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  • Apprenez à connaître Dieu et préservez la paix
    La Tour de Garde 1970 | 15 février
    • Apprenez à connaître Dieu et préservez la paix

      “Apprends à le connaître s’il te plaît, et vis en paix ! Par ce moyen de bonnes choses viendront à toi.” — Job 22:21, NW.

      1. Qu’est-​ce qui amena Éliphaz le Thémanite à prononcer les paroles citées ci-dessus ?

      LORSQUE Éliphaz le Thémanite exhorta son ami Job à apprendre à connaître Jéhovah Dieu, Job ne paraissait pas être en paix avec Dieu ou ne semblait pas vivre en paix avec lui. Manifestement, Job n’en tirait pas de bonnes choses. Après avoir joui de la prospérité, il se trouvait maintenant dans le dénuement le plus complet. Il avait perdu ses nombreux biens ainsi que ses dix beaux enfants, et il était affligé d’une maladie repoussante qui lui provoquait une éruption d’ulcères de la tête aux pieds. Dans son désespoir, sa femme lui avait conseillé de façon insensée de maudire Dieu et de mourir. Ayant été informées de cette détresse sans pareille, trois relations de Job, dont Éliphaz qui était originaire du midi, sont venues pour le réconforter. Après avoir observé Job en silence pendant sept jours et l’avoir entendu maudire le jour de sa naissance, ces trois soi-disant consolateurs se mirent à attaquer l’intégrité de Job envers Dieu (Job 1:1 à 4:1). C’est au cours de la discussion qui s’ensuivit qu’Éliphaz déclara à Job : “Apprends à le connaître s’il te plaît, et vis en paix ! Par ce moyen de bonnes choses viendront à toi.” — Job 22:21, NW.

      2. Comme le laissent entendre les paroles d’Éliphaz, qu’est-​ce que le présent monde n’a pas jugé nécessaire de faire pour connaître la paix ?

      2 Bien qu’Éliphaz n’ait pas compris la situation de Job et ait parlé en mal de lui, ses paroles étaient néanmoins bonnes en soi. En notre vingtième siècle, le présent monde ne veut pas reconnaître que les hommes ne pourront être en paix entre eux et jouir de la prospérité s’ils n’apprennent pas d’abord à connaître Dieu, à se familiariser avec sa volonté et, ainsi, à entrer dans des relations paisibles avec lui. Cependant, étant donné que Dieu est un esprit invisible, comment les créatures humaines peuvent-​elles apprendre à le connaître ? Un étudiant déclara récemment : “Comment puis-​je connaître Dieu ?” C’était au moment où l’agitation estudiantine se répandait dans le monde entier.

      3. a) Comment pouvons-​nous apprendre à connaître Dieu ? b) De quelle façon Dieu a-​t-​il amené une nation à le connaître, et quel a été le privilège de quelques hommes de cette nation ?

      3 En acquérant la connaissance de la sainte Bible, on peut apprendre à connaître Dieu, son Auteur, car la Bible nous parle d’un grand nombre d’hommes dans la vie desquels Dieu occupait une grande place. Ainsi, à propos d’Hénoc et de Noé, deux hommes de l’Antiquité, elle dit qu’ils marchaient avec Dieu (Gen. 5:22 ; 6:9). Savez-​vous que ce Dieu a amené toute une nation à le connaître et que certains membres de celle-ci ont eu des visions miraculeuses dans lesquelles ils ont vu Dieu ? Savez-​vous que des hommes de cette nation ont mangé et bu avec Dieu sur la terre ? Le rédacteur des cinq premiers livres de la Bible et de celui de Job nous fait connaître le contrat divin qui liait cette nation et comment lui-​même a servi de médiateur entre Dieu et les hommes. Il s’agit du prophète Moïse. Ce contrat, ou alliance, fut validé au pied d’une montagne de la péninsule du Sinaï, en Arabie. C’était au printemps de l’an 1513 avant notre ère ; Dieu avait conduit le peuple de Moïse en ce lieu après l’avoir fait sortir d’Égypte. Par cette action, Jéhovah avait fait connaître son nom à ce peuple comme jamais il ne l’avait révélé à ses ancêtres. — Ex. 6:3.

      4. Comment plus de soixante-dix hommes d’entre Israël en sont-​ils venus à manger et à boire avec Dieu sur la terre ?

      4 Après avoir inauguré l’alliance avec Jéhovah Dieu sur la base de sacrifices d’animaux, Moïse, son frère, deux de ses neveux et soixante-dix hommes de la nation gravirent les pentes du mont Sinaï. Exode 24:9-11 nous fait le récit suivant : “Moïse monta avec Aaron, Nadab et Abihu, et soixante-dix anciens d’Israël. Ils virent le Dieu d’Israël ; sous ses pieds, c’était comme un ouvrage de saphir transparent, comme le ciel lui-​même dans sa pureté. Il n’étendit point sa main sur l’élite des enfants d’Israël. Ils virent Dieu, et ils mangèrent et burent.”

      5. Ces hommes privilégiés ont-​ils vu la forme de Dieu, et pourquoi était-​il approprié qu’ils soient “sous ses pieds” ?

      5 En réalité, ces soixante-quatorze hommes ne virent aucune forme de Dieu. Ils eurent seulement une vision impressionnante de la manifestation de la gloire du “Dieu d’Israël”. En-dessous de cette glorieuse manifestation divine, ou, pour ainsi dire, “sous ses pieds”, ces hommes privilégiés virent quelque chose qui ressemblait à “un ouvrage de saphir transparent comme le ciel même dans sa pureté” lorsqu’il n’est traversé par aucun nuage. Ces hommes se trouvaient sur la terre, sous ses “pieds”, conformément à la déclaration suivante de Dieu : “Le ciel est mon trône, et la terre mon marchepied.” En conséquence, comment un temple ou une église édifiés par l’homme pourraient-​ils abriter un Dieu dont la gloire est si éclatante ? En vérité, cela n’est pas possible. — És. 66:1 ; Actes 7:48, 49.

      6. La vie de ces soixante-quatorze hommes était-​elle en danger lorsqu’ils eurent une vision de Dieu, et quel genre de repas prirent-​ils avec lui ?

      6 Lorsqu’une créature humaine a une vision du seul vrai Dieu vivant, elle se trouve réellement dans une situation dangereuse. En présence d’une manifestation quelconque de la gloire de Dieu, la chair et le sang paraissent fragiles et corruptibles. Si l’homme peut contempler la manifestation glorieuse du Dieu invisible, il ne peut aller au-delà. Ce n’est pas sans raison que, parlant des soixante-quatorze hommes qui se trouvaient sur la montagne, le récit biblique consigné dans Exode 24:11 (Jé) déclare : “Il [Dieu] ne porta pas la main sur les notables des enfants d’Israël, et ils purent contempler Dieu. Ils mangèrent et ils burent.” Il est certain qu’ils n’ont pas mangé et bu d’une manière familière ou irrévérencieuse. Ils prirent ce repas comme s’il s’était agi d’un repas sacrificiel. La nourriture qu’ils ont mangée correspondait peut-être à la partie des animaux sacrifiés qui revenait à ceux qui avaient offert les sacrifices de communion au pied du mont Sinaï. Ils ont vraisemblablement bu du vin qui était offert en libation à Dieu. De cette façon, ces hommes respectueux ont consommé un repas de communion avec Dieu. Ayant été jugés dignes par Dieu, ils furent gardés en vie par lui. — Ex. 24:1-11.

