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MagogAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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et l’arc. — Ézéch. 38:2-4, 8, 9, 13-16; 39:1-3, 6; voir aussi Révélation 20:8.
SYMBOLISME
L’incertitude dans laquelle la Bible (et l’histoire profane) nous laisse quant à l’emplacement exact du “pays de Magog”, le fait qu’Ézéchiel parle de “la période finale des années” (Ézéch. 38:8) ainsi que l’absence de tout indice qu’Israël ait réellement subi une telle invasion, tout cela permet de croire que la prophétie concerne l’avenir, le ‘temps de la fin’ au sens biblique. Aussi de nombreux commentateurs voient-ils dans cette prophétie une image de l’attaque finale que les puissances mondiales lanceront contre le Royaume de Dieu; le pays de Magog représenterait alors “le monde hostile au peuple et au Royaume de Dieu”. — A New Standard Bible Dictionary de Jacobus, Lane et Zenos, p. 307; voir GOG.
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MagpiaschAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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MAGPIASCH
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MahalalelAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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MAHALALEL
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Mahalath, IAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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MAHALATH, I
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Mahalath, IIAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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MAHALATH, II
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MahanaïmAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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MAHANAÏM
(“deux camps”).
Lieu à l’est du Jourdain où Jacob, après avoir quitté Laban, rencontra des anges. Le nom “Mahanaïm” que Jacob donna à ce lieu signifie “deux camps”. (Gen. 32:1, 2.) C’était peut-être une allusion au fait qu’il y divisa ses gens et ses troupeaux en deux camps, ou bien les deux camps auxquels il pensait étaient celui des anges et le sien (Gen. 32:7, 10). Apparemment, on fonda plus tard une ville à cet endroit. Au quinzième siècle avant notre ère, Mahanaïm fut d’abord assignée aux Gadites, puis aux Lévites mérarites. — Josué 13:24, 26; 21:34, 38.
À l’époque où David régnait à Hébron, Mahanaïm était la capitale du royaume rival d’Isch-Boscheth, fils et successeur de Saül. On peut donc penser que cette ville était fortifiée et qu’elle occupait une position stratégique (II Sam. 2:8-11, 29). C’est certainement à Mahanaïm qu’Isch-Boscheth fut assassiné (II Sam. 4:5-7). Plus tard, quand David dut s’enfuir en Galaad à cause de la rébellion de son fils Absalom, les habitants de Mahanaïm le reçurent avec bonté. À la demande de ses partisans, David demeura dans cette ville sans participer à la bataille qui fit échouer la tentative d’Absalom pour s’emparer du trône (II Sam. 17:24 à 18:16; 19:32; I Rois 2:8). Durant le règne de Salomon, fils de David, Mahanaïm était sous la juridiction du mandataire Ahinadab. — I Rois 4:7, 14.
L’expression “la danse de deux camps” que l’on trouve dans le Cantique des cantiques 6:13 pourrait aussi se traduire par “une danse de Machanaïm”. (7:1, AC.) C’était peut-être une allusion à une danse qu’on exécutait à l’occasion d’une certaine fête qui se déroulait à Mahanaïm. — Voir Juges 21:19, 21.
L’emplacement exact de Mahanaïm ne peut être déterminé de façon certaine. Khirbet Mahnéh, qui se trouve au nord du Jabboc et à l’est du Jourdain, à une vingtaine de kilomètres de ces deux cours d’eau, semble avoir gardé le nom biblique. Mais certains biblistes estiment que ce site ne correspond pas aux indications fournies par les Écritures. Ils préfèrent Tell el-Hajjaj, ville située à trois kilomètres environ au sud du Jabboc et à une quinzaine de kilomètres du confluent de ce ouadi et du Jourdain.
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MAHANÉH-DAN
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MaharaïAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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MAHARAÏ
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MahathAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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MAHATH
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MahaviteAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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MAHAVITE
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MahaziothAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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MAHAZIOTH
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Maher-Schalal-Hasch-BazAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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MAHER-SCHALAL-HASCH-BAZ
(“hâte-toi, ô butin! Il a couru au pillage”, ou “se hâtant vers le butin, il a couru au pillage”).
