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  • Montrez-vous fidèles
    La Tour de Garde 1979 | 15 février
    • Montrez-​vous fidèles

      “Ce que l’on cherche (...) chez les intendants, c’est qu’un homme soit trouvé fidèle.” — I Cor. 4:2.

      1. Pourquoi les serviteurs de Dieu devraient-​ils s’efforcer d’aider leurs semblables?

      TOUS les fidèles disciples de Jésus Christ qui servent Jéhovah Dieu détiennent un précieux trésor (voir II Corinthiens 4:1-7), une connaissance qui peut signifier la vie pour ceux qui y conforment leurs actions (Jean 17:3). Logiquement, ils devraient donc s’efforcer d’aider spirituellement leurs semblables et être disposés à aider aussi matériellement ceux qui sont dans le besoin. Ces dons matériels vont d’ailleurs de pair avec les dons spirituels, car la nourriture, le vêtement et l’abri sont indispensables à la vie, sans laquelle il est impossible de louer Jéhovah Dieu. — Ps. 30:9; 88:10-12.

      2. En accord avec le conseil de Jésus consigné en Luc 12:33, 34, qu’est-​ce que ses disciples devraient être disposés à faire?

      2 Jésus Christ exhorta ainsi ses disciples: “Vendez les choses qui vous appartiennent et faites des dons de miséricorde. Faites-​vous des bourses qui ne s’usent pas, un trésor inépuisable dans les cieux, où le voleur n’approche pas et où la mite ne ronge pas. Car là où est ton trésor, là aussi sera ton cœur.” (Luc 12:33, 34). Cela indique que nous devrions être désireux d’employer notre temps et nos biens au bénéfice des autres. Jésus ne voulait évidemment pas dire que ses disciples devaient se réduire à la pauvreté et faire ensuite appel à la charité du public. Ils devaient cependant être enclins à se défaire de leurs biens, afin d’aider ceux qui étaient matériellement ou spirituellement dans le besoin.

      3, 4. a) Quelle exhortation Timothée devait-​il donner aux chrétiens riches? b) Quelle attitude ceux-ci étaient-​ils encouragés à éviter?

      3 Ce que Paul chargea Timothée de dire aux chrétiens riches illustre bien l’esprit dans lequel Jésus donna le conseil ci-dessus. Nous lisons: “Ordonne à ceux qui sont riches dans le présent système de choses de ne pas avoir l’esprit d’orgueil, de ne pas fonder leur espoir sur des richesses incertaines, mais sur Dieu qui nous fournit richement toutes choses, pour que nous en jouissions; de travailler au bien, d’être riches en belles œuvres, généreux, disposés à partager, s’amassant ainsi comme trésor sûr un beau fondement pour l’avenir, afin qu’ils se saisissent résolument de la vie véritable.” (I Tim. 6:17-19). Qu’est-​ce que cela signifiait?

      4 Les chrétiens fortunés ne devaient pas s’estimer supérieurs aux autres à cause de leurs richesses. Ils ne devaient pas non plus placer en celles-ci leur confiance. Des biens susceptibles d’être volés, perdus ou détruits sont un piètre fondement pour y bâtir ses espoirs. Par contre, Jéhovah, le Dieu éternel, mérite, lui, toute notre confiance. Sans les innombrables dispositions qu’il a prises pour entretenir la vie sur la terre, celle-ci serait tout simplement impossible (Actes 14:16, 17; 17:25). Comme il serait donc insensé de ne pas faire cas du Créateur et d’axer sa vie sur les choses matérielles!

