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StyletAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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si maintenant mes paroles étaient mises par écrit! Ah! si dans un livre elles étaient inscrites! Avec un stylet de fer et avec du plomb, ah! si elles étaient sculptées pour toujours dans le roc!” (Job 19:23, 24). Job désirait apparemment que ses paroles soient gravées dans la pierre et que les lettres soient remplies de plomb afin de les rendre plus durables. Des siècles plus tard, Jéhovah dit que les péchés de Juda étaient écrits avec un stylet de fer, c’est-à-dire que le souvenir en était indélébile. — Jér. 17:1.
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StyraxAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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STYRAX
(héb. livnèh).
Le nom hébreu de cet arbre signifie “blanc”, et le mot arabe, qui lui est apparenté, lubna, est appliqué au styrax (Styrax officinalis). Le styrax est un arbre qui dépasse rarement six mètres de haut. Il est abondant en Syrie, où Jacob s’en servit pour faire des bâtons (Gen. 30:37), et en Palestine, où il croît souvent sur les versants secs des collines et dans les endroits rocheux où son ombre était appréciée (Osée 4:13). Ses feuilles ovales, qui poussent sur des rameaux longs et flexibles, sont vertes au-dessus et blanches en dessous. Ses fleurs éclatantes, aux pétales blancs et au parfum délicieux, ressemblent beaucoup aux fleurs d’oranger. Quand on incise les branches et les tiges, il en sort une résine balsamique au goût de vanille dont on se sert en parfumerie. Certains croient que cette résine fournissait les “gouttes de stacté” (héb. nataph, qui signifie “une goutte” [voir Job 36:27]) qu’on employait pour préparer l’encens sacré du tabernacle. — Ex. 30:34.
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SuahAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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SUAH
{Article non traduit.}
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SucathitesAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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SUCATHITES
{Article non traduit.}
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SuccothAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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SUCCOTH
{Article non traduit.}
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Succoth-BénothAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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SUCCOTH-BÉNOTH
{Article non traduit.}
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SudAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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SUD
Voir NÉGUEB.
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SueurAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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SUEUR
Transpiration; humidité ou liquide corporel excrété par les glandes sudoripares et s’écoulant par les pores de la peau. Les efforts (fournis au cours d’un dur travail), l’émotion (l’angoisse, par exemple), la chaleur, etc., sont généralement à l’origine de la transpiration.
Après avoir péché, Adam fut obligé de quitter le jardin d’Éden afin de tirer sa subsistance du sol que Dieu avait maudit, et cela en travaillant et en transpirant, face aux épines et aux chardons. Jéhovah lui déclara entre autres: “À la sueur de ton visage tu mangeras du pain, jusqu’à ce que tu retournes au sol, car c’est de lui que tu as été pris.” — Gen. 3:17-19.
Dans la vision du temple d’Ézéchiel, Jéhovah affirma que les prêtres qui y serviraient devraient porter des vêtements de lin, et “il ne faudra pas qu’il y ait de la laine sur eux”. Ils ne devraient pas se ceindre de laine ou de quoi que ce soit “qui provoque la sueur”. Peut-être était-ce pour éviter toute impureté produite par la sueur; ou peut-être parce que la transpiration rendrait leur service désagréable au lieu qu’il soit joyeux, la sueur faisant penser à une tâche pénible ou fastidieuse, comme c’était le cas pour Adam. — Ézéch. 44:15-18.
JÉSUS À GETHSÉMANÉ
À propos de Jésus Christ et de la dernière nuit de sa vie terrestre à Gethsémané, Luc 22:44 déclare: “Mais, entrant en agonie, il continua à prier plus ardemment; et sa sueur devint comme des gouttes de sang qui tombaient à terre.” Le rédacteur ne dit pas que la sueur de Jésus était réellement mélangée à du sang. Peut-être faisait-il seulement une comparaison pour montrer que la transpiration du Christ formait comme des gouttes de sang ou qu’elle tombait goutte à goutte comme le sang qui coule d’une blessure. Cependant, le sang de Jésus pouvait avoir suinté au travers de sa peau et s’être mélangé à de la sueur. On a constaté l’apparition de sueur sanguinolente dans certains cas de tension extrême. Du sang ou des éléments sanguins exsudent au travers des parois intactes des vaisseaux. Ce phénomène est appelé diapédèse. Dans le cas d’hématidrose, on a une excrétion de transpiration teintée de pigments sanguins, de sang ou d’un liquide corporel mêlé de sang, de sorte que l’‘on sue du sang’. Tout cela ne constitue que des hypothèses visant à expliquer ce qui a pu arriver à Jésus.
Les versets 43 et 44 du chapitre 22 de l’Évangile de Luc 22:43, 44 sont omis dans le manuscrit Vaticanus 1209, l’Alexandrinus, le Codex Sinaiticus en syriaque et la version révisée du Sinaiticus. Cependant, ces versets existent dans le Sinaiticus original, le Codex Bezae, la Vulgate latine, le manuscrit syriaque Cureton et la Peschitto syriaque.
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SukkiimAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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SUKKIIM
{Article non traduit.}
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SulamiteAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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SULAMITE
Voir CANTIQUE DES CANTIQUES.
