BIBLIOTHÈQUE EN LIGNE Watchtower
Watchtower
BIBLIOTHÈQUE EN LIGNE
Français
  • BIBLE
  • PUBLICATIONS
  • RÉUNIONS
  • it-2 « Lecture »
  • Lecture

Aucune vidéo n'est disponible pour cette sélection.

Il y a eu un problème lors du chargement de la vidéo.

  • Lecture
  • Étude perspicace des Écritures (volume 2)
  • Document similaire
  • Lecture
    Auxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
  • Appliquez-vous à la lecture
    Tirez profit de l’École du ministère théocratique
  • Lecture publique
    Étude perspicace des Écritures (volume 2)
  • Lisons la Bible chaque jour pour notre profit
    La Tour de Garde annonce le Royaume de Jéhovah 1995
Plus…
Étude perspicace des Écritures (volume 2)
it-2 « Lecture »

LECTURE

Action de prendre connaissance de ce qu’on voit écrit ; action d’énoncer à haute voix ce qui est écrit.

Les hommes s’intéressèrent très tôt à la lecture. Le roi Assourbanipal d’Assyrie, qui constitua une bibliothèque de 22 000 tablettes d’argile et de textes, affirma : “ Je me délectais à lire des inscriptions sur la pierre datant d’avant le déluge. ” (Light From the Ancient Past, par J. Finegan, 1959, p. 216, 217). Ces mots font peut-être allusion à des récits traditionnels relatifs au déluge universel ou à des annales assyriennes antérieures à une inondation locale. Les seuls écrits ayant trait à un déluge qu’on ait trouvés dans les ruines du palais d’Assourbanipal sont ceux du récit babylonien du déluge, récit en grande partie mythologique. On ne peut actuellement déterminer si les Assyriens, des païens, possédaient ou non d’authentiques récits ou écrits datant réellement d’avant le déluge universel.

L’origine de la lecture est, bien sûr, indissociable de l’origine de l’écriture. Concernant les faits disponibles à ce sujet, voir ÉCRIRE, ÉCRITURE.

On notera que dans le récit biblique des événements du XVIe siècle av. n. è., aux jours de Moïse, il est précisément question de la lecture et de l’écriture (Ex 17:14). La nation d’Israël fut encouragée à lire et à écrire (Dt 6:6-9). En qualité de conducteur d’Israël, Josué, le successeur de Moïse, avait reçu l’ordre de lire les Écritures “ jour et nuit ”, régulièrement, afin de réussir dans la tâche que Dieu lui avait confiée. Pour se pénétrer de l’importance de la Parole de Dieu, et sans aucun doute s’en souvenir plus facilement, il devait lire “ à voix basse ”. — Jos 1:8.

Dieu exigeait des rois d’Israël qu’ils écrivent pour eux-mêmes une copie de la loi divine et qu’ils la lisent chaque jour (Dt 17:18, 19 ; voir MÉDITATION). Leur désobéissance à ce commandement contribua à ce que le vrai culte soit négligé dans le pays ; de ce fait, le peuple se corrompit, ce qui entraîna la destruction de Jérusalem en 607 av. n. è.

Jésus avait accès à tous les rouleaux inspirés des Écritures hébraïques dans les synagogues. C’est dans l’une d’elles qu’un jour, comme cela est rapporté, il lut publiquement un texte et se l’appliqua (Lc 4:16-21). Par ailleurs, les trois fois où il fut mis à l’épreuve par Satan, il répondit : “ Il est écrit. ” (Mt 4:4, 7, 10). De toute évidence, il connaissait bien les Écritures.

Les apôtres, qui étaient les pierres de fondement secondaires d’un temple saint, la congrégation chrétienne, considéraient la lecture des Écritures comme essentielle à leur ministère. Ils citèrent les Écritures hébraïques et s’y référèrent des centaines de fois dans leurs écrits, et ils en recommandèrent la lecture (Ac 17:11). Les chefs juifs comprirent que Pierre et Jean étaient des hommes sans instruction et des gens ordinaires (Ac 4:13). Mais cela ne veut pas dire qu’ils ne savaient ni lire ni écrire ; on en a pour preuve les lettres que ces apôtres rédigèrent. Toutefois, ils n’avaient pas fait de hautes études dans les écoles hébraïques, aux pieds des scribes. Pour des raisons semblables, les Juifs s’étonnèrent de ce que Jésus ait du savoir alors que, selon eux, il ‘ n’avait pas fait d’études ’. (Jean 7:15.) Que la lecture était très répandue en ce temps-là, c’est ce qui ressort du récit relatif à l’eunuque éthiopien, un prosélyte qui lisait le prophète Isaïe et que pour cette raison Philippe aborda. L’intérêt que cet eunuque portait à la Parole de Dieu lui valut d’avoir le privilège de devenir disciple du Christ. — Ac 8:27-38.

La partie de la Bible rédigée avant le Ier siècle le fut en hébreu et en araméen. Au IIIe siècle av. n. è., les Écritures hébraïques furent traduites en grec, qui était devenu la langue internationale. À l’origine, toutes les Écritures chrétiennes, à l’exception de l’Évangile de Matthieu, furent écrites en grec. Il était donc possible à la plupart de ceux qui savaient lire dans l’Empire romain de prendre connaissance de la Bible, qui était particulièrement accessible aux Juifs vivant en Palestine et à ceux de la Diaspora.

L’intérêt du grand nombre pour la Bible indique qu’elle est d’une lecture aisée et d’une grande valeur ; en effet, son tirage et sa diffusion dépassent de loin ceux de tous les autres livres. Par ailleurs, à l’heure où ces lignes sont écrites, elle est traduite, dans son intégralité ou en partie, en plus de 3 000 langues et dialectes, à des milliards d’exemplaires. On estime qu’elle est accessible à environ 90 % des humains dans leur propre langue.

La Bible énumère les nombreux bienfaits qui découlent de sa lecture, entre autres l’humilité (Dt 17:19, 20), le bonheur (Ré 1:3) et l’intelligence de l’accomplissement des prophéties bibliques (Hab 2:2, 3). Elle conseille à ses lecteurs de choisir leurs lectures : tous les livres ne bâtissent pas et ne réconfortent pas l’esprit. — Ec 12:12.

L’aide de l’esprit de Dieu est nécessaire à qui veut vraiment comprendre la Parole de Dieu (1Co 2:9-16). Celui qui veut acquérir l’intelligence et recevoir d’autres bienfaits doit entreprendre la lecture de la Parole de Dieu l’esprit ouvert, en écartant tout préjugé et toute idée préconçue ; autrement, sa compréhension sera voilée, comme le fut celle des Juifs qui rejetèrent la bonne nouvelle prêchée par Jésus (2Co 3:14-16). Une lecture superficielle est insuffisante. Il faut prendre sa lecture à cœur, s’absorber dans l’étude du texte, le méditer profondément et chercher à en tirer personnellement profit. — Pr 15:28 ; 1Tm 4:13-16 ; Mt 24:15 ; voir LECTURE PUBLIQUE.

    Publications françaises (1950-2025)
    Se déconnecter
    Se connecter
    • Français
    • Partager
    • Préférences
    • Copyright © 2025 Watch Tower Bible and Tract Society of Pennsylvania
    • Conditions d’utilisation
    • Règles de confidentialité
    • Paramètres de confidentialité
    • JW.ORG
    • Se connecter
    Partager