      5. Comment devrions-​nous employer nos biens, et pourquoi (Luc 16:1-13)?

      5 Puisque Jéhovah est le Créateur, mais en même temps le Propriétaire de toutes choses, ce n’est que justice de notre part de l’adorer en faisant de nos biens, quels qu’ils soient, un usage qui aura son approbation (Ps. 95:3-6). Cela signifie employer nos biens pour aider autrui spirituellement et matériellement. Les chrétiens riches étaient encouragés à accomplir de belles œuvres que Dieu pourrait garder en mémoire, et à les rendre aussi abondantes que leurs richesses. En se servant de ce qu’ils possédaient pour soulager la misère des autres, ils s’amasseraient un trésor dans le ciel. À vrai dire, par l’aide constante qu’ils apportent à ceux qui connaissent des difficultés d’ordre matériel ou spirituel, tous les chrétiens dévoués se font dans le ciel un trésor qui leur rapportera de gros intérêts sous la forme de bénédictions divines.

      6. Pourquoi devons-​nous veiller à ce que rien ne vienne nous empêcher d’amasser des trésors dans le ciel?

      6 Contrairement aux biens matériels que l’on peut voler ou aux vêtements que les mites peuvent ronger, le souvenir que Dieu garde des belles œuvres est indestructible. Tandis que nous sommes encore en vie, notre désir devrait donc être d’éviter autant que possible que les biens matériels, les soucis quotidiens ou les plaisirs viennent entraver nos efforts pour nous assurer ce dépôt. La précarité de la vie exige particulièrement que nous ne nous laissions pas détourner de notre principal objectif, savoir: demeurer des serviteurs approuvés de Jéhovah Dieu et des disciples fidèles de notre Maître Jésus Christ. Qu’il serait dommage pour une personne de mourir sans avoir saisi les occasions qu’elle avait de s’amasser un trésor dans le ciel!

      7. Qu’est-​ce qui peut nous aider à concentrer tous nos efforts sur l’acquisition d’un trésor dans le ciel?

      7 Il est très important que nous fixions notre cœur sur nos efforts visant à augmenter ce trésor. Cela nous sera plus facile si nous prenons le temps de réfléchir avec reconnaissance à ce que Jéhovah Dieu et Jésus Christ ont fait pour nous. Nous devons déjà la vie à Jéhovah Dieu (Rév. 4:11). De plus, malgré l’ingratitude de la plupart des humains, le Très-Haut n’a cessé d’offrir à chacun la possibilité de profiter des nombreuses dispositions qu’il a prises pour entretenir la vie (Mat. 5:45). Dans son suprême amour, Jéhovah Dieu n’a même pas épargné à son Fils bien-aimé une mort ignominieuse sur un poteau de supplice. Cela nous a ouvert la perspective d’être un jour libérés du péché et de la mort pour devenir finalement et à jamais des enfants parfaits de Dieu (Rom. 5:8; 8:32). Quant à Jésus Christ, il démontra lui aussi son grand amour en donnant volontairement sa vie pour nous (I Jean 2:2). Cet amour dont nous avons été l’objet ne nous contraint-​il pas à saisir chaque occasion de montrer notre reconnaissance, et ce en aidant matériellement et spirituellement nos semblables?

      EMPLOYONS BIEN NOTRE TEMPS

      8. Qu’est-​ce qui révèle si quelqu’un consacre trop de temps à la recherche des plaisirs?

      8 Notre amour pour Jéhovah et pour Jésus Christ devrait aussi nous pousser à bien employer notre temps. Serait-​ce le cas si les plaisirs prenaient pour nous tant d’importance que nous en venions à les juger indispensables? Assurément pas. Nous ne devrions jamais oublier que pendant des siècles, des millions de gens ont vécu sans radio, sans télévision, sans cinéma, sans voitures, sans activités sportives, sans voyages d’agrément, etc. N’est-​il donc pas sage de considérer ces choses comme secondaires? Si quelqu’un se rend compte qu’il consacre davantage de temps à la poursuite des plaisirs qu’aux questions qui ont un rapport direct avec le vrai culte, cela ne voudrait-​il pas dire qu’il s’est fait “ami des plaisirs”? (II Tim. 3:4.) Ne risque-​t-​il pas alors de devenir totalement stérile pour ce qui est d’honorer le nom divin? — Luc 8:14.

      9, 10. a) Étant donné l’exemple laissé par Jésus, quel est le point de vue raisonnable sur la détente? b) Que voulait dire Jésus par ces mots: “Ma nourriture est de faire la volonté de celui qui m’a envoyé et d’achever son œuvre.”

