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“Qui est Jéhovah” pour que nous lui rendions tous un culte ?La Tour de Garde 1975 | 15 octobre
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“Qui est Jéhovah” pour que nous lui rendions tous un culte ?
“Qui est Jéhovah pour que j’obéisse à sa voix ?” — Ex. 5:2.
1. Quelle question relative au culte est appropriée aujourd’hui et pourquoi ?
DEPUIS l’Antiquité jusqu’à notre vingtième siècle, les souverains ou les chefs d’État politiques ont été adorés comme des dieux. Quiconque est familiarisé avec l’Histoire sait cela. Les pharaons de l’ancienne Égypte étaient considérés comme des dieux, les fils du dieu Soleil. César Auguste, premier empereur romain, et ses successeurs furent déifiés après leur mort. Même de leur vivant on s’adressait à eux en les appelant “votre Divinité”. Environ deux mille ans plus tard, en 1945, après la Seconde Guerre mondiale, l’empereur japonais Hirohito dut reconnaître publiquement qu’il n’était pas un dieu, qu’il n’était pas le fils d’Amaterasu, la déesse Soleil. Cependant, quelques Japonais irréductibles continuent d’adorer l’empereur du Levant. Quand on considère les nombreux dieux et déesses des nations de l’Antiquité et des temps modernes, cette question est tout à fait appropriée : Quel dieu mérite que nous lui rendions un culte ?
2. Depuis la naissance des États politiques humains, de quel genre de culte la plupart des hommes se sont-ils rendus coupables ?
2 Avec le temps, les dieux nationaux ont été déboulonnés les uns après les autres. Ainsi, il n’y a pas très longtemps, le communiste Nikita Khrouchtchev faisait tomber de son piédestal Staline, dictateur défunt et dieu de la Russie soviétique. Ce phénomène serait presque comique si le culte ainsi rendu aux chefs d’État n’avait pas de graves conséquences pour l’humanité. Un nombre incalculable de personnes penseront peut-être que les hommes sont maintenant trop intelligents et trop évolués pour adorer des dieux politiques. Mais que dire alors du culte de l’État lui-même ou du système mondial de domination politique ? Depuis que l’homme a créé des États politiques, il y a plusieurs millénaires de cela, l’immense majorité des humains se livrent au culte de l’État, et nous n’exagérons pas en disant cela.
3, 4. a) Comment l’État politique a-t-il pris naissance sur la terre, et pourquoi ne peut-on guère nier ce fait ? b) Comment Jean représente-t-il le début de cet État dans Révélation 13:1-8 ?
3 Il y a dix-neuf siècles, un homme, Jean fils de Zébédée, dont les écrits, lus par des millions de personnes, sont devenus historiques, utilisa des symboles très frappants pour montrer comment avait débuté le culte international du système politique humain. Selon lui, il a eu pour auteur quelqu’un qu’il compare à un dragon rouge feu. Il ne s’agit pas du dragon populaire chinois, mais d’un symbole qui convient bien à une personne suprahumaine que Jean appelle “le dragon, le serpent originel, qui est le Diable et Satan”. (Rév. 20:2 ; 12:3, 9.) Faut-il être naïf ou avoir beaucoup d’imagination pour croire que cette créature est à l’origine des systèmes politiques humains ? Quand on considère la manière dont ils ont gouverné et agi, on ne peut guère nier qu’ils aient eu pour auteur ce dragon, Satan le Diable. Voyons comment Jean décrit cela.
4 Comparant l’humanité en général troublée, mécontente et égoïste, à la mer agitée, Jean dit : “Et il [c’est-à-dire le dragon couleur de feu] s’est arrêté sur le sable de la mer. Et j’ai vu la bête sauvage monter de la mer, avec dix cornes et sept têtes, et sur ses cornes dix diadèmes, et sur ses têtes des noms blasphématoires. Or la bête sauvage que j’ai vue était semblable à un léopard, mais ses pieds étaient comme ceux d’un ours, et sa gueule comme la gueule d’un lion. Et le dragon a donné à la bête sa puissance et son trône et une grande autorité. Et j’ai vu l’une de ses têtes comme égorgée à mort, mais le coup mortel qu’elle avait reçu s’est guéri, et toute la terre a suivi la bête sauvage avec admiration. Et ils ont adoré le dragon parce qu’il avait donné l’autorité à la bête sauvage, et ils ont adoré la bête sauvage par ces mots : ‘Qui est semblable à la bête sauvage, et qui peut lutter contre elle ?’ (...) Et on lui a donné autorité sur toute tribu et peuple et langue et nation. Et tous ceux qui habitent sur la terre l’adoreront.” — Rév. 13:1-8.
5, 6. À la lumière du rêve de Daniel dans lequel il vit des bêtes sauvages monter de la mer, que représente la “bête sauvage” ?
5 Les hommes ont demandé : “Qui est semblable à la bête sauvage ?” Mais nous, nous posons cette question : “Que symbolise-t-elle ?” La réponse ne fait aucun doute quand on considère la description de Jean et le sort de cette bête sauvage.
6 Le rôle que joue la bête sauvage dans le livre de la Révélation montre qu’elle représente le système mondial de domination politique sur toute l’humanité. Le fait qu’elle ressemble à un léopard et qu’elle a des pieds d’ours et une gueule de lion est très approprié, car ce système politique mondial s’est manifesté par des formes de gouvernement variées à des époques et en des lieux différents. Jean a sans doute pensé à ce que le prophète Daniel avait vu dans un rêve prophétique, à savoir une première bête comparable à un lion, une deuxième semblable à un ours et une troisième pareille à un léopard monter de la mer agitée. Or, Daniel expliqua clairement que ces bêtes représentaient des dominations politiques qui s’élèveraient et contrôleraient la terre, telles des superpuissances (Dan. 7:1-18). La bête sauvage d’aspect bizarre vue par Jean représente donc le système politique mondial qui s’est manifesté par différentes formes de gouvernement.
LE CULTE DE L’ÉTAT
7, 8. a) Qui ceux qui rendent un culte à la “bête sauvage” symbolique adorent-ils en même temps ? b) Pourquoi ceux qui pensent ne rien adorer devraient-ils considérer la question du culte de l’État ?
