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    • était leur Juge, leur Législateur et leur Roi (És. 33:22). La nation était donc une congrégation qui appartenait à Dieu, et on pouvait parler d’elle comme de “la congrégation de Jéhovah”. — Nomb. 16:3; I Chron. 28:8.

      Diverses restrictions interdisaient l’admission de certains individus dans la “congrégation de Jéhovah”. Aucun homme qui avait été castré ou qui avait “le membre viril coupé” n’y était admis. Aucun fils illégitime ni aucun homme d’entre les Ammonites et les Moabites ne pouvaient y entrer, “même à la dixième génération”. En revanche, les fils nés d’Édomites et d’Égyptiens “comme la troisième génération” pouvaient “entrer, pour leur part, dans la congrégation de Jéhovah”. (Deut. 23:1-8.) L’exclusion des descendants d’un fils illégitime jusqu’à “la dixième génération” appuyait la loi de Jéhovah qui condamnait l’adultère (Ex. 20:14). Si les hommes dont l’organe sexuel était mutilé se voyaient exclure de la “congrégation de Jéhovah”, ils pouvaient néanmoins puiser du réconfort dans les paroles transmises par Ésaïe, telles que nous les lisons en Ésaïe 56:1-7. Ceux qui n’étaient pas admis dans la “congrégation de Jéhovah” avaient toutefois la possibilité de recevoir les bienfaits et les bénédictions que Jéhovah accordait aux hommes de toutes les nations en général. — Gen. 22:15-18.

      Quand un membre de la congrégation d’Israël péchait par erreur, on lui témoignait de la miséricorde. Mais s’il commettait le mal volontairement, il était retranché, mis à mort (Nomb. 15:27-31). Ainsi, on retranchait de la congrégation en le mettant à mort tout individu qui refusait de se purifier lorsqu’il était “impur” sur le plan cérémoniel, qui mangeait une partie de la chair du sacrifice de communion alors qu’il était impur ou de la graisse présentée comme offrande, qui consommait du sang, ou encore qui mangeait des choses saintes alors qu’il était “impur”. (Nomb. 19:20; Lév. 7:21-27; 17:10, 14; 22:3.) On devait aussi retrancher l’homme ou la femme qui travaillait le jour du sabbat (Ex. 31:14), qui offrait sa progéniture à Molech, qui se tournait vers les médiums ou vers ceux qui faisaient métier de prédire les événements, qui commettait certains actes sexuels impurs ou qui ‘ne s’affligeait pas’ le jour annuel des Propitiations. — Lév. 20:1-6, 17, 18; 23:27-30; comparez avec Exode 30:31-33; Lévitique 17:3, 4, 8, 9; 18:29; 19:5-8; voir EXCLUSION.

      LA CONGRÉGATION CHRÉTIENNE DE DIEU

      Avant même que la nation juive fût rejetée et perdît sa situation privilégiée de congrégation de Dieu, Jésus Christ s’identifia à la “masse rocheuse” sur laquelle il allait bâtir ‘sa congrégation’. — Mat. 16:18; voir MASSE ROCHEUSE.

      La congrégation chrétienne remplaça donc celle d’Israël à partir de la Pentecôte de l’an 33 quand l’esprit saint fut répandu sur les disciples de Jésus réunis à Jérusalem. Jésus Christ choisit les premiers des futurs membres de cette Collège central peu après son baptême, au début de son ministère sur la terre (Actes 2:1-4; Jean 1:35-43). Parmi ses premiers disciples, il choisit douze apôtres (Luc 6:12-16), puis plus tard Saul de Tarse qui devint “apôtre des nations”. (Actes 9:1-19; Rom. 11:13.) Les douze apôtres fidèles de l’Agneau Jésus Christ, y compris Matthias qui remplaça Judas, constituent les fondements secondaires de la congrégation chrétienne. — Actes 1:23-26; Rév. 21:1, 2, 14.

      C’est Jéhovah qui choisit les membres de sa congrégation chrétienne (Rom. 8:30; II Thess 2:13). Les premiers qu’il appela appartenaient à la congrégation juive rejetée, laquelle n’avait pas accepté pour Messie le Fils de Dieu. Toutefois, des membres de la congrégation chrétienne furent également appelés d’entre les nations en général, et ce à partir de l’an 36 avec Corneille. Paul put donc écrire: “Il n’y a ni Juif ni Grec, il n’y a ni esclave ni homme libre, il n’y a ni mâle ni femelle; car tous, vous n’êtes qu’un en union avec Christ Jésus.” (Gal. 3:28; Actes 10:34, 35; Rom. 10:12; Éph. 2:11-16). Étant donné que l’alliance de la Loi, dont Moïse était le médiateur et par laquelle était dirigée la congrégation d’Israël, fut accomplie par Christ et ôtée du chemin par Jéhovah Dieu (Mat. 5:17; II Cor. 3:14; Col. 2:13, 14), les membres de la congrégation chrétienne de Dieu reçoivent les bienfaits de la nouvelle alliance dont le médiateur est Jésus Christ, le Grand Moïse (Mat. 26:28; Héb. 12:22-24; Actes 3:19-23). En outre, de même que les prêtres et les rois d’Israël étaient oints d’huile (Ex. 30:22-30; II Rois 9:6), de même Jéhovah Dieu oint de son esprit saint ceux qu’il choisit pour être membres de la congrégation chrétienne (II Cor. 1:21, 22; I Jean 2:20) et il les adopte comme fils. — Éph. 1:5.