      9 Les serviteurs dévoués de Jéhovah ont bien sûr le droit de se détendre ou de se distraire sainement, et cela de multiples façons. Jésus Christ lui-​même accepta des invitations à des repas et à des festins, et il contribua à la joie d’une noce en changeant miraculeusement l’eau en un vin excellent (Luc 5:29; 7:36; 14:1; 19:5, 6; Jean 2:1-11). Il n’accorda toutefois pas la priorité aux plaisirs, tels que le manger et le boire. Il dit un jour à ses disciples: “Ma nourriture est de faire la volonté de celui qui m’a envoyé et d’achever son œuvre.” (Jean 4:34). Est-​ce bien l’accomplissement de la volonté de Dieu qui nous procure, à nous aussi, le plus de joie?

      10 Jésus prononça ces paroles alors qu’il avait faim et qu’il était fatigué. Mais l’occasion lui ayant été offerte de donner le témoignage, il en oublia ses besoins personnels. La joie et la satisfaction que procure l’accomplissement de la volonté divine étaient pour Jésus Christ comme une nourriture. Combien nous aimerions qu’il en soit ainsi pour nous, n’est-​ce pas? Repoussons donc les plaisirs, afin qu’ils ne viennent pas nous empêcher de goûter le bonheur infiniment plus grand qu’il y a à aider ses semblables sur les plans spirituel et matériel.

      11. Les chrétiens ont-​ils le droit de consacrer tout leur temps à leurs propres plaisirs ? Quel principe pouvons-​nous dégager à ce sujet d’Ésaïe 58:13, 14?

      11 Pour éviter de devenir égoïstes dans l’emploi de notre temps, il faut nous rappeler que le temps est un don de Jéhovah et qu’il convient donc de l’utiliser en harmonie avec sa volonté. Nous n’avons pas le droit de consacrer notre temps à nos seuls plaisirs. Cela ressort d’ailleurs très bien de ce que Jéhovah exigeait des Israélites le jour du sabbat. Il fit dire ceci à son prophète Ésaïe: “Si, eu égard au sabbat, tu ramènes ton pied en arrière pour ce qui est de faire ton propre plaisir en mon saint jour, et si tu appelles le sabbat un délice, un jour saint de Jéhovah, jour qu’on glorifie, et que tu le glorifies plutôt que de suivre tes propres voies, plutôt que de chercher ton plaisir et de prononcer une parole, alors tu te délecteras en Jéhovah.” (És. 58:13, 14). Les Israélites ne devaient donc pas seulement s’abstenir de travailler, mais encore considérer le sabbat comme un jour spécialement réservé à Jéhovah. Ce n’était pas une occasion de rechercher son propre plaisir, mais plutôt de trouver ses délices à faire la volonté de Dieu et mettre à la première place les choses spirituelles. En accord avec cet esprit de la loi sur le sabbat, les vrais chrétiens devraient veiller à employer chaque jour de manière à honorer Jéhovah Dieu.

      SOYONS PRÊTS POUR LE RETOUR DU MAÎTRE

      12. a) Selon Luc 12:35-40, quelle autre raison importante avons-​nous d’être occupés au service de Jéhovah? b) Dans quelle condition devrait-​on s’efforcer d’être chaque jour, et pourquoi?

