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L’œuvre des témoins de Jéhovah — La société du monde nouveauLa Tour de Garde 1952 | 15 avril
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pas de satisfaire aux exigences de la tâche qui les attendait à l’étranger. Ils retournèrent comme pionniers dans le service qu’ils avaient accompli auparavant. Le groupe d’étudiants qui termina le cours était composé de 125 ministres ordonnés.
La remise des diplômes eut lieu le dimanche 11 février 1951, et 121 étudiants avaient la note exigée pour l’obtention d’un diplôme. Cependant tous ceux qui terminèrent le cours étaient qualifiés pour être des missionnaires et furent répartis entre 38 pays. La remise des diplômes eut lieu au fort de l’hiver et la salle de conférences de Galaad était bondée, 1 294 personnes étant venues assister à cet événement. Le discours prononcé à cette occasion par le président de la Société concernait la guérison divine et donna lieu à de nombreux commentaires dans l’assistance, beaucoup de nouveaux points de vérité avaient en effet été mis en lumière et furent très appréciés.
La 17e classe commença son entraînement à l’école de Galaad le 20 février 1951 avec cent vingt-deux étudiants inscrits, venus de dix pays y compris les États-Unis et le Canada. Cette classe fut tout à fait différente de celle qui l’avait précédée car elle ne comptait ni tant d’Européens ni tant de représentants des autres pays.
Les témoins de Jéhovah du monde entier aiment Galaad parce qu’ils voient chez les étudiants la ferme détermination de suivre la Parole du Seigneur et d’obéir à ce commandement donné par Jésus-Christ : “ Allez donc, faites des disciples parmi les personnes de toutes les nations. ” (Matthieu 28:19, NW). Si tous les témoins de Jéhovah peuvent participer à l’œuvre de prédication, tous ne peuvent pas aller jusqu’aux extrémités de la terre pour accomplir ce service ; aussi se réjouissent-ils de voir ceux qui partent vers d’autres pays et leur souhaitent-ils beaucoup de bien pour leur voyage et leur service. Cet esprit fut vraiment manifesté le dimanche 22 juillet 1951, jour où eut lieu la remise des diplômes à la 17e classe. Une foule de 8 432 personnes s’était réunie à cette occasion, battant tous les records d’assistance enregistrés à Galaad en pareille circonstance. La remise des diplômes eut lieu devant le bâtiment qui s’appelle “ Siloé ” (où se trouvent la bibliothèque et la salle d’étude) et les assistants avaient pris place sur les chaises disposées devant le bâtiment sur les pelouses.
La presse locale ainsi que la radio d’Ithaca, celles de Syracuse et d’Auburn firent une grande publicité à cette cérémonie. Pensez un peu, 119 étudiants terminaient leurs cours à Galaad, l’École Biblique de la Watchtower ! Mais ce petit groupe n’avait sûrement pas 8 432 parents. Non, les personnes qui vinrent font partie de la société du monde nouveau et sont elles-mêmes consacrées à faire la volonté de Dieu, de même que ces étudiants qui venaient d’achever leurs cours. Oui, elles aussi sont des ministres ordonnés, mais qui jusqu’à ce moment n’avaient pas eu la possibilité de suivre les cours de Galaad et d’être envoyées quelque part à l’étranger. Néanmoins leurs pensées sont avec les étudiants et elles ont le même esprit. Elles ont le même amour pour Dieu. Comme les gradués, elles cherchent premièrement le Royaume des cieux et sa justice. Après la remise des diplômes toutes ces personnes retournèrent dans leurs groupes ou dans leur service de pionnier pour faire le même travail que celui qui allait être accompli par les missionnaires — prêcher la bonne nouvelle du royaume de Dieu dans le monde entier pour rendre un témoignage. C’est cette unité et cet amour manifestés au sein du peuple du Seigneur qui sont à l’origine de la grande prospérité de l’œuvre des témoins de Jéhovah ; c’est l’amour de Dieu qui dépasse toute compréhension.
Galaad, l’École Biblique de la Watchtower qui fonctionne sous la direction de la Watchtower Bible and Tract Society, Inc., a été richement bénie par le Seigneur. Tout pionnier qui a l’occasion d’aller à Galaad et de là comme missionnaire à l’étranger devrait sûrement rechercher ce privilège béni. En allant à Galaad, naturellement, on ne fait qu’augmenter ses privilèges de service car lorsqu’on va à Galaad on n’a pas à l’esprit l’éducation seulement, mais ce qui vient après, le service de missionnaire dans une partie du monde où la Société pourra nous envoyer.
Le principal manuel d’étude employé l’année dernière fut la nouvelle et excellente traduction des Écritures grecques appelée “ Traduction du monde nouveau des Écritures grecques chrétiennes ”. Les étudiants ne manquèrent pas d’en apprécier l’étude approfondie. Ils se servirent également pour leurs études du livre publié par la Société au mois d’août 1950 et intitulé “ Ceci signifie la vie éternelle ”.
