La fidélité envers l’organisation de Jéhovah
“Incline vers moi ton oreille, ô Yahweh, exauce-moi, car je suis pauvre et malheureux. Garde-moi, car je te suis fidèle.” — Ps. 86:1, 2, Li.
1. Comment démontre-t-on sa fidélité envers Dieu ?
LA FIDÉLITÉ, c’est l’attachement aux devoirs, l’obéissance absolue, le dévouement. C’est une force qui nous permet de tenir bon dans toutes sortes de difficultés qui tendent à diviser les hommes. Le peuple de Dieu fait preuve de fidélité envers celui-ci. Il reste attaché avec amour à Jéhovah et à son organisation pour le meilleur et pour le pire, “envers et contre tous”, comme on dit.
2, 3. De quelle qualité manifestée par Abraham les rédacteurs de la Bible se souvinrent-ils, et pourquoi cet homme fut-il fidèle à Jéhovah ?
2 Abraham est un bon exemple d’un homme fidèle envers Dieu et son organisation. En 1943 av. J.-C., Jéhovah conclut une alliance importante avec Abraham (Gen. 12:4, 7). Le patriarche était alors âgé de soixante-quinze ans, et au cours des cent années suivantes, il se montra fidèle au milieu d’épreuves de tous genres. Il demeura étroitement attaché à Jéhovah, à telle enseigne que la Bible l’appelle “ami de Jéhovah”. (Jacq. 2:23, MN.) Après une centaine d’années de service fidèle, Abraham mourut, à l’âge de cent soixante-quinze ans (en l’an 1843 av. J.-C.). La Bible déclare à ce sujet (Gen. 25:8) : “Abraham expira et mourut, après une heureuse vieillesse, âgé et rassasié de jours [satisfait, NW], et il fut recueilli auprès de son peuple.” Abraham fut très heureux d’être resté fidèle à son Dieu jusqu’à son dernier soupir. On se souvenait de lui deux mille ans plus tard, car il est cité deux fois dans Hébreux chapitre 11, comme un exemple de fidélité à Dieu.
3 Notez aussi ce qui est écrit dans ce même chapitre à propos d’Abraham, d’Isaac et de Jacob : “C’est pourquoi Dieu n’a pas honte d’eux, d’être invoqué comme leur Dieu.” (Héb. 11:16, MN). Quelle n’a pas dû être la fidélité de ces hommes pour que le Souverain suprême leur porte un tel témoignage !
4. En quoi les témoins de Jéhovah ressemblent-ils à Abraham ?
4 Les témoins de Jéhovah des temps modernes sont également connus pour leur fidélité et pour leur attachement aux principes bibliques. Ils s’obstinent à observer les principes de Dieu, même si leurs ennemis les font mourir. Qu’il s’agisse des persécutions infligées par César ou par des proches, ou du piège du matérialisme, ils y résistent toujours grâce à leur foi fondée sur la Parole de Dieu. Dans le monde entier, il existe des témoignages attestant que les témoins de Jéhovah restent fidèles à leur Dieu.
5. À qui incombe le devoir d’apprendre aux témoins de Jéhovah comment être fidèles, et par quel moyen l’apprennent-ils ?
5 D’où vient le dévouement des témoins de Jéhovah ? Sur qui prennent-ils exemple de l’obéissance absolue ? Où se procurent-ils la nourriture spirituelle, source de leur courage ? Laissons répondre la Bible, qui contient ces paroles de Jésus : “Quel est vraiment l’esclave fidèle et avisé que son maître a établi sur ses domestiques, pour leur donner leur nourriture en temps voulu ? Heureux est cet esclave si son maître en arrivant le trouve faisant ainsi. En vérité je vous le dis : Il l’établira sur tous ses biens.” (Mat. 24:45-47, MN). Il ne doit sûrement pas être difficile de trouver l’identité de cet “esclave” fidèle et heureux qui a été chargé de responsabilités en ces temps modernes.
6, 7. Qui instruit l’“esclave fidèle et avisé” et lui donne l’exemple ?