7 Il n’est pas nécessaire ici de considérer tous les détails de la vision inspirée de Jean. Nous désirons surtout attirer l’attention sur le fait que cette “bête sauvage” sortie de la mer est adorée par le monde des hommes tout entier et qu’elle est traitée comme un dieu invincible. Le culte de l’État politique ainsi représenté dans la vision de Jean est en même temps le culte d’une créature bien supérieure à l’État. De qui s’agit-il ? De Satan le Diable, le dragon, car dans la vision de Jean, c’est lui qui donne l’autorité, la puissance et le trône ou siège du gouvernement à l’État politique.
8 Il n’est donc pas étonnant que le Maître du disciple Jean ait parlé de Satan le Diable comme du “chef de ce monde”. (Jean 14:30 ; 16:11.) Paul, disciple comme Jean, a appelé Satan le Diable “le dieu de ce système de choses”. (II Cor. 4:4.) Les nombreuses personnes qui se vantent aujourd’hui de n’adorer personne ni quoi que ce soit devraient bien réfléchir à cela. À l’exemple des communistes athées, adorent-elles l’État ? Elles peuvent le nier, mais que font-elles lorsqu’une question nationale importante est soulevée, qu’une guerre internationale éclate ou que la souveraineté nationale de leur pays est menacée ? À quel dieu rendent-elles alors un culte ? Leur attitude est si révélatrice et si éloquente qu’elle contredit tout ce qu’elles ont pu dire auparavant.
9. Quelle question relative au culte chacun de nous doit-il se poser, et en cette époque décisive quel défi les chefs politiques peuvent-ils lancer ?
9 De nos jours, le nationalisme se développe sur toute la terre. Croyant ou non, on ne peut éluder cette question : À qui ou à quoi est-ce que je rends un culte ? La puissance invisible qui est derrière le système politique mondial, autrement dit Satan le Diable, le dragon, désire obliger sournoisement chaque habitant de la terre à l’adorer en rendant un culte à son protégé, l’État politique. Toutefois, l’État ne mérite pas qu’on lui rende un culte, car il sera bientôt déboulonné de son piédestal de dieu. En revanche, il sera impossible de renverser le vrai Dieu de l’univers. Désirons-nous sincèrement l’adorer ? On ne peut remettre plus longtemps sa décision. Les chefs politiques du présent monde devront tout particulièrement prendre une décision définitive. Ils s’attireront des conséquences fâcheuses si, à ce moment-là, ils soulèvent cette question avec défi : “Qui est-il, Celui-là (qui nous est mentionné par son nom), pour que tous, même nous les chefs politiques, nous lui rendions un culte ?”
10, 11. Quand et pourquoi une question semblable a-t-elle été soulevée par un pharaon de l’ancienne Égypte ?
10 L’Histoire nous aide à prendre une bonne décision. Les chefs politiques et les patriotes qui les soutiennent feraient bien de considérer le cas du chef d’un ancien État politique qui souleva une question semblable. Il s’agit d’un pharaon du seizième siècle avant notre ère. En une certaine occasion il se trouva face à face avec Moïse et Aaron, deux frères, et aux autres aînés du peuple d’Israël, alors esclave. La question était de savoir qui était le vrai Dieu. Par l’entremise d’Aaron, son porte-parole, Moïse dit au pharaon : “Voici ce que Jéhovah, le Dieu d’Israël, a dit : ‘Renvoie mon peuple pour qu’il me célèbre une fête dans le désert.’” Comme ses prédécesseurs, ce pharaon se considérait comme un dieu ; aussi n’était-il pas disposé à renoncer à sa propre divinité pour obéir au Dieu de ce peuple qu’il gardait injustement esclave en Égypte. C’est pourquoi il lança ce défi, qui était en même temps sa réponse :
11 “Qui est Jéhovah pour que j’obéisse à sa voix en renvoyant Israël ? Je ne connais pas du tout Jéhovah et, d’autre part, je ne vais pas renvoyer Israël.” — Ex. 5:1, 2 ; 3:18, 19.
12, 13. a) Entre qui y a-t-il eu confrontation, et qui en est sorti vainqueur ? b) Quels commandements relatifs au culte le Libérateur d’Israël avait-il le droit de donner ?
12 Il s’agissait bien d’une confrontation entre le Dieu des Israélites alors esclaves et le pharaon égyptien, considéré comme un dieu et dont la statue devait se trouver parmi celles des nombreux autres dieux de l’Égypte, la superpuissance de l’époque. Les faits historiques dignes de foi nous révèlent qui sortit vainqueur de cette confrontation dramatique. Tous les dieux de l’ancienne Égypte furent déboulonnés, et le Dieu victorieux des Israélites conduisit ceux-ci hors de l’Égypte, où ils étaient esclaves. Il les fit traverser la mer Rouge et les dirigea jusqu’au mont Sinaï, en Arabie, où il leur donna les Dix Commandements et des centaines d’autres lois qui allaient leur permettre de se gouverner en tant que nation. Le Libérateur divin des Israélites était parfaitement en droit de leur donner cet ordre, par lequel débutent les Dix Commandements :
13 “Je suis Jéhovah, ton Dieu, qui t’ai fait sortir du pays d’Égypte, de la maison des esclaves. Tu ne dois pas avoir d’autres dieux contre ma face. Tu ne dois pas te faire d’image sculptée, ni de forme qui ressemble à une chose quelconque qui est dans les cieux en haut, ou qui est sur la terre en bas, ou qui est dans les eaux sous la terre. Tu ne dois pas te prosterner devant eux, ni te laisser entraîner à les servir, car moi, Jéhovah, ton Dieu, je suis un Dieu qui réclame un attachement exclusif, qui fait venir la punition pour la faute des pères sur les fils, sur la troisième génération et sur la quatrième génération, dans le cas de ceux qui me haïssent ; mais qui exerce la bonté de cœur envers la millième génération, dans le cas de ceux qui m’aiment et qui gardent mes commandements.” — Ex. 20:1-6.
14. À propos des images, quelle est la différence entre Jéhovah Dieu et “le dieu de ce système de choses”, et pourquoi ?
14 Les deux premiers des Dix Commandements désignent par son nom un Dieu qui est sans rival, un Dieu dont les actions passées ne peuvent être égalées par celles d’aucun prétendu “dieu”, pas même par celles de Satan le Diable, “le dieu de ce système de choses”. Satan permet qu’on fasse des images idolâtriques qui le représentent, lui et les “dieux” qui lui sont associés. En revanche, le Dieu dont le nom est Jéhovah interdit formellement qu’on le représente sous la forme d’images ou que des images idolâtriques soient associées à son culte. Il ne peut être comparé à aucune création ni à aucune image d’origine humaine. Par l’entremise d’un autre prophète postérieur à Moïse, il déclara : “Je suis Jéhovah. C’est là mon nom ; et je ne donnerai ma gloire à nul autre, ni ma louange à des images taillées.” — És. 42:8.
