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  • Le monde : champ d’activité de Dieu
    La Tour de Garde 1964 | 15 mai
    • aïônd signifie “temps”, “siècle”, “état” ou “système de choses”. Ce mot ne veut pas dire “temps” tout court (un terme grec différent exprime cette idée), mais il désigne plutôt une période, un temps qui dure plus ou moins longtemps, sans interruption. Ainsi, un dictionnaire exhaustif grec-anglais donne à aïôn la définition suivante : “espace de temps clairement défini et marqué, époque, âge”, et par dérivation il signifie aussi “durée d’une vie, vie” ou “âge, génération”. Or nous savons qu’un âge ou époque peut avoir un commencement et une fin, ou bien être sans fin, selon la volonté de Dieu. Un âge peut donc être sans fin, bien qu’ayant eu un commencement.

      17. Citez deux exemples qui montrent le sens temporel du mot aïôn.

      17 Nous trouvons un exemple du sens temporel du mot aïôn dans Marc 3:29 (Rilliet), où Jésus-Christ déclara à ses détracteurs : “Celui qui aura blasphémé contre l’esprit saint n’a point de pardon à attendre pour l’éternité [littéralement, pour l’âge], mais il est coupable d’un péché éternel [qui dure un aïôn ou âge, perpétuel].” Il n’y aurait donc jamais de pardon, ni maintenant, ni à aucun moment futur, puisqu’il s’agit d’un péché ineffaçable. Plus tard, lorsque Jésus eut maudit le figuier qui semblait porter du fruit mais n’en produisait pas, que déclara-​t-​il à l’arbre ? Selon Matthieu 21:19 (MN), le Christ dit : “Que jamais plus [littéralement, pour l’âge] fruit ne vienne de toi.” Le lendemain, quand Jésus et des disciples passèrent par le même chemin, ils trouvèrent le figuier desséché (Marc 11:12-14, 20-22). Ce figuier ne resta pas stérile seulement pendant quelque temps. À cause de la malédiction de Jésus, il ne donna plus jamais de fruits. En Orient, à cette époque-​là, on prélevait une taxe sur les arbres fruitiers, aussi l’arbre fut-​il sans doute abattu pour échapper à l’impôt. On voit donc que sa stérilité était sans fin, vraiment éternelle. Ainsi un âge peut ne jamais finir.

      18. Comment l’ange qui annonça à Marie la naissance de Jésus, employa-​t-​il ce même terme ?

      18 Citons cet autre exemple, qui concerne l’annonce faite par l’ange Gabriel à la vierge juive Marie : “Tu concevras dans ton sein et tu donneras naissance à un fils, auquel tu donneras le nom de Jésus. Celui-ci sera grand et sera appelé Fils du Très-Haut ; et Jéhovah Dieu lui donnera le trône de David son père, et il régnera sur la maison de Jacob à jamais [littéralement, pour les âges], et il n’y aura pas de fin à son royaume.” (Luc 1:26-33, MN). Puisqu’il n’y aurait pas de fin à son royaume, il régnerait sur la maison ou nation de Jacob éternellement ou pour toujours.

      ÉTAT ; SYSTÈME DE CHOSES

      19, 20. a) Quel autre sens le mot aïôn peut-​il revêtir ? b) À l’aide de la Traduction du monde nouveau, expliquez la vraie signification de Galates 1:4.

      19 Un âge, une époque ou un espace de temps déterminé peut se caractériser par certains traits distinctifs qui existent pendant toute sa durée, ou être marqué par le cours des événements, par un état de choses stable ou par un certain système de choses. Lorsque ces signes caractéristiques disparaissent, l’âge ou l’époque prend fin. Ainsi, au lieu de désigner le temps, le vocable grec aïôn peut signifier plutôt l’état ou système de choses existant. Par exemple, dans Galates 1:4, l’apôtre Paul écrivit, d’après la Bible de Jérusalem : “Qui s’est livré pour nos péchés afin de nous arracher à ce monde actuel et mauvais, selon la volonté de Dieu notre Père.” Certes, au lieu de mettre “ce monde actuel et mauvais”, la version Segond indique “présent siècle mauvais”, toutefois l’apôtre Paul et les chrétiens de la Galatie continuèrent à vivre dans ce siècle ou âge, et nous-​mêmes y vivons. Par conséquent, en se donnant comme sacrifice, Jésus-Christ n’a pas délivré les chrétiens d’un âge ou espace de temps déterminé, mais d’un état ou système de choses existant au cours de la période en question.

