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  • Donjons et Dragons — Un divertissement dangereux

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  • Donjons et Dragons — Un divertissement dangereux
  • Réveillez-vous ! 1984
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Réveillez-vous ! 1984
g84 22/3 p. 24-25

Donjons et Dragons — Un divertissement dangereux

UN PREUX chevalier, deux brigands et un magicien progressent à pas de loup dans un souterrain faiblement éclairé, en quête d’un trésor. Soudain, le magicien fait signe à ses compagnons de s’immobiliser. “Je sens une présence malfaisante”, chuchote-​t-​il. Brusquement, par une porte dérobée, trois gnomes armés font irruption dans le passage. “Des habitants de la surface! hurlent-​ils. Massacrez-​les!”

De quoi s’agit-​il? D’un mauvais rêve? De l’intrigue d’un film d’horreur? Non, il s’agit simplement d’une banale partie de Donjons et Dragons, un jeu de fiction qui devient de plus en plus populaire. Depuis 1974, ce jeu a rapporté des millions de dollars à ses créateurs.

Un jeune homme qui s’y adonnait naguère a fait cette remarque: “Ce jeu trompe beaucoup. Au début, vous n’y voyez qu’une suite de péripéties amusantes et sans danger, mais vous ne tardez pas à vous passionner pour lui, et alors il vous tient.”

Une autre personne qui l’a pratiqué a confirmé cette idée. Elle a déclaré: “Donjons et Dragons est une véritable drogue.”

Un monde mythologique et violent

Donjons et Dragons ne se joue pas sur un tableau comme la plupart des jeux. Chaque joueur s’identifie en fait à un personnage qui entre dans un monde mythologique placé sous le contrôle du “maître du donjon”. Assis autour d’une table, les joueurs construisent leur environnement imaginaire en interrogeant le maître du donjon. Ce dernier s’identifie aux monstres ou aux divers personnages que les autres rencontrent, et il détermine ce qui leur arrive au moyen de dés spéciaux. Les personnages des joueurs vont à la chasse au trésor. Les monstres du maître du donjon tentent de les tuer.

“Dans cet univers fictif, la violence atteint des sommets. Il est rare qu’au cours d’une partie les joueurs ne soient pas meurtriers, pyromanes, tortionnaires, violeurs ou voleurs de grand chemin”, expliquait récemment John Holmes, un maître du donjon expérimenté, dans la revue Psychology Today.

“On finit par s’attacher à son personnage, déclara un ancien joueur, et on continue de jouer pour savoir ce qui va lui arriver. En outre, s’il parvient à survivre à plusieurs aventures, il acquiert des possibilités et des pouvoirs supplémentaires qui le rendent encore plus intéressant.” Ce désir de faire de son personnage un superman de fiction séduit le rêveur qui sommeille chez bien des gens. Bien entendu, on ne peut atteindre cet objectif qu’au bout de nombreuses parties. Et si le personnage se fait tuer entre-temps?

“Si son alter ego se fait tuer, reconnaît Holmes, le joueur subit parfois un choc psychologique et peut faire une dépression.” Croyez-​vous qu’il s’agisse d’un divertissement inoffensif?

“Non, c’est vrai, admet un ancien maître du donjon. Lorsque j’ai tué le personnage préféré de mon frère, alors qu’il le mettait au point depuis longtemps, il en fut très affecté.”

La personnalité s’en ressent

“Ce jeu favorise l’égoïsme, ajoute cet ancien joueur. Au début, tout le monde est plein d’abnégation et de bons sentiments, mais au bout d’un moment les choses changent. Chacun se rend compte que s’il n’y prend pas garde on n’hésitera pas à lui porter un coup bas pour lui dérober son trésor. Bientôt, on n’a plus confiance en personne.”

Si l’on vous invite à jouer à Donjons et Dragons, et surtout si vous êtes un chrétien, il serait bien que vous vous rappeliez ce qui suit:

Ce jeu encourage l’avidité et le matérialisme. Le principal objectif des personnages consiste à s’emparer d’un trésor qui ne leur appartient pas. Cela s’accorde-​t-​il avec la déclaration inspirée de l’apôtre Paul selon laquelle si “nous avons nourriture et vêtement, nous nous contenterons de cela. Car l’amour de l’argent est la racine de toutes sortes de choses mauvaises”? — I Timothée 6:8, 10.

Ce jeu incite à la violence. Jésus exhorta ses disciples en ces termes: “Continuez d’aimer vos ennemis et de prier pour ceux qui vous persécutent.” (Matthieu 5:44). Ce n’est pas facile. Le fait d’adopter en imagination un alter ego violent aide-​t-​il le chrétien à mettre ce conseil en pratique? Certes, la violence dans ce jeu n’a qu’un caractère fictif, mais même dans ce cas elle peut influencer tôt ou tard notre cœur. Or Jésus nous prévient que “du cœur viennent les raisonnements méchants, les meurtres”. (Matthieu 15:19.) “Plus que toutes les autres choses qu’on doit garder, sauvegarde ton cœur, ajoute le livre biblique des Proverbes, car de lui sont les sources de la vie.” Il convient donc de se demander si celui qui participe à des jeux comme Donjons et Dragons suit bien le conseil des Écritures. — Proverbes 4:23.

Ce jeu enseigne le polythéisme et le démonisme. Un simple aperçu des personnages et des monstres dont il est question dans la règle du jeu de Donjons et Dragons convaincra le chrétien que ce jeu n’est pas pour lui. Elle parle en effet de magiciens (médiums, voyants et conjurateurs), de gnomes, de chiens de l’enfer, d’elfes, d’ogres, de squelettes, de spectres, de vampires et de zombis, pour n’en citer que quelques-uns. On attend d’un joueur confirmé qu’il n’ignore rien des caractéristiques de ces êtres sinistres qu’il doit côtoyer. Or les chrétiens ne devraient pas chercher à connaître les “choses profondes de Satan”. — Révélation 2:24.

Au début, ces allusions au démonisme semblent peut-être bien innocentes, mais lorsqu’on progresse dans le jeu, le rapport avec le démonisme devient plus net. “Certains de mes personnages les plus élaborés avaient des pouvoirs psychiques poussés, raconte un ancien joueur, et au cours d’une partie ils ont lutté directement contre les démons. La situation est devenue étrange et angoissante. Nous avons été pris de panique et n’avons plus jamais recommencé.”

Des idées sataniques

En fait, durant les phases les plus poussées du jeu, les personnages doivent normalement se vouer à un dieu de la mythologie. “Le fait de servir une divinité est un aspect non négligeable de Donjons et Dragons, explique une des publications consacrées à ce jeu, et chaque personnage doit avoir son dieu protecteur.” Il peut s’agir de la plupart des divinités grecques, égyptiennes et babyloniennes du passé (par exemple Zeus, Râ ou Mardouk). Quant au seul vrai Dieu, Jéhovah, il n’en est question nulle part.

Du reste, l’hypothèse sous-entendue dans Donjons et Dragons, c’est qu’il n’y a pas qu’un seul vrai Dieu, mais que les forces abstraites “du bien et du mal, de l’ordre et du chaos”, s’affrontent à l’échelle universelle, par champions (de toutes sortes) interposés. Voilà le genre de raisonnement que des ennemis du christianisme comme les gnostiques ont longtemps tenu.

Donjons et Dragons est imprégné des idées de Satan le Diable qui a toujours prôné l’avidité, la violence et le démonisme.

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