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Mettre Jéhovah à l’épreuveLa Tour de Garde 1957 | 15 septembre
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et nous nous serons fixé un but précis pour ce qui est de ce que nous croyons pouvoir donner. Dans chaque cas, ces dons devraient être envoyés à la filiale du pays dans lequel vous habitez, quatre-vingt-une filiales existant à travers le monde. Ceux qui habitent aux États-Unis devraient adresser leur carte ou leur lettre à la Watch Tower Society, Bureau du Trésorier, 124 Columbia Heights, Brooklyn 1, N. Y.
Quelle formule emploierez-vous pour cette communication ? Vous pouvez écrire quelque chose de ce genre : “ J’ai l’espoir d’être en mesure, au cours des douze mois à venir, de verser à l’œuvre de prédication de la bonne nouvelle du Royaume la somme de ____________________ F, montant que je vous ferai parvenir en plusieurs versements aux moments qui me conviendront et selon la prospérité que m’accordera la bonté imméritée de Jéhovah Dieu par Jésus-Christ. ” (Signature) À la page 274 de ce numéro est indiquée l’adresse de plusieurs filiales. Une liste complète de toutes les filiales se trouve dans la plupart des publications de la Société.
Jéhovah Dieu n’a pas besoin de nos “ dîmes ” matérielles ni même de nos dîmes spirituelles. Mais grâce à son amour et à sa sagesse il nous donne l’occasion de le mettre à l’épreuve en apportant toutes nos dîmes, matérielles et spirituelles, dans sa maison du trésor. Dans la mesure où nous le faisons, nous pouvons nous attendre que Jéhovah déverse ses bénédictions sur nous, individuellement, comme il le fait sur la société du Monde Nouveau comme un tout, et de telle sorte que nous ne pourrons les contenir toutes.
En vérité, il existe une bonne manière de mettre Jéhovah à l’épreuve, et cela à sa louange et pour notre bénédiction éternelle.
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Questions de lecteursLa Tour de Garde 1957 | 15 septembre
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Questions de lecteurs
● La croyance en l’immortalité inhérente à l’âme humaine est fondamentale dans les religions de ce monde, qu’elles soient chrétiennes, juives ou païennes. Pourquoi les témoins de Jéhovah ne croient-ils pas que l’âme est immortelle ?
Parce qu’il n’existe aucun texte biblique disant qu’elle est immortelle, mais qu’il en est plusieurs affirmant qu’elle est mortelle. L’âme qui pèche meurt : “ L’âme qui pèche, c’est celle qui mourra. ” De l’homme Jésus, qui était pourtant sans péché, il est écrit “ qu’il a livré son âme à la mort ”. L’âme n’est pas quelque chose d’intangible, d’invisible, de spirituel existant en dehors du corps d’une créature, mais “ âme ” signifie “ vie ”. D’une créature vivante — homme ou animal — on peut dire qu’elle est une âme. Dans la Genèse 1:20, la Bible dit des animaux vivant dans l’eau et qui furent créés avant l’homme : “ Que les eaux foisonnent en âmes vivantes. ” Les animaux et les hommes n’ont pas d’âmes immortelles, ce sont des âmes vivantes qui deviendront des âmes mortes : “ Car le sort des fils de l’homme et celui de la bête sont pour eux un même sort ; comme meurt l’un, ainsi meurt l’autre, ils ont tous un même souffle, et la supériorité de l’homme sur la bête est nulle ; car tout est vanité. Tout va dans un même lieu ; tout a été fait de la poussière, et tout retourne à la poussière. ” La pensée soutenue par la plupart des religions, que l’homme possède une âme immortelle consciente continuant à vivre après la mort du corps, est pure fiction. “ Les vivants, en effet, savent qu’ils mourront ; mais les morts ne savent rien, et il n’y a pour eux plus de salaire, puisque leur mémoire est oubliée. Tout ce que ta main trouve à faire avec ta force, fais-le ; car il n’y a ni œuvre, ni pensée, ni science, ni sagesse, dans le séjour des morts, où tu vas. ” La mort met fin à l’existence consciente de l’homme : “ Son souffle s’en va, il retourne à sa poussière, et, ce même jour, ses desseins périssent. ” — Ézéch. 18:4 ; És. 53:12, MM ; Eccl. 3:19, 20 ; 9:5, 10 ; Ps. 146:4, NC.
