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Apprécions Jéhovah Dieu et Jésus-Christ et ce qu’ils ont fait pour nousLa Tour de Garde 1971 | 15 août
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jusqu’à cette année 1971. Il est donc très important de suivre le principe exprimé par l’apôtre Paul dans I Corinthiens 4:6 en ces termes : “N’allez pas au delà des choses qui sont écrites.” Si nous appliquons cette règle et travaillons à l’intérieur du cadre que la Bible a fixé à la congrégation chrétienne, nous aiderons nos semblables à connaître Dieu et le Christ plutôt qu’à regarder vers nous personnellement (I Cor. 4:6). Nous ne désirons pas que ces personnes s’appuient sur nous, mais uniquement sur Jéhovah. Nous voulons qu’elles comprennent que la congrégation chrétienne tout entière reflète les qualités de Dieu par l’intermédiaire de ses divers membres (I Cor. 12:4, 5, 24, 25). Sur le moment, nos propres pensées peuvent nous paraître bonnes, mais avec le temps elles n’accomplissent pas le dessein prévu, parce que si nos frères ne viennent pas à connaître Dieu, Jésus-Christ et leurs qualités, la chose la plus importante leur fait défaut.
10. Quel enseignement nous aidera à mieux connaître Dieu ?
10 L’intelligence de l’enseignement biblique relatif à la rédemption est une des choses qui nous permettra de mieux connaître les merveilleuses qualités de Dieu. Si nous comprenons clairement ce que Dieu et son Fils ont fait en notre faveur en nous offrant leur aide imméritée, nous ne pourrons que répondre par des expressions d’amour et de reconnaissance envers nos semblables.
La question soulevée
11. Comment Satan a-t-il soulevé une question ou controverse avec Dieu ?
11 La nécessité de la rançon devint manifeste lorsque fut soulevée la question qui oppose Satan à Dieu. Le chapitre trois de la Genèse nous montre comment elle a été soulevée. Ce fut le Diable qui, en se servant d’un animal, s’adressa à Ève. Mais remarquez ce qu’il lui dit. Cela nous aidera à comprendre ce qu’implique la question soulevée, à quoi elle se rapporte. Il dit à Ève : “Dieu a-t-il réellement dit : Vous ne mangerez pas de tous les arbres du jardin ?” En fait, il lui demandait : ‘Veux-tu me faire croire que Dieu vous a dit cela, qu’il agirait ainsi envers vous et vous priverait de quelque chose ?’ Le Diable n’a pas révélé aussitôt sa pensée et n’a pas dit carrément que Dieu avait tort, car il aurait alors rencontré une ferme résistance. Il a d’abord suscité cette pensée égoïste, ce doute, dans l’esprit d’Ève ; puis il a continué de calomnier Dieu en disant : ‘Dieu sait bien que cela n’est pas vrai. Il n’ignore pas que si vous mangez de l’arbre défendu vous acquerrez plus de connaissance.’ — Gen. 3:1-5.
12. Satan a-t-il mis en doute la suprématie de Dieu ? Expliquez.
12 Satan soulevait ainsi une question. Laquelle ? Était-ce un défi lancé à la suprématie de Dieu ? Nous pouvons répondre non, car si une personne détient le pouvoir suprême, qui peut la défier sur ce point avec quelque espoir de succès ? Remarquez que plus tard le Diable ne mit pas en question les restrictions qu’apporta le Dieu Tout-Puissant pour protéger la vie de Job. — Job 2:6, 7.
13. Qu’est-ce que la souveraineté, et Satan a-t-il défié le fait même de la souveraineté de Dieu ?
13 A-t-il alors défié la souveraineté de Dieu ? Ce terme signifie le droit de régner et de déléguer l’autorité à un gouvernement. Satan a-t-il défié la souveraineté de Dieu ? Oui, mais pas le fait, — ou l’existence même, — de la souveraineté divine, car, là encore, celui qui est suprême et souverain peut dominer, quoi que puisse dire quelqu’un. La souveraineté de Dieu n’a donc jamais été mise en danger.
