Ajoutons la piété à notre endurance
“Ajoutez à votre foi (...) l’endurance, à votre endurance la piété.” — 2 PIERRE 1:5, 6.
1, 2. a) À partir de 1934, qu’est-il arrivé aux Témoins de Jéhovah qui se trouvaient dans les pays d’obédience nazie, et pourquoi? b) Les serviteurs de Jéhovah ont-ils bien supporté les rudes traitements qui leur ont été infligés?
CE FUT une période sombre de l’histoire du XXe siècle. À partir de 1934, des milliers de Témoins de Jéhovah qui se trouvaient dans les pays d’obédience nazie ont été injustement arrêtés et jetés dans des camps de concentration. Pourquoi? Parce qu’ils osaient rester neutres et qu’ils refusaient de faire le salut hitlérien. Comment les a-t-on traités? “Aucune catégorie de détenus n’a été exposée (...) au sadisme de la soldatesque SS comme le furent les Étudiants de la Bible [les Témoins de Jéhovah]; un sadisme caractérisé par une suite ininterrompue de tortures physiques et morales qu’aucune langue au monde ne saurait décrire.” — Karl Wittig, ancien fonctionnaire de l’État allemand.
2 Les Témoins ont-ils bien supporté ces traitements? Dans L’État nazi et les nouvelles religions: Étude portant sur cinq cas de non-conformisme (angl.), Christine King a écrit: “Seuls les Témoins [contrairement aux autres groupes religieux] ont infligé un échec au gouvernement.” Collectivement, les Témoins de Jéhovah ont donc tenu ferme, même si des centaines d’entre eux ont dû pour cela endurer jusqu’à la mort.
3. Qu’est-ce qui a permis aux Témoins de Jéhovah d’endurer de terribles épreuves?
3 Qu’est-ce qui a permis aux Témoins de Jéhovah d’endurer de telles épreuves, non seulement dans l’Allemagne nazie, mais aussi dans le monde entier? Leur Père céleste les y a aidés parce qu’ils étaient pieux. “Jéhovah sait délivrer de l’épreuve les hommes pieux”, explique l’apôtre Pierre (2 Pierre 2:9). Plus haut, dans la même lettre, il avait donné ce conseil aux chrétiens: “Ajoutez à votre foi (...) l’endurance, à votre endurance la piété.” (2 Pierre 1:5, 6). L’endurance est donc étroitement liée à la piété. Du reste, pour endurer jusqu’à la fin, nous devons ‘poursuivre la piété’ et l’exercer (1 Timothée 6:11). Mais qu’est-ce, au juste, que la piété?
Ce qu’est la piété
4, 5. Qu’est-ce que la piété?
4 Le substantif grec rendu par “piété” (eusébéïa) pourrait se traduire littéralement par “bonne (noble) vénérationa”. (2 Pierre 1:6.) Il désigne un sentiment fervent et chaleureux que l’on éprouve pour Dieu. Selon William Vine, l’adjectif eusébês, qui signifie littéralement “qui vénère de bonne (noble) façon”, désigne “l’énergie qui, dirigée par une crainte révérencielle de Dieu, trouve son expression dans une activité dévouée”. — 2 Pierre 2:9.
5 La “piété” est donc la vénération ou l’attachement pour Jéhovah qui nous pousse à faire ce qui lui est agréable, même dans les épreuves, cela parce que nous l’aimons du fond du cœur. C’est un fidèle attachement à la personne de Jéhovah qui trouve son expression dans la façon dont nous vivons. Les vrais chrétiens sont exhortés à prier afin de “mener une vie paisible et calme, avec piété et sérieux parfaits”. (1 Timothée 2:1, 2.) Selon des lexicographes (Johannes Louw et Eugene Nida), “dans un certain nombre de langues, en 1 Tm 2.2, [eusébéïa] peut tout à fait être traduit par ‘vivre comme Dieu veut que nous vivions’ ou ‘vivre comme Dieu nous a dit de vivre’”.