6 Dès le début, l’“esclave” suivit l’exemple de Jésus-Christ et imita ses qualités, dont l’une est mentionnée dans le Psaume 40:9 40:8, NW (Sy), en ces termes : “Mon Dieu, je prends plaisir à faire ta volonté.” Le Christ est-il digne de confiance ? Assurément, car il est écrit à propos de cet Enseignant : “Jésus-Christ est le même hier et aujourd’hui, et à jamais.” (Héb. 13:8, MN). Cet “esclave” forma ses disciples et leur apprit comment supporter l’opposition des puissantes autorités juives, qui ordonnèrent aux apôtres chrétiens “de ne dire mot ni d’enseigner nulle part sur la base du nom de Jésus”. Les apôtres leur répondirent : “Nous devons obéir à Dieu comme chef plutôt qu’aux hommes.” (Actes 4:18 ; 5:29, MN). Les “domestiques” de la maison spirituelle du Seigneur Jésus-Christ étaient bien nourris, et les congrégations de ces fidèles domestiques s’employaient à nourrir d’autres hommes. “Ainsi donc les congrégations continuaient d’être affermies dans la foi et croissaient en nombre de jour en jour.” — Actes 16:5, MN.
7 Jésus-Christ ne reconnaissait qu’un seul canal. On était libre de s’adresser ailleurs, mais où pouvait-on trouver un autre “esclave” fidèle qui dispensait une nourriture vivifiante sous la direction de Jésus-Christ ? Nulle part, car Pierre répondit à cette question en disant : “Seigneur, à qui irions-nous ? Tu as des paroles de vie éternelle.” — Jean 6:68, MN.
8. a) Comment cet “esclave fidèle et avisé” affermit-il la foi du peuple de Dieu ? b) L’esclave s’acquitte-t-il de ses responsabilités avec zèle ?
8 Quant à l’époque actuelle, nous retrouvons la foi robuste et inébranlable des premiers chrétiens chez les témoins de Jéhovah organisés en société d’un monde nouveau. Et nous constatons que ces témoins deviennent toujours plus nombreux. Ils sont un peuple heureux. Ils suivent l’exemple des chrétiens oints qui se trouvent encore sur la terre et qui, travaillant sous la direction de Jésus-Christ, composent l’“esclave fidèle et avisé”. Considérons pendant quelques instants leur organisation. Parce qu’ils ont défendu les principes bibliques dans le monde entier, en prêchant la “bonne nouvelle”, ces chrétiens ont dû comparaître des milliers de fois devant des tribunaux où, tout comme les premiers chrétiens, ils ont déclaré : “Nous devons obéir à Dieu comme chef plutôt qu’aux hommes.” La responsabilité leur incombe d’annoncer “cette bonne nouvelle du royaume”, aussi prêchent-ils dans les foyers sur toute la terre, actuellement dans 194 pays et îles. Les surveillants des congrégations reçoivent une formation spéciale leur permettant d’affermir la foi de leurs frères. Des missionnaires également sont formés et envoyés un peu partout dans le monde. Plusieurs fois par an, un ministre mûr visite chaque congrégation pour aider les frères à devenir des ministres plus capables. Des congrès sont organisés régulièrement pour permettre aux témoins de se nourrir de la Parole de Dieu et de fréquenter leurs frères. Chaque congrégation tient cinq réunions par semaine, dont les programmes sont conçus pour édifier la foi des assistants. Des livres et des tracts sur des sujets divers sont imprimés et diffusés en plus de 162 langues. La Bible elle-même a été éditée en plusieurs langues, dans un format pratique qui permet aux familles de la lire tous les jours. — Mat. 24:14.
9. a) Pourquoi La Tour de Garde donne-t-elle un excellent exemple de fidélité ? b) Quels résultats ont été obtenus ?
9 Depuis plus de quatre-vingts ans, l’“esclave fidèle et avisé” édite le périodique La Tour de Garde, dont chaque numéro est actuellement imprimé en 68 langues et tiré à 4 400 000 exemplaires. La fidélité de ce journal envers la Parole de Dieu a incité ses abonnés à attendre impatiemment chaque numéro et à le considérer comme un copieux repas spirituel. Dès son premier numéro (en anglais, daté de juillet 1879, vol. I, No 1, page 1), ce périodique affirmait qu’il “est indépendant et ne se rattache à aucun parti, secte ou confession des hommes”. Aujourd’hui, comme alors, il s’en tient à la Bible. Tout comme Abraham, cette classe de l’“esclave” a été rassasiée d’années passées à servir Dieu (Gen. 25:8). Collaborez avec elle dans le culte que vous rendez à Dieu !