15. Pourquoi peut-on parler de Jéhovah comme d’un “Dieu jaloux”, et quelle question peuvent poser ceux qui détiennent le pouvoir politique ?
15 Par cette déclaration, Jéhovah Dieu exige un attachement exclusif et interdit l’emploi d’images, quelles qu’elles soient, auxquelles un culte relatif serait rendu. Puisque Dieu est invisible, des hommes pensent peut-être que des images sont nécessaires pour aider les adorateurs à se tourner vers lui. Mais de telles images ne seraient qu’un mensonge, car elles sont incapables de le représenter tel qu’il est réellement. Elles détourneraient de Dieu ses adorateurs et l’abaisseraient à leurs yeux. Le seul vrai Dieu vivant ne pourra jamais être représenté par une image fabriquée et inanimée. Il ne s’associe à aucun des dieux créés par l’homme, et ses vrais adorateurs ne doivent ‘avoir aucun autre dieu contre sa face’, avec qui il partagerait sa divinité. Puisque Dieu exige de ses adorateurs un attachement exclusif, on peut dire qu’il est un “Dieu jaloux”. Que cela leur plaise ou non, toutes ses créatures intelligentes devront lui accorder cet attachement exclusif si elles veulent vivre à jamais dans le bonheur. Voilà pourquoi ceux qui détiennent le pouvoir politique peuvent imiter le pharaon et dire : “‘Qui est Jéhovah’ pour que nous lui rendions tous un culte ?”
LE CULTE DES BIENS MATÉRIELS
16, 17. a) Outre l’État, quelles autres choses les hommes adorent-ils aujourd’hui ? b) Comment de nombreuses personnes font-elles des biens matériels leur dieu ?
16 L’immense majorité des hommes rend inconsciemment un culte à la “bête sauvage” symbolique, l’État politique, qui d’une manière ou d’une autre dirige “toute tribu et peuple et langue et nation”. (Rév. 13:7.) Cependant, les humains imparfaits et égoïstes peuvent encore élever d’autres choses au rang de dieux. Ainsi, la science moderne est devenue une “vache sacrée” que beaucoup de gens adorent parce qu’ils pensent que les savants peuvent tout faire, y compris résoudre tous leurs problèmes. En cette ère des loisirs et des plaisirs en tous genres, les hommes idolâtrent aussi les étoiles du cinéma, les célébrités du théâtre ainsi que les vedettes de la radio et de la télévision. L’impureté sexuelle gagne de plus en plus d’adorateurs au fur et à mesure que les anciens principes de moralité et la décence perdent du terrain.
17 À notre époque où les hommes ont à leur disposition de nombreuses commodités, toutes sortes d’appareils ménagers, des moyens de transport ultra-rapides et des denrées alimentaires très variées, chacun risque de se laisser séduire et de rechercher ces choses à l’excès. Ou bien l’inflation mondiale et les problèmes économiques de plus en plus graves peuvent amener quelqu’un à se soucier outre mesure des biens matériels. Dans un cas comme dans l’autre, une telle personne peut devenir matérialiste au point de ne plus avoir le temps ou le désir de s’occuper des choses spirituelles. Même si elle n’aime pas qu’on le lui dise, pour elle les biens matériels sont devenus un dieu.
18. Est-il sage de rendre un culte aux biens matériels et pourquoi Agur ne désirait-il pas se satisfaire des richesses ?
18 Le culte des biens matériels n’est pas sage. Il a forcément des conséquences néfastes sur le plan spirituel. Dans l’Antiquité, Agur, fils de Jakéh, qui désirait rejeter le culte désastreux des faux dieux, reconnut les dangers du matérialisme. S’adressant au Créateur de la terre, du vent et de la pluie, Agur déclara : “Je t’ai demandé deux choses. Ne me les refuse pas avant que je meure. Éloigne de moi la fausseté et la parole mensongère. Ne me donne ni pauvreté, ni richesse. Laisse-moi dévorer la nourriture prescrite pour moi, pour que je ne me rassasie pas, et que je ne te renie pas et ne dise point : ‘Qui est Jéhovah ?’ et pour que je ne tombe pas dans la pauvreté, et que je ne vole pas et n’attente pas au nom de mon Dieu.” — Prov. 30:1, 7-9.
19. Quelle attitude envers Dieu le matérialisme engendre-t-il chez une personne avide, et pourquoi Dieu n’accordera-t-il pas la vie à celui qui est matérialiste ?
19 Dans un monde où se côtoient la richesse et la misère, il nous faut imiter Agur, fils de Jakéh. Nous devons éviter les deux états extrêmes qui pourraient nous détourner du culte du vrai Dieu. L’abondance matérielle dans le but de satisfaire notre avidité pourrait nous amener à imiter les chefs d’État assoiffés de pouvoir qui en arrivent à reprendre les paroles de l’ancien pharaon et à dire : “Qui est Jéhovah ?” Si non seulement ceux qui détiennent le pouvoir politique, mais aussi ceux qui entretiennent un désir cupide des richesses, adoptent pareille attitude, cela ne revient-il pas à dire qu’en recherchant exagérément les trésors de la terre ils rendent un culte aux biens matériels plutôt qu’à Jéhovah ? Puisque Jéhovah est un Dieu jaloux, qui exige de ses adorateurs un attachement exclusif, on ne peut servir à la fois les richesses et Jéhovah tout en espérant obtenir le prix de la vie éternelle dans le bonheur, prix qui est accordé par le vrai Dieu.
20. Qu’a déclaré un homme plus sage qu’Agur sur la possibilité de servir à la fois Dieu et la Richesse ?
20 Un homme beaucoup plus sage qu’Agur déclara : “Personne ne peut servir deux maîtres en tant qu’esclave ; ou bien, en effet, il haïra l’un et aimera l’autre, ou bien il s’attachera à l’un et méprisera l’autre. Vous ne pouvez servir Dieu et la Richesse [Mammon] en tant qu’esclaves.” — Mat. 6:24, MN ; Segond.
