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  • Conclusion appropriée et durée du discours
    Manuel pour l’École du ministère théocratique
    • 15-18. Que se passera-​t-​il si vous ne veillez pas attentivement à la durée de votre discours?

      15 Durée. La longueur de la conclusion n’est pas la seule chose importante; la durée de chaque partie du discours mérite notre attention. C’est pourquoi la fiche de Conseils oratoires comporte séparément le point “Durée”.

      16 Il ne faut pas sous-estimer l’importance du facteur temps. Si l’orateur se prépare bien, il fera attention à la durée de son discours. Dans le cas contraire, il essaiera de présenter toutes les idées qu’il a préparées et il dépassera le temps prévu. Un discours trop long n’atteint pas son but car les auditeurs s’impatientent, regardent leur montre et ne suivent pas attentivement l’orateur. La conclusion, qui devrait faire l’application des arguments et déterminer à l’action, sera escamotée. Même si l’orateur arrive à la prononcer, elle n’aura pas l’effet désiré parce que l’auditoire sera conscient que le temps a été dépassé.

      17 L’orateur qui ne respecte pas l’heure gêne son auditoire et se sent lui-​même mal à l’aise. Se rendant compte qu’il ne lui reste que quelques minutes, il s’efforce de tout dire; mais il risque de perdre son sang-froid, et de toute manière son discours aura moins d’effet. Inversement, l’orateur qui constate qu’il n’a pas préparé assez de points pour remplir le temps imparti sera tenté d’allonger ses phrases, et risque de tomber dans l’incohérence.

      18 Certes, le surveillant à l’école prévient un élève quand il dépasse le temps, mais c’est une déception pour l’élève et pour l’auditoire quand une allocution est ainsi abrégée. L’orateur devrait s’intéresser suffisamment à son sujet pour veiller à pouvoir le présenter entièrement. L’auditoire sera laissé en suspens s’il n’entend pas la conclusion du discours. L’orateur qui a l’habitude de dépasser le temps fait preuve d’un manque de considération pour autrui, ou bien d’un manque de préparation.

      19, 20. Pourquoi la durée d’un discours est-​elle particulièrement importante dans une réunion de service ou lors d’une assemblée?

      19 Quand plusieurs orateurs participent au même programme, la durée de chaque discours revêt une importance particulière. Par exemple, une réunion de service peut facilement comporter cinq parties différentes. Si chaque participant prend une minute de plus que le temps prévu, le programme dépassera l’heure de 5 minutes. Pourtant, chacun n’aura dépassé le temps que de très peu, mais cela suffira peut-être pour que certains frères soient obligés de quitter la réunion avant la fin, afin de ne pas manquer le dernier autobus. Il se peut aussi que des maris non croyants, venus chercher leur femme, s’irritent parce que la réunion s’est terminée en retard. Quoi qu’il en soit, les résultats ne seront pas bons.

      20 Quand un orateur, qui participe à un symposium, ne remplit pas le temps qui lui a été imparti cela risque de créer des difficultés. Si, lors d’un congrès un orateur ne parle que vingt minutes alors que son discours devait durer une demi-heure, le déroulement du programme sera perturbé si l’orateur suivant n’est pas prêt à commencer immédiatement.

      21-24. Énumérez brièvement quelques-uns des problèmes concernant la durée d’un discours ainsi que leurs causes.

      21 Évidemment, l’orateur qui prépare trop d’idées est presque sûr de dépasser le temps. C’est l’une des causes fondamentales de cette faiblesse. Aussi convient-​il d’y remédier dès la préparation du discours. Mais la durée de ce dernier ne devrait pas vous poser de problème si vous avez maîtrisé l’un après l’autre les points précédents de la feuille de Conseils oratoires. Pour peu que vous sachiez isoler les points principaux et les disposer convenablement sur un plan, vous vous apercevrez que la répartition du temps suit tout naturellement. Du reste, si ce point se trouve presque en fin de liste, c’est parce qu’il dépend dans une large mesure des qualités oratoires examinées précédemment.

      22 En général, si des orateurs rencontrent ce problème, c’est parce qu’ils ont tendance à dépasser le temps plutôt que le contraire. Un orateur bien préparé possède normalement quantité d’idées instructives à développer dans son discours, mais il doit veiller à ne pas en utiliser plus qu’il ne peut en traiter dans le temps imparti.

      23 Il arrive toutefois aux orateurs débutants ou inexpérimentés de ne pas parler assez longtemps. Ils devront apprendre comment profiter pleinement du temps accordé. Au début ils auront du mal à faire durer leur discours exactement le temps prévu, mais ils s’efforceront le plus possible de respecter l’heure. Cependant, à moins que l’allocution ne soit nettement trop courte, le conseiller ne considérera pas ce point comme faible si l’élève a préparé et bien développé un sujet qui donne satisfaction.