10. Cette organisation deviendra-t-elle si grande que l’individu ne recevra plus d’aide personnelle ? Expliquez.
10 Certes, la société du monde nouveau est une organisation qui s’agrandit rapidement, témoin les 86 345 nouveaux ministres baptisés au cours de la seule année 1959 (voir l’Annuaire des témoins de Jéhovah [en anglais] pour 1960, page 34). Néanmoins, l’individu n’est pas perdu dans la masse. On s’occupe de chacun par des études bibliques à domicile. Un service d’aide personnelle familiarise les nouveaux avec l’organisation théocratique et les forme dans le ministère effectué de maison en maison. Chaque surveillant se fait un devoir de connaître tous les membres de sa congrégation. Jéhovah a décidé qu’il en soit ainsi, puisque sa Parole déclare : “Prête une constante attention à toi-même et à ton enseignement.” Et encore : “Ces choses, confie-les à des hommes fidèles, qui, de leur côté, sont suffisamment qualifiés pour en enseigner d’autres.” (I Tim. 4:16 ; II Tim. 2:2, MN). Les mêmes méthodes d’organisation efficaces employées du temps de Paul, sont utilisées avec succès de nos jours au sein des congrégations des témoins de Jéhovah (Éph. 4:11, 12). C’est pourquoi des milliers de personnes cherchent à prendre rang dans cette organisation, et celles qui s’y trouvent déjà tiennent à y garder leur place.
11. De quels faits faut-il tenir compte en considérant cette organisation, et quelles sont les deux choses à prendre en considération ?
11 Comment faut-il considérer l’organisation ? Pouvons-nous nous permettre d’être indépendants et de penser que Dieu traitera avec nous autrement que par son organisation ? Si nous voulons rester fidèles à cette dernière, il nous faut reconnaître qu’elle appartient à Dieu et qu’il s’en sert pour accomplir une œuvre. Elle doit continuer à exécuter cette tâche jusqu’à ce que Jéhovah la déclare terminée. Puisque Jéhovah a édifié cette organisation, c’est lui qui a créé les différentes fonctions avec responsabilités. Il ne nous a pas laissés dans le doute à ce sujet, car il est dit dans Actes 20:28 (MN) : “Faites attention à vous-mêmes et à tout le troupeau au milieu duquel l’esprit saint vous a établis surveillants, pour paître la congrégation de Dieu, qu’il a acquise avec le sang de son propre Fils.” Nous trouvons d’autres détails sur l’œuvre de cette organisation dans Éphésiens 4:11, 12. Les livres bibliques de I Timothée, de II Timothée et de Tite traitent principalement des surveillants et de leurs devoirs au sein des congrégations. Il y a donc deux choses à prendre en considération : d’une part, la fonction avec responsabilités créée par Jéhovah ; d’autre part, la créature humaine imparfaite qui a le privilège de remplir cette fonction.
12. a) Citez un exemple où l’on dut reconnaître ces choses. b) Comment Jéhovah considérait-il cette affaire ?
12 Il est facile d’oublier la fonction et de ne voir que l’homme qui l’occupe. Aaron et Marie commirent cette erreur. Ils voyaient Moïse en tant qu’il était leur frère, mais ils oubliaient qui l’avait chargé de sa fonction. Ils estimaient qu’ils étaient aussi capables que Moïse. Ils n’avaient pas de mal à trouver de quoi critiquer Moïse, car celui-ci était imparfait. Avez-vous remarqué, cependant, comment Jéhovah considérait cette affaire ? À propos de Moïse, Jéhovah affirma : “Il est reconnu fidèle dans toute ma maison.” En revanche, il est écrit au sujet d’Aaron et de Marie : “Et la colère de Jéhovah s’enflamma contre eux.” (Nomb. 12:7, 9, AC). Et Jéhovah nous donne ce conseil dans la Bible : “J’honorerai celui qui m’honore, mais ceux qui me méprisent seront méprisés.” (I Sam. 2:30). De nos jours, tous les surveillants des congrégations ont leurs défauts. Vous n’aurez pas à chercher bien loin pour les trouver, car aucun surveillant n’est parfait (Rom. 5:12). Tout comme nous, ils reçoivent des conseils encourageants pour les aider à parvenir à une plus grande maturité. On leur demande beaucoup, c’est pourquoi leurs défauts sont parfois grossis (Luc 12:48). On les observe attentivement à tout moment.
