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  • Mon père ou ma mère se remarie: comment en prendre mon parti?

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  • Mon père ou ma mère se remarie: comment en prendre mon parti?
  • Les jeunes s’interrogent. Réponses pratiques
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  • Adaptez-​vous grâce à l’amour
  • ‘Tu n’es pas mon vrai père!’
  • Apprenez à partager et à faire des concessions
  • Si vous êtes traité différemment
  • Votre patience sera récompensée
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Les jeunes s’interrogent. Réponses pratiques
yp chap. 5 p. 42-49

Chapitre 5

Mon père ou ma mère se remarie: comment en prendre mon parti?

“Le jour où papa a épousé Raymonde a été le plus sombre de ma vie, raconte Serge. J’étais furieux. J’en voulais à papa d’avoir trahi maman. J’en voulais à maman de nous avoir abandonnés pour aller faire des études de droit. J’en voulais aux deux marmots de Raymonde, qui allaient désormais vivre chez nous. (...) Mais c’est surtout à Raymonde que j’en voulais. (...) Je la détestais. Et comme je me doutais que ce n’était pas bien, je m’en voulais aussi à moi.” — Les remariages — de nouveaux modèles d’harmonie (angl.), de Linda Craven.

AVEC le remariage s’évanouit tout espoir de revoir vos parents vivre ensemble, ce qui peut faire naître en vous l’anxiété, la jalousie ou le sentiment d’être trahi.

C’est encore plus douloureux si ce remariage suit de près le décès de l’un de vos chers parents. Mireille, 16 ans, explique: “La mort de ma mère m’a beaucoup aigrie. (...) Dans mon esprit, la fiancée de mon père était en train de prendre la place de ma mère. Alors j’étais très mesquine avec elle.” Par fidélité pour celui ou celle qui n’est plus là, vous pouvez même vous sentir coupable de commencer à aimer votre beau-père ou votre belle-mère.

Il est donc compréhensible que beaucoup de jeunes, affectivement meurtris par ce genre de situation, réagissent mal. Certains même ne rêvent que de briser cette nouvelle union. Mais n’oubliez pas que les deux personnes concernées ont prononcé des vœux devant Dieu. “En conséquence, ce que Dieu a mis sous le même joug, que l’homme [ou l’enfant] ne le sépare pas!” (Matthieu 19:6). Du reste, même si vous réussissiez à les séparer, vous ne réuniriez pas pour autant vos vrais parents.

Il est tout aussi inutile d’être constamment à couteaux tirés avec votre beau-père ou votre belle-mère. Proverbes 11:29 dit: “Qui perturbe sa famille récolte le vent”, autrement dit n’aboutit à rien (Pierre de Beaumont). Géraldine, 15 ans, en voulait tant à sa belle-mère qu’un jour la dispute a éclaté. Pour mener à quoi? La belle-mère a sommé son mari de choisir entre elle et sa fille. En définitive, Géraldine est retournée vivre avec sa mère, qui s’était également remariée.

Adaptez-​vous grâce à l’amour

Vous arriverez à vous faire au remariage de votre père ou de votre mère si, à la clé, vous exercez l’amour décrit en 1 Corinthiens 13:4-8. C’est un amour fondé sur des principes.

L’amour “ne cherche pas son propre intérêt”, lisons-​nous. Cela revient à “chercher, non pas son avantage personnel, mais celui d’autrui”. (1 Corinthiens 10:24.) Si votre père pense avoir à nouveau besoin de la compagnie d’un conjoint, pouvez-​vous lui en vouloir? Et pareillement pour votre mère?

“L’amour n’est pas jaloux.” Comme beaucoup, peut-être refusez-​vous de partager l’amour de votre père ou de votre mère avec quelqu’un d’autre. Mais vous n’avez pas à craindre que son amour diminue, car l’amour a la faculté de s’élargir (voir 2 Corinthiens 6:11-13). Votre père ou votre mère est tout à fait capable d’étendre son amour à un nouveau conjoint sans renoncer à vous témoigner son affection. Et vous? Allez-​vous faire de la place dans votre cœur à votre beau-père ou à votre belle-mère? Si oui, ce ne sera nullement trahir celui ou celle qui est absent.