6. Quel rapport existe-t-il entre l’endurance et la piété?
6 Nous voyons mieux maintenant le rapport qui existe entre l’endurance et la piété. Étant donné que nous vivons comme Dieu veut que nous vivions, c’est-à-dire avec piété, nous sommes l’objet de la haine du monde, ce qui met inévitablement notre foi à l’épreuve (2 Timothée 3:12). Mais, sans cet attachement à notre Père céleste, jamais nous ne trouverions la force d’endurer les épreuves. En outre, Jéhovah est sensible à cet attachement sincère. On imagine ce qu’il doit ressentir lorsque, des cieux, il voit ceux qui, par attachement pour lui, s’efforcent de lui être agréables en dépit de toute forme d’opposition. Il n’est pas étonnant qu’il soit disposé à “délivrer de l’épreuve les hommes pieux”!
7. Pourquoi la piété doit-elle se cultiver?
7 Toutefois, la piété n’est pas innée en nous, et nous ne l’acquérons pas automatiquement auprès de parents pieux (Genèse 8:21). Au contraire, nous devons la cultiver (1 Timothée 4:7, 10). Il nous faut, dit Pierre, fournir “tout effort soutenu” pour ajouter la piété à notre endurance et à notre foi (2 Pierre 1:5). Mais alors, comment acquiert-on la piété?
Comment on acquiert la piété
8. Comment, selon l’apôtre Pierre, peut-on acquérir la piété?
8 L’apôtre Pierre a montré comment acquérir la piété. Il a dit: “Que la faveur imméritée et la paix vous soient accrues par une connaissance exacte de Dieu et de Jésus notre Seigneur, puisque sa divine puissance nous a donné volontiers toutes les choses qui concernent la vie et la piété, par la connaissance exacte de celui qui nous a appelés par la gloire et par la vertu.” (2 Pierre 1:2, 3). Donc, pour ajouter la piété à notre foi et à notre endurance, nous devons croître dans la connaissance exacte, c’est-à-dire complète, de Jéhovah Dieu et de Jésus Christ.
9. Montrez, par un exemple, que pour avoir la connaissance exacte de Dieu et du Christ il faut plus que savoir qui ils sont.
9 Que signifie avoir la connaissance exacte de Dieu et du Christ? Davantage, évidemment, que simplement savoir qui ils sont. Prenons un exemple: il se peut que nous sachions qui est notre voisin, et même que nous l’appelions par son nom. Mais lui prêterions-nous une grosse somme d’argent? Non, sauf si nous savions vraiment quel genre de personne il est (voir Proverbes 11:15). Pareillement, pour avoir une connaissance exacte, complète, de Jéhovah et de Jésus, il ne suffit pas de croire qu’ils existent et de connaître leur nom. Si nous voulons être prêts, pour eux, à endurer jusqu’à la mort, nous devons les connaître intimement (Jean 17:3). En quoi cela consiste-t-il?
10. Citez les deux conditions qui doivent être réunies pour que nous possédions la connaissance exacte de Jéhovah et de Jésus, et dites pourquoi.
10 Pour que nous possédions la connaissance exacte, complète, de Jéhovah et de Jésus, il faut que deux conditions soient réunies: 1) que nous apprenions à connaître leur personnalité (leurs qualités, leurs sentiments, leurs manières d’agir); 2) que nous suivions leur exemple. La piété suppose un attachement sincère à la personne de Jéhovah; elle se manifeste par notre façon de vivre. Pour l’acquérir, nous devons donc apprendre à connaître profondément, autant que cela est possible à un humain, la personne de Jéhovah, sa volonté et ses manières d’agir. Pour connaître véritablement Jéhovah, à l’image de qui nous avons été créés, nous devons mettre en pratique cette connaissance et nous efforcer de lui ressembler (Genèse 1:26-28; Colossiens 3:10). Et puisque Jésus a imité parfaitement Jéhovah en paroles et en actions, la connaissance exacte que nous avons de Jésus nous est d’une aide précieuse pour cultiver la piété. — Hébreux 1:3.
