BIBLIOTHÈQUE EN LIGNE Watchtower
Watchtower
BIBLIOTHÈQUE EN LIGNE
Français
  • BIBLE
  • PUBLICATIONS
  • RÉUNIONS
  • w89 15/3 p. 23-25
  • Césarée et les premiers chrétiens

Aucune vidéo n'est disponible pour cette sélection.

Il y a eu un problème lors du chargement de la vidéo.

  • Césarée et les premiers chrétiens
  • La Tour de Garde annonce le Royaume de Jéhovah 1989
  • Intertitres
  • Document similaire
  • Un centre administratif romain
  • L’exposition
  • Césarée
    Auxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
  • Césarée
    Étude perspicace des Écritures (volume 1)
  • Césarée
    La Bible. Traduction du monde nouveau (édition d’étude)
  • De Joppé à Césarée
    Réveillez-vous ! 1972
Plus…
La Tour de Garde annonce le Royaume de Jéhovah 1989
w89 15/3 p. 23-25

Césarée et les premiers chrétiens

L’ANTIQUE ville côtière de Césarée, fondée par Hérode le Grand peu avant la naissance de Jésus Christ, a été récemment le cadre de nombreuses découvertes archéologiques. Une exposition de ces découvertes, “Le rêve du roi Hérode”, est actuellement présentée dans plusieurs villes d’Amérique du Norda.

Hérode cherchait à gagner la faveur de l’empereur romain César Auguste; aussi appela-​t-​il la ville Césarée (“appartenant à César”) et son port, Sébastos (équivalent grec d’“Auguste”). Les ouvriers d’Hérode construisirent un port remarquable qui pouvait peut-être recevoir une centaine de navires. En outre, pour promouvoir le culte de l’empereur, ils édifièrent un magnifique temple abritant une immense statue.

Un centre administratif romain

Césarée, résidence officielle des procurateurs romains qui gouvernaient la Judée, était aussi le centre des activités politiques et militaires de l’Empire romain en Palestine. C’est là que l’officier militaire Corneille ainsi que “sa parenté et ses amis intimes” devinrent les premiers non-Juifs incirconcis à accepter le christianisme (Actes, chapitre 10). L’évangélisateur Philippe se rendit à Césarée, de même que Pierre. Certains des bateaux à bord desquels Paul effectua ses voyages missionnaires firent escale à Césarée. Vers l’an 56 de notre ère, Paul et Luc restèrent quelque temps chez Philippe, qui s’était, semble-​t-​il, établi dans cette ville, et dont les quatre filles servaient également Dieu. — Actes 8:40; 12:18, 19; 18:21, 22; 21:8, 9.

C’est à Césarée que Paul fut conduit pour y comparaître devant le gouverneur romain Félix. Et c’est là encore qu’il adressa à Festus ces paroles célèbres: “J’en appelle à César!” — Actes, chapitres 23 à 26.

L’exposition

En pénétrant dans la première salle de l’exposition, nous remarquons immédiatement une statue de Tyché, la déesse de Césarée. Son nom signifie “chance” ou “bonne fortune”. Les chrétiens de cette ville, quant à eux, ne plaçaient pas leur confiance dans une déesse de la Chance, mais dans le vrai Dieu, Jéhovah. Ils avaient également foi en Jésus Christ, qu’Hérode avait essayé de tuer.

Dans les deux salles suivantes, on voit comment les archéologues ont mis au jour les découvertes de Césarée et la façon dont le port a été construit. Puis, dans la quatrième salle, est exposée une reproduction d’une des découvertes les plus importantes faites à Césarée. Il s’agit d’une inscription, la seule connue à ce jour, où figure le nom du gouverneur romain devant lequel Jésus comparut. On y lit: “Ponce Pilate, préfet de Judée.”

On trouve aussi dans cette salle deux petites pièces de bronze d’un intérêt considérable. La première (celle de droite) porte l’inscription suivante: “An 2 de la liberté de Sion.” Sur la seconde, on lit ceci: “An 4 de la rédemption de Sion.” Les savants datent respectivement ces pièces des années 67 et 69 de notre ère. La “liberté” en question se rapporte à la période durant laquelle les Juifs furent maîtres de Jérusalem après que le général romain Cestius Gallus eut retiré, en l’an 66 de notre ère, ses troupes qui assiégeaient la ville.

Les armées romaines étant parties, il devint possible de s’enfuir de Jérusalem. C’est ce que firent ceux qui croyaient aux paroles de Jésus, qui avait dit explicitement: “Quand vous verrez Jérusalem entourée par des armées qu’on a fait camper, alors sachez que pour elle la désolation s’est approchée. Alors que ceux qui seront en Judée se mettent à fuir vers les montagnes, et que ceux qui seront au milieu d’elle se retirent, et que ceux qui seront dans les campagnes n’y entrent pas.” (Luc 21:20, 21). Apparemment, ceux qui frappèrent ces pièces de “victoire” ne se doutaient guère de la destruction qui les attendait!