      7. Comment Moïse considérait-​il le lieu où il avait été en relation étroite avec Dieu ?

      7 Ensuite, lorsque le prophète Moïse se trouva seul avec Dieu sur la montagne, il ne mangea ni ne but pendant quarante jours et quarante nuits. Il considérait l’endroit où il avait été en relations étroites avec Dieu comme un lieu saint. Quelques mois plus tôt, lorsque Moïse avait été envoyé en Égypte pour libérer son peuple, l’ange de Dieu lui était apparu au milieu d’un buisson ardent, au pied du mont Sinaï, et lui avait dit : “Ôte tes souliers de tes pieds, car le lieu sur lequel tu te tiens est une terre sainte.” — Ex. 3:1-5.

      CE QUE MOÏSE VIT DE DIEU

      8. Comment les paroles prononcées par Dieu pour reprendre Aaron et Marie montrent-​elles que Moïse occupait une position de faveur vis-à-vis de Dieu, et pourquoi cela était-​il approprié ?

      8 En tant que médiateur entre Jéhovah Dieu et son peuple choisi, Moïse a-​t-​il vu Dieu plus directement que tout autre homme de son peuple ? Était-​il possible qu’il voie Dieu plus directement ? Dieu montra combien Moïse avait été privilégié sous ce rapport quand, s’adressant à Aaron et à Marie, frère et sœur de Moïse, qui se plaignaient de celui-ci, il leur dit : “Écoutez bien mes paroles : si vous avez quelque prophète de Jéhovah, c’est en vision que je me révèle à lui, c’est en songe que je lui parle. Tel n’est pas mon serviteur Moïse ; il est reconnu fidèle dans toute ma maison ; je lui parle bouche à bouche, en me faisant voir, et non par énigmes, et il contemple la figure [ressemblance, Da] de Jéhovah. Pourquoi donc n’avez-​vous pas craint de parler contre mon serviteur Moïse ?” (Nomb. 12:1-8, AC). Tout cela convenait très bien à Moïse, car il était une figure prophétique du Fils de Dieu, Jésus-Christ, le prophète promis qui devait être plus grand que Moïse. — Deut. 18:15-18 ; Actes 3:19-23 ; 7:37, 38.

      9, 10. a) Qu’implique le fait que deux personnes parlent “bouche à bouche”, et quelle question cela soulève-​t-​il à propos de Moïse ? b) Quelle promesse Moïse obtint-​il de Dieu après qu’Israël eut commis l’idolâtrie au mont Sinaï?

      9 En une certaine occasion, Moïse a vu une “ressemblance” de Jéhovah. A-​t-​il réellement vu la forme de Dieu ? Étant donné que lorsqu’on dit de deux personnes qu’elles parlent “bouche à bouche”, cela sous-entend qu’elles sont face à face, Moïse a-​t-​il réellement contemplé le visage de Dieu lorsqu’il était sur le mont Sinaï? C’était toujours en l’an 1513 avant notre ère. Bien qu’elle ait reçu les Dix Commandements, la nation s’était rendue coupable d’idolâtrie. La situation était donc très grave. C’est pourquoi Moïse jugea nécessaire de présenter une requête spéciale à Dieu, au mont Sinaï. Jéhovah lui fit la promesse qu’il serait toujours avec lui jusqu’à ce qu’il ait conduit son peuple en Terre promise. Moïse nous dit :

      10 “Jéhovah dit à Moïse : ‘Je ferai encore ce que tu demandes, car tu as trouvé grâce à mes yeux et je te connais par ton nom.’

      11, 12. Que demanda à voir Moïse, et quelle fut la réponse de Dieu ?

      11 “Moïse dit : ‘Faites-​moi voir votre gloire.’

      12 “Jéhovah répondit : ‘Je ferai passer devant toi toute ma bonté, et je prononcerai devant toi le nom de Jéhovah ; car je fais grâce à qui je fais grâce, et miséricorde à qui je fais miséricorde.’ Jéhovah dit encore : ‘Tu ne pourras pas voir ma face, car l’homme ne peut me voir et vivre.’ Il dit encore : ‘Voici une place près de moi ; tu te tiendras sur le rocher. Quand ma gloire passera, je te mettrai dans le creux du rocher, et je te couvrirai de ma main jusqu’à ce que j’aie passé. Alors je retirerai ma main et tu me verras par derrière ; mais ma face ne saurait être vue.’” — Ex. 33:17-23, AC.

      13. Cette manifestation allait-​elle être une matérialisation de Dieu, et pourquoi des précautions spéciales ont-​elles dû être prises à l’égard de Moïse ?

      13 Le Dieu invisible n’allait pas se matérialiser sous une forme humaine, apparence que les dieux de la mythologie grecque étaient supposés prendre pour se montrer aux hommes (Actes 14:11-13). Il s’agissait d’une manifestation de la gloire divine à un degré qui ne serait pas trop élevé pour qu’un homme puisse la voir sans devenir aveugle, être tué ou désintégré. Dans sa miséricorde, Jéhovah promit de prendre certaines précautions particulières envers Moïse. Le lendemain, la manifestation annoncée eut lieu, telle qu’aucun autre homme que Moïse n’en a jamais contemplée. Conformément aux instructions divines, Moïse se présenta sur le mont Sinaï avec deux tables de pierre sur lesquelles Dieu allait graver les Dix Commandements. Que se passa-​t-​il alors ?

      14, 15. Que fit Dieu lorsqu’il passa devant Moïse, et que fit ce dernier ?

      14 “Jéhovah descendit dans la nuée, se tint là avec lui et prononça le nom de Jéhovah. Et Jéhovah passa devant lui et s’écria : ‘Jéhovah ! Jéhovah ! Dieu miséricordieux et compatissant, lent à la colère, riche en bonté et en fidélité, qui conserve sa grâce jusqu’à mille générations, qui pardonne l’iniquité, la révolte et le péché ; mais il ne les laisse pas impunis, visitant l’iniquité des pères sur les enfants et sur les enfants des enfants jusqu’à la troisième et à la quatrième génération !’

      15 “Aussitôt Moïse s’inclina vers la terre et se prosterna.” — Ex. 34:1-8, AC.

      16. Comment ce qu’avait vu Moïse affecta-​t-​il son apparence, et de quelle façon cette expérience l’aida-​t-​elle à mieux connaître Dieu ?

      16 Moïse ne nous dit pas qu’il a discerné réellement la forme de Dieu. Tout ce qu’il a vu, ce sont les derniers reflets de sa manifestation éphémère. Néanmoins, après que Moïse fut descendu de la montagne et qu’il eut apparu au peuple, son visage diffusait des rayons de lumière (Ex. 34:29, 30). Moïse avait donc appris à mieux connaître Jéhovah Dieu. Ce fut une manifestation merveilleuse de la personnalité de son Dieu. Quel prétendu dieu peut être comparé à Jéhovah ?

      17. Selon Jéhovah lui-​même, quelle sorte de Dieu est-​il, et de quoi une telle personnalité méritait-​elle d’être accompagnée ?