      12 Les serviteurs dévoués du Maître Jésus Christ ont encore une autre raison d’accomplir l’œuvre divine sans traîner. Le Fils de Dieu mit cette raison en évidence dans l’illustration suivante: “Que vos reins soient ceints et vos lampes allumées, et vous-​mêmes, soyez semblables à des hommes qui attendent leur maître, quand il reviendra du mariage, afin de lui ouvrir aussitôt qu’il arrivera et frappera. Heureux ces esclaves que le maître, en arrivant, trouve en train de veiller! En vérité je vous le dis, il se ceindra et les fera s’étendre à table et, s’approchant, il les servira. Et s’il arrive à la deuxième ou même à la troisième veille, et qu’il les trouve ainsi, heureux sont-​ils! Mais sachez ceci: si le maître de maison avait su à quelle heure le voleur devait venir, il aurait veillé et n’aurait pas laissé forcer sa maison. Vous aussi, tenez-​vous prêts, car c’est à une heure que vous ne pensez pas que le Fils de l’homme vient.” (Luc 12:35-40). Si nous savons fort bien que la venue de Jésus Christ pour exécuter le jugement se fait de plus en plus proche, nous n’en connaissons pas le moment précis, pas plus que nous ne savons quand prendra fin notre vie. Cela veut dire que chaque jour devrait nous trouver prêts, en train d’attendre le retour de notre Maître.

      13. a) Dans l’illustration de Jésus, que faisaient les esclaves pendant l’absence de leur maître? b) Comment le maître récompensa-​t-​il ses esclaves?

      13 C’est ce que faisaient les esclaves de l’illustration. Ils n’avaient pas laissé pendre leur longue robe, mais l’avaient ramassée entre leurs jambes et passée sous leur ceinture. Ceints de la sorte, ils continuaient de vaquer à leurs tâches à la lueur des lampes. Bien que leur attente se prolongeât jusqu’à la deuxième veille (de 21 heures à minuit environ), puis jusqu’à la troisième (de minuit à 3 heures du matin), les fidèles esclaves restèrent éveillés et actifs. Quand le maître constata leur dévouement, il les récompensa d’une bien étrange manière. Il les fit s’étendre à table et se mit à les servir. Autrement dit, il ne les traita plus comme des esclaves, mais comme de fidèles amis. Quelle récompense pour avoir attendu le retour de leur maître et pour avoir continué pendant la nuit de servir ses intérêts!

      14. Vu le temps qui s’est écoulé depuis que Jésus a prononcé les paroles rapportées en Luc 12:35-40, quelles questions peut-​on se poser?

      14 Plus de 1 900 ans se sont écoulés depuis que Jésus Christ donna cette illustration. C’est dire que ses disciples attendent depuis longtemps qu’il revienne pour exécuter le jugement sur le monde impie. Beaucoup peuvent avoir l’impression que la deuxième veille est passée et que la troisième est déjà bien avancée. Mais certains commencent-​ils à se fatiguer? Sommes-​nous toujours bien ceints pour l’activité? Laissons-​nous briller nos lampes par une belle conduite et par un témoignage zélé, sans cesser de nous remplir d’huile, c’est-à-dire de nous soumettre à l’opération de l’esprit de Dieu? — Mat. 5:14-16; voir aussi Zacharie 4:2-6.

      15. Quand il reviendra pour exécuter le jugement, de quoi Jésus Christ s’enquerra-​t-​il auprès de ceux qui disent être ses disciples?

      15 De quoi s’enquerra notre Maître à son retour? Il s’assurera que tous ceux qui prétendent être ses serviteurs se conduisent bien comme tels. Auront-​ils obéi fidèlement à l’ordre de ‘faire des disciples des gens de toutes les nations, les baptisant au nom du Père et du Fils et de l’esprit saint, leur enseignant à observer toutes les choses qu’il leur avait commandées’? (Mat. 28:19, 20.) Auront-​ils amassé de belles œuvres, en gage de l’intérêt actif qu’ils portaient aux ‘plus petits’ des frères du Christ? Auront-​ils, en voyant ces derniers dans le besoin, donné à manger à celui qui avait faim, donné à boire à celui qui avait soif, offert l’hospitalité à l’étranger, vêtu le miséreux, aidé et réconforté le malade, et visité celui qu’on avait injustement enfermé (Mat. 25:35-40)? Seront-​ils restés spirituellement éveillés et purs des œuvres honteuses de la chair? — Mat. 7:21-23; Luc 21:34-36; II Pierre 3:14.

      16. Pourquoi nous faudrait-​il examiner très sérieusement si nous sommes bien en train de nous constituer un dépôt de belles œuvres auprès de Dieu?