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SunamiteAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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SUNAMITE
{Article non traduit.}
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SunemAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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SUNEM
{Article non traduit.}
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SuphAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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SUPH
{Article non traduit.}
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SuphahAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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SUPHAH
{Article non traduit.}
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SurditéAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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SURDITÉ
Incapacité partielle ou totale à entendre, souvent causée par une maladie, un accident ou un grand bruit, soit fort et soudain, soit continu. Certaines personnes naissent sourdes. La Bible parle aussi de cas de surdité due à la possession par les démons. — Marc 9:25-29.
Jéhovah, le Créateur de l’ouïe (Prov. 20:12), demanda à son peuple d’avoir des égards pour les sourds. Les Israélites ne devaient pas se moquer d’un sourd ni appeler le mal sur lui, car il ne pouvait se défendre contre des déclarations qu’il n’entendait pas. — Lév. 19:14; voir Psaume 38:13, 14.
Il est donc évident que les paroles consignées en Exode 4:11, où Jéhovah dit qu’il ‘établit le sourd’, ne signifient pas qu’il est responsable de tous les cas de surdité. Toutefois, Jéhovah peut faire en sorte qu’une personne devienne littéralement sourde, muette ou aveugle pour une raison ou dans un dessein particuliers. Le père de Jean le Baptiseur fut rendu temporairement muet pour avoir manqué de foi (Luc 1:18-22, 62-64). De même, pour avoir violé la loi divine, dans le domaine des relations sexuelles par exemple, quelqu’un peut être atteint de surdité par suite d’une maladie vénérienne. Ainsi, Jéhovah peut être considéré comme la cause indirecte de la surdité. Il peut aussi ‘établir’ certains individus pour qu’ils deviennent sourds spirituellement en permettant qu’ils demeurent dans cet état, si tel est leur choix. — Voir Ésaïe 6:9, 10.
Au cours de son ministère, Jésus Christ a démontré ses pouvoirs miraculeux en guérissant à plusieurs reprises des individus atteints de surdité (Mat. 11:5; Marc 7:32-37; Luc 7:22). Cela nous donne l’assurance que, lorsqu’il dominera sur la terre, toutes les afflictions, y compris la surdité, seront supprimées.
La Bible parle aussi de la surdité au sens figuré ou spirituel. Le psalmiste compara le méchant qui refuse d’écouter les conseils à un cobra qui reste délibérément sourd à la voix des charmeurs (Ps. 58:3-5). De même, aux jours d’Ésaïe, les Israélites avaient des oreilles, mais ils étaient comme sourds parce qu’ils étaient lents à écouter Jéhovah et à obéir à sa parole (És. 42:18-20; 43:8). Toutefois, après qu’il serait revenu de captivité, comme cela lui avait été promis, le peuple de Dieu cesserait d’être sourd spirituellement. Il entendrait la parole de Jéhovah, c’est-à-dire qu’il y prêterait attention (És. 29:18; 35:5). Quand il était sur la terre, Jésus Christ ouvrit à beaucoup les “oreilles” du discernement, permettant à ceux qui étaient guéris d’agir en accord avec ce qu’ils avaient entendu. — Mat. 13:16, 23.
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SurveillantAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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SURVEILLANT
(héb. paqidh; gr. épiskopos).
Le terme hébreu est tiré du mot paqadh, qui signifie “visiter, tourner son attention vers, inspecter” (Gen. 21:1; És. 23:17), également “préposer ou charger d’une mission”. (Gen. 39:5; Esdras 1:2.) Pareillement, le terme grec est apparenté à épiskopéô, qui signifie “veiller à”. (Héb. 12:15.) Ainsi, la Septante grecque rend parfois l’hébreu paqidh par épiskopos (Néh. 11:9, 14, 22). Dans les deux langues, donc, le surveillant était quelqu’un qui accordait une attention spéciale à certaines questions ou à certaines personnes, quelqu’un qui visitait, inspectait et nommait.
LES SURVEILLANTS DANS LES ÉCRITURES HÉBRAÏQUES
Joseph conseilla à Pharaon de nommer des surveillants sur le pays, afin d’amasser des provisions pendant les années d’abondance en vue de la famine à venir (Gen. 41:34-36). Chez les Lévites, chaque famille, sous l’autorité de son chef respectif, avait une responsabilité particulière en rapport avec la surveillance des obligations du tabernacle (Nomb. 3:24-26, 30, 31, 35-37; voir Ézéchiel 44:10, 11). Éléazar, le fils du grand prêtre Aaron, fut nommé “chef des chefs des Lévites” et il avait la surveillance générale du tabernacle et de ses ustensiles (Nomb. 3:32; 4:16; voir Jérémie 29:26). Il arrivait aussi que le grand prêtre nomme des surveillants pour certains services au sanctuaire (II Rois 11:18b). Le premier livre des Chroniques, des chapitres 23 à 27 1Ch 23–27, expose les fonctions et les dispositions nombreuses et variées qui, sous le règne de David, étaient attachées à la surveillance. Elles concernaient à la fois la prêtrise et la cour du roi, se rapportant notamment à des questions économiques et militaires (voir II Chroniques 17:12-19; 24:8-14; Néhémie 11:9, 14, 22; 12:42). Les hommes qui exercent une telle surveillance sont aussi désignés par le terme sar, qui signifie “prince”, “chef” ou “quelqu’un qui est au-dessus d’autres”, ou saris, qui signifie “fonctionnaire de cour” ainsi qu’“eunuque”. (I Chron. 28:1, 2; II Rois 24:12, 15; voir FONCTIONNAIRE DE COUR.) Naturellement, le roi et le grand prêtre étaient les principaux surveillants de la nation.