      17 Jéhovah nous assure qu’il est un Dieu d’amour, mais aussi de justice, ayant le pouvoir de se maîtriser dans ses rapports avec l’humanité pécheresse. De ce fait, dans ses relations avec les hommes imparfaits, il exerce l’amour et équilibre cette qualité par la justice, démontrant ainsi une sagesse stupéfiante en dépit des changements de circonstances et de conditions. Quel Dieu incomparable ! C’est un Dieu parfait en amour, en justice, en puissance et en sagesse. Une telle personnalité adorable méritait d’être accompagnée d’un éclat glorieux trop vif pour que de faibles yeux humains puissent en supporter la vue ou pour que le corps fragile d’un homme puisse l’affronter.

      18. a) Contre quoi Moïse a-​t-​il été protégé lors de la présence divine ? b) En conséquence, comment pouvons-​nous apprendre à mieux connaître Jéhovah Dieu ?

      18 Il est donc peu étonnant que des précautions particulières aient dû être prises afin que Moïse soit suffisamment protégé pour ne pas être blessé ou même tué lorsque la gloire de Jéhovah passerait près de lui et que, dans le creux du rocher, il entendrait Dieu prononcer son nom incomparable. Jamais Moïse, ni aucun autre homme, n’aurait pu voir la face de Dieu et vivre. Un simple homme serait mort avant que la “face” ou la pleine manifestation de la gloire de Dieu n’ait pu l’atteindre. Moïse reçut l’ordre de s’incliner et de se prosterner en signe d’adoration lorsque la glorieuse présence divine passa à ses côtés. Combien il est insensé de la part d’un astronaute russe d’affirmer que Dieu n’existe pas pour la simple raison qu’il ne l’a pas rencontré lorsque, dans son vaisseau spatial, il fit le tour de la terre ! Par contre, en acceptant la vision de la gloire divine reçue par Moïse et en y croyant, nous pouvons apprendre à mieux connaître ce Dieu merveilleux qu’est Jéhovah.

      ÉSAÏE VOIT DIEU EN VISION

      19, 20. a) Où le prophète Ésaïe a-​t-​il eu une vision de Dieu, et après quelle profanation du temple ? b) Quand Ésaïe a-​t-​il eu cette vision, et en quels termes la décrit-​il ?

      19 Moïse n’a pas été le seul homme à recevoir une vision de Jéhovah Dieu et à apprendre ainsi à mieux le connaître. Changeons de cadre et reportons-​nous sept cent trente-six ans plus tard. Quittons le mont Sinaï en Arabie pour nous rendre dans les collines de l’ancienne Jérusalem. Dans cette ville, un glorieux temple se dressait sur le mont Morija. Cependant, la nation avait été frappée par un grand malheur. Alors qu’il était en pleine prospérité, le roi Ozias ou Azaria usa de façon présomptueuse de son autorité pour pénétrer dans le Saint du temple, afin d’y offrir de l’encens comme le faisaient les prêtres. Il fut frappé de la lèpre, maladie dont il mourut finalement en exil. Pendant qu’il était dans cet état repoussant, Jotham, son fils fidèle, dut assumer les fonctions de roi sur le trône de Jérusalem. L’année où Ozias mourut misérablement (en 777 avant notre ère), vraisemblablement après sa mort, le prophète Ésaïe reçut une vision de Dieu. Elle était différente de celle de Moïse. Ésaïe lui-​même nous en parle en ces termes :

      20 “L’année de la mort du roi Osias, je vis le Seigneur assis sur un trône haut et élevé, et les pans de sa robe remplissaient le temple. Des Séraphins se tenaient au-dessus de lui ; ils avaient chacun six ailes : de deux ils se couvraient la face, de deux ils se couvraient les pieds, et de deux ils volaient. Et ils criaient l’un à l’autre et disaient : ‘Saint, saint, saint est Jéhovah des armées ! Toute la terre est pleine de sa gloire.’ Les fondements des portes étaient ébranlés par la voix de celui qui criait, et la maison se remplit de fumée.” — Is. 6:1-4, AC ; II Chron. 26:1-23.

      21. Comment la vision nous montre-​t-​elle Jéhovah en tant que Roi de son peuple ?

      21 La Personne divine n’est pas décrite ici, car Dieu ne peut être comparé à une créature humaine. Les pans de son vêtement majestueux remplissaient le temple. Celui-ci est un palais, et Dieu est le Roi céleste invisible de son peuple. C’est pourquoi son trône ne se trouve pas sur le sol ; non seulement il est haut, mais il est élevé.

      22. Comment les séraphins ont-​ils montré du respect pour la présence de Dieu et la sainteté du lieu ?

      22 Les séraphins, dont l’apparence est celle d’un feu flamboyant, ne sont pas assis en la présence de Jéhovah, mais étant à son service, ils se tiennent debout, toujours prêts. Le prophète Ésaïe regardait la vision de Dieu le visage non voilé, mais les séraphins célestes n’osaient pas regarder ; ils se couvraient le visage de leurs ailes supérieures. Comme s’ils marchaient dans un lieu saint, ils couvraient leurs pieds de leurs ailes inférieures, montrant le respect qui convient pour le Roi des cieux, “Jéhovah des armées”. Les séraphins, qui sont des créatures célestes, se servaient de leurs ailes intermédiaires pour voler.

      23. En quels termes les séraphins ont-​ils souligné la sainteté de Jéhovah et prophétisé concernant sa gloire ?

      23 Dans cette vision du temple, ce sont les séraphins qui déclaraient la sainteté et la gloire de Dieu. Pour souligner la sainteté suprême de “Jéhovah des armées”, ils répétaient trois fois le mot “saint”, se faisant l’un à l’autre cette triple déclaration. La gloire de Dieu ne remplissait pas seulement la maison ou temple, mais “toute la terre est pleine de sa gloire”. Déjà nous pouvons voir la gloire de Jéhovah Dieu dans toutes les choses merveilleuses qu’il a créées, qu’elles soient animées ou inanimées. Cependant, le temps est proche où tous les habitants de la terre se joindront à nous pour discerner la gloire de Jéhovah dans les choses qu’il a créées, et ils ne feront plus de la terre un lieu impur, qu’ils profanent et souillent. Ce n’est pas en vain qu’il a été annoncé : “La terre sera remplie de la connaissance et de la gloire de Jéhovah, comme les eaux recouvrent le fond de la mer.” (Hab. 2:14, AC). Le chant auquel les séraphins prêtaient leur voix dans le temple de Jéhovah est prophétique.

      24. Selon ses propres déclarations, pourquoi Ésaïe avait-​il lieu d’être effrayé au spectacle de cette vision ?

      24 Devant cette vision de Jéhovah assis sur un trône dans son temple, le prophète Ésaïe fut effrayé. Si les fondements des portes ont été ébranlés par la voix des séraphins qui se parlaient l’un à l’autre, pourquoi Ésaïe n’aurait-​il pas tremblé, lui qui était une créature vivante aux sentiments religieux très profonds ? Bien qu’il fût déjà prophète de Jéhovah, il se sentit impur à la vue de cette scène sainte. Il craignit même pour sa vie, s’écriant : “Malheur à moi ! je suis perdu ! Car je suis un homme aux lèvres souillées, et j’habite au milieu d’un peuple aux lèvres souillées, et mes yeux ont vu le Roi, Jéhovah des armées !” — Is. 6:5, AC.

