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Les résultats heureux de l’intégritéLa Tour de Garde 1971 | 15 décembre
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anciennes ont disparu.” (Rév. 21:4). Cette promesse n’est pas ‘trop belle pour être vraie’, comme certains le disent, car le verset suivant Rév 21:5 ajoute : “Écris, parce que ces paroles sont certaines et vraies.” En effet, elles sont garanties par Dieu lui-même.
18. À l’exemple de David, que pourrons-nous dire si nous restons intègres ?
18 Il n’y a aucun doute. Si nous maintenons notre intégrité, nous en retirerons d’heureux bienfaits dès maintenant et à jamais. Si nous suivons cette voie, comme David nous pourrons dire : “Quant à moi, à cause de mon intégrité tu m’as soutenu, et tu me placeras devant ta face jusqu’à des temps indéfinis.” — Ps. 41:12, NW.
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La crainte de la colère divine est la voie de la sagesseLa Tour de Garde 1971 | 15 décembre
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La crainte de la colère divine est la voie de la sagesse
L’IDÉE de Dieu se mettant en colère ne laisse pas de paraître étrange à de nombreux membres de la chrétienté. En fait, ces personnes désapprouvent les témoins chrétiens de Jéhovah qui leur annoncent la prochaine manifestation de la colère divine lors de la guerre universelle d’Harmaguédon. “Comment cela se pourrait-il ? disent-elles. La Bible n’enseigne-t-elle pas que Dieu est amour ?”
C’est vrai, la Bible nous apprend que Dieu est amour dans I Jean 4:8, 16. Dieu est amour, c’est-à-dire la personnification du véritable amour, comme en témoignent la magnificence de la création qui nous entoure et sa Parole, la sainte Bible. Il n’en est pas moins vrai qu’il est parlé de sa colère quelque deux cents fois de l’Exode à la Révélation, sans compter les nombreuses fois où il est fait mention de sa rage, de son courroux, de sa fureur et de son indignation.
De plus, la colère divine est une chose avec laquelle il faut compter, eu égard notamment aux avertissements tels que ceux-ci : “Avant que vienne sur vous la colère de Jéhovah, avant que fonde sur vous le jour de l’indignation [la colère, Sg] de Jéhovah, cherchez Jéhovah.” (Soph. 2:2, 3, AC). D’autre part, la Bible nous apprend que “Dieu est un feu dévorant” pour ceux qui méritent sa colère. — Deut. 4:24.
Il est donc de notre intérêt d’examiner la nature, c’est-à-dire les caractéristiques ou principes fondamentaux de la colère de Dieu, la façon dont il la manifeste, pourquoi et comment son courroux s’harmonise avec son amour. Alors, nous comprendrons mieux pourquoi la crainte de Dieu, celle de lui déplaire ou de provoquer sa juste indignation, est la voie de la sagesse. — Ps. 111:10 ; Prov. 9:10.
Principes régissant la colère de Dieu
Premièrement, Dieu exprime toujours sa colère en accord avec sa sagesse fondée sur une connaissance parfaite de tous les faits. “Il n’y a pas de création qui ne soit manifeste à son regard, mais toutes les choses sont nues et ouvertement exposées aux yeux de celui à qui nous devons rendre compte.” — Héb. 4:13.
Les créatures humaines peuvent se tromper dans l’expression de la colère, mais ce n’est pas le cas de Jéhovah Dieu. Grâce à son infinie sagesse, il est capable de manifester son indignation en temps et lieu et de la meilleure manière possible. Nous devrions être heureux de savoir qu’il ne commet jamais d’erreur. Toutefois, ce fait nous inspire aussi de la crainte, car rien ne peut être caché à sa vue. Acan, qui vécut à l’époque de Josué, l’a constaté à son grand chagrin quand, lors de la destruction de Jéricho, il déroba une partie du butin, violant ainsi les instructions divines. À son exemple, d’autres agirent comme s’ils pouvaient cacher quelque chose aux regards de Dieu et durent en subir les conséquences ; citons, entre autres, Ananias et Sapphira, au temps des apôtres chrétiens. — Josué 7:16-26 ; Actes 5:1-11.
