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Réveillez-vous ! 1971
g71 8/2 p. 28-29

“Ta parole est vérité”

“Tu ne tueras point”

LE PLUS grand tort physique que l’on puisse faire à quelqu’un, c’est de lui prendre sa vie. C’est donc très à propos que le sixième Commandement dit : “Tu ne tueras point.” Sous la Loi de Moïse le meurtre était puni de mort, la peine capitale. Cependant, il existait une disposition miséricordieuse en faveur de ceux qui tuaient accidentellement quelqu’un. — Ex. 20:13 ; Nomb. 35:6-34.

Cette loi n’était pas nouvelle. La Bible montre que Caïn craignait d’être tué parce qu’il avait assassiné son frère, Abel (Gen. 4:14). De plus, immédiatement après le déluge, Jéhovah Dieu donna un avertissement solennel à l’adresse de ceux qui ôteraient illégalement la vie de leur prochain. Il dit : “Si quelqu’un verse le sang de l’homme, par l’homme son sang sera versé ; car Dieu a fait l’homme à son image.” Depuis lors, cette loi s’applique à toute l’humanité. Rien, en effet, ni dans les Écritures hébraïques ni dans les Écritures grecques, ne l’a jamais abrogée. — Gen. 9:5, 6.

Il faut donc s’attendre à ce que le meurtre soit aussi défendu aux chrétiens. C’est pourquoi l’apôtre Paul déclare que ceux qui sont “pleins d’envie, de meurtre” et d’autres choses semblables “méritent la mort”. De même, les écrits de l’apôtre Jean montrent que le meurtrier n’aura pas la vie éternelle, qu’il sera détruit par la “seconde mort”. — Rom. 1:29, 32 ; I Jean 3:15 ; Rév. 21:8.

On a soulevé la question de savoir quand il est légal de tuer et quand on peut vraiment parler de meurtre. Un général de brigade américain retraité, actuellement professeur de droit à l’université Columbia posa la question suivante : “Que l’on tue un bébé par une bombe larguée d’un avion ou qu’un fantassin lui tire dessus à bout portant, cela fait-​il vraiment une différence ?” Il ajouta que “durant la Seconde Guerre mondiale, des milliers d’enfants furent brûlés vifs à Berlin, à Tokyo, à Hambourg et dans d’autres villes ennemies. On estimait qu’il s’agissait là d’opérations militaires légitimes”. Ce général établit alors une distinction entre le fait de tuer des enfants et d’autres civils par des bombardements aériens et celui de les massacrer à coups de fusil. — New York Times, 10 janvier 1970.

Il est vrai que dans le passé Dieu se servit de la nation d’Israël pour exterminer les Cananéens méchants et dépravés. Néanmoins, quelle nation aujourd’hui peut prouver que Dieu lui a donné un mandat l’autorisant à agir en qualité d’exécutrice des jugements divins ? Seul Jéhovah Dieu, Lui qui donne la vie, a le droit de décréter dans quelles circonstances la vie humaine peut être ôtée.

Évidemment, nombreux sont ceux qui ne songeraient jamais à se servir d’un fusil ou à lancer une bombe. Cependant, ces gens-​là, sans même s’en rendre compte, peuvent être coupables d’effusion de sang au regard de Dieu.

La Loi que Dieu donna à Moïse nous aide à comprendre cette question. Il est vrai que ce code de lois ne fut pas donné aux chrétiens. Cependant, la façon dont il envisage la vie humaine est basée sur des principes sains, justes et raisonnables qui sont toujours valables.

Par exemple, on peut se demander à quel moment le fœtus doit être considéré comme une créature humaine. Les lois humaines ne sont pas unanimes à ce sujet, mais la loi que Dieu donna à Israël montre clairement que tout fœtus est une âme humaine. Si à cause d’un acte de violence une mère perdait son enfant non encore né, le châtiment était “vie pour vie”. L’avortement était un meurtre. — Ex. 21:22, 23.