      20 Voilà pourquoi la Traduction du monde nouveau est plus près des faits en rendant ce passage comme suit : “Il s’est donné lui-​même pour nos péchés, afin de nous délivrer du présent système de choses mauvais, selon la volonté de notre Dieu et Père.” (Gal. 1:4, MN). Bien qu’ils vivent pendant l’âge ou période qui commença après le déluge du temps de Noé, les vrais disciples voués de Jésus-Christ ne font pas partie du système de choses qui a régné durant cet âge, car ils ont été délivrés du présent système mauvais par le sacrifice rédempteur de Jésus-Christ. Ils ne sont plus soumis au pouvoir du présent système de choses inique, mais ils sont libérés spirituellement afin d’accomplir la volonté de Dieu.

      21. Quelle règle est suivie par la Traduction du monde nouveau, et quel exemple est cité dans Luc 20:34, 35 ?

      21 En conséquence, là où un verset biblique parle des traits distinctifs d’une époque plutôt que de l’espace de temps, la Traduction du monde nouveau rend le mot grec aïôn par “système de choses”, traduction qui rend plus fidèlement en français le sens du texte original. En voici un exemple. Au sujet de ceux qui seront ressuscités pour la vie sur la terre sous le Royaume de Dieu, Jésus déclara (le texte grec emploie ici le terme aïôn) : “Les enfants de ce système de choses épousent et sont donnés en mariage, mais ceux qui ont été estimés dignes d’obtenir ce système de choses-​là et la résurrection d’entre les morts n’épousent pas ni ne sont donnés en mariage.” (Luc 20:34, 35, MN). À l’époque actuelle, il existe donc “ce système de choses” dans lequel les hommes et les femmes peuvent se marier, mais dans l’avenir, il y aura “ce système de choses-​là” dans lequel la résurrection des morts se produira. Ainsi, le présent système de choses prendra fin et il cédera la place au système de choses suivant, un nouveau système de choses qui viendra par la suite.

      22. Pourquoi le mot aïôn désigne-​t-​il “les traits distinctifs plutôt que le temps” dans Romains 12:2, I Timothée 6:17 et II Timothée 4:9, 10 ?

      22 L’apôtre Paul écrivit aux chrétiens de Rome en ces termes : “Cessez de vous façonner sur ce système de choses [et non cet âge ou cette période], mais soyez transformés en renouvelant votre esprit, afin d’examiner pour vous-​mêmes quelle est la bonne et l’agréable et la parfaite volonté de Dieu.” (Rom. 12:2, MN). En harmonie avec ce conseil, Paul adressa par écrit les paroles suivantes à Timothée, surveillant chrétien : “Donne des ordres à ceux qui sont riches dans le présent système de choses pour qu’ils ne soient pas orgueilleux et qu’ils mettent leur espoir, non en des richesses incertaines, mais en Dieu, qui nous procure toutes choses en abondance pour que nous en jouissions.” Un chrétien nommé Démas n’écouta pas ce conseil, ce qui obligea Paul à donner le renseignement suivant à Timothée, dans sa dernière lettre inspirée : “Fais ton possible pour venir bientôt vers moi. Démas, en effet, m’a abandonné parce qu’il a aimé le présent système de choses [non l’âge actuel mais son système de choses], et il est allé à Thessalonique.” Démas avait abandonné Paul, qui se trouvait incarcéré à Rome. — I Tim. 6:17 ; II Tim. 4:9, 10, MN.

      23, 24. a) Dans quel sens aïôn est-​il employé dans Hébreux 11:3 ? b) Qu’a fait Jéhovah pour le bien de ses serviteurs ?