21. Quel genre de culte pratiquent ceux qui prétendent ne croire en l’existence d’aucun Dieu personnel ?
21 De nos jours, l’humanité en général est prise entre les forces du nationalisme et du matérialisme. Nombreux sont ceux qui adoptent à la fois le culte du nationalisme et celui de la Richesse. Quant aux autres, s’ils ne s’intéressent pas particulièrement à la politique nationale, ils cèdent au culte des biens matériels. Quel individu peut dire aujourd’hui qu’il n’adore rien ? Celui qui se vante de ne pas croire en un dieu personnel et intelligent peut s’imaginer qu’il n’adore aucun dieu. Pourtant, s’il s’examine honnêtement, il s’apercevra qu’il a pour dieu le nationalisme, les biens matériels, le sport, le sexe, son ventre ou quelque autre chose charnelle, et qu’il en est esclave. De plus, en rendant un culte à l’une ou l’autre de ces choses charnelles, il adore inconsciemment la personnification même de l’égoïsme, Satan le Diable, “le dieu de ce système de choses”. Il est insensé de se tromper soi-même. Soyons honnêtes et reconnaissons les faits.
22. Étant donné la situation dans laquelle le culte de ces dieux a conduit les hommes, qu’auraient dû se dire les personnes sensées ?
22 Le culte rendu à tous ces faux dieux a conduit le monde des hommes dans la situation désespérée actuelle. Ce culte n’a contribué ni à la paix ni au bonheur de la race humaine. Tous les gens sensés auraient dû penser que c’était le moment pour les hommes en difficulté de se demander s’il était sage de continuer à servir des dieux qui les avaient entraînés dans la confusion et le malheur. Ils auraient dû se dire qu’il doit bien y avoir un vrai Dieu capable de procurer des bienfaits réels et durables à ses adorateurs. Mais qui est ce Dieu ?
23, 24. Qui est le Dieu qui s’oppose à tous ces faux dieux, et pourquoi peut-on dire qu’il est le Dieu de la Bible ?
23 Il n’y a qu’un seul Dieu qui s’oppose à tous ces faux dieux nuisibles. Son nom n’est pas inconnu puisqu’il a été proclamé sur toute la terre, particulièrement depuis la fin de la Première Guerre mondiale en 1918. Son nom est celui qui occupe la place la plus importante dans le livre le plus répandu parmi les hommes. Il y figure plus de sept mille fois. C’est le seul livre que le Porteur de ce nom si souvent mentionné ait inspiré. C’est pourquoi il est de tous les livres au monde le plus critiqué et le plus controversé. Il s’agit de la Sainte Bible, des Saintes Écritures. Le nom de Celui que la Bible appelle Dieu de la première à la dernière de ses pages est Jéhovah. Il est donc le Dieu de la Bible. Il n’y a pas lieu de contester ce fait, car au Psaume 83:18 la Bible dit :
24 “Qu’on sache que toi, dont le nom est Jéhovah, tu es, toi seul, le Très-Haut sur toute la terre.” — MN ; Ps. 83:19, Crampon 1905 83:18, MN.
25. Quelles personnes se sont particulièrement trouvées devant le défi relatif au culte de Jéhovah, et la réponse à quelles questions allons-nous chercher dans la Bible ?
25 Depuis 1919 en particulier, ses adorateurs connus dans le monde entier sous le nom de témoins chrétiens de Jéhovah proclament et glorifient son nom sur toute la terre dans au moins 207 pays et îles. Il est donc tout à fait logique qu’ils aient tout particulièrement à relever le défi qu’implique cette question : “‘Qui est Jéhovah’ pour que nous lui rendions tous un culte ?” C’est une question d’actualité qui mérite une réponse faisant autorité. Seule la Bible, le Livre de Jéhovah, peut nous fournir une réponse convaincante. Que dit Jéhovah sur lui-même ? Qu’a-t-il fait écrire à propos de ses œuvres et de ses relations avec les hommes ? En quoi est-il meilleur que tous les autres dieux que les hommes ont adorés au cours des siècles ? Que va-t-il faire devant la situation du présent monde ? Comment démontrera-t-il qu’il est le seul Dieu qui mérite notre culte ? Pour le savoir, il nous faut consulter la Sainte Bible.
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Pourquoi choisir le culte de JéhovahLa Tour de Garde 1975 | 15 octobre
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Pourquoi choisir le culte de Jéhovah
1, 2. a) Comment les gens appliquent-ils à Dieu le dicton “Voir c’est croire” ? b) À quel astronaute russe cela nous fait-il penser ?
“VOIR c’est croire !” Telle est l’attitude des gens matérialistes envers Dieu. Comme ils ne peuvent le voir ni à l’œil nu ni au moyen du télescope le plus puissant, ils ne croient pas à son existence. Ils ne peuvent se convaincre que Dieu existe.
2 De telles personnes nous font penser au deuxième astronaute que les communistes russes ont envoyé dans l’espace. Selon une dépêche de l’Associated Press du 6 mai 1962, ce major russe “proclama qu’il ne croyait pas en Dieu. Il déclara n’avoir vu ‘ni Dieu ni anges’ au cours de ses dix-sept révolutions autour de la terre (...). ‘La fusée a été faite par notre peuple. Je ne crois pas en Dieu. Je crois en l’homme, en sa force, en ses capacités et en sa raison’”. — New York Times, 7 mai 1962.
3, 4. a) En quoi Moïse était-il différent de cet astronaute russe ? b) Que voulait voir Moïse à propos de Dieu, et quelle réponse a-t-il reçue ?
3 Tous les hommes ne sont pas de cet avis. Prenez, par exemple, le cas d’un homme beaucoup plus célèbre que les astronautes communistes et qui a fait beaucoup plus de bien pour l’humanité. Il s’agit de Moïse, fils d’Amram l’Hébreu. Il est prouvé que ce Moïse “demeura ferme comme s’il voyait Celui qui est invisible”. (Héb. 11:27.) Il ne fut pas déçu par son Dieu invisible et n’eut pas honte de croire en lui. Moïse fit sortir son peuple hors d’Égypte, l’affranchissant ainsi de l’esclavage. Puis il lui fit traverser miraculeusement la mer Rouge et le conduisit au pied du mont Sinaï, en Arabie. Sur cette montagne, il reçut les deux tables des Dix Commandements au milieu d’un spectacle effrayant. Après cela Moïse n’avait aucune raison de douter de l’existence du Dieu invisible et tout-puissant. Mais il désirait le connaître mieux et voir sa gloire.
