BIBLIOTHÈQUE EN LIGNE Watchtower
Watchtower
BIBLIOTHÈQUE EN LIGNE
Français
  • BIBLE
  • PUBLICATIONS
  • RÉUNIONS
  • w66 15/7 p. 425-431
  • Apprécions le livre de la sagesse vivifiante

Aucune vidéo n'est disponible pour cette sélection.

Il y a eu un problème lors du chargement de la vidéo.

  • Apprécions le livre de la sagesse vivifiante
  • La Tour de Garde annonce le Royaume de Jéhovah 1966
  • Intertitres
  • Document similaire
  • FORMATION DU CANON DE LA BIBLE
  • La Bible — le guide que le Créateur donna à l’homme
    La Tour de Garde annonce le Royaume de Jéhovah 1971
  • Canon
    Auxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
  • La Bible — notre manuel principal
    Manuel pour l’École du ministère théocratique
  • Canon
    Étude perspicace des Écritures (volume 1)
Plus…
La Tour de Garde annonce le Royaume de Jéhovah 1966
w66 15/7 p. 425-431

Apprécions le livre de la sagesse vivifiante

“Je rends témoignage à quiconque entend les paroles de la prophétie de ce rouleau : Si quelqu’un ajoute à ces choses, Dieu lui ajoutera les fléaux qui sont écrits dans ce rouleau ; et si quelqu’un retranche quelque chose des paroles du rouleau de cette prophétie, Dieu retranchera sa part de l’arbre de vie.” — Rév. 22:18, 19.

1. Quelle est la valeur de la vie, et à quoi ont abouti les efforts des hommes pour la prolonger ?

DE TOUT ce que nous possédons, qu’y a-​t-​il de plus précieux que la vie ? Sans elle, nous ne pourrions jouir de nos biens. C’est pourquoi le plus grand homme que la terre ait jamais porté a posé cette question logique : “Car quel avantage y aura-​t-​il pour un homme s’il gagne le monde entier mais perd son âme ?” (Mat. 16:26). Le désir de vivre et l’instinct de conservation sont les forces principales qui guident l’homme. Depuis les temps les plus reculés, les hommes imparfaits et mortels ont essayé de percer le secret de la vie et d’échapper ainsi à la mort inévitable. Mais ni la sagesse des anciens, ni la connaissance technique des docteurs et savants modernes n’ont abouti dans ces recherches. Malgré toute l’étendue de la sagesse humaine, l’homme meurt et la porte de la vie parfaite demeure infranchissable.

2. Que reconnaît à propos de la vie la personne qui fait vraiment preuve de sagesse, et en conséquence, qu’est-​ce qui devient indispensable ?

2 Mais celui qui fait vraiment preuve de sagesse reconnaît cette vérité fondamentale suivant laquelle la vie est un don du grand Créateur de toutes les choses animées et inanimées. Le livre connu sous le nom de Bible identifie ce Créateur à Jéhovah, “le Dieu qui a fait le monde et toutes les choses qui y sont ; (...) lui-​même donne à tous la vie et le souffle et toutes choses. Car par lui nous avons la vie et nous nous mouvons et nous existons”. (Actes 17:24, 25, 28 ; Gen. 2:4, 7.) En qualité de Créateur, Jéhovah est le seul a détenir le secret de la vie éternelle, et il a promis d’en faire don à ceux qui l’adorent fidèlement (Rom. 6:23). Si vous professez le christianisme, vous serez certainement d’accord avec cette déclaration. Toutefois, penchez-​vous quelques instants sur sa signification. Cette déclaration veut dire que chacun de nous dépend entièrement du Créateur pour obtenir la vie. Dieu nous donne la vie, non d’après nos conditions, mais plutôt selon son bon plaisir et suivant que nous accomplissons ou non sa volonté. En conséquence, tout comme le boire et le manger sont nécessaires au corps, de même la connaissance de la volonté divine est absolument indispensable à la vie.