      25. Comment, grâce aux séraphins, Ésaïe a-​t-​il pu demeurer en vie pour nous faire ce récit ?

      25 Comment Ésaïe a-​t-​il pu demeurer en vie et faire ce récit ? Du temple rempli de fumée miraculeuse, un des séraphins ailés est venu au secours du prophète. Celui-ci nous dit : “Mais l’un des Séraphins vola vers moi, tenant à la main un charbon ardent, qu’il avait pris sur l’autel avec des pincettes. Il en toucha ma bouche et dit : ‘Ceci a touché tes lèvres ; ton iniquité est enlevée et ton péché expié.’”

      26. a) Pour quelle mission Ésaïe, alors purifié, se montra-​t-​il volontaire ? b) Sous quel rapport Ésaïe préfigure-​t-​il le Messie et nous donne-​t-​il une leçon ?

      26 Bien qu’étant en la présence de Dieu, Ésaïe se sentit alors suffisamment pur pour s’offrir spontanément et effectuer un service prophétique pour Jéhovah. “Et, dit-​il, j’entendis la voix du Seigneur disant : ‘Qui enverrai-​je, et qui ira pour nous ?’ Et je dis : ‘Me voici, envoyez-​moi.’ Il dit : ‘Va, et dis à ce peuple.’” Ésaïe se vit aussitôt confier une mission prophétique qui préfigurait l’œuvre que le Messie promis allait accomplir huit siècles plus tard. Ésaïe n’oublia jamais cette vision de la gloire de Jéhovah dans son temple. Étant une image prophétique exacte du Messie, Ésaïe s’acquitta de la mission que Jéhovah lui avait confiée (Is. 6:6-13, AC ; Mat. 13:10-15). Et nous ? Lorsque nous apprenons à mieux connaître Jéhovah Dieu, à l’exemple d’Ésaïe, nous offrons-​nous spontanément pour le servir ? Oui, une meilleure connaissance de Dieu nous incite à lui dire : “Me voici, envoie-​moi.”

      LES VISIONS DU PROPHÈTE ÉZÉCHIEL

      27. Quand le prophète Ézéchiel commença-​t-​il à avoir des visions de Dieu ?

      27 Avant la venue du Messie ou Oint, un autre homme eut, lui aussi, une vision du vrai Dieu vivant. Il s’agit du prophète Ézéchiel qui vécut un siècle après Ésaïe. La ruine que ce dernier avait annoncée à son peuple allait avoir lieu six ans plus tard, lorsque Ézéchiel eut une première vision, inspirant la crainte. Il était alors en exil, captif de la Babylone païenne. Il nous dit que lorsqu’il était “parmi les captifs du fleuve Kébar, les cieux s’ouvrirent, et j’eus des visions divines”. Il situe cet événement au 5 tammouz, selon le calendrier juif, c’est-à-dire le “cinquième jour du quatrième mois” et “la cinquième année de la captivité du roi Jojakin”, soit en 613 avant notre ère. — Ézéch. 1:1-4.

      28. Dans sa première vision, quelle chose en mouvement Ézéchiel vit-​il, et par quoi était-​elle propulsée ?

      28 À cette époque, le Créateur des cieux et de la terre était près d’exécuter sa décision judiciaire contre son peuple infidèle du royaume de Juda, dont la capitale était Jérusalem. En harmonie avec ce fait, ce que vit Ézéchiel ressemblait à quelque chose en mouvement. Il s’agissait d’un char si gigantesque que le prophète avait l’impression d’être aussi minuscule qu’une fourmi. Il n’était propulsé ni par un moteur à essence ou électrique ni par un réacteur atomique, mais il se déplaçait à grande vitesse, renversant tout sur son passage. Il n’avait ni système de direction visible ni freins, mais il pouvait néanmoins changer instantanément de direction, cesser d’avancer vers l’avant pour se déplacer de côté, et cela sans devoir ralentir pour maîtriser sa vitesse. Qu’est-​ce qui propulsait ce char énorme ? C’était évidemment la force active ou esprit de Celui qui était sur ce char.

      29. Qu’avaient de particulier les roues de ce char céleste ?

      29 Ce char n’avait pas deux roues, mais quatre qui étaient construites de façon étrange. Apparemment, elles pouvaient voir où elles se dirigeaient, puisque leurs jantes étaient remplies d’yeux tout autour. De plus, dans chaque roue, qui tournait sur elle-​même et se déplaçait en avant, il y avait une autre roue qui la coupait verticalement à angle droit, ce qui permettait au char de se déplacer latéralement sans que ses roues pivotent comme lorsqu’il s’agit de prendre un virage. Voyez en quels termes Ézéchiel décrit le char en mouvement :

      30. Comment Ézéchiel décrit-​il le mouvement des roues du char ?

      30 “L’aspect de ces roues et leur forme était celui de la pierre de Tharsis, et toutes quatre étaient semblables ; leur aspect et leur forme étaient comme ceux d’une roue traversée par une autre roue. En avançant, elles allaient sur leurs quatre côtés, et ne se retournaient pas dans leur marche. Leurs jantes étaient d’une hauteur effrayante, et les jantes des quatre roues étaient remplies d’yeux tout autour.” — Ézéch. 1:16-18, AC.

      31. Qui accompagnaient le char à la manière de coureurs ?

      31 Dans l’Antiquité, pour rehausser la gloire du personnage qui était sur le char royal, celui-ci était précédé et entouré de coureurs (I Rois 1:5 ; 18:44-46). Quatre chérubins accompagnaient le char céleste que le prophète Ézéchiel vit en vision. Ils jouaient donc le rôle des coureurs accompagnant un char royal. Au début, Ézéchiel les identifie à des “êtres vivants” [“créatures vivantes”, NW]. Il ne s’agissait certainement pas de créatures humaines, bien qu’elles présentaient certaines caractéristiques propres à l’homme (Ézéch. 1:5, 15, AC ; 10:9-13). Le prophète Ézéchiel nous aide à nous faire une image de ces quatre créatures vivantes et du char, tels qu’ils lui sont apparus brusquement dans une gloire pratiquement indescriptible.

      32. D’après la description faite par Ézéchiel, quel était l’aspect des chérubins ?

      32 “Je vis, et voici qu’un vent de tempête venait du septentrion, et une grande nuée, et une masse de feu qui resplendissait alentour, et au milieu d’elle on voyait comme un métal plongé dans le feu. Et au milieu, je vis quelque chose qui ressemblait à quatre êtres vivants, et voici quel était leur aspect : ils avaient une ressemblance humaine ; chacun avait quatre figures, et chacun avait quatre ailes. Leurs pieds étaient droits, et la plante avait la forme du pied d’un veau ; ils étincelaient comme de l’airain poli. Des mains d’hommes sortaient de dessous leurs ailes, sur leurs quatre côtés, et tous les quatre avaient leurs faces et leurs ailes. Leurs ailes étaient jointes l’une à l’autre ; ils ne tournaient point en marchant, chacun allait devant soi.”