14. Qu’est-ce qui a été mis en question à propos de la souveraineté de Dieu, et de quelle façon ?
14 Ce n’était donc pas le fait même de la souveraineté de Jéhovah qui était défié. Qu’est-ce qui fut donc mis en question ? Le défi avait un rapport avec la souveraineté de Dieu. D’après les paroles du Diable, nous comprenons qu’il mit en cause les caractères de la souveraineté de Jéhovah, à savoir qu’elle est légitime, fondée en droit et juste. Dieu était sans aucun doute le Souverain, mais exerçait-il sa souveraineté de telle façon qu’elle soit vraiment profitable à ses créatures ? Ou bien les privait-il de quelque chose ? Quand le Diable parla de Job à Dieu, il présenta subtilement le débat sous son autre aspect, en disant : ‘Vois tout ce que Job possède ; tout ce que tu lui as donné. Évidemment, il te servira, car il a tout reçu de toi.’ Ainsi, sous un autre aspect, il défia de nouveau la souveraineté de Dieu pour ce qui était de savoir si elle est légitime ou fondée en droit. — Job 1:8-12.
L’homme est concerné
15. En quel sens l’homme fut-il impliqué dans ce défi ?
15 En outre, l’homme fut impliqué dans ce défi qui incluait la question de son intégrité envers Dieu. Le Diable affirmait que la souveraineté de Jéhovah n’était pas bonne pour ses créatures ; elle n’était ni légitime ni juste. La question suivante se posait donc : Les créatures de Jéhovah reconnaîtraient-elles que sa souveraineté est à la fois légitime et juste ? Aimeraient-elles sa souveraineté plus que toute autre chose ? Préféreraient-elles cette souveraineté à toute autre ? Cela viendrait-il vraiment du cœur ? Si elles en avaient la possibilité, désireraient-elles s’affranchir de la souveraineté de Dieu et devenir complètement indépendantes ? Ou bien choisiraient-elles de rester loyalement attachées à Dieu malgré tous les défis qui pourraient lui être lancésa? Les créatures qui agissent de cette dernière façon sont celles que Dieu désire avoir à son service, car les autres ne se montrent pas loyales ; elles ne font que créer des difficultés dans l’univers. C’est pourquoi cette question met à l’épreuve toutes les créatures ; elle permet d’écarter toutes celles qui ont un point de vue égoïste.
16. Dieu doutait-il de sa souveraineté et de l’attachement de son organisation ?
16 Quelqu’un pourrait soulever ces questions : ‘Dieu doutait-il de sa souveraineté ? Se demandait-il s’il n’avait pas commis d’erreur dans sa façon de gouverner l’univers ?’ Non ; il était satisfait de sa souveraineté. Il connaissait les pensées qui l’animaient ainsi que les besoins de ses créatures intelligentes (Ex. 34:6, 7 ; Ps. 136:1-9). Il savait que sa façon de régner était pour le bien et le bonheur éternel de ses créatures. Cependant, n’était-il pas probable que l’organisation de Dieu, composée de créatures célestes et terrestres, adopte en totalité le point de vue erroné et abandonne Dieu ? Non. Jéhovah permit que cette question soit soulevée, prouvant ainsi qu’il ne craignait pas de perdre son organisation.
17. Pourquoi Dieu avait-il confiance que son organisation ne l’abandonnerait pas en totalité ?
17 Jéhovah savait que sa souveraineté était fondée en droit et juste, et que ses créatures l’aimaient et l’appréciaient. Il avait doté celles-ci du libre arbitre. Cependant, certaines d’entre elles pourraient se détourner de lui si elles en éprouvaient le désir, mais Dieu savait que ce ne serait pas le cas de la totalité de ses créatures. Pourquoi ? Parce qu’il les avait dotées d’une certaine qualité et leur avait donné le pouvoir de la développer jusqu’à un degré très élevé ; il s’agit de l’AMOUR. La Bible dit que l’amour est un “parfait lien d’union” et que “l’amour ne fait jamais défaut”. (Col. 3:14 ; I Cor. 13:8.) C’est le plus puissant lien de l’univers. C’est une des qualités de Jéhovah, qui ne peut lui faire défaut. Il était pleinement convaincu que son organisation lui resterait attachée. Il savait aussi que certaines de ses créatures viendraient à le connaître, ce qu’Adam n’est jamais arrivé à faire à cause de son manque de loyauté. Ceux qui agiraient ainsi l’aimeraient et demeureraient joyeusement et inébranlablement soumis à sa souveraineté.