4 C’est pourquoi Moïse fit cette requête à Dieu par l’intermédiaire de son ange : “S’il te plaît, fais-moi voir ta gloire.” Dieu lui répondit : “Moi, je ferai passer devant ta face tout ce que j’ai de bon et je proclamerai le nom de Jéhovah devant toi.” Pourquoi cette manifestation limitée ? Jéhovah Dieu l’expliqua à Moïse : “Tu ne peux voir ma face, car nul homme ne peut me voir et demeurer en vie.” — Ex. 33:18-20.
5. Qu’a dit Dieu sur sa personne quand il a proclamé son nom devant Moïse ?
5 Ce qu’un homme peut dire à propos du Dieu de Moïse n’a que peu d’importance. Il nous importe surtout de savoir quel genre de Dieu il est selon ses propres paroles, que nous pouvons connaître en lisant le récit de Moïse, qui écrivit : “Alors Jéhovah descendit dans la nuée et se plaça là avec lui et proclama le nom de Jéhovah. Et Jéhovah passait devant sa face et proclamait : ‘Jéhovah, Jéhovah, Dieu clément et miséricordieux, lent à la colère et abondant en bonté de cœur et en vérité, conservant bonté de cœur à des milliers, pardonnant la faute et la transgression et le péché, mais en aucune façon il n’exemptera de la punition, faisant venir la punition pour la faute des pères sur les fils et sur les petits-fils, sur la troisième génération et sur la quatrième génération.’” — Ex. 34:4-7.
6, 7. a) Étant donné notre condition, quelles qualités divines doivent être manifestées à notre égard ? b) Puisque Dieu n’exempte pas de la punition ceux qui pratiquent le mal, quelle assurance avons-nous concernant le règne de la méchanceté ?
6 N’est-ce pas là le Dieu que nous aimerions adorer ? C’est un Dieu “clément et miséricordieux, lent à la colère et abondant en bonté de cœur et en vérité”. Étant donné notre condition d’hommes déchus, nous avons bien besoin aujourd’hui que l’on manifeste ces qualités divines à notre égard. Toutefois, Dieu ne permettra pas à ses créatures humaines de toujours s’en tirer sans recevoir la punition qu’elles méritent. Certes, il est un Dieu qui ‘pardonne la faute et la transgression et le péché’, mais il n’apprécie pas ces mauvaises choses et ne manque pas de punir ceux qui les pratiquent volontairement ou qui y trouvent du plaisir.
7 Nous pouvons donc être assurés d’une chose : Bien que Dieu soit “lent à la colère” et qu’il ait permis que la méchanceté et le mal règnent parmi les hommes durant les six millénaires écoulés, il ne tolérera pas éternellement la domination de la méchanceté sur la terre. Il ‘n’exemptera pas indéfiniment de la punition’ le présent système inique dont Satan le Diable, l’auteur de la méchanceté, est le dieu. La permission prolongée du mal par Dieu est arrivée à son terme.
8. Quel événement du temps de Noé nous donne l’assurance que Dieu est capable de mettre un terme à un système de choses mondial ?
8 Il n’y a pas lieu de douter un seul instant que Dieu soit parfaitement capable de mettre fin au présent système de choses mondial au cours de notre génération. Plus de huit siècles avant de proclamer son nom au prophète Moïse, Dieu montra par un exemple historique qu’il était parfaitement capable de détruire tout un monde d’humains. Cet événement historique eut lieu aux jours de Noé, ancêtre de Moïse. On peut fixer la date de cette destruction mondiale à l’an 2370 avant notre ère. Aujourd’hui, le monde des hommes n’est ni trop important ni trop étendu pour que Dieu ne puisse détruire tout le présent système de choses comme il l’a annoncé. À l’époque de Noé, ce furent les eaux du déluge qui nettoyèrent le globe tout entier.
9. Quelle chose semblable Dieu peut-il faire aujourd’hui ?
9 La terre entière ressemblait alors à ce qu’elle était au commencement du premier “jour” de création, quand le Créateur ordonna : “Qu’il se fasse de la lumière !” Toute la surface de la terre était couverte d’eau (Gen. 1:1-3). Toutefois, tandis que les eaux du déluge couvraient toute la terre, une arche immense, construite par Noé et sa famille, flottait en toute sécurité à la surface des eaux. À l’exception de cette famille qui se trouvait dans l’arche, tous les humains moururent. Ils périrent noyés, comme devaient périr submergés par les eaux de la mer Rouge le pharaon, ses chars et ses cavaliers lancés à la poursuite des Hébreux qui avaient quitté l’Égypte sous la conduite de Moïse. Jéhovah, le Dieu Tout-Puissant, peut faire aujourd’hui ce qu’il a fait lors du déluge, c’est-à-dire détruire un système de choses mondial ‘rempli de violence’. — Gen. 6:11 à 7:23.
LE DIEU DU NOUVEAU SYSTÈME DE CHOSES
10. Pourquoi la destruction du présent système de choses ne laissera-t-elle pas le vide sur la terre, et pourquoi devrions-nous donc adorer Jéhovah ?
10 La fin de la permission du mal par Dieu et la destruction du présent système de choses dans une catastrophe mondiale sans précédent ne laisseront pas le vide sur la terre. Pour remplacer les choses anciennes, Dieu a prévu un nouveau système de choses idéal dans lequel la méchanceté ne sera plus tolérée. Le Créateur de ce nouveau système juste en sera aussi le Dieu. C’est donc une excellente raison pour choisir de rendre un culte à Jéhovah Dieu, le Créateur.
11. Pourquoi Satan ne sera-t-il pas un dieu dans ce nouveau système de choses, et qu’arrivera-t-il à ses adorateurs ?
11 Satan le Diable, le dieu du présent système de choses inique, ne sera plus, et tous les autres faux dieux que les hommes matérialistes et sans foi ont adorés jusqu’à maintenant auront disparu eux aussi. Ce “dragon, le serpent originel, qui est le Diable et Satan”, ne sera pas de taille à résister au Dieu Tout-Puissant. Il sera dépossédé du pouvoir qu’il détenait en tant que dieu et jeté dans un abîme avec tous ses anges-démons (Rév. 20:1-3). Ceux qui le choisissent comme dieu et lui rendent un culte périront avec le présent système de choses dominé par le Diable lors de la plus grande de toutes les calamités qui menace le monde aujourd’hui.
