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  • Le nom de Dieu et la chrétienté
    La Tour de Garde 1970 | 1er janvier
    • dans les Écritures hébraïques, par exemple : Abraham, Josué, Melchisédek, etc. Peut-​on imaginer une histoire sans noms ?

      Rosin Hellmut, ecclésiastique hollandais, reconnaît qu’étant donné la présence du nom de Dieu dans plus de 7 000 passages des Écritures originales, le clergé a dû prendre une décision : soit ‘prendre au sérieux ce nom sacré, soit le considérer seulement pour l’intérêt historique qu’il présentait’.

      Il est évident que certains ecclésiastiques des siècles passés ont attaché de l’importance à ce nom. À l’intérieur du dôme de l’église de Nordlingen, en Allemagne, ce nom domine le décor. Dans une autre église, à Salem, près du lac de Constance, une peinture du plafond représente Moïse près du buisson ardent, la présence de Dieu étant symbolisée par le Tétragramme. Ce nom se rencontre encore en d’autres lieux, par exemple, dans l’église monacale de Schöntal, dans une église de Waldenburg, à une trentaine de kilomètres de Stuttgart, dans le monastère de Speinsharth à Kemnath/Bayreuth, en Bavière, et dans l’église évangélique de Fürstenau.

      Dans la cathédrale de Strasbourg, à gauche de l’horloge, on aperçoit un cercle où figurent trois mots, écrits les uns au-dessous des autres : d’abord le Tétragramme, puis les mots pour “Dieu” en grec et en latin. On rencontre le nom divin sous sa forme de quatre lettres hébraïques, non seulement en Allemagne, mais encore dans la patrie même du catholicisme romain. Il apparaît à une place bien en vue sur le fronton de la basilique St-Victor, à Varèse, et au moins à deux endroits dans la basilique St-Pierre, à Rome.

      Étant donné que le nom divin est mis en évidence dans la décoration de nombreuses églises, ne devrait-​on pas s’attendre à ce que les catholiques sachent quelque chose à son sujet ? Pourtant, il n’en est rien, comme le démontre l’expérience faite par un visiteur de l’église de Tolède, en Espagne. Dans l’une de ses célèbres peintures murales qui décorent cette église, le peintre Le Greco introduisit les quatre lettres hébraïques du nom divin. Or, le visiteur en question entendit le guide, professeur à l’université de Barcelone, affirmer, de façon erronée, qu’elles voulaient dire “Gloria Maria” en latin cryptographique !

      COMMENT LA CHRÉTIENTÉ EXALTE-​T-​ELLE LE NOM DIVIN ?

      Les Églises de la chrétienté, catholiques ou protestantes, ont souvent cité les Psaumes dans leurs liturgies. Toutefois, leurs paroissiens doivent souvent être embarrassés pour savoir qui est l’objet de leurs louanges exprimées dans ces chants solennels : Est-​ce le Seigneur Jésus-Christ ou le Père de ce dernier ? Le nom divin, composé des quatre lettres hébraïques, apparaît plus souvent dans le texte original des Psaumes que dans n’importe quel autre livre de la Bible ; le thème principal de tout le livre est puissamment exprimé dans le Psaume 34, au verset 4 (AC 34:3, NW) : “Exaltez avec moi Jéhovah ! Ensemble célébrons son nom !” Toutefois, les fidèles qui fréquentent les églises de la chrétienté célèbrent par leurs chants un “Seigneur” anonyme.

      Loin de magnifier le nom du Dieu suprême, le clergé a préféré le cacher. Le théologien Johann D. Michaelis qui, dans ses traductions des Écritures hébraïques publiées au dix-huitième siècle, utilise fréquemment la forme allemande du nom divin, savoir “Jéhova”, avoue que ses “amis insistaient pour que je n’emploie jamais ce nom étranger”. Il ne nous dit pas qui étaient ces “amis”, mais il leur répondit que l’intégrité propre au traducteur exigeait qu’il reproduise le nom personnel de Dieu comme il avait reproduit les autres noms propres, tels qu’Abraham, Isaac et Josué.

