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  • Avez-vous goûté le pain de vie ?

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  • Avez-vous goûté le pain de vie ?
  • La Tour de Garde annonce le Royaume de Jéhovah 2014
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La Tour de Garde annonce le Royaume de Jéhovah 2014
w14 1/6 p. 7-9
Un père israélite donne du pain à ses enfants

Avez-​vous goûté le pain de vie ?

LES touristes étaient affamés. Leur visite des sites historiques de Bethléhem leur avait ouvert l’appétit, et ils voulaient goûter un plat typique. L’un d’eux avait repéré un restaurant qui proposait des falafels : de délicieuses boulettes de farine de pois chiches accompagnées de tomates, d’oignons et d’autres crudités, le tout servi avec du pain pita. Cet en-cas savoureux leur a redonné de l’énergie pour continuer leur visite.

Ces touristes n’en avaient pas conscience, mais la dégustation de cette modeste pita était sans doute la partie historique de la journée ! Le nom « Bethléhem » signifie « Maison du Pain ». On y fabrique du pain depuis des milliers d’années (Ruth 1:22 ; 2:14). La pita est aujourd’hui l’une des spécialités de cette ville.

Il y a près de 4 000 ans, au sud de Bethléhem, Sara, la femme d’Abraham, a fait du pain pour trois invités-surprises (Genèse 18:5, 6). La « fleur de farine » qu’elle a utilisée était peut-être de l’amidonnier ou de l’orge. Sara a dû préparer la pâte rapidement et l’a certainement cuite sur des pierres chaudes (1 Rois 19:6).

Comme l’indique ce récit, la famille d’Abraham fabriquait son pain. Vivant sous des tentes, Sara (et ses servantes) ne pouvait probablement pas cuire son pain dans le genre de fours couramment utilisés à Our, la ville d’où elle venait. Elle préparait la fleur de farine à partir de céréales qui poussaient dans la région. La tâche n’était pas facile : il fallait utiliser soit un petit moulin à bras, soit un mortier et un pilon.

Quatre cents ans plus tard, la Loi mosaïque a interdit de prendre en gage le moulin à bras d’une famille, car cela revenait à lui prendre « ce qui fait vivre » (Deutéronome 24:6, note). Aux yeux de Dieu, le moulin à bras était vital. Si une famille en était privée, elle ne pouvait pas faire son pain quotidien. (Voir l’encadré « La fabrication du pain aux temps bibliques ».)

LE PAIN DU CIEL

Les Écritures parlent du pain plus de 350 fois. Ce mot y est souvent employé comme synonyme de nourriture. Jésus a expliqué que ceux qui adorent Dieu peuvent lui demander en toute confiance : « Donne-​nous aujourd’hui notre pain pour ce jour » (Matthieu 6:11). Ici, le mot « pain » désigne la nourriture en général. Jésus nous rappelle par ces mots que nous pouvons compter sur Dieu pour qu’il nous aide à trouver notre nourriture quotidienne (Psaume 37:25).

Mais il existe quelque chose de plus important que le pain, ou la nourriture. « L’homme doit vivre, non pas de pain seul, a affirmé Jésus, mais de toute parole qui sort par la bouche de Jéhovah » (Matthieu 4:4). Il faisait allusion à une époque où les Israélites dépendaient totalement de Dieu pour le boire et le manger. C’était peu après leur sortie d’Égypte. Cela faisait un mois qu’ils étaient dans le désert du Sinaï, et leurs réserves de nourriture diminuaient. Craignant de mourir de faim dans ce désert aride, ils sont devenus amers et marmonnaient : « Nous mangions du pain à satiété » en Égypte (Exode 16:1-3).

Nul doute qu’en Égypte le pain était bon ! Du temps de Moïse, les boulangers égyptiens fabriquaient une grande variété de pains et de gâteaux. Cela dit, Jéhovah n’avait pas l’intention de laisser son peuple absolument sans pain. « Voici que je fais pleuvoir des cieux du pain pour vous », leur a-​t-​il promis. Et c’est ce qu’il a fait : ce pain du ciel apparaissait à l’aube, c’était « quelque chose de fin, de floconneux », qui ressemblait à du givre. La première fois qu’ils ont vu cela, les Israélites se sont demandé : « Qu’est-​ce ? » Moïse leur a expliqué : « C’est le pain que Jéhovah vous a donné pour nourriture. » Ils ont appelé cette nourriture « mannea ». Elle les a soutenus pendant 40 ans (Exode 16:4, 13-15, 31).