11. a) Comment pouvons-nous acquérir la connaissance exacte de Dieu et du Christ? b) Pourquoi est-il important de méditer sur ce que nous lisons?
11 Comment pouvons-nous acquérir cette connaissance exacte de Dieu et du Christ? En étudiant assidûment la Bible et les publications bibliquesb. Cependant, pour que notre étude individuelle de la Bible nous permette d’acquérir la piété, il faut absolument que nous prenions le temps de méditer, c’est-à-dire de réfléchir sur ce que nous lisons (voir Josué 1:8). Pourquoi cela est-il important? Souvenons-nous que la piété désigne un sentiment fervent et chaleureux que l’on éprouve pour Dieu. Dans les Écritures, la méditation est très souvent associée au cœur symbolique, à la personne intérieure (Psaumes 19:14; 49:3; Proverbes 15:28). Lorsque nous réfléchissons avec reconnaissance à ce que nous lisons, les choses que nous examinons pénètrent au plus profond de nous, suscitant en nous des sentiments ainsi que des émotions, et influençant notre pensée. C’est à cette seule condition que notre étude peut faire grandir notre attachement à Jéhovah et nous pousser à vivre d’une façon qui lui est agréable, même lorsque nous sommes tentés ou éprouvés à l’extrême.
Exerçons la piété au sein de la famille
12. a) Comment, selon Paul, le chrétien peut-il exercer la piété au sein de la famille? b) Pourquoi les vrais chrétiens prennent-ils soin de leurs parents âgés?
12 C’est d’abord au sein de la famille que l’on doit exercer la piété. L’apôtre Paul a déclaré: “Si (...) une veuve a des enfants ou des petits-enfants, qu’ils apprennent d’abord à pratiquer la piété parmi ceux de leur propre maison et à donner en tout temps à leurs parents et à leurs grands-parents la compensation qui leur est due, car cela est agréable aux yeux de Dieu.” (1 Timothée 5:4). Comme le fait remarquer Paul, c’est exercer la piété que de prendre soin de ses parents âgés. Si les vrais chrétiens agissent ainsi, ce n’est pas par simple sens du devoir, mais parce qu’ils aiment leurs parents. Qui plus est, ils reconnaissent que, pour Jéhovah, il est important de s’occuper de sa famille. Ils savent très bien que s’ils tournaient le dos à leurs parents dans un moment critique, ce serait comme s’ils ‘reniaient la foi chrétienne’. — 1 Timothée 5:8.
13. Pourquoi peut-il être très difficile d’exercer la piété au sein de la famille, mais quelle satisfaction éprouve celui qui prend soin d’un membre de sa famille?
13 Il faut reconnaître qu’il n’est pas toujours facile d’exercer la piété au sein de la famille. La distance peut constituer un obstacle. Il arrive que les enfants, maintenant adultes, aient eux aussi une famille à élever et se débattent dans des difficultés économiques. La nature ou le degré des soins que l’on donne à un père ou à une mère âgée peuvent être éprouvants au physique, au mental et au moral. Néanmoins, nous pouvons tirer une grande satisfaction de l’idée que si nous prenons soin d’un membre âgé de notre famille, non seulement nous lui donnons “la compensation qui [lui] est due”, mais encore nous sommes agréables à Celui “à qui toute famille au ciel et sur la terre doit son nom”. — Éphésiens 3:14, 15.
14, 15. Citez un exemple de piété manifeste dans les soins apportés à un père.
14 Penchons-nous sur un cas très touchant. Ellis et cinq de ses frères et sœurs s’occupent de leur père, qui vit chez lui; c’est là une tâche difficile. “En 1986, mon père a eu une attaque qui l’a laissé entièrement paralysé”, raconte Ellis. Les six enfants s’occupent de lui: depuis le bain qu’ils lui font prendre, jusqu’au lit dans lequel ils veillent à ce qu’il soit régulièrement tourné, afin qu’il n’ait pas d’escarres. “Nous lui faisons la lecture, nous bavardons avec lui et nous lui jouons de la musique. Nous ne sommes pas sûrs qu’il ait toute sa tête, mais nous agissons envers lui comme si c’était le cas.”