12. Quel genre de gouvernement mondial Jéhovah donnera-t-il à l’humanité, et qui en sera le chef ?
12 Satan le Diable, “le dieu de ce système de choses”, a donné aux hommes un gouvernement politique mondial qui est représenté symboliquement dans le dernier livre de la Bible sous la forme d’une “bête sauvage” à sept têtes et dix cornes. Sous l’influence de Satan, elle est montée de la “mer” que constituent les hommes éloignés de Dieu (Rév. 13:1-8). En revanche, en tant que Dieu du nouveau système de choses juste, Jéhovah donnera aux hommes un gouvernement universel supérieur à ceux qui sont composés d’hommes et de femmes tyranniques, égoïstes et imparfaits. Il s’agira d’un gouvernement céleste ayant pour Chef le Maître qui apprit à ses disciples à prier ainsi : “Notre Père qui es dans les cieux, que ton nom soit sanctifié ! Que ton royaume vienne ! Que ta volonté se fasse, comme dans le ciel, aussi sur la terre !” (Mat. 6:9, 10 ; Luc 11:2). Cet Enseignant était Jésus Christ, le Fils de Dieu. Jéhovah l’a envoyé sur la terre il y a dix-neuf siècles pour qu’il devienne un descendant charnel du roi David, donc l’Héritier permanent du Royaume éternel qui devait rester dans la lignée royale de David. Il devint ainsi le Messie promis. — Jean 1:40-49.
13. Comment Satan a-t-il tenté Jésus pour l’inciter à pratiquer le faux culte et à s’occuper de la politique du présent monde ?
13 Puisqu’il était l’Héritier oint de ce Royaume messianique, pourquoi Jésus Christ se serait-il laissé entraîner dans la politique tortueuse du présent monde ? Il n’attendait pas un royaume ou un empire mondial de la part du “dieu de ce système de choses”. Après que Jésus eut été oint de l’esprit de Dieu pour être le Roi désigné du Gouvernement messianique, “le dieu de ce système de choses” s’approcha de lui pour l’inciter à pratiquer le faux culte et à se mêler de la politique du présent monde condamné. Soulevant avec cynisme la question du culte, le tentateur “lui montra en un instant tous les royaumes de la terre habitée” et lui dit : “Je te donnerai toute cette autorité et la gloire de ces royaumes, car elle m’a été remise et je la donne à qui je veux. Si donc toi, tu accomplis devant moi un acte d’adoration, elle t’appartiendra tout entière.” Qui Jésus allait-il choisir d’adorer ?
14, 15. En vue de quel gouvernement Jésus avait-il été oint pour en être le Roi désigné, et pourquoi ne voulait-il pas rendre un culte à Satan en échange de tous les royaumes du monde ?
14 Jésus n’imita pas la “bête sauvage” à sept têtes et dix cornes montée de la mer, car il n’accepta pas la puissance politique, un trône matériel et une grande autorité de Satan le Diable, le dragon couleur de feu (Rév. 13:1, 2). Jésus avait déjà été oint pour exercer la domination du Royaume messianique parce qu’il adorait Jéhovah comme Dieu. Il avait été écrit prophétiquement à son sujet : “Tu as aimé la justice et tu hais la méchanceté. C’est pourquoi Dieu, ton Dieu, t’a oint de l’huile d’exultation plus que tes compagnons.” (Héb. 1:9 ; Ps. 45:7). Jésus n’allait jamais se prosterner et accomplir un acte d’adoration devant “le dieu de ce système de choses”, même pas pour “tous les royaumes de la terre habitée”. Étant né comme un homme sous l’alliance de la Loi qui avait eu pour médiateur Moïse au mont Sinaï, Jésus cita aussitôt les paroles du prophète consignées dans le livre du Deutéronome et dit à Satan :
15 “Il est écrit : ‘C’est Jéhovah, ton Dieu, que tu devras adorer, et c’est lui seul que tu devras servir par un service sacré.’” — Luc 4:5-8 ; Deut. 6:13 ; 10:20.
16. Au lieu de faire campagne pour un gouvernement politique sur la terre, quel message Jésus a-t-il repris, et pourquoi ?
16 Jésus Christ resta résolument pour le Dieu du nouveau système de choses juste ; autrement dit il demeura fidèlement attaché au Royaume messianique ayant pour Auteur ce Dieu, le Souverain Seigneur Jéhovah. Jésus ne fit donc aucune campagne pour un royaume politique sur la terre, mais il reprit le message que Jean le Baptiste, son précurseur, avait proclamé à tout Israël, savoir : “Repentez-vous, car le royaume des cieux s’est approché.” (Mat. 4:17). Pour devenir le Messie céleste, Jésus devait sacrifier sa vie, afin de montrer son attachement parfait à ce Royaume des cieux, le Royaume de Dieu.
17. En quels termes Jésus a-t-il rendu témoignage au Royaume de Dieu devant Ponce Pilate ?
17 Quand Ponce Pilate, gouverneur romain de la province de Judée, l’interrogea pour savoir s’il était roi et s’il menaçait l’empire des Césars, Jésus lui répondit : “Mon royaume ne fait pas partie de ce monde. Si mon royaume faisait partie de ce monde, mes gens auraient combattu pour que je ne sois pas livré aux Juifs. Mais voilà, mon royaume ne vient pas de là.” (Jean 18:36). Devant Pilate Jésus rendit donc témoignage au Royaume de Dieu.
IL EST GRAND TEMPS DE CHOISIR
18. Quel rôle Jésus a-t-il joué dans l’histoire de l’homme, et comment a-t-il démontré qu’il croyait en Dieu et qu’il l’adorait ?
18 Jésus Christ est un personnage historique. Les Juifs et les Gentils incroyants ne peuvent le mettre de côté en le considérant comme un simple personnage légendaire ou mythique. Il y a plus de preuves de l’existence de Jésus sur la terre il y a dix-neuf siècles que pour n’importe quel autre personnage historique. Sa venue fut un tournant dans l’histoire humaine, pas seulement sur le plan religieux, mais aussi pour ce qui est du gouvernement mondial de l’humanité, le Royaume de Dieu. Jésus est venu sur la terre au moment prévu par Dieu et annoncé à l’avance dans la Sainte Bible. Pour Jésus Christ, l’existence de Dieu ne faisait aucun doute. En effet, c’est Dieu qui l’avait envoyé ; Jésus l’avait vu, lui avait parlé et avait collaboré avec lui. Il ne disait donc pas des mensonges lorsqu’il parlait de son existence préhumaine au ciel. Évidemment, lorsqu’il était sur la terre en tant qu’homme, il ne pouvait voir Jéhovah Dieu. Cependant, il continua à croire en lui et à lui rendre un culte. Les œuvres qu’il fit sur la terre et qui ont été attestées par de nombreux témoins honnêtes prouvent qu’il croyait en Dieu et que Dieu était avec lui. — Actes 10:38.