      33. Quelles étaient les différentes formes de ces créatures vivantes ou chérubins ?

      33 Le prophète Moïse n’avait fait aucune description des chérubins qui étaient apparus à l’entrée du jardin d’Éden trente-quatre siècles auparavant, lorsque les pécheurs Adam et Ève en avaient été expulsés (Gen. 3:24). Par contre, le prophète Ézéchiel nous donne ci-dessus la description de ces créatures vivantes ou chérubins, et il ajoute : “Voici quelle était la ressemblance de leur forme : une forme d’homme par devant, une forme de lion à droite à tous les quatre, une forme de taureau à gauche à tous les quatre, et une forme d’aigle à tous les quatre. Telles étaient leurs formes. Leurs ailes se déployaient au-dessus d’eux ; chacun avait deux ailes qui rejoignaient celles de l’autre, et deux ailes qui couvraient son corps.” — Ézéch. 1:4-11, AC.

      34. De quelle façon les roues du char harmonisaient-​elles leur mouvement avec celui des chérubins ?

      34 De quelle façon les roues du char céleste harmonisaient-​elles leur mouvement avec celui des chérubins ressemblant à des coureurs ? Le prophète Ézéchiel nous dit : “Quand les êtres allaient, les roues allaient aussi à côté d’eux, et quand les êtres s’élevaient de terre, les roues s’élevaient aussi. Là où l’esprit les poussait à aller, ils y allaient, l’esprit les y poussant, et les roues s’élevaient avec eux, car l’esprit de l’être vivant était dans les roues. Quand ils allaient, elles allaient ; quand ils s’arrêtaient, elles s’arrêtaient, et quand ils s’élevaient de terre, les roues s’élevaient aussi, car l’esprit de l’être vivant était dans les roues.” — Ézéch. 1:19-21, AC.

      35, 36. a) Que symbolisent les différents aspects des chérubins ? b) Que vit Ézéchiel juste au-dessus des chérubins et des roues, et qu’entendit-​il ?

      35 Dans les cieux, c’est-à-dire dans le domaine spirituel invisible, il n’existe évidemment pas de créatures correspondant à la description de ces quatre créatures vivantes ou chérubins. Aussi, les divers aspects de leur apparence qui semble grotesque ne sont que les symboles de qualités qu’on retrouve particulièrement chez l’homme, le lion, le taureau et l’aigle ou d’autres créatures ailées. Quel que soit l’intérêt que nous portions à ces qualités, pour l’instant nous nous intéresserons davantage à ce qui est au-dessus des quatre créatures vivantes ou chérubins et au-dessus des roues qui sont à côté d’elles. Que voyait le prophète Ézéchiel ? Il nous le dit en ces termes :

      36 “Au-dessus des têtes des êtres vivants était la ressemblance d’un firmament pareil à un cristal éblouissant ; il était étendu au-dessus de leurs têtes. Et sous le firmament se dressaient leurs ailes, l’une vers l’autre, et chacun en avait deux qui lui couvraient le corps de chaque côté. Et j’entendis le bruit de leurs ailes quand ils allaient, comme le bruit des grandes eaux, comme la voix du Tout-Puissant, un bruit tumultueux comme celui d’un camp ; quand ils s’arrêtaient, ils laissaient retomber leurs ailes.” — Ézéch. 1:22-24, AC.

      37. Quelle partie du char ce “firmament” constituait-​il, et qu’est-​ce qui dominait tous les autres bruits ?

      37 Ce “firmament” constituait la plate-forme du char céleste, qui ressemblait à de la glace éblouissante et inspirait l’effroi. Celui qui se trouvait sur le char est donc décrit comme s’il avançait résolument pour exécuter sa décision judiciaire, étant monté sur une plate-forme solide semblable à de l’eau congelée. Au-dessous de cette plate-forme inspirant la crainte, le bruit du char du Tout-Puissant en mouvement était pareil à celui des eaux tumultueuses ou à celui d’un camp de soldats qui demandent à grands cris de se mettre en route pour détruire les ennemis du Tout-Puissant. Cependant, une voix dominait tous ces bruits montant de dessous le “firmament” ou plate-forme semblable à de la glace. Cette voix que le prophète Ézéchiel entendait, venait, elle, de dessus le “firmament”, c’est-à-dire du Tout-Puissant monté sur la plate-forme du char. À quoi ressemblait le Tout-Puissant ? Ézéchiel nous en fait la description suivante :

      LE CONDUCTEUR DU CHAR CÉLESTE

      38. Comment Ézéchiel décrit-​il le conducteur du char et les effets de lumière qui l’entourent ?

      38 “Et il se faisait un bruit [une voix, Da] partant du firmament étendu sur leurs têtes ; quand ils s’arrêtaient, ils laissaient retomber leurs ailes. Au-dessus du firmament qui était sur leurs têtes, on voyait comme une pierre de saphir, en forme de trône, et sur cette ressemblance de trône il semblait y avoir comme une figure d’homme [l’aspect d’un homme, Da] au-dessus. Au-dedans et alentour, je vis comme du métal semblable à du feu depuis ce qui paraissait ses reins et au-dessus, et depuis ce qui paraissait ses reins et au-dessous, je vis comme du feu resplendissant autour de lui. Comme l’aspect de l’arc qui est dans la nuée un jour de pluie, ainsi était l’aspect de la splendeur qui rayonnait à l’entour : c’était une image de la gloire de Jéhovah. À cette vue, je tombai sur ma face et j’entendis la voix de quelqu’un qui parlait.” — Ézéch. 1:25-28, AC.

      39. a) Quel mot résume tous ces effets de lumière ? b) La vision donne-​t-​elle beaucoup de détails sur le conducteur du char, et à quoi ressemble son trône ?

      39 L’incandescence semblable à celle de l’électrum (un alliage d’or et d’argent), le feu qui environnait complètement le conducteur du char et dessinait sa silhouette, l’entourant d’un grand éclat, ainsi que l’arc-en-ciel semi-circulaire offrant toute une variété de couleurs, — tout cela se résume en un seul mot : “la gloire”, la “gloire de Jéhovah” ! Une forme suggérant celle d’un homme apparut alors ; en effet, Ézéchiel parle de quelque chose qui “paraissait [être] ses reins”. Mais aucun détail n’est donné concernant les traits et la forme du visage. Le trône sur lequel est assis Jéhovah, le Tout-Puissant, ressemble à une pierre de saphir artistement taillée, dont la couleur bleue suggère le ciel où se trouve en réalité le trône de Jéhovah. C’est depuis ce trône de saphir que Jéhovah parla à Ézéchiel.

      40. L’année suivante, lorsque Ézéchiel eut une autre vision du char céleste, où se trouvait ce dernier ?

      40 L’année suivante, le prophète Ézéchiel eut une autre vision du char céleste de Jéhovah ; à côté des roues se tenaient les créatures vivantes ou chérubins, mais cette fois devant le temple de Jérusalem construit par le roi Salomon. Ézéchiel dit : “Je vis, et sur le firmament qui était au-dessus de la tête des Chérubins, il y avait comme une pierre de saphir ; quelque chose paraissant ressembler à un trône apparut au-dessus d’eux. (...) Or les Chérubins se tenaient à droite de la maison quand l’homme y alla, et la nuée remplit le parvis intérieur. Et la gloire de Jéhovah s’éleva de dessus les Chérubins et vint sur le seuil de la maison ; la maison fut remplie de la nuée, et le parvis était plein de l’éclat de la gloire de Jéhovah. Le bruit des ailes des Chérubins se fit entendre jusqu’au parvis extérieur, comme la voix du Dieu tout-puissant quand il parle.” — Ézéch. 10:1-5 ; 8:1 ; AC.