La Loi de Moïse déclarait également coupable d’effusion de sang celui qui, par négligence, causait la mort de quelqu’un, ce qui était logique. Par exemple, si un bœuf tuait un homme à coups de cornes, il était mis à mort. Toutefois, si le propriétaire de l’animal savait que celui-ci était sujet à frapper et qu’il ne l’eût pas enfermé, lui aussi était mis à mort. De même, la Loi exigeait que celui qui bâtissait une maison fît une balustrade autour du toit. S’il ne le faisait pas et que quelqu’un se tuât en tombant, il se chargerait d’une dette de sang. — Ex. 21:28, 29 ; Deut. 22:8.

Le principe impliqué dans ces cas est toujours valable aujourd’hui, — pour le conducteur d’une automobile par exemple. Si celui-ci tue quelqu’un parce qu’il a roulé trop vite, qu’il a été imprudent ou téméraire, ou parce qu’il était sous l’empire de l’alcool ou d’un stupéfiant, aux yeux de Dieu il s’est chargé d’une dette de sang.

Une autre façon de se rendre coupable d’effusion de sang sans le vouloir peut-être, découle du principe de la responsabilité collective. Celui qui appartient à une organisation religieuse qui a versé le sang dans le passé ou qui bénit ceux qui versent le sang innocent, se rend lui-​même coupable d’effusion de sang. La Bible montre que la tribu entière de Benjamin fut tenue responsable de la mort d’une certaine femme du fait que cette tribu refusait de livrer le meurtrier. — Juges 20:8-48.

Ce principe s’applique toujours aujourd’hui, comme l’indique l’ordre de Dieu concernant l’empire mondial de la fausse religion appelé Babylone la Grande. Dans le livre de la Révélation (chapitre 18, verset 4), l’ange de Dieu donne cet ordre : “Sortez d’elle, mon peuple, si vous ne voulez pas participer avec elle à ses péchés, et si vous ne voulez pas recevoir de ses fléaux.” L’empire mondial de la fausse religion s’est en effet rendu coupable de bien des façons. L’ange de Dieu dit encore : “Chez toi on a trouvé le sang des prophètes et des saints et de tous ceux qui ont été égorgés sur la terre.” (Rév. 18:21, 24). Ceux qui ne veulent pas être coupables d’effusion de sang aux yeux de Dieu doivent quitter toute organisation religieuse qui n’enseigne pas et ne pratique pas les commandements divins consignés dans la Bible.

Le chrétien peut encore se charger d’une dette de sang en haïssant un autre chrétien. Il est vrai que certaines sortes de haine sont parfaitement convenables. Jéhovah dit par exemple à ses serviteurs : “Haïssez le mal !” Et encore : “Ayez en horreur ce qui est mauvais.” Le psalmiste David écrivit avec l’approbation divine : “Ne dois-​je pas, Jéhovah, haïr ceux qui te haïssent, avoir en horreur ceux qui s’élèvent contre toi ?” Une haine de ce genre est convenable, car elle est fondée sur des principes et non sur la passion, sur l’amour de la justice et non sur l’égoïsme. De plus, celui qui hait les ennemis de Dieu se contente d’attendre que Dieu les détruise. — Ps. 97:10 ; Rom. 12:9 ; Ps. 139:21, 22, Crampon 1905.

Cependant, haïr un compagnon chrétien revient à le tuer, comme le dit bien l’apôtre Jean. Nous lisons : “Quiconque hait son frère est un homicide, et vous savez qu’aucun homicide n’a la vie éternelle demeurant en lui.” (I Jean 3:15). Celui qui hait son frère le tue en fait dans son cœur, car il lui souhaite du mal, contrairement au dessein de Jéhovah de bénir ceux qui exercent la foi en son Fils. Chaque chrétien devrait donc s’examiner pour extirper de son cœur toute haine ou rancune qu’il pourrait avoir contre un compagnon chrétien. Il devrait prier instamment et faire tout son possible pour surmonter ce sentiment.

Sans aucun doute le commandement nous prescrivant de ne pas tuer est opportun. Il s’adresse aux chrétiens aujourd’hui ; de plus il a une grande portée et une signification étendue.

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