3. Comment la nécessité pour l’homme de se nourrir des paroles de Dieu fut-​elle puissamment mise en évidence devant les Israélites ?

3 Le Créateur de la vie lui-​même attira puissamment l’attention d’une nation tout entière, la nation d’Israël, sur ce principe à suivre dans la vie. À cette nation qui s’inquiétait outre mesure au sujet de ses besoins en nourriture dans le désert, Moïse expliqua : “Il [Jéhovah] t’a humilié, il t’a fait avoir faim, et il t’a nourri de la manne (...), afin de t’apprendre que l’homme ne vit pas de pain seulement, mais de tout ce [NW : toute expression] qui sort de la bouche de Dieu [Jéhovah].” La première créature qui reçut la vie du Créateur fut “le commencement de la création de Dieu” et devint Christ Jésus. Lors de sa tentation par le Diable dans le désert, il cita ces paroles de Moïse, attestant ainsi l’historicité de l’événement et soulignant ce principe fondamental : pour vivre, l’homme doit se nourrir des paroles de Dieu. — Deut. 8:3, AC ; Rév. 3:14 ; Mat. 4:4.

4. Quelle disposition Dieu prendrait-​il logiquement à l’égard de l’homme ?

4 Attendu que pour vivre l’homme doit absolument se nourrir des paroles de Dieu, il s’ensuit donc logiquement que Dieu veillerait à mettre les ‘expressions qui sortent de sa bouche’ à la disposition des humains au cours des âges. C’est en effet ce qu’il a fait en préservant par écrit ses paroles dans ce que nous appelons aujourd’hui la Bible. Ce livre peut donc à juste titre être appelé la Parole de Dieu. — Comparez Marc 7:13.

5. a) Pourquoi une connaissance exacte de la Bible est-​elle indispensable pour offrir un culte à Dieu ? b) Pour quoi Paul pria-​t-​il en faveur de ses compagnons chrétiens ?

5 C’est dans la Bible que Dieu se révèle lui-​même et fait connaître ses desseins à l’homme. Aussi, celui qui désire offrir un culte à Dieu doit connaître exactement ce que la Bible dit à son sujet. La Bible nous fait découvrir la grandeur de Jéhovah, si bien que ‘génération après génération, on célèbre ses œuvres’. Les pages de ce livre proclament ‘l’immense bonté de Dieu’ et montrent combien “Jéhovah est miséricordieux et compatissant, lent à la colère et plein de bonté”. C’est seulement en appréciant ces qualités divines telles que Dieu les a manifestées dans ses rapports avec les hommes, que le cœur de ces derniers se sent poussé à rendre à Jéhovah le culte qui lui est dû, en ayant un mode de vie qui lui est agréable. Comprenant la nécessité d’acquérir une telle connaissance, l’apôtre Paul écrivit : “C’est pourquoi nous aussi, (...) nous ne cessons de prier pour vous et de demander que vous soyez remplis de la connaissance exacte de sa volonté en toute sagesse et discernement spirituel, afin de marcher d’une manière digne de Jéhovah, dans le but de lui plaire entièrement, tandis que vous continuez de porter du fruit en toute bonne œuvre et de croître dans la connaissance exacte de Dieu, étant fortifiés avec toute force dans la mesure de sa glorieuse puissance, afin d’endurer pleinement et d’être longanimes avec joie.” — Ps. 145:4, NW ; 145:7, 8, AC ; Col. 1:9-11.