      41. a) D’où venait le char, et que laissait entendre l’endroit où il se trouvait maintenant ? b) Pourquoi peut-​on dire que c’était comme si Ézéchiel lui-​même détruisait Jérusalem ?

      41 Ainsi, le char céleste de Jéhovah avait quitté la rive du Kébar, à Babylone, où Ézéchiel avait reçu sa première vision, pour se déplacer à l’ouest vers Jérusalem et son temple. Cela laissait entendre que l’exécution ardente de la décision judiciaire de Jéhovah sur la Jérusalem infidèle et son temple souillé devenait imminente. La ville et son temple allaient être détruits (Ézéch. 10:6-22). D’une manière figurative, Ézéchiel détruisit lui-​même la ville infidèle de Jérusalem. Comment cela ? En recevant de Jéhovah la mission d’être un prophète et de proclamer un message annonçant une destruction prochaine. Vingt années après qu’Ézéchiel eut contemplé le char de Jéhovah sur la rive du Kébar, ou quatorze ans après la destruction de Jérusalem, il fut amené de nouveau à penser à sa mission destructrice. La vingt-cinquième année de son exil à Babylone, il reçut une vision complète d’un nouveau temple de Jéhovah. Un ange, ayant l’apparence d’un homme, lui fit faire le tour de ce temple.

      42. Quatorze ans après la destruction de Jérusalem, quelle vision de Dieu Ézéchiel eut-​il en rapport avec le nouveau temple ?

      42 Ézéchiel déclare : “Il me conduisit ensuite à la porte, la porte qui regardait vers l’orient. Et voici que la gloire du Dieu d’Israël venait du côté de l’orient. Sa voix était comme la voix des grandes eaux, et la terre resplendissait de sa gloire. L’aspect de l’image que je vis était comme l’image que j’avais vue lorsque je vins pour détruire la ville, et ce qu’on voyait était comme l’image que j’avais vue près du fleuve Chobar [Kébar] ; et je tombai sur ma face. Et la gloire de Jéhovah entra dans la maison par le chemin de la porte qui regardait l’orient.” — Ézéch. 43:1-4 ; 40:1-4 ; AC.

      43. Quant à la gloire de Dieu, qu’indique l’effet de la vision sur Ézéchiel ?

      43 Cette vision du Dieu tout-puissant Jéhovah était si glorieuse qu’elle suffit à faire tomber la face contre terre un homme fragile et à l’inciter à se prosterner. La gloire de Jéhovah Dieu ne peut pas être contemplée par quelqu’un d’impur, d’effronté ou d’arrogant. Les visions miraculeuses de la “gloire de Jéhovah”, que reçut Ézéchiel, inspiraient assez de crainte pour faire défaillir un homme et l’amener à adorer Dieu. Néanmoins, Ézéchiel survécut à ces expériences extraordinaires conformément au dessein de Dieu à son égard.

      44. Eu égard à la vision d’Ézéchiel, pourquoi importe-​t-​il maintenant aux hommes d’apprendre à connaître Dieu et de faire la paix avec lui ?

      44 Grande est la gloire de Jéhovah lorsqu’il se déplace victorieusement sur son char céleste, accompagné de ses créatures vivantes, les chérubins ! Aujourd’hui, il s’avance de la même manière pour exécuter ses jugements. Il importe donc aux hommes d’apprendre à connaître ce Dieu, d’être en paix avec lui et de préserver ces relations paisibles.

  • La connaissance de Dieu conduit à la paix éternelle
    La Tour de Garde 1970 | 15 février
    • La connaissance de Dieu conduit à la paix éternelle

      1. Quand Daniel a-​t-​il eu une vision de Jéhovah, et qu’a-​t-​il vu au commencement de cette vision ?

      ENVIRON soixante années après qu’Ézéchiel eut sa première vision de Jéhovah, le glorieux Conducteur du char céleste, un de ses compagnons d’exil eut, à Babylone, une vision de Dieu, le Souverain de l’univers. Ce fut une vision nocturne. Dans Daniel 7:1-3 (Da), on trouve le récit suivant : “La première année de Belshatsar, roi de Babylone, Daniel vit un songe, et des visions de sa tête, sur son lit. Alors il écrivit le songe, et raconta la somme des choses. Daniel prit la parole et dit : Je voyais dans ma vision de nuit, et voici, les quatre vents des cieux se déchaînèrent sur la grande mer. Et quatre grandes bêtes montèrent de la mer, différentes l’une de l’autre.” — Dan. 7:1-7, Da.

      2. Que symbolisent les quatre bêtes, et pour quelle raison ces bêtes symboliques doivent-​elles être jugées par le Juge suprême ?

      2 Cette vision était prophétique. Selon ce qu’un interprète déclara à Daniel pendant la vision, les quatre grandes bêtes représentaient quatre puissances mondiales qui se succéderaient sur la scène politique du monde. Leur domination politique sur toute la terre a commencé aux jours de Nébucadnetsar, le grand-père de Belschatsar, qui avait détruit Jérusalem en 607 avant notre ère. Elle allait se prolonger jusqu’au temps où Dieu instaurerait son Royaume promis et détruirait les gouvernements politiques du monde semblables à des bêtes. Ces puissances mondiales seront jugées selon leurs actions, plus particulièrement d’après la façon dont elles ont traité le peuple fidèle de Jéhovah Dieu. Celui-ci est le Juge suprême, car il est le Souverain de l’univers. Dans la vision de Daniel, le temps est venu pour Dieu de prononcer son jugement sur les puissances mondiales politiques semblables à des bêtes et d’exécuter sa décision judiciaire. C’est alors qu’il fait son apparition en tant que Juge suprême. De quelle manière apparaît-​il dans la vision de Daniel ? Voici ce que nous dit le prophète :

      3. Comment le Juge suprême est-​il apparu à Daniel dans la vision ?

      3 “Je vis jusqu’à ce que les trônes furent placés [l’un étant pour Jéhovah Dieu et l’autre, vraisemblablement, pour son Messie ou Christ], et que l’Ancien des jours s’assit. Son vêtement était blanc comme la neige, et les cheveux de sa tête, comme de la laine pure ; son trône était des flammes de feu ; les roues du trône, un feu brûlant. Un fleuve de feu coulait et sortait de devant lui. Mille milliers le servaient, et des myriades de myriades se tenaient devant lui. Le jugement s’assit, et les livres furent ouverts.” — Dan. 7:9, 10, Da.

      4. Par quoi sont représentés aujourd’hui ceux qui doivent être jugés, et qu’indique la couleur des cheveux et des vêtements du Juge ?

      4 Ici, Jéhovah Dieu, “l’Ancien des jours”, est vu en vision dans une courte scène ; il vient pour juger, non pas Juda et Jérusalem uniquement comme dans le cas de la vision du char céleste d’Ézéchiel, mais les puissances mondiales politiques de toute la terre. À notre époque, il n’y a plus que la Septième Puissance mondiale et les débris des six autres qui l’ont précédée. Les puissances mondiales, représentées par les grandes bêtes symboliques sorties de la mer, doivent donc être amenées en jugement. La sagesse de ce Juge suprême est mise en évidence par ses cheveux qui sont “comme de la laine pure”. Cela s’accorde bien avec le fait qu’il est appelé “l’Ancien des jours” et que sa sagesse est celle d’une Personne vivant depuis l’éternité. Dans le Psaume 90:2, Moïse dit en effet à Jéhovah : “D’éternité en éternité tu es Dieu.” L’éclat de la justice avec laquelle il prend ses décisions judiciaires est figuré par “son vêtement (...) blanc comme la neige”, lequel ne prend pas feu bien que le “trône était des flammes de feu”. Son trône a des roues, mais ne se trouve pas sur la plate-forme d’un char comme dans la vision d’Ézéchiel. Ces roues sont elles-​mêmes un “feu brûlant”. C’était effectivement une vision glorieuse de Jéhovah Dieu.