15 Pourquoi ces enfants s’occupent-ils ainsi de leur père? Ellis poursuit son récit: “Après la mort de maman, en 1964, papa nous a élevés tout seul. À l’époque, alors que nous avions entre 5 et 14 ans, il était là pour s’occuper de nous; aujourd’hui, c’est nous qui sommes là pour nous occuper de lui.” Il est évident que la tâche n’est pas facile, et il arrive à ces enfants de se décourager. “Mais, confie Ellis, nous savons que la situation de notre père est provisoire. Nous attendons l’époque où notre père recouvrera la santé, et notre mère sera de nouveau avec nous.” (Ésaïe 33:24; Jean 5:28, 29). Il ne fait pas de doute qu’un tel dévouement filial doit réchauffer le cœur de Celui qui commande aux enfants d’honorer leurs parentsc! — Éphésiens 6:1, 2.
La piété et le ministère
16. Quelle devrait être la principale raison pour laquelle nous nous activons dans le ministère?
16 Lorsqu’on accepte l’invitation lancée par Jésus de ‘venir à sa suite’, on reçoit la mission divine de prêcher la bonne nouvelle du Royaume et de faire des disciples (Matthieu 16:24; 24:14; 28:19, 20). Il va sans dire qu’en ces “derniers jours” la participation au ministère est une obligation chrétienne (2 Timothée 3:1). Toutefois, notre activité de prédication et d’enseignement ne doit pas être motivée par le seul sens du devoir. La principale raison pour laquelle nous l’accomplissons doit être un profond amour pour Jéhovah; c’est, de même, cet amour qui doit déterminer la part que nous y prenons. “C’est de l’abondance du cœur que la bouche parle”, a dit Jésus (Matthieu 12:34). En effet, quand notre cœur déborde d’amour pour Jéhovah, nous nous sentons poussés à parler de lui à nos semblables. Lorsque c’est l’amour de Dieu qui nous anime, notre ministère est l’expression naturelle de notre piété.
17. Comment pouvons-nous cultiver le bon mobile pour le ministère?
17 Comment pouvons-nous cultiver le bon mobile pour le ministère? En réfléchissant avec reconnaissance aux trois raisons que Jéhovah nous a données de l’aimer. 1) Nous aimons Jéhovah en raison de ce qu’il a déjà fait pour nous. Il n’aurait pas pu nous manifester plus d’amour qu’en nous donnant la rançon (Matthieu 20:28; Jean 15:13). 2) Nous aimons Jéhovah en raison de ce qu’il fait pour nous aujourd’hui. Nous pouvons lui parler avec “franchise”, car il exauce nos prières (Psaume 65:2; Hébreux 4:14-16). Comme nous accordons la priorité aux intérêts du Royaume, nous avons ce qu’il nous faut pour vivre (Matthieu 6:25-33). Nous recevons régulièrement une nourriture spirituelle qui nous aide à affronter les difficultés (Matthieu 24:45). Enfin, nous avons cette bénédiction d’appartenir à une famille internationale de chrétiens, ce qui nous permet de nous tenir vraiment séparés du reste du monde (1 Pierre 2:17). 3) Nous aimons également Jéhovah en raison de ce qu’il va encore faire pour nous. Grâce à cet amour, nous nous ‘saisissons résolument de la vie véritable’, la vie éternelle qui est à venir (1 Timothée 6:12, 19). Quand nous songeons à l’amour de Jéhovah envers nous, notre cœur ne peut qu’être poussé à parler avec ferveur du Créateur et de ses précieux desseins. Nous n’avons pas besoin qu’on nous dise ce que nous devons faire, ou quelle part nous devons prendre dans le ministère. Notre cœur nous pousse à faire ce que nous pouvons.
