BIBLIOTHÈQUE EN LIGNE Watchtower
Watchtower
BIBLIOTHÈQUE EN LIGNE
Français
  • BIBLE
  • PUBLICATIONS
  • RÉUNIONS
  • it-2 « Ruben »
  • Ruben

Aucune vidéo n'est disponible pour cette sélection.

Il y a eu un problème lors du chargement de la vidéo.

  • Ruben
  • Étude perspicace des Écritures (volume 2)
  • Document similaire
  • Ruben
    Auxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
  • Une prophétie sur Celui à qui appartiendra l’obéissance des peuples
    La Tour de Garde annonce le Royaume de Jéhovah 1962
  • Des leçons à tirer des dernières paroles de Jacob à ses fils (partie 1)
    La Tour de Garde annonce le Royaume de Jéhovah (étude) 2025
  • Pallou
    Étude perspicace des Écritures (volume 2)
Plus…
Étude perspicace des Écritures (volume 2)
it-2 « Ruben »

RUBEN

(Voyez, un fils !).

1. Premier-né des 12 fils de Jacob. Sa mère était Léa, la femme moins favorisée de Jacob, qui appela son garçon Ruben, car, dit-elle, “ c’est que Jéhovah a regardé ma misère, parce que maintenant mon mari se mettra à m’aimer ”. (Gn 29:30-32 ; 35:23 ; 46:8 ; Ex 1:1, 2 ; 1Ch 2:1.) Leur mère ayant constamment bénéficié de la faveur de Jéhovah, Ruben et ses cinq frères germains (Siméon, Lévi, Juda, Issakar et Zéboulôn) constituèrent la moitié des chefs de tribu d’Israël au départ ; les six autres (Joseph, Benjamin, Dân, Naphtali, Gad et Asher) furent les demi-frères de Ruben. — Gn 35:23-26.

Certaines des qualités de Ruben se manifestèrent lorsqu’il persuada ses neuf frères de jeter Joseph dans un puits asséché plutôt que de le tuer, ayant l’intention d’y revenir secrètement afin d’en délivrer Joseph (Gn 37:18-30). Plus de 20 ans après, alors que ces mêmes frères descendus en Égypte se disaient que s’ils étaient accusés d’espionnage c’était parce qu’ils avaient maltraité Joseph, Ruben leur rappela qu’il n’avait pas comploté sa mort avec eux (Gn 42:9-14, 21, 22). De nouveau, quand Jacob refusa de laisser Benjamin accompagner ses frères dans leur deuxième déplacement en Égypte, ce fut Ruben qui proposa ses deux propres fils en gage, disant : “ Tu pourras les faire mourir si je ne te le ramène pas [Benjamin]. ” — Gn 42:37.

Étant le premier-né de Jacob, Ruben avait naturellement les droits du fils premier-né de la famille. En tant que tel, il avait droit à deux parts des propriétés que légua son père Jacob. Lorsque Jacob bénit ses fils, juste avant de mourir, la question se posait de savoir si Ruben entrerait dans ces droits de premier-né. Par ailleurs, le patriarche Jacob, en qualité de chef de famille, avait joué le rôle de prêtre de Jéhovah pour la famille entière, avait offert des sacrifices sur l’autel familial et avait prié au nom de tous et donné l’instruction religieuse. Étant le père, il avait également dirigé toute la famille et tous ses serviteurs, ses troupeaux et ses propriétés. Ces responsabilités reviendraient-elles à Ruben ?

Jacob s’adressa à Ruben en premier, disant : “ Ruben, tu es mon premier-né, ma vigueur et le commencement de ma puissance procréatrice, l’excellence en dignité et l’excellence en force. Par un débordement impétueux comme les eaux, n’excelle pas, car tu es monté sur le lit de ton père. À cette époque tu as profané ma couche. Il y est monté ! ” — Gn 49:3, 4.

Jacob rappelait un épisode qui avait disqualifié Ruben et avait une répercussion sur ses privilèges futurs. Ruben avait déshonoré son père. Il avait commis un acte incestueux avec Bilha, la concubine de son père, la servante de la femme bien-aimée de Jacob, Rachel. Cela s’était passé peu après que Rachel était morte en donnant naissance à Benjamin. Le récit biblique ne précise pas si Ruben, le premier-né, viola Bilha la servante pour qu’elle ne prenne pas la place de Rachel dans l’affection de Jacob et devienne plus favorisée que Léa la mère de Ruben, ou bien si Ruben agit simplement par passion pour Bilha. Il dit seulement : “ Et il arriva ceci : pendant qu’Israël campait dans ce pays, une fois, Ruben alla coucher avec Bilha la concubine de son père, et Israël l’apprit. ” (Gn 35:22). La Septante ajoute : “ Et cela parut mal à ses yeux. ” — Gn 35:22 (21), LXX, La Bible d’Alexandrie, Paris, 1994.