L’amour “ne se conduit pas avec indécence”. Vivre avec de nouveaux frères ou sœurs peut vous soumettre à des tensions d’ordre moral. Selon une enquête, 25 % des foyers formés de plusieurs unions seraient le théâtre de cas de fornication.

Quand sa mère s’est remariée, David a dû côtoyer les quatre filles de son beau-père. “Il m’a fallu, dit-​il, dresser une barrière mentale contre tout sentiment déplacé.” Bien sûr, vous veillerez aussi à éviter une trop grande familiarité, et à ne pas vous habiller ni vous comporter de façon à susciter des désirs sexuels. — Colossiens 3:5.

“L’amour permet de tout supporter, il nous fait garder en toute circonstance (...) la patience.” (Français courant). Parfois, il vous semble que rien ne pourra dissiper votre chagrin. Marlène avoue: “J’avais l’impression que je ne comptais plus chez moi. Un jour, j’ai même dit à ma mère que je regrettais d’être née.” Marlène est devenue rebelle et a fait des fugues. Mais aujourd’hui elle dit: “Le mieux à faire, c’est de prendre son mal en patience.” Si, comme Marlène, vous prenez le parti d’endurer, avec le temps l’amertume, le désarroi et le chagrin qui vous rongeaient s’atténueront.

‘Tu n’es pas mon vrai père!’

Vous aurez du mal à vous prêter à la discipline du nouveau venu, et quand vous recevrez un ordre de sa part, il sera peut-être tentant de lui jeter: ‘Tu n’es pas mon vrai père!’ (Ou ‘ma vraie mère’ le cas échéant.) Mais rappelez-​vous ce principe énoncé en 1 Corinthiens 14:20: “Soyez des adultes quant à votre façon de raisonner.” — Français courant.

Ce sera vous montrer ‘adulte quant à votre façon de raisonner’ que de reconnaître à votre beau-père ou à votre belle-mère le droit de vous discipliner. Cette personne remplit vis-à-vis de vous les devoirs d’un père ou d’une mère; elle mérite votre respect (Proverbes 1:8; Éphésiens 6:1-4). La Bible parle d’Esther, une femme qui fut élevée par un “tuteur” ou père adoptif à la mort de ses parents. Bien qu’il ne fût pas son vrai père, Mardochée ‘lui donnait des ordres’, et elle lui obéissait, même devenue adulte (Esther 2:7, 15, 17, 20)! Si votre beau-père ou votre belle-mère vous discipline, c’est dans la majorité des cas l’expression de son amour et de son attention pour vous. — Proverbes 13:24.

Certes, vous aurez forcément parfois des griefs légitimes. À vous alors de vous montrer ‘adulte’ en suivant ce conseil de Colossiens 3:13: “Continuez à vous supporter les uns les autres et à vous pardonner volontiers les uns aux autres, si quelqu’un a un sujet de plainte contre un autre.”

Apprenez à partager et à faire des concessions

À 15 ans, Jacqueline vivait seule avec sa mère. Elle avait sa chambre et une garde-robe de qualité. Puis sa mère s’est remariée et soudain la famille a été composée de cinq enfants. Les choses ont changé du tout au tout. “Je n’ai même plus ma chambre à moi, soupirait Jacqueline. Il faut que je partage tout.”

Vous aussi, peut-être avez-​vous dû renoncer à vos prérogatives d’aîné ou d’enfant unique. Par exemple, jusqu’ici c’est vous qui avez été “l’homme de la maison”, et maintenant vous devez vous effacer devant votre beau-père. Ou bien, alors que votre mère et vous viviez comme deux sœurs, voilà qu’un beau-père vient vous déloger de la chambre que vous partagiez avec elle.