      16 Chacun de nous devrait réfléchir sérieusement à la position qu’il occupe actuellement devant Dieu et Jésus Christ. Nous n’avons pas l’éternité devant nous pour nous constituer un dépôt de belles œuvres. Quel que soit notre âge, nous connaîtrons de deux choses l’une: la mort ou le retour de notre Maître. Si nous négligeons nos responsabilités chrétiennes, alors l’un de ces deux événements viendra, comme un voleur, nous prendre au dépourvu. Puissions-​nous plutôt faire tout notre possible pour vivre chaque jour comme si c’était le dernier, sans permettre à nos inclinations ni aux plaisirs d’entraver le service fidèle que nous vouons à Jéhovah Dieu et à notre Maître Jésus Christ! Si nous agissons ainsi, nous ne regretterons jamais l’emploi que nous aurons fait de notre temps, de nos forces et de nos biens matériels. Nous n’aurons non plus rien à craindre lorsque nous comparaîtrons pour le jugement devant le trône de Christ, au temps où il rendra les décisions prises par son Père (II Cor. 5:10). Puisse-​t-​il alors nous trouver possesseurs d’un grand trésor dans le ciel!

  • Le succès dépend de la fidélité envers Dieu
    La Tour de Garde 1979 | 15 février
    • Le succès dépend de la fidélité envers Dieu

      LE SECOND livre des Chroniques commence avec le règne de Salomon, il retrace ensuite ceux des rois de Juda, avec simplement quelques allusions au royaume des dix tribus d’Israël, et s’achève sur la destruction de Jérusalem, sa désolation et l’édit du roi Cyrus autorisant la reconstruction du temple de Jéhovah dans cette ville. Ce récit montre clairement, à plusieurs reprises, que les entreprises des rois et du peuple étaient couronnées de succès aussi longtemps qu’ils plaçaient leur confiance en Jéhovah Dieu, mais que l’infidélité leur faisait perdre la bénédiction et la protection divines.

      Une fois sa royauté bien établie, Salomon vint offrir un sacrifice au tabernacle de Gabaon, accompagné des commandants, des chefs de tribus, des juges et des chefs de maisons paternelles. Là, il demanda à Jéhovah de bénir son règne. Durant la nuit qui suivit, le Très-Haut se révéla à Salomon et lui donna d’exprimer un souhait. Humblement, le roi demanda alors la sagesse et la connaissance nécessaires pour bien juger ses sujets. Pour avoir fait une si noble requête, Salomon reçut l’assurance qu’en plus de la sagesse, il recevrait “richesse et biens matériels et honneur”, au delà de ce qu’avaient connu David et Saül, et, en fait, au delà de ce que connaîtraient jamais ses successeurs (II Chron. 1:1-12). La suite du récit atteste l’accomplissement de cette promesse en ces mots: “Le roi fit que l’argent et l’or, dans Jérusalem, étaient comme les pierres.” — 1:15.

      L’une des plus grandes réalisations du règne de Salomon fut la construction du temple de Jéhovah sur le mont Moriah. La majeure partie des chapitres deux à sept traite d’ailleurs des préparatifs, de la construction, de l’aménagement, puis de l’inauguration de ce temple.

      C’est à nouveau dans une vision nocturne que Salomon reçut la réponse de Jéhovah à sa prière d’inauguration. Cette réponse révélait que le succès constant de son gouvernement dépendait de l’attachement fidèle d’Israël à la loi divine. Inversement, l’infidélité d’Israël provoquerait un tel désastre national que le temple même ne serait plus que des monceaux de ruines. — 7:11-22.

      L’histoire du règne de Salomon s’achève avec les chapitres huit et neuf. On y apprend qu’il construisit ou rebâtit des villes, qu’il employa les survivants cananéens au travail forcé, qu’il prit des dispositions pour le service au temple, qu’il organisa des opérations maritimes. qu’il reçut l’illustre visite de la reine de Schéba et qu’enfin, après avoir amassé de grandes richesses, il mourut, laissant le trône à son fils Roboam.