Pourquoi Dieu a permis que cette question fût soulevée
18. Dieu a-t-il permis que cette question reste pendante durant 6 000 ans pour servir ses propres intérêts ? Sinon, pour quelle raison ?
18 Pourquoi Jéhovah a-t-il permis que cette question reste pendante durant les 6 000 ans écoulés ? Ne s’intéressait-il égoïstement qu’à ses propres intérêts ? Personne ne peut donner à Dieu des biens matériels ou ajouter à sa richesse, à sa puissance et à sa connaissance (Rom. 11:34-36). Jéhovah n’avait pas à se convaincre lui-même. Il agit ainsi pour son nom et aussi pour le bien de ses créatures.
19. Qui a été calomnié par le défi lancé par le Diable ?
19 Si nous examinons cette question, nous constaterons que cela est vrai. Jéhovah a été diffamé, calomnié quant à sa façon de diriger l’univers. Mais il n’était pas le seul à être concerné. Toutes les créatures de l’univers ont été calomniées, car, en parlant de Dieu, le Diable disait en fait : ‘Si elles te restent attachées, c’est uniquement parce que tu leur as donné toutes choses.’ Ainsi, il jeta une ombre, une tache sombre, sur la réputation de chaque créature vivante et intelligente.
20. Pourquoi Dieu a-t-il permis à ses créatures de contribuer avec lui à la disparition de cet opprobre ?
20 Jéhovah savait que certains de ses fils se montreraient impatients de pouvoir laver son nom de tout opprobre. C’est ce qu’ils devaient faire en premier lieu. Mais en même temps, ils débarrasseraient leur nom et celui de leurs frères de toute trace de calomnie. Quel fils ne désirerait pas défendre sa famille et soutenir la réputation de son père ? De cette façon, Jéhovah Dieu serait mieux justifié que s’il faisait tout lui-même. En considérant l’article suivant, posons-nous cette question : Qui serait le principal justificateur, et pourquoi ?
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La rançon, une merveilleuse expression d’amour et de justiceLa Tour de Garde 1971 | 15 août
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La rançon, une merveilleuse expression d’amour et de justice
1, 2. a) Lorsque Satan eut lancé son défi, quelle promesse Jéhovah a-t-il faite, soulevant ainsi quelle question ? b) Pourquoi le Fils unique de Dieu a-t-il été choisi pour être son principal justificateur ?
EN HARMONIE avec la dignité de sa souveraineté universelle, Jéhovah résout des problèmes paraissant insolubles d’une manière qui suscite notre émerveillement. Après coup, nous nous disons : ‘Cela n’aurait pas pu être fait autrement, d’une manière aussi parfaite, aussi juste et aussi bonne.’ (És. 55:9). C’est pourquoi, au moment même où la question fut soulevée, Dieu, qui dans sa préconnaissance savait exactement ce qu’il allait faire, annonça : “Celle-ci [la postérité] te meurtrira [Satan] à la tête.” — Gen. 3:15, AC.
2 Qui allait être désigné par Dieu pour devenir la “postérité” qui serait meurtrie au talon ? Le Fils unique de Jéhovah. Il fut choisi pour contribuer au règlement principal de la question concernant la légitimité et l’équité de la souveraineté de Jéhovah. Pourquoi choisit-il ce personnage important auquel il tenait tant ? Lorsque Satan lança son défi, il jeta l’opprobre sur la réputation de chaque créature. Il allait également toucher le Fils de Dieua. De plus, étant la principale créature de Jéhovah et occupant la position la plus importante dans l’univers après la sienne, il serait encore plus visé que toutes les autres créatures de Dieu. Il était toujours à la tête des autres anges et avait coopéré avec Dieu lors de la création de l’univers (Col. 1:15-17). À son sujet, quiconque défierait Dieu pourrait dire : De toutes les créatures qui serviraient fidèlement Dieu, il devrait être la première. C’est pourquoi le défi lancé par Satan mit en évidence ce puissant Fils de Dieu.
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