13. Comment pouvons-nous toujours déterminer quelle est la bonne ligne de conduite à suivre ?
13 Les chrétiens humbles et fidèles collaboreront étroitement ensemble parce qu’ils comprennent que Dieu a établi son organisation afin d’accomplir une œuvre. Les “brebis” dociles écoutent le conseil suivant donné par l’apôtre Paul : “Souvenez-vous de ceux qui vous dirigent, qui vous ont annoncé la parole de Dieu, et, considérant ce que donne leur conduite, imitez leur foi. (...) Soyez obéissants envers ceux qui vous dirigent et soyez soumis, car ils veillent sans cesse sur vos âmes, comme devant en rendre compte ; afin qu’ils le fassent avec joie et non en soupirant, ce qui vous serait dommageable.” (Héb. 13:7, 17, MN). Mues par l’amour, ces “brebis” fidèles et humbles fixent leur attention sur les choses importantes relatives à l’œuvre de Dieu. Les hommes à la vue courte ne voient pas ces choses, mais si quelqu’un continue d’étudier, il parvient à une maturité plus grande, il lève la tête et porte ses regards sur les choses à venir. Paul souligna cette pensée dans Philippiens 1:9, 10 (MN), en disant : “Je ne cesse de demander ceci dans la prière : que votre amour abonde encore de plus en plus avec la connaissance exacte et un entier discernement ; pour que vous vous assuriez des choses les plus importantes, de sorte que vous soyez sans défaut et que vous ne fassiez pas trébucher les autres jusqu’au jour de Christ.”
14. a) Pourquoi pouvons-nous affirmer que les surveillants sont établis dans leurs fonctions par l’esprit de Dieu. b) Un seul homme peut-il s’occuper de tout dans une congrégation ? Quel est donc le devoir du surveillant ?
14 Les surveillants sont désignés par Dieu, car Actes 20:28 déclarent que l’esprit saint établit ces hommes dans leurs fonctions. Lorsque Dieu, par le moyen de sa Parole, fait savoir quelle tâche il faut accomplir et les devoirs impliqués, l’“esclave fidèle et avisé” et l’organisation théocratique trouvent quelqu’un qui remplit les conditions scripturales et le désignent pour ce service. Ils ne désignent que des frères voués, après avoir réfléchi dans la prière. Ce qui compte avant tout, c’est l’œuvre ; aussi le frère nommé doit-il être productif dans l’accomplissement des desseins divins. Il faut paître le troupeau de la façon prévue par Dieu. Le surveillant remplit des fonctions spéciales à cet égard, puisqu’il est désigné “pour paître la congrégation de Dieu”. (Actes 20:28, MN.) En outre, des assistants ministériels sont adjoints au surveillant pour l’aider à paître la congrégation et à accomplir les nombreuses tâches qui s’y rapportent (Éph. 4:11, 12). Paître la congrégation de Dieu aujourd’hui, implique une foule de détails. Il faut préparer les cinq réunions hebdomadaires et désigner les participants, qui doivent faire des recherches et organiser des répétitions afin que les programmes soient instructifs et édifiants. Pour accomplir le ministère de maison en maison et visiter systématiquement tous les foyers, il faut subdiviser le territoire de la congrégation. Les abonnements à La Tour de Garde et à Réveillez-vous ! doivent être convenablement enregistrés, sinon les abonnés ne recevront pas leurs périodiques. Il est nécessaire de visiter les membres de la congrégation qui sont faibles ou malades. Que la Salle du Royaume soit louée ou achetée, il faut la nettoyer et l’entretenir. Un seul homme, le surveillant, n’arriverait jamais à tout faire, c’est pourquoi d’autres frères offrent volontairement leurs services, car ils savent que tous ces détails font partie de l’œuvre de Dieu, consistant à paître le troupeau. Jéhovah s’attend à ce que son organisation ou congrégation s’acquitte de cette tâche.
15. a) Citez quelques tâches que le surveillant assigne aux membres de la congrégation. b) Ces tâches sont-elles moins importantes parce qu’elles sont assignées par le surveillant ?