Ruben ne fut pas pour autant renié et chassé. Ce fut des années plus tard, quand il bénit ses fils, que Jacob dit à Ruben, sous l’inspiration de Dieu : “ N’excelle pas. ” Ruben fut par conséquent privé de privilèges qui lui seraient normalement revenus en sa qualité de premier-né. C’était parce qu’il avait agi par “ un débordement impétueux comme les eaux ”. Il se montra soit instable comme les eaux, soit turbulent et fougueux comme des eaux qui battent une digue ou qui dévalent un ouadi. Ruben aurait dû exercer la maîtrise de soi. Il aurait dû manifester le respect d’un fils pour la dignité de son père et pour l’honneur des deux fils de Bilha, la concubine de son père.

2. Le nom Ruben désigne aussi la tribu composée des descendants de Ruben ainsi que les terres dont ils héritèrent. La tribu de Ruben était issue de ses quatre fils, Hanok, Pallou, Hetsrôn et Karmi, les chefs de familles des Rubénites. — Gn 46:8, 9 ; Ex 6:14 ; 1Ch 5:3.

Un an après l’Exode, Élitsour le fils de Shedéour fut choisi comme chef pour représenter la tribu de Ruben dans son ensemble (Nb 1:1, 4, 5 ; 10:18). La tribu de Ruben demeura une des moins nombreuses parmi les 12. Un recensement effectué dans la seconde année du séjour dans le désert dénombra 46 500 Rubénites aptes au service militaire, âgés de 20 ans et plus. Environ 39 ans plus tard, ces effectifs, alors de 43 730 hommes, avaient un peu baissé. — Nb 1:2, 3, 20, 21 ; 26:5-7.

Dans le camp d’Israël, les Rubénites, ayant à leurs côtés les descendants de Siméon et de Gad, se trouvaient du côté sud du tabernacle. Lors des déplacements, cette division de trois tribus conduite par Ruben suivait la division composée des trois tribus de Juda, d’Issakar et de Zéboulôn (Nb 2:10-16 ; 10:14-20). C’est également dans cet ordre que les tribus présentèrent leurs offrandes le jour où le tabernacle fut inauguré. — Nb 7:1, 2, 10-47.

Lorsque Qorah le Lévite se rebella contre Moïse, trois Rubénites — Ôn, le fils de Péleth, ainsi que Dathân et Abiram, fils d’Éliab — se joignirent à la révolte, accusant Moïse de vouloir “ faire le prince ” sur eux et de ne pas les avoir menés dans “ un pays ruisselant de lait et de miel ”. Il semble que Nemouël, le frère de Dathân et d’Abiram, ne participa pas à la révolte (Nb 16:1, 12-14 ; 26:8, 9). Jéhovah montra que cette révolte était en fait de l’irrespect envers lui ; il fit s’ouvrir la terre qui engloutit vivants les rebelles et leurs familles, ainsi que tous leurs biens. — Nb 16:23-33 ; Dt 11:6 ; voir ABIRAM No 1.

Attributions territoriales. Peu avant qu’Israël n’entre en Terre promise, les tribus de Ruben et de Gad demandèrent qu’on leur donne un territoire à l’E. du Jourdain. Le pays avait été acquis par la victoire sur les deux rois Sihôn et Og. Elles se dirent qu’il était l’idéal pour elles, car elles possédaient d’importants troupeaux de petit bétail et de gros bétail. Cela leur fut accordé par Moïse (ainsi qu’à la moitié de la tribu de Manassé) à la condition que les forces combattantes de ces tribus traversent également le Jourdain pour aider les autres tribus à conquérir Canaan, condition à laquelle les deux tribus et demie se plièrent volontiers. — Nb 32:1-38 ; Jos 1:12-18 ; 4:12, 13 ; 12:6 ; 13:8-10.

L’héritage territorial de Ruben fut donc habité avant même que les Israélites ne traversent le Jourdain, Moïse lui-même ayant donné à cette tribu la partie sud du royaume de Sihôn qui avait été conquis. Cet héritage s’étendait du ouadi d’Arnôn, une frontière naturelle qui séparait ce territoire de Moab au S., jusque juste au N. de la mer Morte ; le pays au N. de Ruben fut donné aux Gadites (Nb 34:13-15 ; Dt 3:12, 16 ; 29:8 ; Jos 13:15-23 ; 18:7). Le territoire des Ammonites constituait la frontière à l’E., la mer Morte et le Jourdain à l’O. (Jos 15:1, 6 ; 18:11, 17.) Une des six villes de refuge, Bétser, se trouvait dans le territoire de Ruben. Cette ville ainsi que d’autres villes rubénites furent mises à part à l’usage des Lévites. — Dt 4:41-43 ; Jos 20:8 ; 21:7, 36 ; 1Ch 6:63, 78, 79.