“Que votre comportement de personnes raisonnables soit connu de tous les hommes”, conseille la Bible (Philippiens 4:5). Le terme original pour ‘raisonnable’ signifie littéralement “disposé à céder” ou “conciliant”; il désigne celui qui ne fait pas valoir systématiquement son plein droit. Par conséquent, efforcez-​vous d’être conciliant. Sachez tourner en bien cette nouvelle situation et ne ruminez pas le passé (Ecclésiaste 7:10). Soyez disposé à partager avec vos frères et sœurs adoptifs, sans les traiter en étrangers (1 Timothée 6:18). Plus tôt vous vous mettrez à les considérer comme de vrais frères et sœurs, plus vite vous nouerez des liens d’affection. Quant au nouvel “homme de la maison”, ne vous sentez pas évincé par lui. Soyez bien content qu’il soit là pour partager la charge des responsabilités domestiques.

Si vous êtes traité différemment

Après avoir reconnu que son beau-père l’aimait, une jeune fille a ajouté: “Il y a quand même une différence. Il est plus exigeant, plus sévère et moins compréhensif envers nous (...) qu’envers ses propres enfants qui ont le même âge que nous. C’est là que le bât blesse.”

Soyez conscient qu’un homme ou une femme ne peut généralement pas éprouver pour l’enfant de son conjoint les mêmes sentiments que pour le sien. Ce qui lui manque, ce ne sont pas tant les liens du sang que la conscience d’un passé commun. Du reste, même dans une famille classique, le père ou la mère peut aimer un enfant plus qu’un autre (Genèse 37:3). Quoi qu’il en soit, il faut bien faire la distinction entre l’égalité et la justice. Nous sommes tous différents les uns des autres, par notre personnalité comme par nos besoins. C’est pourquoi, au lieu de toujours chercher à savoir si vous êtes traité comme les autres, demandez-​vous plutôt si votre beau-père, ou votre belle-mère, fait ou non tout son possible pour combler vos besoins. Si vous estimez qu’il ne le fait pas, alors vous ferez bien d’en discuter avec lui.

Il se peut aussi que des disputes éclatent entre les autres enfants et vous. N’oubliez jamais que, tout comme vous, ils ont probablement du mal à se faire une place dans cette nouvelle famille. Peut-être voient-​ils en vous un intrus dans leur propre famille. Faites donc le maximum pour être aimable. S’ils vous rejettent, sachez “vaincre le mal par le bien”. (Romains 12:21.) Et puis, il faut savoir que même entre vrais frères et sœurs il y a des frictions de temps en temps. — Voir le chapitre 6.

Votre patience sera récompensée

“Mieux vaut la fin d’une chose, par la suite, que son commencement. Mieux vaut celui qui est patient que celui qui est hautain d’esprit.” (Ecclésiaste 7:8). En temps normal, il faut plusieurs années pour que la confiance s’installe, jusqu’à ce que les membres de la famille se fassent les uns aux autres. C’est seulement alors que leurs habitudes et leurs goûts se fondent et que la vie du foyer devient cohérente. Alors soyez patient! Ne vous imaginez pas que votre foyer se soudera du jour au lendemain ou que l’amour y fera son apparition comme par enchantement.

Thomas a été extrêmement perturbé quand sa mère s’est remariée. Elle avait quatre enfants, et l’homme qu’elle a épousé en avait trois. Thomas écrit: “Nous nous sommes battus, disputés, fâchés; nos sentiments ont été mis à rude épreuve.” Comment s’en sont-​ils sortis? “Grâce à l’application des principes bibliques, les difficultés se sont aplanies; pas toujours d’un seul coup, bien sûr, mais avec le temps et les fruits de l’esprit de Dieu, les choses ont fini par s’arranger.” — Galates 5:22, 23.

Dans un remariage, la clé de la réussite réside dans l’adhésion aux normes de la Bible. C’est ce qui ressort des témoignages de plusieurs jeunes gens que nous avons interrogés:

Épanouis dans une famille reconstruite

Question: Comment avez-​vous réussi à accepter la discipline de votre beau-père ou de votre belle-mère?

Loïc: Pour la discipline, ma mère et mon beau-père ont toujours agi de concert. Quand j’avais fait quelque chose de mal, ils décidaient ensemble de me discipliner. Donc, quand je recevais une correction, je savais qu’elle venait des deux.