      UN ROYAUME DIVISÉ

      Roboam préféra écouter les flatteries de jeunes hommes sans expérience plutôt que les sages conseils des anciens, et il avertit les représentants de la nation qu’il imposerait au peuple un joug encore plus lourd que celui qu’avait imposé son père. Mais le peuple s’estimait déjà suffisamment opprimé depuis que, dans la dernière partie de son règne, Salomon s’était écarté des lois de Jéhovah, et dix tribus se révoltèrent, en accomplissement de ce que Jéhovah avait annoncé à Ahijah. — 10:1-19.

      Roboam rassembla une armée dans le but de ramener sous sa coupe les tribus rebelles. Mais, sur un ordre de Jéhovah que lui transmit Schémaïah, le prophète, il abandonna son plan. Les tribus rebelles formèrent donc un royaume indépendant sous la direction de Jéroboam, qui y institua le culte du veau d’or. À cause de cela, les Lévites fidèles quittèrent les villes placées sous la domination de Jéroboam, et vinrent à Jérusalem et en Juda. — 11:1-17.

      Jéhovah ayant retiré sa protection à Roboam et à ses sujets qui s’étaient détournés de la loi divine, Schischac (Chéchanq Ier) envahit le royaume de Juda et s’empara, les unes après les autres, des villes fortifiées. Roboam et ses princes s’humilièrent quand même lorsqu’ils entendirent la déclaration de Jéhovah selon laquelle ils seraient abandonnés aux mains de Schischac à cause de leur infidélité. Bien que Jérusalem fût dépouillée de ses trésors, Jéhovah ne permit alors pas au roi égyptien d’en faire une ruine. — 12:1-12.

      JÉHOVAH AIDE ABIJAH ET ASA

      À la mort de Roboam, son fils Abijah monta sur le trône. C’est alors que la guerre éclata entre Jéroboam et lui. Une embuscade tendue par Jéroboam mit un jour les guerriers de Juda en fort mauvaise posture. Mais parce qu’ils implorèrent l’aide de Jéhovah, celui-ci leur donna la victoire. — 12:16 à 13:20.

      Asa, le successeur d’Abijah, fit de même lorsqu’il dut affronter près d’un million de combattants libyens et éthiopiens commandés par Zérah: il chercha secours auprès de Jéhovah et le pria en ces termes: “Ô Jéhovah, quand il s’agit de secourir, peu t’importe qu’il y en ait beaucoup ou qu’il y ait ceux qui sont sans force. Secours-​nous, ô Jéhovah, notre Dieu, car sur toi nous nous appuyons, et c’est en ton nom que nous sommes venus contre cette multitude. Ô Jéhovah, tu es notre Dieu. Que l’homme mortel ne conserve aucune vigueur contre toi!” Une fois de plus, Jéhovah assura le triomphe à son peuple. — 14:9-15; 16:8.

      Asa eut le mérite d’agir selon la parole du prophète de Jéhovah, Oded, et de prendre des mesures énergiques pour détruire les hauts lieux du culte idolâtrique. Cependant, ce roi, qui avait été témoin de l’aide que peut apporter Jéhovah, fit plus tard une alliance avec le roi de Syrie, Ben-Hadad, afin de couper court aux attaques de Baascha, roi d’Israël. Quand Hanani, le voyant, le reprit pour son manque de foi, Asa s’irrita. Il fit emprisonner Hanani dans la maison des ceps et se mit à opprimer aussi d’autres de ses sujets. Voyant cela, Jéhovah retira bien sûr sa bénédiction au roi. Finalement, atteint d’une maladie des pieds, d’un genre de goutte, Asa préféra encore rechercher l’aide des guérisseurs que celle de Jéhovah. — 15:1 à 16:13.