Pour les jeunes gens des deux sexes dont le but est le service à temps complet, Galaad est une chose bénie. Ils ont la possibilité d’étudier la Parole de Dieu pendant cinq mois et demi de suite. C’est un privilège exceptionnel. Puis, après l’avoir étudiée à l’école, c’est un privilège et une responsabilité encore plus grands de faire travailler cette merveilleuse connaissance. Nous nous réjouissons avec tous les missionnaires qui sont allés dans les pays lointains où ils ont été envoyés et où maintenant ils sont en train de rassembler les “ autres brebis ” sous la direction du Bon Berger Jésus-Christ.
(à suivre)
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Questions de lecteursLa Tour de Garde 1952 | 15 avril
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Questions de lecteurs
● Certains religionistes prétendent que le vin dans la coupe de la Commémoration était du jus de raisin non fermenté. Comment pouvons-nous prouver que le Christ se servit de vin véritable à cette occasion ? — A. L., Arkansas.
Les membres de sociétés de tempérance veulent que les paroles “ ce fruit de la vigne ” que prononça Jésus signifient “ jus de raisin ”. Mais nous nous rappelons que la vendange se faisait à la fin de l’été tandis que la pâque des Juifs ne se célébrait que six mois plus tard, au printemps de l’année suivante. En outre, les Juifs, en général, n’avaient pas le moyen de conserver aussi longtemps, sans qu’il fermente, du jus de raisin. Lors de la pâque, Jésus se servit du “ fruit de la vigne ” qui était à sa disposition, c’est-à-dire de vin véritable. L’histoire révèle qu’à cette période de l’année les Juifs usaient de vin véritable et ils ont observé jusqu’à ce jour cette tradition de boire du jus de raisin fermenté.
Pour toute autre information nous vous renvoyons à l’article “ Quand et comment célébrer le Mémorial ? ” de La Tour de Garde du 15 mars 1948. Dans un renvoi au bas de la page 87 nous lisons ce qui suit : “ Le vin utilisé par notre Seigneur pour représenter son sang répandu était fait, sans nul doute (comme les Hébreux orthodoxes font encore leur vin pour la pâque), sans qu’aucune levure ait été ajoutée au jus de raisin pour en hâter la fermentation. Cependant, c’était du vin fermenté, car les éléments fermentescibles contenus dans le jus de raisin conduisent par un processus plus lent à la fermentation et à la clarification, c’est-à-dire au vin... il est clair pour nous que le vin utilisé par notre Seigneur au repas était du vin pur (non du jus de raisin qui ne resterait pas tel sans entrer en fermentation de l’automne au printemps), du vin de la même sorte que celui mentionné par ailleurs dans l’Écriture et dont l’excès produit l’enivrement (Éph. 5:18 ; Jean 2:10 ; Luc 5:39),... affirmant que notre Seigneur et les apôtres n’usèrent pas de jus de raisin, mais de vrai vin. ”
● Pourquoi la Watchtower Society approuva-t-elle soudain l’emploi du mot “ religion ” en relation avec l’adoration des témoins de Jéhovah ? — P. L., New-York.
Nous ne cherchons pas à créer une nouvelle langue, nous voulons simplement nous servir de la nôtre pour glorifier Dieu avec le moins de confusion possible lorsque nous prêchons le Royaume. En français, le mot “ religion ” veut dire le service ou adoration de Dieu ou d’un dieu, tel que l’expriment certaines formes d’adoration. Il s’ensuit qu’une religion peut être vraie ou fausse, ce qui dépend du dieu que l’on adore et de la forme ou manière de manifester cette adoration. Si nous pratiquons la vraie forme d’adoration, celle du vrai Dieu Jéhovah, alors dans toute discussion sur notre adoration, nous pouvons employer proprement l’expression française “ vraie religion ”, elle précisera notre pensée.
On trouve le mot “ religion ” dans les Bibles françaises. Dans la version Segond, il apparaît dans l’épître de Jacques (1:26, 27). Jacques fait une distinction entre la religion vaine ou fausse (1:26) et la religion pure ou vraie (1:27) en qualifiant proprement dans ces deux cas le même mot grec thrêskéïa. Le mot grec thrêskéïa est l’équivalent du mot latin religio : ils signifient tous deux “ forme d’adoration ” dont il peut y avoir une vraie et une fausse forme. Du latin religio vient le mot français “ religion ”. Lorsque la Bible emploie le terme “ religion ” il est soit correctement qualifié ou bien le contexte indique s’il s’agit de la vraie ou de la fausse religion. Notez comment le contexte révèle le genre de religion dans Ésaïe 29:13 où la fausse religion est mise en cause et dans II Timothée 3:5 où il s’agit de
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