Aurait-il été dit aux disciples du Christ de rechercher l’immortalité s’ils l’avaient déjà possédée ? Car il est écrit à leur sujet : “ À ceux qui (...) cherchent l’honneur, la gloire et l’immortalité ”, et “ Il faut que ce corps corruptible revête l’incorruptibilité. ” — Rom. 2:7 ; I Cor. 15:53.
● Dans Marc 9:47, 48 il est écrit : “ Et si ton œil est pour toi une occasion de chute, arrache-le ; mieux vaut pour toi entrer dans le royaume de Dieu, n’ayant qu’un œil, que d’avoir deux yeux et d’être jeté dans la géhenne (du feu, La ; dans le feu de l’enfer, Sacy et Genoude) où leur ver ne meurt point, et où le feu ne s’éteint point. ” Ce texte ne prouve-t-il pas que les méchants seront tourmentés éternellement ?
Pour être tourmentée éternellement dans le feu et être dévorée par les vers, l’âme du méchant devrait être indestructible, immortelle. La réponse précédente montre que l’âme n’est pas immortelle mais que l’âme qui pèche meurt et est inconsciente. En Éden, Dieu ne dit pas à Adam que la désobéissance serait punie par les tourments éternels, mais il lui dit : “ Tu mourras. ” Des siècles plus tard la punition était toujours la même : “ Car le salaire du péché, c’est la mort ”, non pas les tourments éternels. — Gen. 2:17 ; Rom. 6:23.
Mais qu’en est-il alors de la question relative au texte de Marc 9:47, 48 ? Il s’agit ici d’un langage symbolique, ces termes ne doivent donc pas être pris au sens littéral. Une personne qui croit aux tourments de l’enfer ne s’arrachera pas les yeux s’ils regardent quelque chose avec convoitise ou envie, et pourtant, c’est ce qu’elle devrait faire si elle prend ce texte à la lettre, pour éviter d’être grillée éternellement dans le feu. Si les vers, qui ne meurent point, et le feu, qui ne s’éteint point, devaient être considérés comme des dangers physiques, littéraux, dont on doit se garder, on devrait aussi appliquer à la lettre le moyen grâce auquel on se protège. Cependant, il ne viendrait à l’idée d’aucun homme raisonnable croyant aux tourments éternels de se couper une main ou un pied ou même de s’arracher un œil, parce qu’ils ont participé à son péché. Ce langage est symbolique, de même ce qui a trait aux vers et au feu.
La “ géhenne ” ou “ feu de l’enfer ” est la traduction du vocable grec géénna. Il dérive du nom hébreu gé hinnom, désignant une vallée se trouvant au sud-ouest de l’ancienne ville de Jérusalem. Certains rois de Juda impies y pratiquèrent l’idolâtrie. Pour y mettre fin, le fidèle roi Josias profana la vallée et, dès lors, elle fut utilisée pour déposer et brûler les détritus de la ville de Jérusalem. Afin que la combustion de ces balayures soit plus rapide, on y versait du soufre. Des cadavres d’animaux y étaient jetés et parfois aussi ceux des criminels exécutés, qu’on considérait comme étant indignes d’une résurrection. Lorsque les cadavres tombaient dans le feu, ils étaient consumés, mais s’ils étaient retenus par une saillie du rocher, que les flammes ne touchaient pas, ils devenaient la proie des vers. C’est pourquoi les Juifs de l’époque de Jésus considéraient la vallée d’Hinnom, dans laquelle on jetait des choses sans valeur, vallée avec ses flammes de soufre et ses vers destructeurs, comme un symbole de mort dont il n’y a pas de résurrection. Cela équivalait à l’extermination, à la “ seconde mort ”, l’anéantissement ou punition éternelle. C’est de cette vallée littérale de Hinnom ou géhenne et de ce qu’elle signifie que découle l’expression symbolique “ l’étang ardent de feu et de soufre ”. On entendait par là la mort sans espoir de résurrection. “ L’étang ardent de feu et de soufre, ce qui est la seconde mort. ” — Apoc. 21:8 ; 19:20 ; 20:10, 14, 15.
Bien comprises, les paroles de Marc 9:47 et 48 ne contredisent pas les textes bibliques disant que la punition du péché est la mort. Elles appuient au contraire l’enseignement selon lequel l’homme encourt la mort et non pas les tourments éternels.
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