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  • Ne vous tournez pas vers la divination !
    La Tour de Garde 1970 | 1er juillet
    • divination se trouvant dans une servante, à la grande consternation de ses maîtres à qui elle procurait un grand gain par son pouvoir occulte de prédiction (Actes 13:6-11 ; 16:16-19). Cependant, d’autres, tel Simon de Samarie, renoncèrent volontairement à la pratique des arts magiques, et à Éphèse, ceux qui brûlèrent leurs livres de divination furent si nombreux que l’ensemble des ouvrages détruits fut évalué à cinquante mille pièces d’argent (peut-être 8 000 dollars). — Actes 8:9-13 ; 19:19.

      La divination opposée à la Révélation divine

      Il y a une différence très nette entre la vérité révélée venant de Dieu et les renseignements obtenus par la divination. Les praticiens de cette dernière source d’informations sont souvent saisis de violentes convulsions provoquées par les forces démoniaques invisibles. Ils entrent parfois en transe sous l’influence d’une musique surnaturelle et de certaines drogues. Le mot grec pour “divination” vient du verbe mainesthai, signifiant “délirer” ; il sert à décrire une personne ayant l’écume à la bouche et les cheveux fous et emmêlés.

      Dans une réponse à Celse, philosophe païen, qui attaquait les chrétiens, les accusant “de n’attacher aucune valeur aux oracles des prêtresses pythiennes”, Origène (troisième siècle de notre ère) déclara :

      “On dit de la Pythie, dont l’Oracle est le plus célèbre, si je ne me trompe, que quand elle est assise sur l’ouverture de l’Antre Castalien, l’esprit Prophétique d’Apollon s’insinue en elle, par un endroit que la pudeur défend de nommer. (...) Ce n’est pas, non plus, le propre de l’Esprit divin, de ravir en extase une personne destinée à prophétiser ; ni de la mettre hors d’elle-​même, en sorte qu’elle ne se connaisse plus, comme si elle était possédée. (...) Si donc la Pythie perd le sens et la connaissance, comme entièrement hors d’elle-​même, lorsqu’elle prédit l’avenir, quel jugement doit-​on faire de cet Esprit, qui lui remplit l’âme de ténèbres, et qui lui ôte la raison, sinon qu’il est de même ordre que ces Démons, dont beaucoup de Chrétiens délivrent ceux qui en sont possédés ?” Traité d’Origène contre Celse (Livre VII) ou Défense de la Religion Chrétienne contre les accusations des Païens, traduit du grec par Élie Bouhéreau — MDCC

      Les vrais serviteurs de Jéhovah n’étaient pas affligés de telles contorsions physiques ou déformations mentales quand l’esprit saint les poussait à parler (Actes 6:15 ; II Pierre 1:21). Les prophètes de Dieu se faisaient un devoir de parler sans détours et sans se faire payer. Par contre, les devins païens se livraient à leur profession pour un gain égoïste.

      Il n’existe dans la Bible aucun passage qui parle en bons termes d’une forme quelconque de divination. Maintes fois, dans un même texte condamnatoire, les pratiques spirites de la divination sont mentionnées en même temps que l’adultère et la fornication (II Rois 9:22 ; Nahum 3:4 ; Mal. 3:5 ; Gal. 5:19, 20 ; Rév. 9:21 ; 21:8 ; 22:15). Aux yeux de Dieu, la divination est aussi coupable que le péché de rébellion (I Sam. 15:23). Il est contraire aux Écritures d’affirmer que lorsque Jéhovah communique avec ses serviteurs, il s’agit d’une manifestation de “bonne” divination.

      Les songes de divination étaient demandés par le visionnaire. Ce n’était pas le cas des rêves envoyés par Jéhovah. Ils étaient si clairs et si explicites qu’on ne pouvait douter de leur origine divine (Gen. 20:3-7 ; Juges 7:13-15 ; I Rois 3:5 ; Mat. 1:20 ; 2:12, 13, 19, 22), ou, lorsqu’ils étaient secrets ou cachés, aucun des praticiens de la divination n’était en mesure de les interpréter ; seuls les serviteurs voués de Jéhovah avaient ce pouvoir. — Gen. 40:5-19 ; 41:1-32, 39 ; Dan. 2:1-47 ; 4:1-28.

      Quand on voulait connaître la volonté de Jéhovah sur une certaine question, on était autorisé à jeter le sort. “On jette les sorts dans le pan de la robe, mais c’est Jéhovah qui décide.” (Prov. 16:33, AC ; 18:18 ; Lév. 16:7-10 ; Nomb. 26:55, 56 ; Josué 14:2 ; Actes 1:26). Le sort servit peut-être à démasquer le coupable Acan et à désigner Saül pour roi (Josué 7:13-19 ; I Sam. 10:20, 21). L’urim et le thummim, que portait le grand prêtre et qu’il consultait lors du jugement de certaines affaires (Ex. 28:30 ; Nomb. 27:21), la présence de l’éphod (I Sam. 23:9 ; 30:7), et l’épreuve par l’eau à laquelle Gédéon soumit la toison de laine (Juges 6:36-40) sont d’autres exemples illustrant la manière dont Jéhovah révélait ses desseins à l’homme sans avoir besoin de la divination démoniaque.