15 Chaque congrégation des témoins de Jéhovah organise un programme de formation pour aider ses membres à parvenir à une maturité plus grande. Le surveillant désigne des chrétiens mûrs pour qu’ils s’occupent de ceux qui ont besoin d’aide pour étudier ou préparer leur sermon à prononcer aux portes ou dans une autre branche du ministère de la prédication. C’est là une autre façon de paître le troupeau, conformément à la volonté de Jéhovah. Quel merveilleux privilège que d’aider ses frères ou d’être considéré par Dieu comme digne de recevoir une formation spéciale ! Dans cet ordre d’idées, il ne faut jamais mépriser le privilège d’assumer la surveillance d’un petit groupe qui se réunit dans un foyer pour étudier la Bible et recevoir des instructions relatives au ministère du champ qui s’accomplit dans le voisinage de ce centre d’étude. Non, car Jésus affirma : “Là où deux ou trois sont réunis en mon nom, je suis là au milieu d’eux.” (Mat. 18:20, MN). Nous devrions accomplir toutes les tâches qui nous sont confiées avec le même zèle et le même amour que les surveillants doivent démontrer en paissant le troupeau. Voici ce que Pierre écrivit à ce propos : “Paissez le troupeau de Dieu qui est sous votre garde, non par contrainte mais volontairement ; non par amour d’un gain malhonnête, mais avec ardeur ; ni comme voulant dominer ceux qui sont l’héritage de Dieu, mais en devenant des exemples pour le troupeau.” (I Pierre 5:2, 3, MN). Notre sentiment du devoir, notre bonne volonté, notre ardeur et notre amour ne devraient pas être moindres parce que le surveillant de la congrégation nous a demandé de nous occuper de quelque détail pour l’aider à paître le troupeau. Les soixante-dix disciples ne sous-estimèrent pas leurs privilèges lorsque Jésus les envoya prêcher. — Luc 10:1-24.
16. Quelle attitude nous aidera à être heureux et productifs au sein de la congrégation ?
16 Nous devons manifester par nos actions notre fidélité envers Jéhovah et son organisation. Celui qui veut être fidèle à l’organisation de Dieu, trouve qu’il est difficile, voire impossible, de ne pas participer à la prédication de la bonne nouvelle du Royaume de Dieu. Bien au contraire, il se préparera afin d’aider à paître le troupeau, en harmonie avec ce conseil de Pierre : “Tendez votre esprit pour l’activité, gardez toute votre raison ; mettez votre espoir en la bonté imméritée qui doit vous être apportée à la révélation de Jésus-Christ.” (I Pierre 1:13, MN). Songez un peu à ce qu’une congrégation pourrait accomplir, à l’enthousiasme et à l’édification qui résulteraient, si tous les assistants du surveillant et ceux qui sont invités à l’aider à paître le troupeau, coopéraient comme Philémon, à qui Paul écrivit : “Ayant confiance en ta docilité, je t’écris, sachant que tu feras même plus que les choses que je dis.” — Philém. 21, MN.
17. Pour paître la congrégation, comment faut-il collaborer avec l’organisation de Dieu ?
17 Au lieu d’adopter la ligne de moindre résistance dans notre étude et notre participation aux activités de la congrégation, nous ferions mieux de suivre ce conseil : “Réfléchis sur ces choses ; absorbe-toi en elles, afin que tes progrès soient manifestes à tous.” (I Tim. 4:15, MN). Plutôt que de satisfaire aux désirs de la chair, cherchez les occasions de croître dans la maturité au sein de l’organisation de Dieu. Si tous les membres de la congrégation décidaient d’agir à leur guise, de ne visiter que les territoires qui leur plaisent et de fréquenter le centre d’étude biblique qu’ils préfèrent, le surveillant aurait du mal à paître le troupeau. Quelle différence lorsque chaque membre de la congrégation met la Parole et l’œuvre de Dieu à la première place et contribue à l’édification de l’organisation ! C’est là la ligne de conduite recommandée dans Éphésiens 4:15 (MN) : “Croissons, par l’amour, en toutes choses en celui qui est la tête, Christ.”
18. Comment peut-on connaître la pensée de Jéhovah, et quel programme appliqué au sein de la congrégation nous aide en ce sens ?
18 Nous prouvons également notre fidélité en nous réunissant régulièrement avec les autres membres de l’organisation de Dieu, pour examiner les vérités édifiantes renfermées dans la Bible. Les réunions tenues dans chaque congrégation constituent, à coup sûr, une partie de l’œuvre confiée à l’organisation de Dieu. Le chrétien fidèle accordera, dans son emploi du temps, une place prépondérante à l’assistance aux réunions. Paul nous explique pourquoi en ces termes : “Sans abandonner notre assemblée, comme quelques-uns en ont la coutume, mais en nous encourageant mutuellement, et cela d’autant plus que vous voyez approcher le jour.” (Héb. 10:25, MN). À ces réunions, l’occasion nous est donnée de nous exprimer et ainsi de partager notre foi. En exprimant des idées scripturales, nous nous édifions petit à petit, et ces idées deviennent une partie de nos propres pensées. À force d’assister aux réunions et aux congrès, de prendre part au ministère du champ, de fréquenter les frères mûrs et d’étudier les publications imprimées par l’organisation, notre langage en arrive à ressembler à celui de l’organisation. Nous collaborons de plus en plus étroitement avec elle, nous agissons et parlons comme elle, et nous nous réjouissons avec elle dans toutes ses activités. Or, l’organisation suit son Enseignant, Jésus-Christ. Aussi, en la suivant, nous suivons de plus en plus près la pensée du Christ (I Cor. 2:16, MN). Et puisque Jésus reflète la volonté de son Père (Jean 5:30), nous arrivons à connaître la pensée de Jéhovah et à marcher dans ses voies (És. 2:1-4). Il n’y a aucune autre façon d’arriver à ce résultat, n’est-ce pas ? Par conséquent, il nous faut rester attachés aux instruments utilisés par Jéhovah, conformément à ce qui est écrit dans Colossiens 3:10 (MN) : “Revêtez la nouvelle personnalité, qui, par la connaissance exacte, est renouvelée selon l’image de Celui qui l’a créée.”