      5. Qu’indique l’aspect flamboyant du trône, de ses roues et du fleuve qui coulait devant lui ?

      5 L’aspect flamboyant du trône et de ses roues indique qu’un jugement ardent est proche. Cet avertissement est sous-entendu par le fait q’“un fleuve de feu coulait et sortait de devant lui”. Cette caractéristique de la vision de Daniel est confirmée par le Psaume 97:1-3 (AC) qui dit : “Jéhovah est roi (...) ! La justice et l’équité sont la base de son trône. Le feu s’avance devant lui, et dévore à l’entour ses adversaires.”

      6. Qu’indique le grand nombre d’auxiliaires de la justice, et quelle question se pose alors à propos des nations de la terre ?

      6 Étant le Juge suprême, l’Ancien des jours dispose d’un grand nombre d’auxiliaires de la justice qui se comptent par dizaines de millions. Leur nombre élevé indique que le Juge suprême doit traiter d’innombrables questions, tant dans les cieux que sur la terre. Seul un tel juge, possédant une sagesse parfaite, peut les régler toutes avec justice, sans que ses décisions ne soient contradictoires. Étant donné qu’il dispose d’un si grand nombre d’auxiliaires angéliques, que peuvent bien faire toutes les puissances politiques, et même l’Organisation des Nations unies, pour s’opposer à l’exécution complète de ses décisions de justice ? Leur destruction prochaine est certaine. Il y a bien une petite corne agressive qui s’est élevée de la tête de la quatrième bête symbolique ; mais que peut-​elle faire ? Rien, si l’on en juge par les paroles suivantes de Daniel :

      7. Selon la vision, qu’arrivera-​t-​il à la corne, à la bête qui la porte et aux autres bêtes ?

      7 “Je vis alors, à cause de la voix des grandes paroles que la corne proférait, — je vis jusqu’à ce que la bête fût tuée ; et son corps fut détruit et elle fut livrée pour être brûlée au feu. Quant aux autres bêtes, la domination leur fut ôtée ; mais une prolongation de vie leur fut donnée, jusqu’à une saison et un temps.” — Dan. 7:11, 12, Da.

      8. Quand prendront fin la “saison et un temps” accordés aux vestiges des puissances politiques, et que signifiera la destruction des éléments politiques du présent système ?

      8 La “saison et un temps” accordés à ces vestiges des anciennes puissances mondiales prendront fin lors de la “guerre du grand jour de Dieu le Tout-Puissant”, à Harmaguédon (Rév. 16:14-16). Que signifiera la destruction à Harmaguédon de tous les éléments politiques du présent système de gouvernement ? Très précisément la fin d’une époque de l’histoire de l’homme. Le monde des hommes connaîtra alors un changement de régime. Qui sera le nouveau roi de l’humanité ? La vision de Daniel nous permet-​elle de le savoir ? Voyons en quels termes le prophète nous rapporte ce qu’il vit :

      9. Qui Daniel vit-​il avancer devant le Juge, et que lui donna-​t-​on ?

      9 “Je voyais dans les visions de la nuit, et voici, quelqu’un comme un fils d’homme vint avec les nuées des cieux, et il avança jusqu’à l’Ancien des jours, et on le fit approcher de lui. Et on lui donna la domination, et l’honneur, et la royauté, pour que tous les peuples, les peuplades et les langues, le servissent. Sa domination est une domination éternelle, qui ne passera pas, et son royaume, un royaume qui ne sera pas détruit.” — Dan. 7:13, 14, Da.

      10. Que déclara l’interprète de la vision concernant le transfert de la royauté préfiguré ici ?

      10 Un certain personnage qui est apparu à Daniel au cours de sa vision lui a donné l’interprétation de cette scène réjouissante en des termes saisissants : “Le règne, la domination et la grandeur des royaumes sous tous les cieux seront donnés au peuple des saints du Très-Haut. Son règne est un règne éternel, et toutes les dominations le serviront et lui obéiront.” — Dan. 7:27, Dh.

      11. a) Peut-​on reprocher au Juge d’avoir comparé les puissances mondiales à des bêtes sauvages et de les traiter comme telles ? b) À qui confie-​t-​il le nouveau gouvernement ?

      11 Cette vision de Daniel nous permet de mieux connaître Dieu, le “Très-Haut”. Il s’agit du Tout-Puissant qui domine sur toute la création, céleste et terrestre. C’est lui le Juge du Tribunal de dernière instance ! Des nations entières, oui, toutes les nations doivent lui rendre des comptes. Aujourd’hui comme dans le passé, elles ne dominent que grâce à la permission de Dieu. Quelqu’un sur la terre pourra-​t-​il lui reprocher d’avoir, en tant que Juge, comparé les puissances politiques du monde à d’énormes bêtes sortant de la mer déchaînée ? Quand sera venu le temps fixé par le Juge suprême, celui-ci fera disparaître ces puissances semblables à des bêtes par une destruction ardente ; elles céderont alors la place à un nouveau gouvernement, qui sera supérieur à tous les gouvernements terrestres qui l’auront précédé, car il sera parfait, céleste, et viendra de Dieu et non d’une bête sauvage en fureur. Dieu confiera ce nouveau gouvernement à celui à qui il a jugé bon de le donner, attendu qu’il est la Source céleste de tout gouvernement juste pour la terre. Il le donnera au Messie, le Christ, et à ses fidèles disciples, qui régneront ensemble à la gloire de Dieu et pour le bonheur éternel de la famille humaine.

      LA VISION REÇUE PAR UN DISCIPLE DU MESSIE

      12. a) Quand le “Fils de l’homme” fut-​il présenté aux hommes sur la terre, et quelle comparaison l’apôtre Jean l’entendit-​il faire à Jérusalem ? b) Des années plus tard, que transmit le “Fils de l’homme” à Jean ?

      12 Il y a dix-neuf siècles, le Messie fut présenté aux habitants de la terre comme le “Fils de l’homme”. (Mat 16:13-16 ; 25:31). En automne de l’an 29 de notre ère, un pêcheur nommé Jean, fils de Zébédée, devint un des disciples et, plus tard, un des douze apôtres de ce Messie ou Oint. Dans son récit de la vie de Jésus-Christ, l’apôtre Jean consigna par écrit de nombreuses paroles du Messie. Alors qu’il était à Jérusalem, ce dernier fit la déclaration suivante que Jean entendit et rapporta dans Jean 14:9: “Celui qui m’a vu a vu le Père aussi.” Même lorsqu’il était dans la chair, le “Fils de l’homme” était un reflet parfait de Jéhovah Dieu, son Père céleste. C’est pourquoi, par son enseignement, ses œuvres et sa manière de vivre en tant qu’homme parfait, le Messie permit à l’homme d’augmenter sa connaissance de Dieu. Cependant, environ soixante-trois ans après sa mort sacrificielle en faveur de la famille humaine, le Messie Jésus transmit une révélation à l’apôtre Jean. Celui-ci a vu Jéhovah Dieu comme aucun homme n’avait jamais pu le voir dans une vision. C’était en somme comme si Jean lui-​même avait pénétré dans les cieux pour recevoir cette vision divine.