      23 Un autre passage de la Bible qui parle manifestement, non d’un espace de temps, mais des traits distinctifs d’une certaine période, est consigné dans Hébreux 11:3. La Traduction du monde nouveau rend ce verset comme suit : “Par la foi, nous saisissons que les systèmes de choses ont été mis en ordre par la parole de Dieu, de sorte que ce que l’on voit provient de choses qui ne paraissent pas.” Cf. le mot Aïôn dans le dictionnaire A Greek and English Lexicon of the New Testament de John Parkhurst, édition publiée à Londres en 1845, page 17, colonne 2, section VII.

      24 Il ne s’agit pas d’âges ou d’espaces de temps disposés par Dieu les uns à la suite des autres, mais de traits distinctifs et visibles qui existent avec sa permission et selon ses dispositions. Il est donc question de systèmes de choses. Dieu n’a pas tenu ses serviteurs dans l’ignorance quant à ces systèmes de choses et l’ordre de leur succession. Par sa Parole orale et écrite, il a fourni des indications concernant ces systèmes qui se sont suivis et qui ont dû se conformer à ses desseins. Mais pour saisir l’existence de ces systèmes de choses, il ne suffit pas d’écouter Dieu ou de lire la sainte Bible. Il nous faut aussi exercer la foi, croire et ordonner notre vie en conséquence. C’est ce que firent les hommes de foi, depuis Abel. Ainsi, les choses qui ne parurent pas aux incroyants, ces hommes de foi purent les voir et même les prévoir. Ils gagnèrent l’approbation divine. — Héb. 11:2, 6, MN.

      25-27. a) Qui gouverne le présent “système de choses” inique, et qu’est-​ce qui nous permet de l’affirmer ? b) Contre qui, par suite, le chrétien doit-​il lutter ?

      25 L’apôtre Paul qualifie de “mauvais” le présent système de choses. La raison en est que ceux qui le gouvernent, visiblement et invisiblement, sont également mauvais. Ce système a des fils qui sont souvent “plus sages”, d’une façon matérialiste, que les “fils de la lumière”. (Luc 16:8, MN ; I Cor. 3:19.) Il possède ses écrivains et ses discuteurs munis de leurs arguments tirés de la sagesse du présent monde, ses princes ou chefs qui ignorent la sagesse que Dieu a exprimée en un saint secret (I Cor. 1:20 ; 2:6-8, MN). Mais derrière ces personnages visibles, il y a une intelligence invisible qui les aveugle spirituellement et qui s’efforce d’induire en erreur et de détruire les vrais chrétiens, qui ne font pas partie du présent système.

      26 À propos de cette influence aveuglante, Paul écrivit : “Si maintenant la bonne nouvelle que nous déclarons est en fait voilée, elle est voilée chez ceux qui périssent, chez qui le dieu de ce système de choses a aveuglé l’esprit des incroyants, afin que l’éclat de la glorieuse bonne nouvelle sur le Christ, qui est l’image de Dieu, ne les atteigne pas.” (II Cor. 4:3, 4, MN). Jéhovah Dieu, qui envoie la bonne nouvelle, est le Dieu de son peuple terrestre en cet âge ou période, mais il n’est pas le Dieu du présent système de choses. Satan le Diable en est le dieu. Avec lui, dans les lieux invisibles, se trouvent des anges, des démons, que les chrétiens, qui ne se conforment pas au présent système, doivent combattre.

      27 Paul écrit à cet effet : “Nous avons à lutter, non contre le sang et la chair, mais contre les gouvernements, contre les autorités, contre les chefs mondiaux [cosmocrates] de ces ténèbres, contre les forces spirituelles mauvaises qui sont dans les lieux célestes.” Pour les combattre, il nous faut revêtir l’armure complète de Dieu. — Éph. 6:11-13, MN.

      28. Quels sages conseils Paul donne-​t-​il sur la nécessité de se garder séparé du “système de choses” inique, et quelle récompense attend ceux qui écoutent ces conseils ?