Des Israélites ramassent de la manne, le pain du ciel

Au départ, les Israélites ont dû être admiratifs devant cette manne miraculeuse. Elle avait le goût « des gâteaux plats au miel », et il y en avait largement assez pour tout le monde (Exode 16:18). Mais avec le temps, ils se sont mis à regretter la diversité des aliments qu’ils avaient en Égypte. « Nos yeux ne sont sur rien, à l’exception de cette manne », grognaient-​ils (Nombres 11:6). Plus tard, ils se sont lamentés : « Notre âme a pris en aversion ce pain méprisable » (Nombres 21:5). Ils ont fini par avoir du dégoût pour le « pain du ciel » (Psaume 105:40).

LE PAIN DE VIE

À l’évidence, on peut facilement banaliser le pain, comme bien d’autres choses. Notons toutefois que la Bible parle d’un pain très particulier qu’il ne faut surtout pas mépriser. Jésus l’a comparé à la manne que les Israélites ont rejetée avec ingratitude. Ce pain est source de bienfaits éternels.

« Je suis le pain de vie, a révélé Jésus. Vos ancêtres ont mangé la manne dans le désert et pourtant ils sont morts. Ceci est le pain qui descend du ciel, afin que tout homme en mange et ne meure pas. Je suis le pain vivant qui est descendu du ciel ; si quelqu’un mange de ce pain, il vivra pour toujours ; et, vraiment, le pain que je donnerai, c’est ma chair pour la vie du monde » (Jean 6:48-51).

La plupart de ceux qui ont entendu ces paroles n’ont pas compris l’emploi figuré que Jésus faisait des mots « pain » et « chair ». Pourtant, l’illustration était très appropriée. Le pain nourrissait les Juifs au quotidien, et la manne avait nourri les Israélites pendant 40 ans dans le désert. La manne était un don de Dieu, mais personne ne pouvait vivre éternellement en la mangeant. Par contre, le sacrifice de Jésus permet à ceux qui exercent la foi en lui d’obtenir la vie éternelle. Jésus est vraiment « le pain de vie » !

Quand vous avez faim, vous aimez peut-être croquer un morceau de pain. Sans doute remerciez-​vous aussi Dieu pour votre « pain quotidien » (Matthieu 6:11, Bible de Jérusalem). Mais si nous savons apprécier un aliment savoureux, nous devrions attacher encore plus de prix au « pain de vie », Jésus Christ.

Comment montrer, à l’inverse des Israélites du temps de Moïse, que nous ne banalisons pas ce pain de grande valeur ? Jésus répond : « Si vous m’aimez, vous observerez mes commandements » (Jean 14:15). Si nous obéissons aux commandements de Jésus, nous pourrons savourer toutes sortes de pains pour l’éternité ! (Deutéronome 12:7).

a Le terme « manne » tire probablement son origine de l’expression hébraïque « man houʼ ? », qui signifie « qu’est-​ce ? ».

La fabrication du pain aux temps bibliques

Une femme moud du grain avec un moulin à bras

La mouture du grain. En général, les femmes fabriquaient la farine à la main. C’était l’une des premières tâches de la journée (Proverbes 31:15 ; Matthieu 24:41). À l’époque des patriarches, la variété de blé qu’on cultivait était l’amidonnier, dont le grain ne se séparait pas facilement de la bale. De ce fait, la femme devait d’abord mouiller la céréale, et la piler dans un mortier ou la broyer à l’aide d’un moulin à bras. Puis elle la mettait à sécher au soleil. Ensuite, elle la vannait pour séparer le grain de la bale. C’est seulement alors que la mouture pouvait commencer.

Moudre du grain pour toute la famille pouvait prendre des heures. Aux temps bibliques, « le bruit du moulin à bras » résonnait donc souvent dans les villes (Jérémie 25:10). Avec le temps, ce travail en est venu à être principalement effectué par des meuniers. Ils utilisaient alors de grosses meules et des animaux pour les faire tourner (Matthieu 18:6).

Une femme sort du pain d’un petit four

La cuisson du pain. L’étape suivante était la préparation du pain. La femme mélangeait de la farine à de l’eau, pétrissait la pâte et cuisait le pain (Genèse 18:5, 6). Chez certains, la cuisson se faisait sur des pierres chaudes ; chez d’autres, dans un petit four (Lévitique 2:4 ; Isaïe 44:15). Les personnages importants, comme les pharaons, bénéficiaient des services de boulangers. Mais par la suite, même le commun peuple achetait son pain (Genèse 40:17 ; 1 Samuel 8:13 ; Isaïe 55:2). À l’époque de Jérémie, Jérusalem avait sa « rue des boulangers » et, au temps de Nehémia, l’une des tours de la ville s’appelait « la Tour des Fours » (Jérémie 37:21 ; Nehémia 12:38).

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