      UN BON RÈGNE ENTACHÉ D’UNE MAUVAISE ALLIANCE

      Le fils d’Asa, Josaphat, se montra un bon roi et bénéficia, par conséquent, de l’aide et de la protection divines. Il s’efforça de supprimer l’idolâtrie, prit des dispositions pour qu’on enseigne la Loi au peuple et améliora le système judiciaire. Jéhovah, sur qui il s’était reposé, le délivra haut la main des forces coalisées d’Ammon, de Moab et de la région montagneuse de Séir en les amenant à se détruire mutuellement. Josaphat manqua cependant de sagesse en ce qu’il scella par un mariage une alliance avec Achab, le roi idolâtre d’Israël. Athalie, la fille d’Achab et de la reine Jézabel, adoratrice de Baal, devint la femme de Joram, fils de Josaphat. Ce dernier se retrouva ainsi entraîné avec le roi Achab dans une entreprise militaire désastreuse. De retour à Jérusalem, Josaphat fut accueilli par cette réprimande: “Fallait-​il porter secours au méchant, et aimerais-​tu ceux qui haïssent Jéhovah?” Plus tard, Josaphat commit une autre faute du même genre en s’associant au successeur d’Achab, le roi Achaziah, dans une affaire de construction navale; mais les bateaux firent naufrage, comme une prophétie l’avait annoncé. — 17:1 à 20:37.

      Sous l’influence de sa femme, Athalie, le nouveau roi de Juda, Joram, suivit la mauvaise voie de la maison d’Achab. Pour consolider sa position, il assassina tous ses frères ainsi que quelques-uns des princes. Privé de la bénédiction de Jéhovah, son règne s’avéra être un échec. Ce roi fut harcelé par les révoltes des Édomites et des habitants de Libnah, et il fut frappé, dans les deux dernières années de sa vie, par une maladie des intestins. — 21:1-20.

      Achaziah, le plus jeune fils de Joram, prolongea, sous l’influence d’Athalie, la domination méchante de son père. Mais, tandis qu’il visitait Joram, roi d’Israël, qui avait été blessé, Achaziah fut victime de l’action punitive que Jéhu avait engagée contre la maison d’Achab, et il fut tué. Là-dessus, Athalie détruisit la descendance royale et usurpa le trône. L’un des fils d’Achaziah, Joas, avait cependant été caché par la femme du prêtre Jéhoïada. Plus tard, ce dernier fit proclamer roi Joas et exécuter Athalie.

      Sous la direction de Jéhoïada, Joas se montra un bon roi et fit en sorte que le temple soit restauré. Mais après la mort de Jéhoïada, Joas abandonna le vrai culte et ordonna même qu’on lapide Zacharie, le fils du prêtre décédé, qui lui avait reproché son infidélité. Jéhovah permit alors aux Syriens d’infliger une défaite humiliante au royaume de Juda. Joas tomba malade et fut assassiné par ses propres serviteurs. — 22:1 à 24:27.

      DU RÈGNE D’AMASIAH À LA DÉSOLATION DE JUDA

      Amasiah, fils de Joas, prit un bon départ, mais devint infidèle par la suite. Après quelques années de coexistence pacifique, les deux royaumes israélites se remirent en guerre, et les forces d’Amasiah subirent une défaite. Dès qu’Amasiah cessa de suivre la loi de Jéhovah, un complot se trama contre lui. Contraint de se réfugier à Lachis, il mourut de la main des conspirateurs. — 25:1-28.

      Ozias hérita du trône de Juda et y régna avec droiture, en récompense de quoi il put remporter plusieurs victoires sur ses ennemis. Mais, plein d’arrogance, il prit un jour sur lui d’entrer dans le temple et d’y offrir de l’encens comme s’il eût été prêtre. Cette action présomptueuse lui valut d’être frappé de la lèpre. Son fils, Jotham, prospéra et défit les Ammonites grâce à son attachement à la loi de Jéhovah. — 26:1 à 27:9.

      Achaz, successeur de Jotham, devint un idolâtre notoire qui alla même jusqu’à sacrifier au moins l’un de ses fils. Jéhovah ayant de ce fait retiré sa bénédiction à Achaz et à ses sujets idolâtres, le royaume de Juda subit les invasions édomite, philistine, israélite et syrienne. Craignant pour sa royauté, Achaz demanda le secours militaire des Assyriens, action inconsidérée qui ne lui apporta aucun soulagement, mais seulement l’oppression étrangère. — 28:1-27.