En l’an 70 de notre ère, les armées romaines revinrent contre Jérusalem, s’en emparèrent et détruisirent le temple. Selon l’historien Josèphe, les Romains tuèrent plus d’un million de personnes venues en masse célébrer la Pâque. Pour fêter sa victoire, et par la même occasion l’anniversaire de naissance de son frère Domitien, le général romain Titus organisa des jeux dans l’amphithéâtre de Césarée. En cette occasion, 2 500 prisonniers furent jetés aux bêtes sauvages, brûlés ou tués dans des combats de gladiateurs.

La salle suivante de l’exposition présente une statue de l’Artémis d’Éphèse, déesse de la fertilité aux multiples mamelles. Ce sont les adorateurs de cette déesse qui soulevèrent une émeute à Éphèse lorsque, à la suite de la prédication de Paul, beaucoup rejetèrent le culte répugnant des idoles et devinrent disciples de Jésus Christ. — Actes 19:23-41.

Les Écritures révèlent que l’on effectuait de très longs voyages au Ier siècle. C’est ce dont témoignent également les fragments de poterie exposés. On a trouvé, dans ce qui fut autrefois un magasin, des morceaux de poterie provenant de pays aussi éloignés que la Yougoslavie, l’Italie et l’Espagne, et peut-être aussi de l’Afrique du Nord. Vu la longueur des voyages entrepris, on comprend facilement que des visiteurs venus des confins de l’Empire romain aient pu se trouver à Jérusalem lors de la Pentecôte de l’an 33 de notre ère. Là, beaucoup entendirent la bonne nouvelle dans leur propre langue, devinrent croyants et se firent baptiser. Certains d’entre eux ont probablement embarqué à Césarée pour regagner leur pays, introduisant du même coup la bonne nouvelle dans ces contrées. — Actes, chapitre 2.

Dans la salle suivante, les fragments d’une tablette de marbre datant du IIIe ou du IVe siècle de notre ère sont exposés sur une grande plaque rectangulaire blanche. À l’origine était inscrite sur cette tablette la liste des 24 divisions ou classes de familles sacerdotales dans l’ordre selon lequel elles officiaient au temple de Jérusalem. Ce temple était en ruine depuis plusieurs centaines d’années, mais les Juifs étaient persuadés qu’il serait bientôt reconstruit. Des siècles plus tard, ils priaient toujours Dieu de rétablir les classes de prêtres de leur vivant. Cependant, le temple n’a jamais été reconstruit. Jésus en avait prophétisé la destruction, et avant qu’elle ne survînt l’apôtre Paul, Juif et ancien Pharisien, fit remarquer que Dieu avait remplacé ce temple par quelque chose de meilleur: un temple beaucoup plus grand, spirituel celui-là, dont l’édifice construit par l’homme à Jérusalem n’avait été qu’une préfiguration ou représentation. — Matthieu 23:37 à 24:2; Hébreux, chapitres 8 et 9.

Les siècles ont passé, les conquérants se sont succédé, et les ruines de Césarée ont fini par sombrer dans la mer et le sable. Là, elles ont attendu les archéologues modernes qui, par leurs découvertes, nous aident à mieux comprendre à quoi ressemblait la vie dans l’Antiquité. Ils jettent également une lumière nouvelle sur certaines des choses consignées dans la Parole de Dieu, la Bible.

[Note]

a Cette exposition a déjà été présentée aux États-Unis au Muséum national d’histoire naturelle de Washington, ainsi qu’aux Muséums d’histoire naturelle de Los Angeles et de Denver. Elle doit être présentée dans d’autres musées également, dont le Musée des sciences du Minnesota, à Saint Paul, le Musée des sciences de Boston et le Musée canadien de la Civilisation, à Ottawa.

[Illustration, page 24]

La déesse Tyché (“bonne fortune”) de Césarée.

[Crédit photographique]

Aaron Levin

[Crédits photographiques, page 23]

Pictorial Archive (Near Eastern History) Est.

Avec l’aimable autorisation du Muséum d’histoire naturelle de Los Angeles

[Crédits photographiques, page 24]

Bureau israélien des Antiquités et des Musées; photos: Musée d’Israël, Jérusalem

Avec l’aimable autorisation du Muséum d’histoire naturelle de Los Angeles

    Publications françaises (1950-2025)
    Se déconnecter
    Se connecter
    • Français
    • Partager
    • Préférences
    • Copyright © 2025 Watch Tower Bible and Tract Society of Pennsylvania
    • Conditions d’utilisation
    • Règles de confidentialité
    • Paramètres de confidentialité
    • JW.ORG
    • Se connecter
    Partager