      Les devins essuient des rebuffades de la part de Jéhovah

      Le pouvoir illimité de Jéhovah, comparé à celui, très restreint, des prêtres magiciens, se transforma en drame dans le cas de Moïse et d’Aaron en présence de Pharaon. Lorsque la verge d’Aaron devint un serpent, les magiciens égyptiens en firent autant par leurs arts secrets. Mais comme ils ont été humiliés plus tard lorsque la verge de ces sorciers fut engloutie par celle du prophète de Dieu ! Selon toute apparence, les prêtres égyptiens ont changé l’eau en sang et fait monter les grenouilles sur le pays. Mais quand Jéhovah changea la poussière en poux, les sorciers furent obligés de reconnaître que c’était par “le doigt de Dieu”. — Ex. 7:8-12, 19-22 ; 8:5-11, 16-19 ; 9:11.

      Le méchant Haman se servit de quelqu’un (selon toute évidence un astrologue) pour ‘jeter le pur, c’est-à-dire le sort (...) pour chaque jour et pour chaque mois’, afin de déterminer le moment qui serait le plus favorable pour exterminer le peuple de Jéhovah (Esther 3:7-9). À propos de cette méthode de divination, nous lisons ce qui suit :

      “En recourant à cette manière de déterminer le jour le plus favorable à l’exécution de son projet monstrueux, Haman suivait l’exemple des rois et des nobles de Perse, qui ne s’engageaient jamais dans une entreprise quelconque sans consulter les astrologues, en s’en tenant à l’heure fixée par la chance.” — Commentary de Jamieson, tome II, p. 639.

      Obéissant à ses conseillers démoniaques, Haman mit aussitôt à exécution son cruel dessein. Toutefois, Jéhovah manifesta encore une fois son pouvoir de délivrer son peuple, et Haman, qui s’était confié en la divination, fut pendu au poteau même qu’il avait préparé pour Mardochée. — Esther 9:24, 25.

      Dans Nombres 22:7, nous trouvons un autre exemple démontrant la supériorité de Jéhovah sur les forces occultes. Dans ce passage, il est écrit que les Moabites “partirent, ayant avec eux des présents pour le devin” mésopotamien, Balaam, afin d’obtenir de lui qu’il maudisse Israël. Balaam “alla (...) à la rencontre des enchantements”, mais Jéhovah l’obligea à prononcer seulement des bénédictions. Dans l’une de ses déclarations proverbiales, ce faux prophète dut admettre, sous l’influence irrésistible de Jéhovah, que “l’enchantement ne peut rien contre Israël”. — Nombres, chapitres 23, 24.

      Étant donné cette triste histoire de la divination, quelle folie de recourir à elle en ce “temps de la fin” pour obtenir des conseils sur l’avenir ! Comme de juste, l’homme désire connaître celui-ci ; toutefois la meilleure manière de satisfaire ce désir naturel consiste à adorer et à servir le grand Créateur. Après tout, Jéhovah est l’unique source d’informations dignes de foi touchant l’avenir. Seul, il sait dès le commencement ce qui doit arriver (És. 46:9, 10). En outre, par amour et par le truchement de son canal de communication ainsi que par sa Parole, la Bible, il révèle longtemps d’avance à l’homme ce qu’il est bien qu’il sache. — Amos 3:7.

      Toutefois, quand l’homme se détourne de Jéhovah et se détache de Celui qui, seul, connaît l’avenir, il succombe facilement à l’influence des démons qui favorisent le spiritisme. Saül est l’exemple frappant d’un homme qui, après avoir consulté Jéhovah pour obtenir de lui la connaissance de l’avenir, s’est ensuite privé, par son infidélité, de toute communication avec son Créateur ; il se tourna finalement vers les démons pour se procurer les renseignements que Dieu refusait désormais de lui donner (I Sam. 28:6, 7 ; I Chron. 10:13, 14). Assurez-​vous de ne jamais commettre la même erreur !

  • Les assemblées sont aussi pour les enfants
    La Tour de Garde 1970 | 1er juillet
    • Les assemblées sont aussi pour les enfants

      “QUEL spectacle extraordinaire que tous ces enfants rayonnant de joie, le visage radieux et le cœur débordant de bonheur !” Ainsi s’exprima un journaliste présent à une session spéciale de l’assemblée internationale que les témoins de Jéhovah tinrent à Saint Louis (États-Unis) en 1941. Quelque 15 000 jeunes gens, assis dans les premiers rangs de l’assistance nombreuse, s’étaient levés pour montrer leur désir de participer à la diffusion du message du Royaume de Dieu. Chacun d’eux reçut gratuitement un exemplaire du livre Enfants.

      Vous rendez-​vous compte que ces enfants sont maintenant des adultes âgés de trente-deux à quarante-cinq ans, dont un grand nombre sont des pères et des mères chargés de responsabilités familiales ? Ajoutez à tous ceux-là le grand nombre de parents qui sont venus, depuis, grossir les rangs des ministres du Royaume dans le monde entier au point que ceux-ci sont actuellement onze fois plus nombreux qu’en 1941, date à laquelle ils étaient 106 137. Pour cette multitude de parents chrétiens, chargés de responsabilités,

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