Jéhovah ordonna à Ésaïe d’écrire ces paroles prophétiques sur une grande tablette et de les faire certifier par des témoins dignes de foi. Il dit ensuite au prophète de nommer ainsi son fils nouveau-né, car avant que l’enfant sache dire “Mon père!” et “Ma mère!” le roi d’Assyrie assujettirait Damas et Samarie, les ennemis de Juda (És. 8:1-4). La prophétie renfermée dans le nom du deuxième fils d’Ésaïe s’accomplit à l’époque prédite. Durant le règne de Pécah, roi d’Israël, le monarque assyrien Tiglath-Piléser (III) envahit Israël, prit beaucoup de villes, pilla le pays et emmena un grand nombre d’habitants en captivité. Peu après, Pécah fut assassiné (II Rois 15:29, 30). Le roi d’Assyrie s’empara également de Damas, la capitale de la Syrie, emmena ses habitants en exil et mit à mort le roi syrien Rezin (II Rois 16:9). Ainsi finirent les deux rois qui avaient conspiré contre Juda. Plus tard, en 740 avant notre ère, les Assyriens renversèrent Samarie et expulsèrent les Israélites apostats de cette ville ainsi que de tout le territoire du royaume septentrional d’Israël (II Rois 17:1-6). Par conséquent, le fils d’Ésaïe et de sa femme (qu’il appelle “la prophétesse”) fut pour Israël un ‘signe’ et un ‘miracle’ de Jéhovah qui se révélèrent véridiques et dignes de foi. — És. 8:3, 18.
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MahlahAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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MAHLAH
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MahliAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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MAHLI
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MAHLITES
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MahlonAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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MAHLON
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MaholAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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MAHOL
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MahséïahAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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MAHSÉÏAH
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MainAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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MAIN
(héb. yâdh [mot le plus couramment utilisé]; kaph, également employé pour “paume” [ou “plante” du pied]; yâmin, “main droite”; semoʼl, “main gauche”; gr. khéir, “main”; déxia, “main droite”; aristéra, “main gauche”.)
Dans les Écritures le mot “main” a parfois un sens large qui inclut le poignet, comme en Genèse 24:22, 30, 47 et en Ézéchiel 16:11, où il est fait mention de bracelets portés aux “mains”, et en Juges 15:14 qui dit que les “mains” de Samson étaient liées par des entraves. C’est la main qui agit pour le bras et qui dirige la force de celui-ci. Aussi le mot “main” pris dans un sens figuré revêt-il souvent l’idée de “force agissante”. (Ex. 7:4; 13:3; Deut. 2:15.) Dans le corps humain, la main est un organe extrêmement agile, aux multiples possibilités; par elle on accomplit un travail. C’est pour toutes ces raisons que dans de nombreux textes de la Bible le mot “main” exprime symboliquement une large gamme d’actions.
LES GESTES ET LEUR SIGNIFICATION
Les gestes des mains traduisaient toutes sortes d’attitudes ou de sentiments: la supplication, par exemple, lorsque les deux mains étaient élevées pour la prière, les paumes généralement tournées vers le ciel (II Chron. 6:12; Néh. 8:6); pour un serment on levait une main (Gen. 14:22), tandis qu’on la portait aux lèvres pour saluer (Job 31:27); on l’agitait de façon menaçante (És. 10:32); on battait des mains en signe de joie, pour applaudir par exemple (II Rois 11:12), ou bien de colère ou de dérision (Nomb. 24:10; Job 27:23; Nahum 3:19); les mains sur la tête ou sur les reins marquaient la tristesse ou la détresse (II Sam. 13:19; Jér. 30:5, 6); on se lavait les mains dans le but de montrer sa pureté cérémonielle, son innocence, ou pour dégager sa responsabilité (Mat. 15:1, 2; 27:24; voir Psaumes 26:5, 6; 51:1, 2). Jéhovah assura Jacob que son fils Joseph ‘poserait sa main sur ses yeux’; autrement dit, ce dernier lui fermerait les yeux à sa mort (Gen. 46:4). Ce privilège revenant ordinairement au premier-né, Dieu ne garantissait pas seulement au patriarche alors âgé que son fils bien-aimé Joseph demeurerait près de lui pendant les dernières années de sa vie, mais il semblait annoncer en outre que le droit d’aînesse perdu par Ruben irait à Joseph. Moïse, quant à lui, mit des sacrifices dans les mains des prêtres au moment de leur installation, pendant la cérémonie où il les revêtit symboliquement (‘remplit leurs mains’) d’autorité et de puissance en vue du sacerdoce. — Lév. 8:25-27.