19. Pour ce qui est de croire à l’existence de Dieu, quelle question se pose à propos de l’exemple à suivre ?
19 Jésus connaissait Jéhovah Dieu, son Père, beaucoup mieux que ne le connaissent les démons, créatures spirituelles et invisibles. Mais ceux-ci croient qu’il y a un Dieu. Cela peut faire sourire les incroyants, mais Jacques, demi-frère de Jésus Christ, déclara à quiconque prétendait être disciple de Jésus : “Tu crois qu’il y a un seul Dieu ? Tu fais bien. Les démons croient aussi, et ils frissonnent.” (Jacq. 2:19). D’après ces paroles, les démons, créatures suprahumaines, font mieux que la grande majorité des hommes et des femmes qui ne croient pas du tout en Jéhovah Dieu. Sous ce rapport, quel exemple ferons-nous bien de suivre : celui des incroyants, celui des démons qui croient mais qui ne font rien d’autre que frissonner, ou celui de Jésus Christ dont l’existence sur la terre est attestée par les vingt-sept livres qui constituent les Écritures grecques chrétiennes inspirées ?
20. Qui a été le plus heureux : l’incroyant, ou Jésus qui croyait en Dieu et qui le démontra ? Pourquoi ?
20 Jésus Christ croyait ; mais en plus il a fait des choses qui prouvaient ce qu’il croyait. A-t-il été plus malheureux que les incroyants ou les démons ? La vie, les croyances et les œuvres de qui ont été les plus bénéfiques pour l’homme dans les années passées, sans parler du futur ? Les faits nous font répondre que c’est Jésus qui a été le plus heureux et qui a fait le plus de bien. Ce qu’il est aujourd’hui, il le doit à sa foi et aux œuvres qu’il a faites sur la terre jusqu’à sa mort en martyr à cause de sa fidélité au Royaume de Dieu. Maintenant il est, dans les cieux et sur la terre, le personnage le plus élevé après son Père céleste, Jéhovah Dieu lui-même. (Phil. 2:5-11 ; I Pierre 3:21, 22). Il n’occuperait pas cette position glorieuse s’il n’y avait pas de Dieu et si Jéhovah n’était pas ce Dieu capable de ressusciter un mort pour la vie céleste. — Éph. 1:19-22.
21. Quel exemple ceux qui désirent vivre éternellement doivent-ils suivre ?
21 Indiscutablement, la foi et les œuvres de Jésus lui ont valu de grands bienfaits, qui sont supérieurs à ce que toutes les autres créatures de l’univers peuvent espérer. C’est son exemple que doivent suivre toutes les personnes sensées qui désirent la vie éternelle dans le bonheur parfait. Pareille attitude n’est pas idéaliste, mais réaliste. Celui qui l’adopte fait de Jéhovah son Dieu et lui rend le culte même quand il est tenté par Satan, le chef des démons.
22. Qui est donc Jéhovah, et quelles sont les deux raisons importantes pour lesquelles nous l’adorons ?
22 À la question : “‘Qui est Jéhovah’ pour que nous lui rendions tous un culte ?”, nous pouvons répondre positivement : Jéhovah est le Dieu du Seigneur Jésus Christ, et ce fait est à lui seul une raison très importante pour que nous lui rendions tous un culte. Quiconque désire vivre éternellement dans le nouveau système de choses juste promis par Dieu devra suivre l’exemple de Jésus Christ, la principale de toutes les créations de Dieu. Il est également très urgent que nous rendions tous un culte à Jéhovah parce qu’il a remis le Royaume messianique à Jésus Christ.
23. Pourquoi ceux qui nient l’existence de Dieu ne peuvent-ils fuir leurs responsabilités vis-à-vis de lui, et comment ces incroyants agissent-ils ?
23 De nos jours, des hommes et des femmes croient pouvoir fuir leurs responsabilités vis-à-vis de Jéhovah en niant son existence et qu’il est Dieu. Mais ils se trompent en s’imaginant pouvoir fuir leurs responsabilités envers lui parce qu’ils sont incapables de le voir. Le roi David, ancêtre de Jésus Christ, déclara au Psaume quatorze, versets un et deux : “L’insensé a dit en son cœur : ‘Il n’y a pas de Jéhovah.’ Ils ont agi d’une manière désastreuse, ils ont agi d’une manière détestable dans leur conduite. Il n’y a personne qui fasse le bien. Quant à Jéhovah, du ciel même il a abaissé ses regards sur les fils des hommes, pour voir s’il en est un qui soit perspicace, un qui cherche Jéhovah.” Même à son époque, le roi David remarqua que ceux qui nient l’existence de Jéhovah agissent d’une manière désastreuse. Du ciel Jéhovah Dieu les observe et il se moque d’eux, car il sait bien qu’ils sont dans l’obligation d’observer ses lois et qu’ils ne peuvent échapper aux effets de celles-ci. En ignorant ces lois ou en niant leur existence, ils ne font que s’attirer des ennuis.
24. Pourquoi la question la plus importante qui se pose aujourd’hui n’est-elle pas seulement d’ordre religieux et comment l’attitude du pharaon envers Moïse reflète-t-elle celle des chefs politiques de notre époque ?
24 La question la plus importante qui se pose aujourd’hui à tout l’univers n’est pas seulement d’ordre religieux. Elle concerne également le gouvernement. Rappelons-nous que c’est le plus grand chef politique de l’époque qui lança cette question à la face du prophète Moïse : “Qui est Jéhovah pour que j’obéisse à sa voix ?” (Ex. 5:2). En soulevant cette question, le pharaon d’Égypte ne défiait pas seulement le Dieu de la vraie religion, mais aussi un Gouverneur, le Souverain Chef de l’univers. De plus, Jéhovah était sur le point d’établir sa royauté sur la nation d’Israël. Il en va de même aujourd’hui des chefs politiques et de ceux qui les soutiennent. En mettant en doute l’existence de Jéhovah et son pouvoir divin, ils n’abordent pas simplement un domaine religieux. Ils touchent aussi à une question de gouvernement. De nos jours, ils ont affaire à la souveraineté de Dieu, représentée par son Gouvernement messianique, son Royaume. Il s’agit d’un gouvernement réel et à la fois plus élevé et plus puissant que le leur.