      Fondamentalement, la congrégation juive était composée d’Israélites selon la chair. Les membres de la congrégation chrétienne de Dieu, laquelle a reçu l’onction, sont des Israélites spirituels qui constituent les tribus de l’Israël spirituel (Rév. 7:4-8). Puisque la majorité des Israélites selon la chair ont rejeté Jésus Christ, “ce ne sont pas tous ceux qui sont issus d’Israël qui sont véritablement ‘Israël’”, c’est-à-dire l’Israël spirituel (Rom. 9:6-9). Parlant de la congrégation chrétienne de Dieu composée de Juifs spirituels, Paul écrivit: “N’est pas Juif celui qui l’est au-dehors, et n’est pas circoncision celle qui l’est au-dehors dans la chair. Mais est Juif celui qui l’est au-dedans et sa circoncision, c’est celle du cœur par l’esprit.” — Rom. 2:28, 29.

      Pour d’autres détails sur les questions relatives à la congrégation, voyez les articles ANCIEN; MINISTRE; SURVEILLANT.

  • Conias
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    • CONIAS

      Voir JÉHOÏAKIN.

  • Connaissance
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    • CONNAISSANCE

      Fondamentalement, le savoir acquis grâce à l’expérience personnelle, à l’observation ou à l’étude. La Bible encourage vivement à rechercher et à conserver précieusement la connaissance exacte, à laquelle elle accorde plus de valeur qu’à l’or (Prov. 8:10; 20:15). Jésus mit l’accent sur l’acquisition de la connaissance, et son importance est soulignée à maintes reprises dans les Écritures grecques chrétiennes. — Jean 17:3; Phil. 1:9; II Pierre 3:18.

      LA SOURCE DE LA CONNAISSANCE

      Jéhovah est en réalité la source principale de la connaissance. De lui vient la vie, évidemment; or celle-ci est indispensable pour parvenir à la connaissance quelle qu’elle soit (Ps. 36:9; Actes 17:25, 28). De plus, comme c’est lui qui a fait toutes choses, les humains ne peuvent acquérir la connaissance que grâce à l’étude de ses œuvres (Rév. 4:11; Ps. 19:1, 2). Dieu a également inspiré la rédaction de sa Parole dans laquelle les hommes peuvent apprendre quels sont ses desseins et sa volonté (II Tim. 3:16, 17). Il est donc au centre de toute connaissance véritable, aussi celui qui la recherche doit-​il vouer à Dieu une crainte respectueuse, qui est le commencement de la connaissance (Prov. 1:7). L’homme qui témoigne à Jéhovah une telle crainte est en mesure d’acquérir la connaissance exacte, alors que celui qui ne tient pas compte de lui est prompt à tirer des conclusions erronées des choses qu’il observe.

      La Bible associe souvent la connaissance à Jéhovah; elle parle de lui comme d’un “Dieu de connaissance”, qui est “parfait en connaissance”. — I Sam. 2:3; Job 36:4; 37:14, 16.

      Jésus a assigné à son Fils un rôle si important dans la réalisation de ses desseins qu’on peut dire de Jésus: “En lui sont soigneusement cachés tous les trésors de la sagesse et de la connaissance.” (Col. 2:3). À moins d’exercer la foi en Jésus Christ en le reconnaissant comme le Fils de Dieu, on ne peut saisir le sens véritable des Écritures ni discerner comment les desseins de Dieu se réalisent conformément à ce qu’il a annoncé.

      LE SENS DU MOT

      Dans les Écritures hébraïques, plusieurs noms que l’on peut traduire par “connaissance” sont apparentés au verbe yâdhaʽ, qui signifie “connaître en étant informé”, “connaître (par l’observation)”, “savoir comment faire une chose” ou “avoir fait l’expérience”. La nuance exacte, et bien souvent la façon dont chacun de ces noms doit être traduit, est déterminée par le contexte. Par exemple, Dieu dit qu’il ‘connaissait’ Abraham et qu’il était donc sûr que cet homme de foi donnerait de bons commandements à ses fils. Jéhovah n’entendait pas simplement qu’il était au courant de l’existence d’Abraham, mais plutôt qu’il en était venu à bien le connaître parce qu’il avait remarqué l’obéissance du patriarche et l’intérêt qu’il portait au vrai culte depuis de nombreuses années. — Gen. 18:19, MN; Da; Gen. 22:12.