SYMBOLISME
Être ‘en ou sous la main de quelqu’un’ ou ‘entre ses mains’, c’est être en son pouvoir ou sous sa coupe (Gen. 9:2; 41:35; Job 2:6; I Pierre 5:6; voir Genèse 37:21); ces expressions peuvent également signifier ‘à la disposition’ ou ‘aux soins de’ (Gen. 16:6; 42:37; voir Da; Luc 23:46; Jean 10:28, 29); la “main levée” emporte l’idée de vigueur et de victoire (Ex. 14:8); ‘fortifier les mains’ revient à donner pleins pouvoirs à quelqu’un ou à l’équiper (Esdras 1:6); ‘affaiblir les mains’, c’est démoraliser (Jér. 38:4); ‘mettre son âme dans sa main ou dans sa paume’, cela veut dire risquer sa vie (I Sam. 19:5; Job 13:14); on échangeait une “poignée de main” lorsqu’on s’engageait par une promesse (Esdras 10:19) ou qu’on se portait garant pour quelqu’un (Prov. 6:1-3; 17:18; 22:26); ‘mettre la main à’ signifie entreprendre (Deut. 15:10, voir Da); ‘mettre la main sur le bien d’autrui’ équivaut à voler ce qui lui appartient ou à s’en servir indûment (Ex. 22:7, 8, 10, 11); la ‘pureté des mains’ indique l’innocence (II Sam. 22:21; voir Psaume 24:3, 4); des ‘mains pleines d’effusions de sang’ sont coupables de meurtre (És. 1:15; 59:3, 7); ‘mettre sa main sur sa bouche’ a le sens de garder le silence (Juges 18:19); les ‘mains retombent’ lorsqu’on est découragé (II Chron. 15:7; voir aussi Ésaïe 35:3; Hébreux 12:12, 13); ‘ouvrir sa main’, c’est se montrer généreux. — Deut. 15:11.
Voici d’autres expressions idiomatiques de l’hébreu contenant le mot “main”: ‘donner la main à’, c’est-à-dire coopérer avec ou être du côté de (Ex. 23:1; I Sam. 22:17, Da); ‘sous la main de’, sous la direction de (Ex. 38:21, Da) ou par le moyen de (Lév. 8:36; 10:11, Sg rév.); ‘sa main ne peut atteindre jusque-là’, parce qu’il [le lépreux] n’a pas de ressources suffisantes (Lév. 14:21, Da); “ce que sa main aura pu atteindre”, c’est ce que lui permettent ses moyens (Nomb. 6:21, Da); ‘les mains de l’épée’, le pouvoir de l’épée (Job 5:20, Da); ‘la main de la langue’, le pouvoir de la langue (Prov. 18:21, AV); ‘la vigueur de la main’, le renouvellement de la force (És. 57:10, Jé); et ‘fermer sa main’ à un frère, c’est se refuser à l’aider. — Deut. 15:7, Da.