      En attendant, la rénovation des édifices religieux n’a guère marché de pair avec le lavage de cerveau subi par ceux qui cherchent à connaître le dieu de la chrétienté. Dans la cathédrale de Grenoble, en France, on rencontre le nom de quatre lettres, mais écrit à l’envers ; en Suisse, dans l’église des Jésuites d’Einsiedeln, dans le canton de Schwyz, il apparaît tout en haut du plafond. Dans l’église St-Martin, à Olten, en Suisse, les décorateurs ont écrit en entier le nom JÉHOVAH à l’endroit même où figure d’ordinaire le Tétragramme.

      Il ne fait aucun doute que le respect du clergé pour Celui dont le “nom (...) seul [est] JÉHOVAH” (Ps. 83:19, AC 83:18, NW) a bien diminué. Par exemple, la reine Elizabeth Ire d’Angleterre, en qualité de chef titulaire de l’Église catholique anglicane, attribua, à tort ou à raison, à Jéhovah la victoire anglaise sur l’Armada espagnole ; en effet, sur la médaille qu’elle fit frapper pour commémorer cet événement, on peut lire : “יהוה [non pas ‘Dieu’ ou ‘SEIGNEUR’] fit souffler le vent, et ils furent dispersés.” Mais sous le règne du roi Jacques, son successeur, les dignitaires religieux qui entreprirent la traduction de la Bible, dite Version autorisée, décidèrent de suivre la pratique superstitieuse ; presque toutes les fois qu’ils rencontrèrent le Tétragramme hébreu, ils le remplacèrent par les mots “SEIGNEUR” ou “DIEU”.

      Néanmoins, les visiteurs de la chapelle St-Nicolas, dans l’île anglaise de Wight, verront encore le Tétragramme sur le plafond de cet édifice, à un endroit bien en vue. Dans la ville royale d’Édimbourg, au-dessus de l’entrée du chœur de la cathédrale Ste-Marie, le nom “JÉHOVA” figure dans une inscription datée de 1614. D’autre part, sur les armoiries de la ville de Plymouth, figure la légende suivante : “Le nom de Jéhovah est une tour forte.” (Prov. 18:10, AC). L’abbaye de Westminster, à Londres, n’est pas sans avoir, elle aussi, son groupe de quatre lettres hébraïques représentant le nom du Créateur.

      Christian IV, roi du Danemark et de Norvège (1588-​1648), fut un autre monarque de la chrétienté qui déclara reconnaître Jéhovah. L’inscription qu’il fit placer, à Köbmagergade, sur la Tour ronde de Copenhague, achevée en 1642, était une sorte de rébus pouvant se traduire de la façon suivante : “Jéhovah, que l’enseignement exact et la justice véritable guident le cœur du roi couronné Christian IV.” Voici, au Danemark, d’autres endroits où figure, bien en vue, le Tétragramme : au-dessus du maître-autel de l’église St-Paul, à Bornholm ; dans les églises de Tönder et de Mögeltönder ; sur le pignon extérieur de l’église d’Holmen (l’église des chantiers navals) à Copenhague.

      De plus, le roi Christian accorda au groupe de quatre lettres hébraïques représentant le nom du Créateur une place prééminente sur le plafond de la grande salle du château de Frederiksborg, à Hilleröd. Une des pièces de monnaie frappées par le roi en 1644 porte l’inscription suivante : “יהוה Justus Judex”, c’est-à-dire “Jéhovah le juste Juge”.

      Le Tétragramme apparaît sur une grille devant l’autel de l’église Ste-Marie, à Hälsingborg, en Suède. En Finlande, on l’aperçoit au-dessus de la porte ouest de l’église St-Charles, à Helsinki, dans la cathédrale de Kuopio, dans la nouvelle église de Kauhajoki, en Botnie orientale, dans l’ancienne église de la bourgade de Lohja et dans la cathédrale de Oulu, au nord.