25. a) Par qui et depuis quand ce Gouvernement messianique est-il prêché aux nations ? b) Après cette prédication, quel ordre ce Gouvernement recevra-t-il, et quelles en seront les conséquences pour les chefs politiques ?
25 Particulièrement depuis la fin de la Première Guerre mondiale en 1918, les témoins chrétiens de Jéhovah prêchent ce Gouvernement ou Royaume céleste de Dieu dont le Chef est son Christ. Au cours des cinquante-six années écoulées, ce Royaume messianique a été, dans une large mesure, seulement prêché (Mat. 24:14 ; Marc 13:10). Il cessera bientôt d’être prêché à toutes les nations politiques en guise de témoignage. Mais après cet avertissement, le Royaume messianique de Jéhovah recevra l’ordre de passer à l’action. Son intervention démontrera que Jéhovah est le Dieu des vraies prophéties, Celui qui a inspiré les prophéties bibliques qui sont exactes et infaillibles. Le Royaume messianique en fournira la preuve en les accomplissant. Alors, les chefs politiques qui ont défié Jéhovah apprendront qui il est et ce qu’il advient de ceux qui refusent de lui rendre un culte. L’action du Royaume ne les convertira pas au culte de Jéhovah, mais les détruira. — Dan. 2:44.
26. a) Outre qu’il détruira les dirigeants visibles du présent système de choses, quelle action le Royaume entreprendra-t-il envers le dieu de ce système ? b) Dans quoi les sujets terrestres du Royaume entreront-ils, et comment ?
26 Ce Royaume messianique ne se contentera pas de détruire les dirigeants visibles du présent système de choses inique. Il jettera dans l’abîme la puissance invisible, mais bien réelle, qui est derrière, à savoir Satan le Diable, “le dieu de ce système de choses”, et ses démons (Rév. 20:1-3). Ce Royaume préservera au travers de la “grande tribulation” sans précédent qui est sur le point de s’abattre sur l’humanité les derniers des 144 000 cohéritiers du Christ encore sur la terre ainsi que la “grande foule” de ses sujets terrestres (II Pierre 3:11-15 ; Rév. 7:9-17). Ces survivants terrestres de la “grande tribulation” entreront alors dans le nouveau système de choses promis dont Jéhovah sera le Dieu et le Souverain universel.
27. Selon Révélation 21:3-5 quels changements ce nouveau système et son Dieu apporteront-ils aux habitants de la terre ?
27 Tous les habitants de la terre qui bénéficieront de ce système dont Jéhovah sera le Dieu remarqueront-ils un changement ? On ne peut trouver meilleure réponse à cette question que ce qui a été écrit sous inspiration divine dans Révélation 21:3-5, savoir : “Alors j’ai [l’apôtre Jean] entendu une voix forte venant du trône, qui disait : ‘Voici, la tente de Dieu est avec les humains, et il résidera avec eux, et ils seront ses peuples. Et Dieu lui-même sera avec eux. Et il essuiera toute larme de leurs yeux, et la mort ne sera plus ; ni deuil, ni cri, ni douleur ne seront plus. Les choses anciennes ont disparu.’ Et Celui qui était assis sur le trône a dit : ‘Voici, je fais toutes choses nouvelles.’ Et il dit : ‘Écris, car ces paroles sont fidèles et vraies.’”
28. Comment répondrons-nous donc à la question : “‘Qui est Jéhovah’ pour que nous lui rendions tous un culte ?”
28 Alors, “‘qui est Jéhovah’ pour que nous lui rendions tous un culte” ? Eh bien, que le pharaon de l’antique Égypte et tous nos contemporains matérialistes le sachent : Jéhovah est Dieu “depuis des temps indéfinis jusqu’à des temps indéfinis”, et il est digne de toute adoration (Ps. 90:2). Il est le Souverain Chef de tout l’univers. Il est notre Auteur et la Source du Royaume messianique par lequel toutes les familles de la terre, les vivants et les morts, seront bénies. — Gen. 12:3 ; 22:18.
29. Si nous croyons vraiment cela, quelle exhortation du psalmiste suivrons-nous ?
29 Croyons-nous cela ? Si nous répondons par l’affirmative, prouverons-nous notre foi par des œuvres ? Si oui, nous suivrons avec enthousiasme cette exhortation du psalmiste inspiré par Dieu : “Oh ! entrez, adorons et prosternons-nous ! Agenouillons-nous devant Jéhovah, notre Auteur. Car il est notre Dieu, et nous sommes le peuple de son pâturage et les brebis de sa main.” — Ps. 95:6, 7.
[Entrefilet, page 618]
“‘Jéhovah, Jéhovah, Dieu clément et miséricordieux, lent à la colère et abondant en bonté de cœur et en vérité (...).’ N’est-ce pas là le Dieu que nous désirons ?”
[Entrefilet, page 622]
“Jéhovah est le Dieu du Seigneur Jésus Christ, et ce fait est à lui seul une raison très importante pour que nous lui rendions tous un culte.”
[Entrefilet, page 624]
‘En mettant en doute l’existence de Jéhovah, les chefs politiques et ceux qui les soutiennent s’opposent au Royaume de Dieu. Il s’agit d’un gouvernement réel, à la fois plus élevé et plus puissant que le leur.’
[Illustration, pages 620, 621]
Jésus Christ refusa d’être un pantin entre les mains de Satan le Diable en faisant partie du système politique du monde.
[Illustration, page 623]
Le nouveau système promis par Jéhovah rendra possibles la vie éternelle et la santé pour tous les habitants de la terre transformée en un paradis.
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Il trouve la vérité de Dieu grâce à la prièreLa Tour de Garde 1975 | 15 octobre
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Il trouve la vérité de Dieu grâce à la prière
● En Colombie, un entrepreneur pria Dieu de l’employer d’une manière ou d’une autre. Quand un missionnaire témoin de Jéhovah et un jeune garçon de dix ans lui rendirent visite, il les écouta attentivement. Impressionné par la connaissance biblique du garçon, il accepta d’étudier la Bible avec le missionnaire. Peu après, il se débarrassa de ses livres sur le spiritisme et cessa de fumer. Après avoir expliqué à sa femme ce que dit la Bible sur l’idolâtrie, il jeta leurs images religieuses. Dix mois après avoir commencé à étudier la Bible, il se faisait baptiser lors d’une assemblée de district des témoins de Jéhovah.
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