Jéhovah demanda aux Israélites d’attacher ses paroles ‘sur leur main comme un signe’ (Deut. 6:6-8; 11:18) et il déclara par ailleurs qu’il avait gravé Sion sur ses paumes (És. 49:14-16); en d’autres termes, ces choses seraient l’objet d’une attention et de pensées continuelles. De même, Jéhovah dit aux eunuques qui gardent son alliance qu’il leur donnerait un “monument” (ou un lieu; littéralement une “main”) dans sa maison (És. 56:4, 5). La Bible annonce que les adorateurs de Dieu écriraient symboliquement sur leur main les mots: “Appartenant à Jéhovah”, pour montrer qu’ils sont ses esclaves (És. 44:5). Pareillement, lorsque quelqu’un reçoit la “marque” de la “bête sauvage” sur la main droite, c’est qu’il accorde son attention, son attachement et son soutien à cette “bête sauvage” et à son “image”, attendu que les mains permettent de travailler pour celui qu’on sert. — Rév. 13:16, 17; 14:9, 10; 20:4.
L’IMPOSITION DES MAINS
Si l’on se servait des mains pour tenir ou prendre quelque chose, on pouvait aussi, pour diverses raisons, appuyer ses mains sur une personne ou un objet. Toutefois, d’une manière générale, ce geste servait à désigner une personne ou une chose qui étaient destinées à remplir une fonction ou un rôle déterminés. Pendant la cérémonie d’installation de la prêtrise, Aaron et ses fils appuyèrent leurs mains sur la tête du taureau et des deux béliers prévus pour le sacrifice, reconnaissant par là que ces animaux étaient offerts en leur faveur à l’occasion de leur nomination comme prêtres de Dieu (Ex. 29:10, 15, 19; Lév. 8:14, 18, 22). Sur l’ordre de Jéhovah, Moïse désigna Josué comme son successeur en posant les mains sur lui. Josué devint alors “plein de l’esprit de sagesse”, ce qui le rendait apte à conduire convenablement Israël (Deut. 34:9). On posait aussi les mains sur une personne pour indiquer qu’elle était destinée à recevoir une bénédiction (Gen. 48:14; Marc 10:16). Jésus Christ guérit des malades en les touchant ou en posant les mains sur eux (Mat. 8:3; Marc 6:5; Luc 13:13). Certaines personnes reçurent l’esprit saint après que les apôtres leur eurent imposé les mains. — Actes 8:14-20; 19:6.
Nominations à un service
Dans la congrégation primitive, les ministres qui disposaient de l’autorité nécessaire posaient également les mains sur des chrétiens mûrs pour les nommer à une fonction ou pour leur confier une responsabilité (Actes 6:6; I Tim. 4:14). Vu l’influence que ces hommes exerceraient sur la congrégation et l’exemple qu’ils donneraient, l’apôtre Paul exhorta Timothée en ces termes: “N’impose hâtivement les mains à personne; ne participe pas non plus aux péchés d’autrui.” Il ne fallait donc pas nommer quelqu’un sans avoir soigneusement examiné ses qualités, de peur qu’il ne s’acquitte pas convenablement des responsabilités rattachées à sa fonction, auquel cas Timothée aurait partagé la responsabilité des problèmes créés. — I Tim. 5:22.
LA MAIN DROITE
Du point de vue symbolique, on attachait une grande importance à la main droite. Lorsque, à dessein, Jacob posa sa main droite sur Éphraïm, fils cadet de Joseph, la chose déplut à ce dernier. Pourtant Jacob l’avait fait intentionnellement pour donner à Éphraïm la meilleure bénédiction (Gen. 48:13-20). Être à la droite d’un souverain (à sa main droite), c’était occuper la place la plus importante après lui (Ps. 110:1; Actes 7:55, 56; Rom. 8:34; I Pierre 3:22) ou avoir sa faveur (Mat. 25:33). Dans une vision de la Révélation, Jésus tient les sept étoiles des surveillants) des sept congrégations dans sa main droite, ce qui indique qu’elles jouissent de sa faveur et qu’elles sont sous sa domination et sa direction. — Rév. 1:16, 20; 2:1.
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