Deuxièmement, Dieu exprime toujours sa colère en accord avec sa justice. En effet, “il est le rocher ; ses œuvres sont parfaites, car toutes ses voies sont justes ; c’est un Dieu fidèle et sans iniquité, il est juste et droit”. (Deut. 32:4.) Quand, dans sa colère, Jéhovah résolut de détruire les villes iniques de Sodome et de Gomorrhe, Abraham mit en doute la justice de cet acte, disant : “Faire mourir le juste avec le méchant, (...) loin de toi cette manière d’agir ! (...) Celui qui juge toute la terre n’exercera-t-il pas la justice ?” Toutefois, Abraham comprit qu’il lui serait impossible de contester la justice divine lors de la destruction des deux villes s’il ne s’y trouvait même pas dix justes. — Gen. 18:25.
Troisièmement, Dieu soutient toujours sa colère de son infinie puissance. Il dispose de tous les moyens lui permettant d’exprimer tout degré de colère, selon son désir et de la manière qui lui plaît. Il ne se sent jamais frustré, car, lorsqu’il est animé d’une juste colère, il est en mesure de remédier à la situation. À ce propos, le roi Josaphat a dit de Jéhovah : “N’est-ce pas toi qui as en main la force et la puissance, et à qui nul ne peut résister ?” — II Chron. 20:6.
Quatrièmement, l’expression du courroux de Dieu s’harmonise toujours avec son amour. Bien que Jéhovah ait prévu la peine de mort pour le meurtrier volontaire, il avait néanmoins pris des dispositions bienveillantes en faveur des meurtriers involontaires, en établissant des “villes de refuge”. (Nomb. 35:9-34.) Parfois, le sujet de son mécontentement est moins grave, et le châtiment qu’il inflige au coupable est seulement destiné à le discipliner et à l’amender ; c’est une preuve de son amour (Héb. 12:5-11). Il est vrai que Dieu détruit les méchants, mais il montre par là son amour pour les justes, à qui, dans sa miséricorde, il apporte le soulagement et la délivrance. — Ps. 145:20 ; II Thess. 1:6-9.
Exprimée de différentes manières
Dieu a utilisé divers moyens pour exprimer sa colère. Parfois, il s’est servi de phénomènes surnaturels, tel le déluge universel de l’époque de Noé qui détruisit les méchants. Du ciel il a fait pleuvoir du feu sur les villes iniques de Sodome et de Gomorrhe. Par divers miracles, il a frappé de dix plaies successives les Égyptiens et détruit Pharaon et son armée dans la mer Rouge. — Gen. 6:5-7 ; 7:1, 11-23 ; 19:24, 25 ; Ex. 7:1 à 15:21.
Par ailleurs, il fait agir les lois naturelles de la rétribution, de cause à effet, qui contribuent indirectement, peut-on dire, à l’expression de sa colère. Ainsi donc, si des individus transgressent les lois morales de Dieu, ils doivent en subir les conséquences. Ils moissonnent ce qu’ils ont semé (Gal. 6:7, 8). Par exemple, l’abus des boissons alcooliques, les rapports sexuels avec n’importe qui, l’usage de la marijuana et d’autres stupéfiants sont nuisibles sur le plan mental comme sur le plan physique. C’est là une des manières indirectes dont Dieu exprime sa colère. La déclaration inspirée selon laquelle les lesbiennes et les autres homosexuels reçoivent “en eux-mêmes la pleine rétribution que méritait leur égarement” prouve clairement que c’est là le point de vue qu’il faut avoir sur ces mauvaises actions. — Rom. 1:24-27.
D’autre part, Dieu peut se servir de différents instruments humains pour exprimer sa colère. Il employa les armées d’Israël sous la direction de Josué pour répandre sa colère sur les Cananéens impies et dépravés dont l’‘iniquité était à son comble’. Moïse rappela ce fait à son peuple en ces termes : “C’est à cause de la méchanceté de ces nations que Jéhovah, ton Dieu, les chasse de devant toi.” — Deut. 9:5, AC ; Gen. 15:16.
Mais des siècles plus tard, les Israélites eux-mêmes commirent la faute de ‘se moquer des envoyés de Dieu, ils méprisèrent ses paroles et se raillèrent de ses prophètes, jusqu’à ce que la colère de Dieu s’élevât contre son peuple et qu’il n’y eût plus de remède’. Jéhovah se servit des armées étrangères de Nébucadnetsar comme instruments de sa colère. Elles dévastèrent le pays, détruisirent Jérusalem et son temple, et emmenèrent captifs les habitants. — II Chron. 36:16-21, AC.
Dieu permet aux gouvernements, à “César”, d’être les instruments de sa colère pour châtier les individus qui transgressent les
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