      13, 14. a) Dans la vision céleste reçue par Jean, comment Dieu lui est-​il apparu ? b) Qui siège sur des trônes autour du trône de Dieu, et quelles créatures se trouvent également autour du trône ?

      13 Comme il y était invité, Jean entra par la “porte ouverte” qu’il voyait en vision dans les cieux. Il ne lui a pas été interdit de nous raconter ce qu’il a vu ; c’est pourquoi il partage généreusement cette vision avec nous, disant : “Après ces choses, je me trouvai aussitôt dans le pouvoir de l’esprit : et, voici, un trône était à sa place au ciel, et quelqu’un est assis sur le trône. Et celui qui est assis est, par l’aspect, semblable à une pierre de jaspe et à une pierre précieuse de couleur rouge, et autour du trône il y a un arc-en-ciel semblable à une émeraude par l’aspect. Et tout autour du trône il y a vingt-quatre trônes, et sur ces trônes je vis, assis, vingt-quatre aînés vêtus de vêtements de dessus blancs et avec des couronnes d’or sur la tête. Et du trône partent des éclairs et des voix et des tonnerres ; et il y a sept lampes de feu qui brûlent devant le trône, et elles signifient les sept esprits de Dieu. Et devant le trône il y a, pour ainsi dire, une mer de verre, pareille à du cristal.

      14 “Et au milieu du trône et autour du trône il y a quatre créatures vivantes qui sont pleines d’yeux par devant et par derrière. Et la première créature vivante est semblable à un lion, et la seconde créature vivante est semblable à un jeune taureau, et la troisième créature vivante a un visage pareil à celui d’un homme, et la quatrième créature vivante est semblable à un aigle qui vole. Et quant aux quatre créatures vivantes, elles ont chacune, respectivement, six ailes ; tout autour et par-dessous, elles sont pleines d’yeux. Et elles n’ont de repos ni jour ni nuit, disant : ‘Saint, saint, saint est Jéhovah Dieu, le Tout-Puissant, qui était et qui est et qui vient.’” — Rév. 4:1-8.

      15. a) Pourquoi Jean déclara-​t-​il plus tard : “Dieu est lumière” ? b) Pourquoi un tel éclat convient-​il bien à la sainteté de celui auprès duquel les créatures vivantes chantent ?

      15 Aux yeux de Jean, Jéhovah resplendissait comme une pierre de jaspe et rayonnait comme “une pierre précieuse de couleur rouge”. Même au sens littéral, il en est bien ainsi, car deux ans plus tard Jean écrivit : “Dieu est lumière et (...) il n’y a pas de ténèbres du tout en union avec lui.” (I Jean 1:5). La gloire éblouissante de Dieu n’est pas troublée par des phénomènes semblables aux taches solaires. Un tel éclat pur convient bien à ce Dieu éternel devant lequel les créatures vivantes ou chérubins, qui ne prennent jamais de repos, déclarent sans cesse : “Saint, saint, saint est Jéhovah Dieu, le Tout-Puissant, qui était et qui est et qui vient.” La sainteté implique la clarté, la pureté et l’absence de toute souillure ; or Dieu est la personnification de la sainteté élevée au troisième degré. Des créatures impies ne pourront jamais s’introduire en sa sainte présence. Un arc-en-ciel d’une beauté exquise, semblable à une émeraude, apparaît “autour du trône”, encadrant la lumière resplendissante qui émane de sa Personne glorieuse.

      16. Comment la vision montre-​t-​elle que ceux qui siègent dans les cieux ne sont pas trop élevés pour adorer le Dieu saint ?

      16 Même ceux qui sont appelés à être rois dans les cieux ne sont pas trop élevés pour se prosterner devant le Dieu très saint, car l’apôtre Jean déclare : “Et chaque fois que les créatures vivantes rendent gloire et honneur et action de grâces à celui qui est assis sur le trône, celui qui vit aux siècles des siècles, les vingt-quatre aînés se prosternent devant celui qui est assis sur le trône et adorent celui qui vit aux siècles des siècles, et ils jettent leurs couronnes devant le trône, disant : ‘Tu es digne, Jéhovah, oui notre Dieu, de recevoir la gloire et l’honneur et la puissance, parce que tu as créé toutes choses, et à cause de ta volonté elles ont existé et ont été créées.’” — Rév. 4:9-11.

      AUGMENTONS NOTRE CONNAISSANCE DE DIEU

      17, 18. a) Comme dans le cas de Job, quel défi les ennemis religieux des témoins de Jéhovah lancent-​ils à ces derniers, et que pouvons-​nous faire concernant ce défi ? b) Comment est-​il possible d’accorder à Dieu une grande place dans notre vie ?

      17 Voilà le Dieu que nos ennemis religieux nous défient de pouvoir connaître, agissant ainsi comme l’avait fait Éliphaz le Thémanite envers Job, alors que celui-ci était accablé de souffrances (Job 22:1, 21). Nous considérerons ce défi moderne pour ce qu’il vaut ; mais c’est maintenant le moment ou jamais d’apprendre à connaître le Dieu d’éternité, le Tout-Puissant, dont le nom est Jéhovah. Il se peut que nous le connaissions déjà dans une certaine mesure. C’était le cas de Job, mais Dieu l’amena à le connaître plus intimement. C’est pourquoi Job déclara : “Mon oreille avait entendu parler de toi ; mais maintenant mon œil t’a vu. C’est pourquoi je me condamne et je me repens sur la poussière et sur la cendre.” (Job 42:5, 6). De même, nous pouvons aujourd’hui apprendre à mieux le connaître.

      18 Maintenant comme jamais auparavant, sa Parole écrite est ouverte à l’intelligence des hommes. Grâce à cette intelligence accrue, nous pouvons augmenter notre respect envers Dieu. Il nous est possible de prier Dieu en ayant une meilleure connaissance de sa Personne. Nous pouvons nous reposer sur lui en toute confiance, comme si nous le voyions, bien qu’il soit invisible. Ainsi, tous les jours de notre vie, nous pouvons tenir compte de ce Dieu qui seul mérite notre adoration.

      19. Que signifiera pour nous le fait d’apprendre à connaître Dieu, et quelles bonnes choses viendront à nous ?

      19 En apprenant à connaître Dieu nous acquérons la paix, non pas la paix superficielle que connaît le présent monde, mais la paix véritable que même la fin prochaine de l’actuel système tourmenté par la guerre ne pourra nous ravir. Dans un monde qui s’est fait l’ennemi de Dieu, nous désirons trouver la paix qui résulte de relations amicales avec le Tout-Puissant. Nous voulons être ceux à qui Dieu accorde sa bonne volonté (Luc 2:14). Si nous devenons aujourd’hui ses “hommes de bonne volonté”, il ne fait aucun doute que Jéhovah nous accordera des bienfaits dès maintenant, dans le présent monde et, plus tard, dans le nouvel ordre de choses qu’il nous promet et dans lequel nous jouirons éternellement de sa bonté.

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