      Comme la racine yâdhaʽ, le principal mot hébreu rendu par “connaissance” (daʽath) emporte l’idée fondamentale de connaître certains faits ou d’être informé de quelque chose, mais il signifie parfois plus que cela. Par exemple, Osée 4:1, 6 nous dit qu’à une certaine époque il n’y avait aucune “connaissance de Dieu” en Israël. Cela ne veut pas dire que le peuple ignorait que Jéhovah était Dieu, qu’il avait libéré et conduit les Israélites des siècles auparavant (Osée 8:2). Non, mais en pratiquant le meurtre, le vol et l’adultère, les Israélites montraient qu’ils avaient rejeté la vraie connaissance puisqu’ils n’y conformaient pas leur vie. — Osée 4:2.

      Après qu’Adam et Ève eurent mangé du fruit défendu (Gen. 2:17; 3:5, 6), Jéhovah dit à celui qu’il s’était associé dans son œuvre créatrice (Jean 1:1-3): “Voici que l’homme est devenu comme l’un de nous en connaissant le bon et le mauvais.” (Gen. 3:22). Cela ne signifiait vraisemblablement pas qu’Adam et Ève connaissaient désormais ce qui était bon et ce qui était mauvais pour eux, car ils possédaient cette connaissance grâce aux commandements de Dieu, ni qu’ils avaient désormais une meilleure connaissance du bon et du mauvais, car dans ce cas ils se seraient repentis. D’autre part, les propos de Dieu rapportés en Genèse 3:22 ne pouvaient vouloir dire qu’Adam et Ève connaissaient maintenant ce qui est mauvais parce qu’ils en avaient fait l’expérience. En effet, Jéhovah dit qu’il étaient devenus comme lui; or il n’a pas appris ce qu’est le mal en e le pratiquant (Ps. 92:14, 15). Selon toute apparence, Adam et Ève en vinrent à connaître le bon et le mauvais en ce sens que désormais, ils fixaient eux-​mêmes ce qui leur semblait bon et ce qui leur paraissait mauvais. De façon idolâtrique, ils faisaient passer leur jugement avant celui de Dieu, agissant ainsi à leur guise au lieu d’obéir à Jéhovah qui peut, parce qu’il en a le droit, mais aussi parce qu’il a la sagesse nécessaire, décider de ce qui est bon ou mauvais. — Jér. 10:23.

      Dans les Écritures grecques chrétiennes, on rencontre deux mots couramment traduits par “connaissance”: gnôsis et epignôsis. Tous deux sont apparentés au verbe ginôskô qui signifie “apprendre à connaître, se rendre compte, reconnaître, comprendre”. La façon donc ce verbe est utilisé dans la Bible indique toutefois qu’il peut sous-entendre l’existence d’excellentes relations entre la personne qui connaît et celle qui est ‘connue’. (I Cor. 8:3; II Tim. 2:19.) Les Écritures grecques chrétiennes présentent la connaissance (gnôsis) sous un jour très favorable. Cependant, il ne faut pas chercher à connaître tout ce que les hommes appellent “connaissance”, car bien des philosophies et des théories sont ‘appelées faussement “la connaissance”’. (I Tim. 6:20.) L’Écriture nous encourage à rechercher la connaissance relative à Dieu et à ses desseins (II Pierre 1:5). Cela ne signifie pas seulement apprendre des faits, que beaucoup d’athées peuvent connaître eux-​même, mais aussi s’attacher personnellement à Dieu et à Christ (Jean 17:3; 6:68, 69). Alors que la seule connaissance de savoir seulement) peut inciter quelqu’un à se croire supérieur aux autres (I Cor. 8:1), la connaissance qui conduit à la vie éternelle sous-entend, elle, l’amour de Christ qui “surpasse la connaissance” seule, la tempère et la dirige. — Éph. 3:19.

      Le contexte permet souvent de comprendre qu’epignôsis, forme accentuée de gnôsis (epi signifiant “sur, en plus”), désigne une connaissance exacte ou complète. Ainsi, Paul parle de certains qui apprenaient (emmagasinaient de la connaissance) “sans jamais être capables de parvenir à une connaissance exacte”. (II Tim. 3:6, 7.) Il prie aussi pour que les membres de la congrégation de Colosses, qui possédaient de toute évidence une certaine connaissance de la volonté divine puisqu’ils étaient devenus chrétiens, soient “remplis de la connaissance exacte de sa volonté, en toute sagesse et intelligence spirituelle”. (Col. 1:9.) Tous les chrétiens doivent rechercher cette connaissance exacte (Éph. 1:15-17; Phil. 1:9; I Tim. 2:3, 4), car elle est indispensable pour revêtir la “personnalité

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