-
ManneAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
-
-
6:17; I Rois 8:9; II Chron. 5:10). Elle avait rempli son rôle.
Bien que la manne fût une disposition divine (Néh. 9:20), elle n’a pas maintenu les Israélites éternellement en vie. C’est ce que Jésus souligna, faisant ensuite remarquer: “Je suis le pain vivant qui est descendu du ciel; si quelqu’un mange de ce pain, il vivra à jamais; et, vraiment, le pain que je donnerai, c’est ma chair pour la vie du monde.” (Jean 6:30-33, 48-51, 58). Les fidèles disciples oints du Christ se nourrissent de cette manne céleste ou “pain de vie”. Christ utilisa symboliquement l’image de la jarre de manne quand il promit à ces ‘vainqueurs’ qu’ils recevraient de la “manne cachée”, c’est-à-dire une nourriture impérissable ou encore ce qui découle d’une telle nourriture, savoir, dans leur cas, l’immortalité et l’incorruptibilité dans les cieux. — Rév. 2:17; I Cor. 15:53.
-
-
ManoahAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
-
-
MANOAH
(“repos”).
Danite de Zorah, ville de la Séphélah (Josué 15:33), père du juge Samson. Manoah était un pieux adorateur de Jéhovah.
Un jour, un ange apparut à la femme de Manoah, qui était stérile, pour lui annoncer qu’elle donnerait naissance à un fils. Celui-ci serait un naziréen de Dieu. Dès qu’il apprit cette nouvelle, Manoah implora Dieu de leur envoyer de nouveau le messager pour qu’il les instruise sur la façon d’élever l’enfant. Jéhovah exauça sa prière et envoya l’ange une seconde fois. Quand Manoah proposa au messager de lui servir un repas, celui-ci lui dit d’offrir plutôt un holocauste à Jéhovah, ce qu’il fit. Ce n’est que lorsque le messager monta avec la flamme qui s’élevait de dessus l’autel que Manoah comprit que c’était l’ange de Jéhovah. Il crut que cette visite allait entraîner sa mort et celle de sa femme, mais celle-ci le rassura par ces mots: “S’il avait simplement plu à Jéhovah de nous faire mourir, il n’aurait pas accepté de notre main un holocauste et une offrande céréalière, et il ne nous aurait pas fait voir toutes ces choses, et il ne nous aurait pas maintenant fait entendre pareille chose.” — Juges 13:2-23.
Des années plus tard, Manoah et sa femme désapprouvèrent le projet de Samson d’épouser une Philistine de Timnah, ‘ne sachant pas que cela venait de Jéhovah’. (Juges 14:1-4; voir Deutéronome 7:3, 4.) Par la suite, ils accompagnèrent tout de même leur fils à Timnah, sans toutefois aller avec lui jusqu’à la maison de sa fiancée. Ils ne virent donc pas Samson tuer un jeune lion uniquement à l’aide de ses mains. Quelque temps après, Samson se rendit de nouveau à Timnah avec ses parents, dans le but d’emmener la femme chez lui. Il dévia de son chemin pour aller voir le cadavre du lion qu’il avait tué lors de son précédent voyage et il y trouva un essaim d’abeilles et du miel. Quand il eut rejoint ses parents, il leur offrit le miel qu’il avait détaché du corps du lion et ils le mangèrent. Ensuite, la famille poursuivit son chemin et les parents de Samson assistèrent certainement au banquet qu’il offrit à Timnah. — Juges 14:5-10.
Manoah mourut avant son fils, car Samson fut enseveli dans la sépulture de Manoah, entre Zorah et Eschtaol. — Juges 16:31.
-
-
ManteauAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
-
-
MANTEAU
Voir VÊTEMENTS.
-
-
Manuscrits de la BibleAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
-
-
MANUSCRITS DE LA BIBLE
Le texte des Saintes Écritures est d’origine suprahumaine, mais sa rédaction et sa préservation ont une histoire humaine. C’est Moïse qui a commencé à le rédiger sous l’inspiration de Dieu en 1513 avant notre ère, et l’apôtre Jean en a écrit la dernière partie plus de 1 600 ans plus tard. Puisque à l’origine la Bible n’était pas un seul livre, son canon s’est élargi avec le temps et il a fallu faire des copies des différents livres qui la composent. Ce fut notamment le cas après l’exil à Babylone parce que tous les Juifs ne sont pas retournés en Palestine à leur libération. Beaucoup se sont établis un peu partout, et dans toutes les régions où s’est effectuée la diaspora juive des synagogues ont été construites. Des scribes ont donc fait des copies des Écritures à l’intention de ces synagogues où les Juifs se réunissaient pour écouter la lecture de la Parole de Dieu (Actes 15:21). Plus tard, des copistes consciencieux, disciples du Christ, se sont appliqués à recopier les écrits divinement inspirés pour permettre aux congrégations chrétiennes de plus en plus nombreuses de les faire circuler ou de les échanger. — Col. 4:16.
Avant que l’impression à l’aide de caractères mobiles ne devienne chose courante (à partir du quinzième siècle), les livres bibliques et les copies de ceux-ci étaient écrits à la main. On les désignait sous le nom de “manuscrits” (lat. manu scriptus, “écrit à la main”). Un manuscrit biblique est donc une copie des Écritures, ou d’une partie de celles-ci, faite à la main, par opposition à une copie imprimée. Ces manuscrits bibliques étaient essentiellement des rouleaux et des codex.
LE MATÉRIAU
Il existe des manuscrits des Écritures sur papyrus, sur parchemin et sur vélin ainsi que des palimpsestes. Par exemple, le fameux rouleau d’Ésaïe dit de la mer Morte est un parchemin. Le papyrus, sorte de papier fabriqué avec des fibres d’une plante aquatique, a été utilisé comme support pour les manuscrits bibliques dans leur langue originale et pour les traductions qui en ont été faites, et cela jusque vers le quatrième siècle de notre ère. À cette époque, il a commencé à être remplacé par le vélin, un parchemin plus fin, généralement fabriqué avec de la peau de veau, d’agneau ou de chèvre. Le vélin représentait un progrès par rapport au parchemin plus ancien fabriqué lui aussi avec des peaux de bêtes. Des manuscrits comme les célèbres Codex Sinaiticus et Vaticanus 1209, qui datent du quatrième siècle de notre ère, sont des codex sur parchemin, ou sur vélin. Un palimpseste (lat. palimpsestus; gr. palimpsestos qui signifie “de nouveau gratté”) est un manuscrit sur lequel on a fait disparaître ou on a gratté un texte antérieur pour y écrire un nouveau texte. Citons le fameux Codex Ephræmi rescriptus qui date du cinquième siècle de notre ère. Si c’est le texte ancien (celui qu’on a gratté) qui est le plus important d’un palimpseste, les savants sont souvent en mesure de le déchiffrer en recourant à diverses techniques, comme l’utilisation de réactifs et la photographie. Certains manuscrits des Écritures grecques chrétiennes sont des lectionnaires, c’est-à-dire des choix de textes de l’Écriture pour la lecture lors des services religieux.
-