6. Qu’est-​ce qui façonna l’attitude mentale de Jésus, et comment pouvons-​nous lui ressembler sous ce rapport ?

6 Oui, il nous faut bien connaître la Bible, la “parole de justice”, si nous voulons figurer parmi les vrais adorateurs de Dieu. Jésus-Christ connaissait bien son Père céleste, ainsi que les expressions qui sortaient de sa bouche. Cette connaissance personnelle et intime de Dieu façonna l’attitude mentale de Jésus. Elle le conduisit à servir avec joie, comme premier adorateur du Créateur, animé du désir de le glorifier (Jean 17:1). Si vous souhaitez sincèrement suivre Jésus dans le vrai culte, alors, tandis que vous lisez la Bible, qui contient “toutes les choses qui ont été écrites dans le passé (...) pour notre instruction”, votre connaissance et votre gratitude croîtront, et par ce moyen, il se peut que Jéhovah, dans sa bienveillance, vous accorde le privilège d’avoir “la même attitude mentale qu’avait Christ Jésus, pour que d’un commun accord vous glorifiiez d’une seule voix le Dieu et Père de notre Seigneur Jésus-Christ”. — Rom. 15:4-6.

7. Comment Jéhovah forme-​t-​il nos facultés perceptives afin qu’elles soient à même de distinguer le bien et le mal ?

7 Jésus connaissait exactement le point de vue de Dieu, ce que Dieu considérait comme étant bien et ce qu’il révélait comme étant mal. Il n’était jamais dans le doute quant à savoir quelle ligne de conduite adopter pour plaire à son Père céleste. Heureusement pour nous, Jéhovah Dieu a préservé dans sa Parole la Bible ses expressions verbales révélant ce qui est bon ou mauvais pour l’homme. En ayant fait consigner par écrit l’histoire d’hommes et de nations en rapport avec ses desseins, Jéhovah instruit également les hommes ; par exemple, il leur indique la ligne de conduite qu’il approuve et celle qu’il désapprouve, ainsi que les conséquences qui en découlent. Il nous apprend de cette manière à distinguer le bien du mal. Sous inspiration, Paul exprima très bien cette pensée en disant : “Car quiconque prend du lait ne connaît pas la parole de justice, car c’est un tout petit enfant. Mais la nourriture solide appartient aux gens mûrs, à ceux qui, par l’usage, ont les facultés perceptives exercées à distinguer le bien et le mal.” — Héb. 5:13, 14.

8. En conséquence, que faut-​il aiguiser, et quel conseil la personne sincère voudra-​t-​elle mettre en pratique ?

8 Si votre désir est de figurer parmi ceux qui adorent Dieu “avec l’esprit et la vérité”, vous voudrez alors aiguiser votre appétit pour sa Parole écrite, souhaitant vivement connaître ce livre qui renferme la sagesse vivifiante. Vous mettrez vraiment en pratique le conseil inspiré suivant : “Mon fils, si tu reçois mes paroles, et si tu gardes avec toi mes préceptes, rendant ton oreille attentive à la sagesse, et inclinant ton cœur vers la prudence ; oui, si tu appelles la sagesse, et si tu élèves ta voix vers l’intelligence, si tu la cherches comme l’argent, et si tu la creuses comme pour découvrir un trésor, alors tu comprendras la crainte de Jéhovah, et tu trouveras la connaissance de Dieu.” — Prov. 2:1-5, AC.

9. Quelles questions relatives au Royaume certains se poseront-​ils peut-être ?

9 Mais peut-être vous poserez-​vous cette question : Quand nous lisons la Bible, pouvons-​nous être certains qu’il s’agit vraiment d’un livre inspiré par Dieu ? Avons-​nous des raisons valables de croire que la Bible, telle que nous l’avons, est véritablement la révélation que Dieu fit de lui-​même et de ses desseins à l’égard de l’homme ? Ne se pourrait-​il pas que ce livre soit plutôt un recueil d’écrits d’origine purement humaine, recueil qui, avec le temps, aurait été reconnu d’essence divine par la tradition, sans toutefois en fournir la preuve ?

10. a) Si la Bible était d’origine humaine, que faudrait-​il s’attendre à y trouver ? b) Qu’atteste le contenu de la Bible ?

