elle méritait de périr des mains d’une autorité établie par lui. Cela était conforme à la loi suivante que Dieu avait donnée à Israël : “Il ne sera fait pour le pays aucune expiation du sang qui y sera répandu que par le sang de celui qui l’aura répandu.” — Nomb. 35:33.

Jéhu s’acquitta sans tarder de sa mission. Il en fut récompensé, car Jéhovah lui dit : “Parce que tu as bien exécuté ce qui était droit à mes yeux, et que tu as fait à la maison d’Achab tout ce qui était conforme à ma volonté, tes fils jusqu’à la quatrième génération seront assis sur le trône d’Israël.” — II Rois 10:30.

Toutefois, après la mort de Jéhu, Jéhovah prononça un jugement surprenant par la voix d’Osée : “Je châtierai la maison de Jéhu pour le sang versé à Jizreel [la résidence royale de la maison d’Achab], je mettrai fin au royaume de la maison d’Israël.” (Osée 1:4). La maison de Jéhu ne s’était pas chargée d’une dette de sang en détruisant la maison d’Achab, car elle s’était acquittée ainsi de la mission confiée par Dieu. En effet, Jéhu fut félicité et récompensé pour cela. Il ne s’est pas non plus chargé d’une dette de sang en tuant Achazia, roi de Juda, et ses frères. S’étant alliée à la maison d’Achab par le mariage d’Athalie, la fille de celui-ci, avec Joram, la lignée royale de Juda ne se tenait pas dans une position approuvée devant Jéhovah. Mais alors, pourquoi la maison de Juda était-​elle chargée d’une dette de sang ?

Il faut se rappeler que Jéhu se rendit coupable d’un péché très grave. Dans II Rois 10:31 (Crampon 1905), nous lisons : “Jéhu ne prit point garde à marcher de tout son cœur dans la loi de Jéhovah, Dieu d’Israël ; il ne se détourna point des péchés que Jéroboam avait fait commettre à Israël.” Comme les autres rois du royaume des dix tribus, Jéhu ne fit pas disparaître le culte du veau, qui avait été institué par le roi Jéroboam. S’il a ainsi manqué à son devoir, ce fut sans aucun doute pour maintenir séparé le royaume des dix tribus de celui de Juda, avec son temple à Jérusalem.

Jéhu croyait vraisemblablement qu’il ne pouvait préserver l’indépendance du royaume des dix tribus par rapport à Juda qu’en maintenant continuellement une religion d’État distincte, le culte du veau. Il s’efforça de garder cette position à tout prix, même si cela signifiait perpétuer l’idolâtrie. C’était en réalité la preuve qu’il manquait de foi en Jéhovah, qui lui avait permis de devenir roi sur Israël. Il se peut donc bien que, mise à part l’exécution fort juste du jugement prononcé par Jéhovah contre la maison d’Achab, les mobiles qui incitèrent Jéhu à permettre l’adoration du veau l’aient également poussé à répandre le sang.

En temps voulu, Jéhovah demanda des comptes pour ces actes sanguinaires. La maison de Jéhu connut une fin violente avec le règne de Zacharie, arrière petit-fils de Jéhu. Après avoir régné six mois, Zacharie fut assassiné, et Schallum, son meurtrier, monta sur le trône (II Rois 15:8-10). Les “bonnes œuvres” que Jéhu avait faites dans le passé ne furent pas suffisantes pour éviter à sa maison de devoir rendre des comptes pour ses actes sanguinaires.

De même, il ne suffit pas d’accomplir certaines œuvres conformes à la volonté de Dieu. Bien que Dieu puisse récompenser quelqu’un pour des services rendus, l’approbation et la bénédiction finales de Dieu seront pour ceux qui continuent à le servir de tout cœur.

Jéhovah Dieu a toujours agi envers les hommes selon des principes justes immuables. Ce ne sont pas les actions extérieures en elles-​mêmes, mais la fidélité, motivée par de bons sentiments, qui a une grande valeur aux yeux de Dieu. C’est ce que montre l’apôtre Paul en disant sous inspiration : “Si j’ai le don de prophétie et que je connaisse tous les saints secrets et toute la connaissance, et si j’ai toute la foi de manière à transporter des montagnes, mais que je n’aie pas l’amour, je ne suis rien. Et si je donne tous mes biens pour nourrir autrui, et si je livre mon corps, afin que je me glorifie, mais que je n’aie pas l’amour, cela ne me sert de rien.” (I Cor. 13:2, 3). De même, Jésus-Christ donna ce conseil : “Gardez-​vous bien de pratiquer votre justice devant les hommes, pour vous faire remarquer d’eux ; autrement vous n’aurez pas de récompense auprès de votre Père qui est dans les cieux.” (Mat. 6:1). Puissions-​nous donc être trouvés en train de faire de bonnes œuvres par amour pour Jéhovah Dieu quand celui-ci nous jugera !

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