      En tant que motif architectural de l’art religieux baroque, le Tétragramme s’est frayé un chemin jusqu’en Amérique. À New York, dans la chapelle St-Paul (paroisse de la Trinité), achevée en 1776, les quatre lettres hébraïques du nom divin apparaissent juste au-dessus de l’autel. On peut les voir aussi au centre de la voûte surplombant ce dernier, dans un cartouche en bois doré représentant les rayons du soleil. Dans l’église de la Trinité (Wall Street), les lettres du nom divin figurent sur les vitraux au-dessus de l’autel.

      Or, actuellement, les représentants de la chrétienté sont tout disposés à oublier le nom personnel de Dieu. Cependant, la Parole divine inspirée déclare : “Quiconque invoque le nom de Jéhovah sera sauvé.” (Rom. 10:13 ; Joël 2:32). Mais le clergé moderniste partage la manière de voir de ce prêtre canadien qui a dit : “Le nom que les gens donnent à Dieu est, lui aussi, de peu d’importance. Il est probable qu’il écoute avec autant d’attention les prières qu’on lui adresse en l’appelant ‘Allah’, ou même ‘Manitou’ à la manière des Indiens d’Amérique du Nord.” Ces ecclésiastiques oublient qu’il n’est pas question du nom que les gens donnent à Dieu, mais plutôt du nom que Dieu s’est donné lui-​même et qu’il fait connaître. — Is. 42:8, AC.

      LE MYSTÈRE PERSISTE

      La chrétienté tout entière a donc suivi la politique consistant à cacher le nom sacré de Dieu. Ce symbole de quatre lettres, qui occupe une place si importante dans la décoration des églises, est demeuré un secret pour la plupart des fidèles ; il est probable que ces derniers le considèrent comme un mystère de plus à ajouter à ceux que compte leur religion et qui resteront toujours inexplicables. Bien qu’ils répètent les paroles du Notre Père : “Que ton nom soit sanctifié”, peu d’entre eux néanmoins — qu’ils adorent dans l’église de Palafrugell-Gerona, en Espagne ; dans la grande cathédrale d’Arlon, en Belgique ; dans les églises de Differdange et de Dudelange, au Luxembourg ; ou dans la cathédrale St-Charles, à Vienne ; — discernent le rapport qu’il y a entre ce symbole figurant sur les murs de leur église et la prière qu’ils récitent.

      Évidemment, le clergé moderne a de bonnes raisons, du moins le pense-​t-​il, d’éliminer le nom propre de Dieu de ses services religieux. Nous vivons à l’ère de l’œcuménisme, où pour réaliser une unité illusoire entre des chefs religieux ayant des opinions divergentes, on insiste, non sur les croyances, mais sur l’étendue des compromis qu’ils sont disposés à faire sur les principes bibliques. Pour ceux qui abandonnent la Parole de Dieu, le Dieu de la Bible, qui s’est donné lui-​même le nom de Jéhovah, est trop sévère, trop exigeant en matière de discipline, trop intolérant à l’égard des mensonges, de l’hypocrisie et des écarts de conduite ; c’est un Dieu qui exige de ses adorateurs un attachement exclusif. — Nahum 1:2, NW.

      Voilà pourquoi, dans leurs traductions modernes de la Bible, certains théologiens et traducteurs de la chrétienté préfèrent éliminer le Tétragramme, ou sa forme française plus compréhensible écrite Jéhovah ou Yahweh, pour le remplacer par un vocable plus neutre comme “Seigneur” ou “Éternel”. Pourtant, la Bible ne donne aucun autre nom au vrai Dieu bien qu’elle lui attribue différents titres. Elle n’utilise qu’un seul nom propre pour désigner Dieu, un nom que lui-​même proclame et que nous devrions connaître. — Ex. 34:5-7, AC.