10 Il est vrai que la Bible est un recueil de différents documents composés et compilés au cours d’une période d’environ seize siècles. Si ce recueil, rédigé par au moins trente-neuf rédacteurs venant de tous les milieux sociaux, était d’origine humaine, ne serait-​il pas dépourvu de cohérence et d’unité, et plein d’erreurs et de contradictions en raison de l’imperfection humaine ? Dès le début s’offre à nous l’une des plus remarquables qualités de la Bible. En dépit du fait qu’il fut rédigé au cours d’une longue période de temps et que de nombreux rédacteurs sont impliqués dans sa compilation, ce livre présente une unité de composition, une harmonie interne des faits et un enseignement qui ne peuvent être l’apanage que d’un seul auteur. C’est exactement ce que la Bible prétend elle-​même : bien que différents hommes aient participé à sa rédaction, ce livre n’a qu’un seul auteur, Jéhovah Dieu, qui, grâce à son pouvoir invisible ou esprit, poussa les hommes à l’écrire. C’est pourquoi nous lisons : “Toute Écriture est inspirée de Dieu et utile pour enseigner, pour reprendre, pour redresser les choses, pour discipliner selon la justice, afin que l’homme de Dieu soit entièrement compétent, complètement équipé pour toute bonne œuvre.” — II Tim. 3:16, 17.

FORMATION DU CANON DE LA BIBLE

11. De quelles façons le terme “canon” est-​il approprié à la Bible ?

11 Le recueil des Écritures inspirées est parfois appelé canon de la Bible. À l’origine, ce mot désignait un roseau employé comme instrument de mesure. Aussi, les livres inspirés servent de critère pour déterminer la rectitude de la foi et de la doctrine ainsi que la ligne de conduite agréable à Dieu. En outre, l’unité et l’harmonie intrinsèques de la Bible ont servi de règle permettant de déterminer si chaque livre figure à juste titre dans le recueil des soixante-six livres composant la bibliothèque divine.

12. Par quoi commence le canon de la Bible, et quel témoignage atteste l’authenticité et la véracité de ce commencement ?

12 Mais par quoi commence ce recueil ? Comment détermina-​t-​on au cours des années quels écrits devaient être inclus dans le canon des Écritures sacrées, dont le nombre allait croissant ? Logiquement, le canon de la Bible commençait avec les écrits se rapportant aux origines de l’humanité et aux premiers rapports du Créateur avec la famille humaine. Contrairement aux histoires superstitieuses et illogiques relatives à l’origine de l’homme que l’on trouve dans la mythologie païenne, les premiers livres du canon de la Bible renferment une explication logique et compréhensible de la création de la terre et de l’homme. Cette présentation de l’ordre dans lequel les choses furent créées est parfaitement en harmonie avec ce qui a été établi par la science moderne de la paléontologie, l’étude des périodes géologiques passées et des fossiles. Ces mêmes écrits racontent d’une façon simple et directe la perte de la perfection par l’homme, posant ainsi le fondement permettant de comprendre la raison pour laquelle l’homme a hérité le péché, l’imperfection et la mort. Le plus grand enseignant que la terre ait jamais porté se référa à ce récit comme étant véridique et digne de foi, et ses disciples et lui-​même en firent la base de leur enseignement. — Mat. 19:4, 5 ; 23:35 ; 24:37-39 ; Rom. 5:12-14 ; I Cor. 15:45 ; etc.

13. a) Qu’est-​ce que le Pentateuque ? b) Comment la nation d’Israël considérait-​elle les écrits composant le Pentateuque ?