      28 Satan le Diable est l’esprit rebelle qui exerce une autorité invisible, supérieure à celle des hommes qui désobéissent à Dieu. Loin de nous conformer au système visible qui existe actuellement, nous devons vivre selon le système qui doit venir, par la bonté imméritée de Dieu. Pour nous aider à mieux comprendre cette nécessité, l’apôtre Paul écrit : “Vous marchiez jadis selon le système de choses [aïôn] de ce monde [kosmos], selon le chef de l’autorité de l’air, l’esprit qui opère maintenant dans les fils de la désobéissance. (...) Mais Dieu, qui est riche en miséricorde, à cause de son grand amour dont il nous a aimés, nous a rendus vivants avec le Christ, même lorsque nous étions morts dans les offenses — par la bonté imméritée vous avez été sauvés — et il nous a ressuscités ensemble et nous a fait asseoir ensemble dans les lieux célestes en union avec Christ Jésus, afin que dans le système de choses à venir fussent montrées les richesses incomparables de sa bonté imméritée, dans sa bienveillance à notre égard en union avec Christ Jésus.” — Éph. 2:2, 4-7, MN.

      29. a) À quoi le nom “société d’un monde nouveau” fait-​il allusion ? b) Qui fait ce nouveau système de choses, et par quel intermédiaire ?

      29 Par la foi, donc, nous attendons la venue d’un nouveau système de choses, et lorsque nous utilisons le terme “monde nouveau”, consacré depuis longtemps par l’usage, ou que nous parlons des témoins de Jéhovah comme formant une société d’un monde nouveau, en réalité, d’après le point de vue biblique exprimé dans l’original grec, nous faisons allusion à ce nouveau système de choses ou ordre de choses. Cet ordre nouveau est l’un des systèmes que Dieu fait par le moyen de son Fils unique Jésus-Christ, par qui il parla aussi aux hommes il y a dix-neuf siècles. Lorsque Jésus parla, ce fut le point culminant du message de salut envoyé aux hommes par Dieu. Ce point est confirmé dans Hébreux 1:1, 2 (MN), où il est écrit : “Dieu, qui, il y a longtemps, a parlé bien des fois et de bien des manières à nos pères par le moyen des prophètes, nous a parlé à la fin de ces jours-​là par le moyen d’un Fils, qu’il a établi héritier de toutes choses, et par qui il a fait les systèmes de choses.”

      30. a) Comment la version d’Alexander Campbell fait-​elle ressortir le sens de la question que les disciples posèrent à Jésus relative à sa présence et à une destruction à venir ? b) Quelle tournure de phrase est utilisée dans la Traduction du monde nouveau ?

      30 Après que le Fils de Dieu leur eut parlé de la destruction future du temple de la ville sainte de Jérusalem, ses apôtres ne lui posèrent pas une question sur l’anéantissement de notre globe terrestre. La traduction du Nouveau Testament par Alexander Campbelle (1835) nous évite de nous méprendre sur la destruction de la terre. Voici comment elle rend Matthieu 24:3 : “Comme il était assis sur le mont des Oliviers, ses disciples s’adressèrent à lui en particulier, disant : Dis-​nous, quand cela arrivera-​t-​il ; et quel sera le signe de ta venue et de la clôture de cet état ?” Campbell traduit comme suit l’ordre de Jésus concernant l’activité missionnaire, consigné dans Matthieu 28:19, 20 : “Allez, convertissez toutes les nations, les baptisant au nom du Père, et du Fils, et du Saint Esprit, leur enseignant à observer toutes les choses que je vous ai commandées ; et voici ! je suis avec vous toujours, même jusqu’à la clôture de cet état.” À la place de l’expression “clôture de cet état”, la Traduction du monde nouveau met “la clôture du système de choses”. Nous vivons actuellement au temps de cette “clôture”. Nous sommes arrivés à l’époque de la moisson mentionnée par Jésus dans Matthieu 13:39.

      31, 32. Quelles bénédictions attendent ceux qui se séparent du présent système de choses ?