La prophétie d’Ésaïe (60:17) met en parallèle les “surveillants” et les “distributeurs de corvées”, cela parce que les surveillants peuvent être amenés à distribuer du travail à d’autres et à veiller aux intérêts des personnes et des choses confiées à leurs soins. Dans cette prophétie, Jéhovah annonce l’époque où il établira “comme tes surveillants la paix, et comme tes distributeurs de corvées, la justice”. Israël a connu un premier accomplissement de cette prophétie après le retour d’exil, mais celle-ci s’est réalisée plus pleinement sur l’Israël spirituel, la congrégation chrétienne.
LES SURVEILLANTS DANS LA CONGRÉGATION CHRÉTIENNE
Le Dictionnaire grec-français de Bailly (26e éd., 1963, p. 772) définit ainsi épiskopos: “Quelqu’un qui observe, qui veille sur, gardien, protecteur (...), surveillant (...), intendant ou chef ecclésiastique.” Le terme qui lui est apparenté, épiskopê, signifie “inspection” (Luc 19:44; I Pierre 2:12) ou “surveillance”, que l’on retrouve dans la “fonction de surveillance” apostolique perdue par Judas (Actes 1:20). Ce dernier terme peut s’appliquer à tout examen, y compris celui d’un médecin. Enfin, du mot épiskopos se dégage l’idée fondamentale d’une attention dans un but de protection.
Ainsi, le Dictionnaire théologique du Nouveau Testament (angl.), édité par G. Kittel, montre que les formes verbales (épiskopéô et épiskeptomaï) avaient une utilisation profane avec, à l’origine, le sens de “considérer, tenir compte de quelque chose ou de quelqu’un”, “veiller sur”, “réfléchir sur quelque chose, l’examiner, le soumettre à une investigation” et “visiter”, ce dernier sens s’appliquant plus particulièrement aux visites faites à des malades par des amis secourables ou par un médecin. Le même dictionnaire montre que la Septante utilise ces termes au sens plus profond de “se soucier, prendre soin de quelque chose”, et il l’applique alors au berger vis-à-vis de ses brebis. La Septante nous fournit un autre sens, celui de “battre le rappel” avec “l’idée de découvrir qui est absent, et cela nous donne le sens (...) ‘manquer’”. Des termes apparentés sont utilisés pour exprimer l’idée de “s’asseoir pour le jugement” ou de procéder à un examen judiciaire. — Vol. II, pp. 600-602, 606.
“Surveillants” et “anciens”
Les “surveillants” (épiskopoï) chrétiens correspondent à ceux qui sont reconnus comme des “anciens” ou “aînés” (presbutéroï) de la congrégation. Que ces deux termes désignent la même fonction au sein de la congrégation, c’est ce qui ressort de l’exhortation que Paul adresse aux “anciens de la congrégation” d’Éphèse qu’il a fait venir à Milet pour les rencontrer. Il dit à ces “anciens”: “Prenez garde à vous-mêmes et à tout le troupeau parmi lequel l’esprit saint vous a établis surveillants [une forme de épiskopoï], pour faire paître la congrégation de Dieu.” (Actes 20:17-28). Dans sa lettre à Tite l’apôtre met également en évidence cette identité. Il demande ici à Tite d’établir des “aînés [anciens] de ville en ville” et, faisant visiblement référence à ces anciens, il décrit ensuite leurs qualités requises, mais en désignant cette fois ces hommes par le terme “surveillant” (épiskopos), comme il le fait lorsqu’il expose à peu près les mêmes conditions requises d’eux dans sa lettre à Timothée (Tite 1:5-9; I Tim. 3:1-7; voir ANCIEN). “Ancien” (presbutéros) est le terme le plus fondamental (et de loin le plus fréquemment utilisé) pour désigner ceux qui sont établis en vue de diriger la congrégation, alors que “surveillant” (épiskopos) décrit une responsabilité fondamentale que cette charge implique.
Leur nombre dans chaque congrégation
Le nombre de surveillants d’une congrégation dépendait donc du nombre de ceux qui avaient les qualités requises des “anciens” et que la congrégation reconnaissait comme tels. Il est évident, par exemple, que la congrégation d’Éphèse comptait plusieurs de ces “surveillants”. De la même manière, Paul, écrivant aux chrétiens de Philippes, fait mention des “surveillants” (Phil. 1:1), ce qui indique que ceux-ci servaient, non pas individuellement, mais en tant que collège constitué pour veiller aux intérêts de cette congrégation.
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