      24 La meilleure manière de déterminer si la durée d’un discours est faible consiste à observer son effet sur l’auditoire. Quand le surveillant à l’école fait signe que la limite du temps est arrivée, l’élève peut achever sa phrase. S’il arrive à la tourner de façon que l’auditoire ait l’impression d’avoir entendu un discours complet, la durée ne sera pas considérée comme un point faible.

      25-29. Comment un orateur peut-​il régler la durée de son discours?

      25 Comment peut-​on régler à l’avance la durée d’un discours? Au fond, c’est la préparation qui joue le rôle fondamental dans ce domaine. Il s’agit non seulement de préparer les idées du discours, mais aussi de penser à leur présentation. Si l’action oratoire est bien préparée, le temps sera généralement respecté.

      26 Lorsque vous faites votre plan, indiquez clairement les points principaux. Chacun d’eux sera probablement étayé par plusieurs points secondaires dont certains seront relativement plus importants que d’autres. Indiquez ceux qui sont indispensables et ceux qui peuvent, au besoin, être éliminés. Si, au cours de votre exposé, vous constatez que vous ne respectez pas l’horaire prévu, vous pourrez facilement laisser de côté les points secondaires et ne présenter que les arguments principaux.

      27 C’est là, du reste, un procédé auquel nous sommes constamment obligés de recourir dans le ministère du champ. En effet, lorsque nous nous présentons à une porte, si la personne veut bien nous écouter, nous lui parlons pendant plusieurs minutes. Mais dans le cas contraire, nous présentons notre allocution sous une forme condensée en seulement une minute ou deux si nécessaire. Qu’est-​ce qui permet cette souplesse? C’est le fait de connaître les points principaux et de savoir quels renseignements secondaires peuvent compléter la discussion ou, suivant les circonstances, être éliminés. Or, ce même procédé est valable pour les discours prononcés au pupitre.

      28 Un orateur peut faciliter sa tâche sous ce rapport en indiquant dans la marge de son plan quel point représente le milieu de son discours et, s’il s’agit d’un long exposé, il pourra même le diviser en quatre parties. Quand il arrivera aux points ainsi marqués, il pourra regarder sa montre pour voir s’il progresse au rythme prévu. S’il n’a pas respecté l’horaire, ce sera le moment de commencer à éliminer les points secondaires au lieu d’attendre et d’être obligé d’escamoter la conclusion et de lui faire perdre son effet. Cependant, l’orateur évitera de regarder trop souvent sa montre ou de la consulter d’une manière trop voyante, car cela distrairait l’auditoire. Il n’annoncera pas non plus qu’il est pressé par le temps et qu’il doit aller vite pour terminer à l’heure. Il doit agir de façon naturelle sans gêner l’auditoire.

      29 La durée totale du discours dépendra du temps accordé à l’entrée en matière, aux points principaux du corps du sujet et à la conclusion. Cette répartition n’est pas à faire seulement quand vous constatez que la limite du temps imparti approche. Si vous surveillez ce point dès le début, vous présenterez un discours très bien proportionné.

  • Assurance, aspect de l’orateur
    Manuel pour l’École du ministère théocratique
    • Étude 37

      Assurance, aspect de l’orateur

      1-9. Que faut-​il entendre par assurance et sang-froid, et comment peut-​on acquérir ces qualités?

      1 L’orateur qui parle avec assurance est décontracté. Il est calme et rassuré, sachant qu’il est maître de la situation. Si, par contre, il perd son sang-froid, c’est que l’assurance lui fait défaut. Ces deux choses vont ensemble; c’est pourquoi elles sont réunies sous le point “Assurance et sang-froid” sur la fiche de Conseils oratoires.

      2 Cependant, ne confondez pas assurance et suffisance. On peut se montrer suffisant en se pavanant sur l’estrade, en s’asseyant négligemment ou en s’appuyant avec désinvolture contre l’encadrement de la porte en prêchant de maison en maison. Si le surveillant à l’école remarque en vous quelque chose qui donne à penser que vous êtes un peu trop sûr de vous, il vous conseillera en particulier sur ce point, car son désir est de vous aider à éviter de créer une impression qui pourrait diminuer l’efficacité de votre ministère.

      3 Mais si vous êtes un orateur novice, probablement vous aurez plutôt besoin de vaincre votre timidité au pupitre. La gêne éprouvée pourrait même vous faire croire que votre exposé n’aura pas de valeur. Cette timidité est surmontable. Vous pouvez acquérir de l’assurance et du sang-froid grâce à des efforts soutenus et en découvrant pourquoi ces qualités vous font défaut.

      4 Pour quelle raison certains orateurs manquent-​ils d’assurance? Généralement, elle est double: premièrement, c’est à

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