      31 Si le présent système de choses est arrivé à sa clôture, cela signifie que nous sommes au seuil du nouveau système. Nous avons intérêt à délaisser toutes les choses caractérisant l’époque actuelle, pour obtenir la vie dans le système de choses à venir. Jésus déclara à ses disciples, qui avaient tout laissé afin de le suivre : “Nul n’a quitté maison ou frères ou sœurs ou père ou mère ou enfants ou champs à cause de moi et à cause de la bonne nouvelle qui ne reçoive cent fois autant maintenant, dans cette période [kaïros], maisons et frères et sœurs et mères et enfants et champs, avec des persécutions, et dans le système de choses [aïôn] à venir la vie éternelle.” (Marc 10:29, 30, MN ; Luc 18:29, 30). Cette vie sera en rapport avec Jésus-Christ, qui aura alors une position et un nom au-dessus de ceux de toutes les autres créatures. À cet égard, l’apôtre Paul déclare, en parlant de Jésus :

      32 “[Dieu] l’a ressuscité d’entre les morts et (...) l’a fait asseoir à sa droite dans les lieux célestes, bien au-dessus de tout gouvernement et de toute autorité et de toute puissance et de toute seigneurie et de tout nom qui est nommé, non seulement dans ce système de choses, mais aussi dans celui qui est à venir.” — Éph. 1:19-21, MN.

      33. À qui pouvons-​nous rendre gloire d’avoir prévu le système de choses à venir ?

      33 Nous devons rendre grâces à Jéhovah Dieu d’avoir prévu ce merveilleux système de choses nouveau soumis au Christ, car il y a pourvu selon son dessein éternel. Faisons nôtres ces paroles de l’apôtre Paul, qui donnent gloire à notre Dieu aimant et admirable : “À celui qui peut, selon sa puissance qui opère en nous, faire surabondamment plus que toutes les choses que nous demandons ou concevons, à lui soit la gloire par le moyen de la congrégation et par le moyen de Christ Jésus pour toutes les générations dans les siècles des siècles [littéralement, aux âges des âges]. Amen.” — Éph. 3:11, 20, 21, MN.

  • Pourquoi le champ de Dieu sera productif
    La Tour de Garde 1964 | 15 mai
    • Pourquoi le champ de Dieu sera productif

      1. Quel autre terme grec allons-​nous examiner à présent, et combien de fois figure-​t-​il dans les Écritures grecques chrétiennes ?

      À PRÉSENT que nous comprenons mieux comment les rédacteurs inspirés des Écritures grecques chrétiennes employèrent le mot aïôn, nous sommes mieux à même de distinguer ce terme de l’autre mot grec qui nous intéresse : kosmos. Ce mot est utilisé 187 fois par les écrivains inspirés, principalement par l’apôtre Jean, et chaque fois la version du roi Jacques (angl.) le rend par “monde”, sauf dans I Pierre 3:3, où elle le traduit par “parure”. Il en est de même de la Traduction du monde nouveau, qui rend kosmos 186 fois par “monde” et une fois (dans I Pierre 3:3) par “parure”. Cette exception s’explique quand on sait que le mot “cosmétique” vient du grec kosmêtikos, lui-​même un dérivé de kosmos.

      2. Pourquoi les Écritures inspirées ne parlent-​elles jamais d’un “nouveau kosmos” ?

      2 Il est intéressant de remarquer que les écrivains inspirés parlent de nouveaux cieux, d’une nouvelle terre et de la Nouvelle Jérusalem, mais qu’ils n’emploient jamais l’expression nouveau kosmos. La raison de cela nous apparaît clairement lorsque nous nous rendons compte que dans la Bible le terme kosmos implique ou concerne la famille humaine, la race humaine, les hommes. Or il n’y aura pas une nouvelle famille humaine sur la terre. L’humanité est rachetée. Jésus-Christ, le Fils de Dieu, mourut en tant que sacrifice humain parfait afin de racheter pour l’humanité ce qu’Adam, homme parfait, perdit en Éden par son péché. — II Pierre 3:13 ; Apoc. 3:12 ; 21:1, 2.

      3. Quelle définition est donnée du mot kosmos ?

      3 L’emploi que Pierre fait du mot kosmos dans I Pierre 3:3, indique que la signification la plus simple de ce vocable est “arrangement” et aussi “parure, beauté, ornement”, parce que ce qui est bien

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