Linda: Pour moi, au début c’était très dur parce que je demandais: “De quel droit est-​ce que tu me dis ça?” Seulement, par la suite, j’ai médité sur l’ordre biblique d’‘honorer son père et sa mère’. Mon beau-père n’était pas mon père au plein sens du terme, mais aux yeux de Dieu il l’était tout de même.

Robert: Je savais que je ferais beaucoup de peine à ma mère si je rejetais l’homme qu’elle aimait.

Question: Qu’est-​ce qui a facilité la communication entre vous?

Loïc: Il faut s’intéresser à ce que fait son beau-père (ou sa belle-mère). Pour ma part, j’aidais mon beau-père dans le travail qu’il exerçait. Tout en travaillant, on parlait beaucoup et c’est ce qui m’a permis de mieux comprendre sa façon de penser. Ou alors je venais m’asseoir à côté de lui pour le plaisir de parler de tout et de rien.

Valérie: J’ai passé beaucoup de temps avec ma belle-mère, ce qui m’a vraiment aidée à la comprendre. Nous sommes devenues les meilleures amies du monde.

Robert: Ma mère s’est remariée à peine un an après la mort de mon père. J’ai d’abord refusé d’être proche de mon beau-père parce que je ne voulais pas qu’il prenne la place de papa. J’ai demandé à Dieu de m’aider à surmonter la perte de mon père et à me rapprocher de mon beau-père. J’ai énormément prié, et Jéhovah m’a vraiment exaucé.

Question: Comment vous y êtes-​vous pris pour vous rapprocher de votre beau-père ou de votre belle-mère?

Valérie: Parfois, je demandais à ma belle-mère de m’accompagner à un spectacle. Nous y allions ensemble, rien que toutes les deux. Ou bien, quand je sortais, je lui ramenais des fleurs, ou un vase, quelque chose qui lui montrait que je pensais à elle. Ça lui faisait toujours très plaisir.

Éric: Il faut trouver un terrain d’entente. La seule chose que j’avais en commun avec mon beau-père, c’est qu’il avait épousé ma mère et que nous vivions dans la même maison. Ce qui m’a le plus aidé, c’est de commencer à m’intéresser à la Bible, comme lui. À mesure que je m’approchais de Jéhovah, je me rapprochais aussi de mon beau-père. Nous avions enfin quelque chose d’important en commun.

Question: Quels bienfaits en avez-​vous personnellement retirés?

Robert: Tant que je vivais seul avec ma mère, j’étais rebelle et trop gâté. Je n’en faisais qu’à ma tête. Maintenant, j’ai appris à avoir plus de considération pour autrui et plus d’abnégation.

Loïc: Mon beau-père m’a aidé à devenir un homme. Il m’a appris à développer certaines aptitudes et à me servir de mes mains. Quand j’avais des ennuis et que j’avais besoin de quelqu’un, il était toujours là. Il a été pour moi le meilleur des pères.

Points de discussion

◻ Comment de nombreux jeunes accueillent-​ils le remariage de leur père ou de leur mère? Pourquoi?

◻ Pourquoi l’adolescent peut-​il surmonter ses sentiments négatifs grâce à l’amour chrétien?

◻ Doit-​on accepter la discipline de son beau-père ou de sa belle-mère?

◻ Pourquoi est-​il important de savoir faire des concessions et de partager?

◻ Devez-​vous espérer être traité exactement comme vos frères et sœurs d’adoption? Que faire si vous estimez être traité injustement?

◻ Citez quelques moyens d’arriver à mieux s’entendre avec son beau-père ou sa belle-mère.

[Entrefilet, page 45]

“Dans mon esprit, la fiancée de mon père était en train de prendre la place de ma mère. Alors j’étais très mesquine avec elle.”

[Illustration, page 43]

Le remariage d’un des parents fait naître un sentiment mélangé de colère, de désarroi et de jalousie.

[Illustration, page 46]

On a souvent du mal à accepter la discipline venant de son beau-père ou de sa belle-mère.

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