13 Ces premiers écrits de la Bible furent appelés Pentateuque, mot grec qui signifie “cinq rouleaux”, et ils sont l’œuvre d’un seul écrivain, Moïse. À l’origine, le Pentateuque ne formait qu’un livre, mais par la suite on le divisa en cinq rouleaux pour en faciliter la manipulation, et ces rouleaux reçurent les noms bibliques suivants : Genèse, Exode, Lévitique, Nombres et Deutéronome. Dès le début, ces écrits furent acceptés par la nation d’Israël comme canon ou règle de culte et de bonne conduite. Josué, le successeur de Moïse, déclara : “Montrez donc un grand courage pour observer et mettre en pratique tout ce qui est écrit dans le livre de la loi de Moïse, sans vous en détourner ni à droite ni à gauche. Prenez donc garde à vous-​mêmes, pour que vous aimiez Jéhovah, votre Dieu.” (Josué 23:6, 11, AC). Les Juifs reconnurent également l’inspiration de ces documents, les considérant comme dignes de foi. Ainsi, le psalmiste rapporta plus tard dans les cinquante-quatre premiers versets du Psaume 78 Ps 78:1-54, nombre d’événements du Pentateuque regardés sans conteste comme historiques.

14, 15. Quelles autres preuves avons-​nous encore de l’authenticité du Pentateuque ?

14 “Le livre de la loi de Moïse”, comme Josué l’appelle dans le Pentateuque, renferme toutes les preuves de son inspiration. Outre ce qui a été dit au paragraphe 12, on peut présenter de nombreuses autres preuves de son inspiration. L’écrivain Moïse prétend qu’il écrivit suivant le commandement divin, et que ce qu’il écrivit venait de Jéhovah. Ainsi, l’inspiration de ces écrits ne fut pas une idée qui se développa au moyen de la tradition, mais elle fut plutôt proclamée dès le début (Ex. 17:14 ; 24:4). De plus, chaque fois qu’il est possible d’éprouver l’historicité et la précision géographique des écrits de Moïse, ceux-ci supportent avec succès l’examen le plus minutieux. Par exemple, le récit de la Genèse désigne les plaines de Schinéar (aujourd’hui en Iraq) comme lieu où la famille humaine s’est installée après le déluge, et où les langues des hommes ont été confondues après leur tentative désastreuse de construire la tour de Babel. Voici la déclaration de l’archéologue sir Henry Rawlinson à ce sujet : “Si nous devions nous laisser guider par la simple intersection des sentiers linguistiques, et indépendamment de toute référence au texte des Écritures, nous serions encore obligés de choisir les plaines de Schinéar comme centre à partir duquel les différents sentiers ont rayonnéa.”

15 Les recherches géologiques modernes ont également appuyé le récit biblique de la destruction des villes de Sodome et de Gomorrhe, dont l’existence a longtemps été mise en doute par les critiques bibliques. (Voir le livre “Toute Écriture est inspirée de Dieu et utile” [angl.], pages 331, 332.) En conséquence, on peut dire du Pentateuque la même chose que ce qui a été dit à propos du reste des Écritures : “Toutes les fois qu’il y a une preuve documentaire permettant de faire des recherches, les déclarations de la Bible dans le texte original ont supporté l’épreuve avec succès. (...) Les déclarations chronologiques et géographiques sont plus exactes et plus sûres que celles renfermées dans aucun autre document ancien ; les biographies et autres récits historiques sont en parfaite harmonie avec les preuves fournies par les documents extra-bibliques.” Ainsi s’exprimait le professeur R. D. Wilson, dans son ouvrage intitulé A Scientific Investigation of the Old Testament, page 213.

16. a) Qu’est-​ce qui prouve que le Pentateuque est plus qu’un simple récit historique exact ? b) En conséquence, à quoi appartient-​il indéniablement, suivant les paroles de qui ?