      Ézéchias, son fils, fit de grands efforts pour mettre fin à l’idolâtrie dans le royaume et se rebella contre les Assyriens. Le roi assyrien Sennachérib envahit le pays de Juda, mais ne put prendre Jérusalem, car un ange détruisit en une seule nuit la fleur de son armée. Ézéchias était ainsi récompensé de la confiance qu’il avait mise en Jéhovah. — 29:1 à 32:22.

      Manassé, qui succéda à son père, ranima l’idolâtrie et se rendit coupable d’une oppression honteuse. Durant sa captivité à Babylone, il revint pourtant à la raison et se repentit. Après que Jéhovah lui eut fait miséricorde et lui eut permis de retourner à Jérusalem, Manassé entreprit alors une réforme religieuse. Mais le peuple était parti trop loin dans l’idolâtrie pour que les efforts du roi soient vraiment concluants. Même son fils, Amon, retourna au faux culte dès qu’il fut sur le trône. Amon périt, victime d’une conspiration. — 33:1-25.

      Le dernier bon roi de Juda, Josias, mena une campagne pour purifier le pays des idoles, mais il était trop tard pour amener le peuple à une véritable repentance. Aussi Juda resta-​t-​il chargé d’une lourde dette de sang (II Rois 24:3, 4). Malheureusement, Josias lui-​même fut tué à Méguiddo en essayant de faire faire demi-tour aux armées égyptiennes parties combattre les Chaldéens à Carkémisch. Les quatre derniers rois, Joachaz, Jéhoïakim, Jéhoïakin et Sédécias, furent de mauvais dirigeants. Jéhovah abandonna complètement le royaume de Juda et permit aux Babyloniens, conduits par Nébucadnezzar, de réduire en ruines Jérusalem et son temple magnifique, et d’emmener en exil beaucoup de survivants. Puis, ce que Jéhovah avait révélé à son prophète Jérémie finit par s’accomplir, et Cyrus publia un décret qui ouvrait aux exilés le chemin du retour vers leur patrie désolée. — II Chron. 34:1 à 36:23.

      Quelle puissante démonstration du fait qu’il n’y a pas de succès véritable pour celui qui n’est pas fidèle à Jéhovah! Comme le prophète Hanani le déclara au roi rebelle Asa, les actes insensés de celui qui manque de foi en Jéhovah ne peuvent conduire qu’au désastre, car, “en ce qui concerne Jéhovah, ses yeux parcourent toute la terre, pour qu’il montre sa force en faveur de ceux dont le cœur est complet à son égard”. — II Chron. 16:9.

  • “Entrez par la porte étroite”
    La Tour de Garde 1979 | 15 février
    • Le Sermon sur la montagne

      “Entrez par la porte étroite”

      APRÈS avoir encouragé ses auditeurs à demander sincèrement dans la prière l’aide nécessaire pour faire la volonté de Dieu, Jésus leur dit: “Entrez par la porte étroite; car large et spacieuse est la route qui mène à la destruction, et nombreux sont ceux qui entrent par elle; mais étroite est la porte et resserrée la route qui mène à la vie, et peu nombreux sont ceux qui la trouvent.” — Mat. 7:13, 14.

      Jadis, les voies d’accès aux villes passaient par des portes. Les Écritures comparent d’ailleurs fréquemment le mode de vie d’un individu à une voie ou à un sentier (Prov. 4:18, 19). Selon le Fils de Dieu, la route qui mène à la “destruction”, c’est-à-dire à une mort dans la désapprobation divine, est “large et spacieuse”. Elle permet aux gens de vivre comme bon leur semble, sans se soucier d’opérer les changements requis par les critères moraux de la Bible. “Nombreux” sont ceux qui ont choisi cette voie spacieuse de la facilité.

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