      Le fait que la chrétienté n’a pas exalté le nom propre de Dieu démontre qu’elle a perdu sa raison d’être. En dépit même des nombreux exemples attestant que ce nom sacré était autrefois l’objet d’un profond respect, le clergé de notre époque a banni ce nom de ses services solennels. Les ecclésiastiques ergotent sur la forme du nom divin, ne sachant s’il faut le prononcer Jéhovah, Yahweh, Yahvé, etc., et décident finalement de l’oublier et de lui substituer un titre vague, comme celui de “Seigneur”.

      Mais cet échec de la chrétienté ne passera pas inaperçu. Il y a longtemps le Dieu de la Bible a déclaré : “Mon nom sera grand parmi les nations.” (Mal. 1:11, Da). En ce temps de la fin, Jéhovah a suscité des témoins pour qu’ils publient à voix haute son nom et sa gloire, jusqu’aux extrémités de la terre. Les témoins chrétiens de Jéhovah sont pleinement conscients de la responsabilité qu’ils ont de marcher fidèlement sur les traces de Jésus-Christ, le principal témoin. Ils n’oublient pas que, durant son ministère terrestre, celui-ci a ‘fait connaître le nom de son Père à ses disciples’. (Jean 17:26.) Eux aussi, en tant qu’esclaves voués du Dieu très-haut, ont l’obligation de faire connaître le nom personnel du vrai Dieu ainsi que ses merveilleux desseins à l’égard de l’homme et de la terre.

  • ‘Je souffre le mal comme un excellent soldat’
    La Tour de Garde 1970 | 1er janvier
    • ‘Je souffre le mal comme un excellent soldat’

      Raconté par Gerhard Oltmanns

      ‘NOUS observerons, à tout prix, les commandements de Dieu, nous nous réunirons pour étudier sa Parole, et nous l’adorerons et le servirons comme il l’a prescrit. Si votre gouvernement ou les agents de votre gouvernement nous infligent de mauvais traitements, (...) vous devrez rendre des comptes à Dieu, le Tout-puissant.’ Ces mots servaient de conclusion à une résolution que reçut la chancellerie du Troisième Reich, le 7 octobre 1934. Ce message, reproduit en des centaines d’exemplaires, émanait des congrégations des “sincères Étudiants de la Bible”, dont l’œuvre était interdite en Allemagne, et qui, dans d’autres pays, étaient connus sous le nom de témoins de Jéhovah.

      Je ne peux oublier ce jour. À dix heures, nous nous réunissons pour prier puis, après avoir discuté ensemble, nous décidons d’envoyer ce message au gouvernement hitlérien. Jamais nous ne pourrons suivre Hitler comme chef ni le reconnaître comme tel, car nous avons déjà pris l’engagement d’être d’‘excellents soldats de Christ Jésus’, le véritable “chef et dominateur des peuples” désigné par Dieu (II Tim. 2:3 ; És. 55:4). C’est un moment passionnant, tout particulièrement pour moi.

      Mon premier contact avec les Étudiants de la Bible remonte au mois de mai 1924. Ce mois-​là, le hasard veut que j’aide un de mes camarades de travail à déménager. Je trouve une mandoline et, pinçant les cordes basses de l’instrument, je me mets à jouer machinalement le vieil hymne “Louez le Seigneur, le puissant Roi de gloire”. Cela suffit pour qu’une discussion animée s’engage avec mon camarade, lequel est un Étudiant de la Bible. Bien qu’ayant été élevé dans la religion luthérienne, je ne peux m’empêcher d’être frappé par sa connaissance biblique. Toutefois, je ne lui laisse pas voir qu’au fond je partage son point de vue.

      Mais voici que des livres me parviennent par la poste ; il s’agit des sept volumes des “Études des Écritures”, dus à la plume

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