16 Mais le Pentateuque est plus qu’une histoire exacte d’événements passés. Bien que son exactitude sur les plans historique, géographique et géologique appuie fortement la déclaration de Moïse selon laquelle il écrivit sous inspiration, un plus grand nombre de preuves sont nécessaires pour qu’aucun doute ne subsiste quant à cette question. Et les preuves abondent vraiment. Par exemple, de simples humains n’auraient pu promulguer les justes et sages lois rédigées par Moïse. Les instructions relatives à la nourriture, aux maladies, aux cadavres, à l’isolement des malades, etc., contenues dans le livre du Lévitique, étaient de la plus grande valeur pratique et anticipèrent de plusieurs milliers d’années l’application des connaissances médicales de notre temps. Bien que normalement ils ne soient pas considérés comme des livres prophétiques, les écrits du Pentateuque renferment néanmoins des prophéties qui se réalisèrent à la lettre, comme en témoigne l’histoire écriteb. Toutefois, la plus grande autorité attestant l’authenticité des écrits de Moïse est la Bible. Il est évident qu’ils font partie du seul livre qui a pour unique auteur Jéhovah, car ils sont en parfaite harmonie avec son contenu. Quand il était sur terre, Jésus reconnut clairement ce fait, car il est écrit de lui : “Et commençant par Moïse et tous les Prophètes, il leur interpréta les choses le concernant dans toutes les Écritures.” (Luc 24:27). Jésus et les chrétiens inspirés qui écrivirent la Bible citent sans cesse les écrits de Moïse, comme étant d’origine inspiréec.

17. a) Ainsi, qu’est-​ce qui est établi grâce au Pentateuque ? b) Quelles preuves de sa canonicité chacun des livres qui se suivent dans un ordre logique apporte-​t-​il ?

17 Ainsi, grâce aux écrits de Moïse qui furent, de toute évidence, compilés sous l’inspiration de Dieu, un solide fondement était établi en vue de la rédaction d’autres livres inspirés. Ceux-ci devraient être une suite logique en ce qui concerne le contenu, à la fois sur les plans historique et doctrinal, étant en harmonie avec les principes fondamentaux du vrai culte, établis dans le Pentateuque. Un examen minutieux des livres de la Bible révèle qu’il en est bien ainsi. Non seulement chacun des livres qui se suivent contient lui-​même (à l’exemple du Pentateuque) des preuves de son inspiration, mais encore il atteste qu’il est l’œuvre du même auteur divin, son unité et son harmonie avec les écrits qui l’ont précédé prouvant qu’il appartient au recueil des écrits divinement inspirés.

18. Outre la rédaction inspirée de chacun des livres, que devait encore opérer le saint esprit pour produire le canon de la Bible ?

18 Il y eut d’autres écrits contemporains de ceux qui sont inclus dans le canon de la Bible, toutefois, tous n’apportent pas la preuve de leur inspiration ni ne prétendent pour la plupart être inspirés, bien qu’ils puissent contenir des récits historiquement vrais. Sans doute, Jéhovah Dieu guida, par son esprit, la compilation des écrits inspirés. Tout comme chaque livre pris individuellement produirait les preuves de son inspiration et par suite identifierait son auteur, de même, le recueil tout entier doit prouver que sa compilation a été guidée et dirigée sous inspiration. Les Écritures montrent qu’il en est bien ainsi. Rien dans aucun écrit n’est en contradiction avec l’harmonie interne de l’ouvrage tout entier. Sous ce rapport, en qualité de recueil de livres rédigés par différents écrivains, la Bible est vraiment unique ; il n’existe aucun autre livre qui lui ressemble. Aucun autre ouvrage ne peut prétendre avec succès contenir les révélations progressives de la volonté et des desseins divins, ainsi que les rapports que Dieu a entretenus avec les hommes.

19. a) Quels faits guidèrent Esdras et la Grande Synagogue dans la formation du canon des Écritures hébraïques ? b) Quand ce canon fut-​il probablement achevé, et en quoi consistait-​il ?