19. Pourquoi devons-nous protéger l’organisation de Dieu ?
19 Ensuite, la responsabilité nous incombe de protéger l’organisation. Nous sommes une partie de cette organisation. Nous reconnaissons que Dieu l’a établie dans le monde entier. Elle collabore avec l’“esclave fidèle et avisé” et elle est utilisée par lui pour faire progresser les intérêts terrestres du Royaume (Mat. 24:45-47, MN). Elle nous dispense la nourriture en temps voulu. Elle ne se met jamais en grève. Elle n’est pas divisée. Elle est forte et dirige courageusement les activités du Royaume. Jour et nuit, elle prend soin de nous. Nous ne la considérons pas comme une grosse société dont nous pouvons tirer profit. Si nous remarquons que certains essaient de profiter d’elle, nous ne disons pas : “Cela ne me regarde pas !” En s’agrandissant, l’organisation se procure des bâtiments, des machines, des Salles du Royaume, du matériel à l’usage des congrès, des publications et des fournitures en grande quantité. Mais nous refusons d’imiter les gens du monde et de voler ces biens, sous prétexte que l’organisation est grande et ne s’apercevra pas de la perte subie. Il en est de même de la pureté au sein de l’organisation. Nous n’adopterons pas une attitude indifférente, en disant : “Pourquoi se donner tant de souci simplement parce que quelqu’un a commis un acte impur ? Pourquoi risquer de blesser quelqu’un ? L’organisation est grande. De telles choses sont sans importance.” Mais ces choses sont importantes ! L’organisation appartient à Dieu. Lorsqu’on lui fait du mal, on nous fait du mal, et, qui plus est, on va à l’encontre des dispositions divines.
20. Quelles raisons devraient nous inciter à être heureux ?
20 Examinez les témoins de Jéhovah organisés en société d’un monde nouveau. Malgré que les temps actuels soient critiques et que l’unité mondiale soit menacée plus que jamais auparavant, nous jouissons d’une paix qui est fondée sur l’amour. Elle est si bien enracinée, que même les nations puissantes ne peuvent l’ébranler. Ni le matérialisme ni le nationalisme ne peuvent troubler l’unité de la société théocratique ou refroidir l’affection qu’elle éprouve pour son Créateur, Jéhovah Dieu. Nous voyons, au sein de cette société, des gens bien nourris spirituellement qui progressent dans la maturité. Conformément à l’instruction que Jésus donna à Pierre, on paît les brebis (Jean 21:15-17). L’organisation devient de plus en plus mûre. Notre connaissance des doctrines est sûre, et nous ne sommes pas dans le doute quant à nos relations avec Dieu et sa volonté. Il y a une abondance de nourriture spirituelle. Nous disposons d’instruments de travail de la meilleure qualité : publications, bibles, instructions et conseils encourageants. Sans aucun doute, la société théocratique est un lieu prospère et sûr. La prophétie d’Ésaïe (32:18) en parle en ces termes : “Mon peuple demeurera dans le séjour de la paix, dans des habitations sûres, dans des asiles tranquilles.” Cette condition continuera toujours. Oui, tout comme Abraham, nous pouvons être satisfaits. Au sein de cette société du monde nouveau, nous sommes entourés de témoins de Jéhovah qui sont fidèles à Dieu et sont ses amis ; il n’a pas honte d’être appelé leur Dieu. Restez attaché à Jéhovah. Agissez conformément à sa Parole. Travaillez avec son peuple. Oui, vivez éternellement dans l’organisation de Jéhovah.
[Illustration, page 691]
“Pourquoi donc n’avez-vous pas craint de parler contre mon serviteur Moïse ?”