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L’œuvre joyeuse de guérison spirituelleLa Tour de Garde 1954 | 15 juillet
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d’hommes sont spirituellement malades, aussi doivent-ils leur offrir diligemment les vérités salutaires et ne pas les priver de la guérison, à moins qu’elles ne la refusent.
Réfléchissez un instant : Si vous étiez capables de guérir physiquement des aveugles, des sourds, des muets, des paralytiques, des lépreux, et même de ressusciter des morts, ne le feriez-vous pas inlassablement et ne seriez-vous pas très heureux d’éprouver la joie pure engendrée par ces miracles ? Si nous reconnaissons que la guérison spirituelle est plus importante, que ses bienfaits sont de plus longue durée et qu’elle est d’extrême urgence, ne nous vouerons-nous pas autant ou même davantage à cette œuvre que nous le ferions si nous pouvions ordonner à un aveugle de voir, à un sourd d’entendre, à un muet de parler, à un paralytique de marcher ou à un lépreux d’être purifié ou même à un mort de revenir à la vie ? La guérison spirituelle, elle, n’est pas aussi spectaculaire et n’exerce de ce fait pas le même effet sur l’imagination. Mais elle apporte une guérison durable et, au temps fixé, une santé physique parfaite et éternelle. Prenez-y une part active ! Réjouissez-vous des guérisons opérées. Reconnaissez-en l’urgence et la nécessité ! “ Occupe-toi de ces choses, donne-toi tout entier à elles, afin que tes progrès soient évidents pour tous. Veille sur toi-même et sur ton enseignement ; persévère dans ces choses, car, en agissant ainsi, tu te sauveras toi-même, et tu sauveras ceux qui t’écoutent. ” — I Tim. 4:15, 16.
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Les fondements légaux du monde nouveauLa Tour de Garde 1954 | 15 juillet
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Les fondements légaux du monde nouveau
“ Et Dieu, voulant en cela montrer plus abondamment... l’immutabilité de son conseil, est intervenu par un serment. ” — Héb. 6:17, Da.
1. Paul était-il justifié à écrire à ses concitoyens ?
QUELLE était la raison impérieuse pour laquelle Paul, l’“ apôtre des nations ”, c’est-à-dire des non-Juifs (Rom. 11:13, Da), écrivit une lettre à l’assemblée des chrétiens hébreux de Palestine ? Ce n’est pas que Paul sortît d’une façon quelconque des limites de son apostolat en écrivant à ses concitoyens. À plusieurs reprises, il exprima son grand amour et son intérêt à leur égard, et il savait qu’ils étaient compris dans la mission dont parla le Seigneur Jésus à Ananias : “ Cet homme est un instrument que j’ai choisi, pour porter mon nom devant les nations, devant les rois, et devant les fils d’Israël. ” (Actes 9:15). Mais, pour citer ses paroles aux Galates, Paul reconnaissait “ que l’Évangile m’avait été confié pour les incirconcis, comme à Pierre (par contraste) pour les circoncis ”. (Gal. 2:7.) Par conséquent, il faut qu’il y ait eu une raison spéciale pour que Paul écrivît aux Hébreux cette lettre très intéressante et instructive, bien que lui-même affirme qu’il ne s’agissait que de “ peu de mots ”. — Héb. 13:22, Sy.
2. Quelle était la raison spéciale pour laquelle Paul écrivit aux Hébreux ?
2 Nous croyons que cette raison impérieuse qui se présenta à l’esprit de Paul, de son temps, s’est présentée de nouveau, de nos jours. Ne vous trompez pas ! D’après le titre choisi pour cet article, ne tirez pas la conclusion que ce dernier sera une discussion légale de certaines vérités abstraites, étudiées seulement d’une manière objective. Comme Paul, nous présentons cette question à nos lecteurs parce que “ nous désirons que chacun de vous montre le même zèle pour conserver jusqu’à la fin une pleine espérance, en sorte que vous ne vous relâchiez point (que vous ne deveniez pas paresseux, Da), et que vous imitiez ceux qui, par la foi et la persévérance, héritent des promesses ”. — Héb. 6:11, 12.
3, 4. a) Sur quel argument l’apôtre s’appuie-t-il pour lancer son appel ? b) De quelle manière pouvons-nous espérer que cela nous aide aujourd’hui ?
3 Pour appuyer ce qui précède, l’apôtre se met alors à développer un argument qui constitue le fond essentiel de notre étude. Il nous rappelle la promesse de Dieu faite à Abraham et donnée par un serment. Cette manière d’agir est adoptée par les hommes pour fournir une garantie légale, mettant fin ainsi à toute contestation possible. La seule différence, c’est que, tandis que “ les hommes jurent par celui qui est plus grand qu’eux ”, Dieu “ jura par lui-même ”, puisqu’il ne pouvait “ jurer par un plus grand que lui ”. C’est ainsi que Dieu donna une preuve irréfutable de l’immutabilité de son dessein exprimé, en ajoutant un serment à la promesse, rendant ainsi sa parole deux fois digne de foi et vraie. Dans quel dessein ? Afin que nous “ trouvions un puissant encouragement ”, et pour nous procurer ainsi un antidote souverain à toute tendance à devenir paresseux. — Héb. 6:13-18.
4 Nous croyons donc que, dans notre étude de cette partie de la Parole de Dieu, il y a sérieuse matière à fournir une aide pratique, réelle, aux milliers de nos lecteurs nouvellement intéressés, ainsi qu’à offrir une étude profitable à tous les témoins de Jéhovah, surtout pour les encourager à aller de l’avant dans le service sacré de Dieu.
5. D’après le titre de cet article, quelles sont les trois questions qui se posent ?
5 Puisque l’aspect légal de la question est en jeu, nous désirons profiter de la méthode adoptée fréquemment par les juristes quand ils examinent à fond l’énoncé d’un acte du parlement ou quelque décret gouvernemental. En premier lieu, ils détermineront le passage particulier qui a rapport avec la question discutée, puis ils se mettront à l’examiner minutieusement, phrase par phrase, mot par mot. En suivant cette méthode, nous voulons nous poser les trois questions suivantes : 1) Qu’est-ce que le monde nouveau ? 2) Quels sont ses fondements ? et 3) Comment les fondements sont-ils rendus légaux ?
LE MONDE NOUVEAU
6. Quelle est la définition correcte du mot grec “ kosmos ” ? Qu’implique l’expression “ monde nouveau ” ?
6 Dans la King James Version, il y a quatre mots grecs traduits par “ world ” (monde), mais celui qui nous intéresse particulièrement en ce moment est le mot
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