19 C’est vraisemblablement en gardant ces faits présents à l’esprit et sous la direction de la force invisible de Dieu, qu’Esdras et les membres de la Grande Synagogue après lui composèrent le catalogue des livres canoniques des Écritures hébraïques. Il semble, selon ce qu’affirme la tradition juive, que le canon des Écritures hébraïques ait été fixé vers la fin du cinquième siècle avant notre ère. Ce canon ne comprenait pas les écrits apocryphes inclus dans certaines éditions modernes de la Bible. Le catalogue ne mentionnait que les trente-neuf livres généralement acceptés, et qui figurent dans la majorité des Bibles actuelles. Le Christ et l’Église chrétienne primitive reconnurent ce canon, et Jésus ainsi que ses disciples s’y référèrent comme à une autorité, la Parole de Dieud. — Jean 17:17.

20. De quelles façons l’élargissement du canon de la Bible manifeste-​t-​il l’harmonie interne de ce livre et atteste-​t-​il qu’il n’a qu’un seul auteur ?

20 À mesure que le canon s’élargissait, les révélations originelles relatives à Dieu et à ses desseins consignées par écrit pour l’homme demeuraient incontroversées. Au contraire, elles étaient confirmées, clarifiées et développées par les derniers écrits. À l’unisson, elles continuaient d’attester qu’il n’y a qu’un seul Dieu, le Créateur, dont le nom est Jéhovah. Étant un Dieu qui ne peut mentir, ses critères de vraie justice, exprimés pour la première fois à propos d’Adam et Ève, sont toujours en vigueur. Mais la révélation progressive fait apparaître la bonté imméritée de Dieu manifestée à l’égard des hommes malheureusement nés de parents humains imparfaits. De plus, les déclarations prophétiques rapportées dans le premier livre de la Bible constituent des pierres de fondement sur lesquelles reposent solidement d’autres révélations de la volonté divine. Ainsi, avec la Postérité promise dans Genèse 3:15, s’ouvre une merveilleuse série de révélations prophétiques qui se rattachent les unes aux autres, comme les pierres précieuses d’un collier. Cette promesse, ainsi que les autres thèmes bibliques émouvants, unissent ensemble les livres de la Bible, attestant qu’ils ont un auteur commun.

21. a) Plutôt que de la considérer comme une série d’événements sans suite et d’images incohérentes, comment devrions-​nous regarder la Bible ? b) À quoi conduit-​elle l’homme ?

21 À mesure que chaque livre est écrit, les remarquables desseins de Jéhovah sont révélés, mais non pas comme une série d’épisodes incohérents ou d’images prophétiques sans suite ; au contraire, telle une toile de maître, la Bible nous permet de découvrir les desseins de Dieu comme une image composée. Il existe un rapport entre les différentes parties, chaque incident ou événement historique biblique ayant un rôle à jouer dans la compréhension du livre tout entier. Chaque pensée, doctrine, événement, révélation ou prophétie occupe dans le tableau une place qui lui est propre ; il n’y a aucune opposition ou contradiction entre eux, mais ils contribuent tous à notre compréhension du seul grand dessein de Jéhovah. Par-dessus tout, ce merveilleux livre, la Bible, nous aide à connaître Dieu et cette connaissance signifie pour nous la vie. — Jean 17:3.

[Notes]

a The Historical Evidences of the Truth of the Scripture Records, page 287.

b “Toute Écriture est inspirée de Dieu et utile” (angl.), pages 18, 26, 343 et 345.

c Idem, pages 346 et 347.

d “Toute Écriture est inspirée de Dieu et utile” (angl.), pages 299 et 300.

[Carte/Illustration, page 429]

(Voir la publication)

Les langues des hommes furent confondues dans les plaines de Schinéar.

Euphrate

Tigre

Babel

Plaines de Schinéar

(Golfe Persique)

    Publications françaises (1950-2025)
    Se déconnecter
    Se connecter
    • Français
    • Partager
    • Préférences
    • Copyright © 2025 Watch Tower Bible and Tract Society of Pennsylvania
    • Conditions d’utilisation
    • Règles de confidentialité
    • Paramètres de confidentialité
    • JW.ORG
    • Se connecter
    Partager