Moïse prescrivit qu’une fois les Israélites parvenus au cœur de Canaan, la tribu de Ruben, ainsi que celles de Gad, d’Asher, de Zéboulôn, de Dân et de Naphtali, devaient être représentées sur le mont Ébal pour la lecture des malédictions, les autres tribus étant représentées sur le mont Guerizim pour l’énoncé des bénédictions (Dt 27:11-13). Après avoir pris ces dispositions, Moïse bénit Ruben en même temps que les autres tribus. Aux Rubénites, il dit : “ Que vive Ruben et qu’il ne meure pas, et que ses hommes ne deviennent pas peu nombreux. ” — Dt 33:1, 6.

À la fin de sa campagne en Canaan, Josué rassembla les forces armées de Ruben, de Gad et de la moitié de la tribu de Manassé et, après les avoir félicitées d’avoir tenu les promesses qu’elles avaient faites à Moïse, il les envoya chez elles avec sa bénédiction (Jos 22:1-8). Lorsqu’elles arrivèrent au Jourdain, elles érigèrent un autel imposant sur la rive ouest, un acte qui, tout d’abord mal interprété par les autres tribus, faillit provoquer la rupture de leurs relations, voire une guerre civile. Cependant, lorsqu’il fut expliqué que l’autel n’était pas destiné à des sacrifices, mais devait être un témoignage de fidélité entre les tribus des deux côtés du Jourdain, cet autel reçut un nom, probablement “ Témoin ”, parce que, fut-il dit, “ il est témoin entre nous que Jéhovah est le vrai Dieu ”. — Jos 22:9-34.

Histoire ultérieure. Bien des années plus tard, lorsqu’ils entonnèrent un grand chant de victoire, Baraq et Débora rappelèrent que les Rubénites ne s’étaient pas joints à eux dans la bataille contre Sisera. En conséquence, “ parmi les divisions de Ruben, grandes furent les interrogations du cœur ”. (Jg 5:15, 16.) Aux jours de Saül, les Rubénites s’unirent à leurs voisins et remportèrent une grande victoire sur les Hagrites et leurs alliés, “ car c’est Dieu qu’ils avaient appelé à l’aide dans la guerre, et lui se laissa implorer en leur faveur, parce qu’ils avaient mis en lui leur confiance ”. (1Ch 5:10, 18-22.) Les Rubénites participèrent ensuite à l’occupation du territoire hagrite, apparemment jusqu’à ce que les Assyriens soumettent Israël au VIIIe siècle av. n. è. et les emmènent parmi les premiers en exil (1Ch 5:6, 22b, 26). Des Rubénites à titre individuel, et la tribu dans son ensemble, sont mentionnés en rapport avec l’histoire de David, autant avant qu’après qu’il fut devenu roi. — 1Ch 11:26, 42 ; 12:37, 38 ; 26:32 ; 27:16.

Dans les prophéties. Dans les livres symboliques d’Ézékiel et de la Révélation, la tribu de Ruben est mentionnée en bonne place parmi les autres tribus. Par exemple, en vision, Ézékiel vit au milieu des tribus “ la contribution ” de pays contenant le temple de Jéhovah, la ville appelée Jéhovah-Shamma, ce qui signifie “ Jéhovah lui-même est là ”, et le territoire appartenant aux prêtres, aux Lévites et au chef. Immédiatement contiguë à cette bande de terre se trouvait au N. Juda, Ruben étant limitrophe de Juda au N. (Éz 48:6-22, 35.) Par ailleurs, la porte nommée Ruben sur le côté nord de Jéhovah-Shamma, la ville sainte, était voisine de celle nommée Juda (Éz 48:31). De façon similaire, dans la vision où Jean vit les 12 tribus de l’Israël spirituel être scellées, celle de Ruben est nommée en deuxième, après la tribu de Juda. — Ré 7:4, 5.

    Publications françaises (1950-2025)
    Se déconnecter
    Se connecter
    • Français
    • Partager
    • Préférences
    • Copyright © 2025 Watch Tower Bible and Tract Society of Pennsylvania
    • Conditions d’utilisation
    • Règles de confidentialité
    • Paramètres de confidentialité
    • JW.ORG
    • Se connecter
    Partager