18, 19. Quel obstacle une sœur a-t-elle surmonté afin de prendre part au ministère?
18 Même dans des circonstances éprouvantes, le cœur qui est animé par la piété se sent poussé à parler (voir Jérémie 20:9). C’est ce que montre ce qui est arrivé à Stella, une chrétienne extrêmement timide. Lorsqu’elle a commencé à étudier la Bible, elle s’est dit: ‘Jamais je ne pourrai aller de maison en maison!’ Elle s’explique là-dessus: “Je parlais très peu. Je ne pouvais jamais aller au-devant des autres et entamer une conversation.” Au cours de l’étude, son amour pour Jéhovah a grandi, et elle s’est sentie peu à peu animée d’un désir brûlant de parler de lui. “Je me rappelle avoir dit à celle qui m’enseignait la Bible: ‘J’ai très envie de parler de Dieu, mais je ne peux pas, et ça m’ennuie beaucoup.’ Je n’oublierai jamais ce qu’elle m’a répondu: ‘Stella, sois déjà contente d’en avoir envie.’”
19 Peu de temps après, Stella donnait le témoignage à sa voisine. Puis elle a franchi ce qui était pour elle une étape monumentale: elle a commencé à prêcher de maison en maison (Actes 20:20, 21). Elle se souvient: “J’avais mis par écrit la présentation que je voulais faire. Mais j’avais tellement peur que, même avec le papier devant les yeux, j’étais trop intimidée pour regarder mes notes!” Aujourd’hui, plus de 35 ans après, Stella est toujours très timide de nature. Cependant, elle aime beaucoup le ministère et elle continue à s’y dépenser.
20. Quel exemple montre que ni la persécution ni la prison ne peuvent fermer la bouche des Témoins de Jéhovah zélés?
20 Ni la persécution ni la prison ne peuvent fermer la bouche des Témoins de Jéhovah zélés. C’est ce que montre l’exemple d’un couple d’Allemands, Ernst et Hildegard Seliger. En raison de leurs croyances, ils ont passé, à eux deux, plus de 40 ans dans les camps de concentration nazis et dans les prisons communistes. Même en détention, ils ont continué à donner le témoignage. Hildegard se souvient: “Les autorités pénitentiaires m’avaient cataloguée comme très dangereuse, car, ainsi que le disait une gardienne, je parlais de la Bible toute la journée. Aussi m’a-t-on mise dans une cellule souterraine.” Après avoir finalement recouvré la liberté, frère et sœur Seliger se sont consacrés à plein temps au ministère chrétien. Ils sont tous deux demeurés fidèles dans ce service jusqu’à leur mort, survenue respectivement en 1985 et en 1992.
21. Que devons-nous faire pour ajouter la piété à notre endurance?
21 Si nous étudions assidûment la Parole de Dieu en prenant le temps de méditer avec reconnaissance sur ce que nous apprenons, nous croîtrons dans la connaissance exacte de Jéhovah Dieu et de Jésus Christ. Nous pourrons ainsi acquérir pleinement cette précieuse qualité qu’est la piété. Sans la piété, il nous est impossible d’endurer les diverses épreuves que nous rencontrons dans notre vie de chrétiens. Suivons donc le conseil de Pierre et continuons à ‘ajouter à notre foi l’endurance et à notre endurance la piété’. — 2 Pierre 1:5, 6.
[Notes]
a Voici ce que William Barclay écrit sur eusébéïa: “Dans le mot, c’est la forme [racine] seb- qui signifie vénération ou culte. Eu, en grec, signifie bien; par conséquent, eusébéïa est un culte (une vénération) bon(ne) et noble.” — New Testament Words.
b Sur la façon d’étudier en vue d’approfondir notre connaissance de la Parole de Dieu, voir La Tour de Garde du 15 août 1993, pages 12 à 17.
c Pour un examen complet de la façon dont on doit exercer la piété envers ses parents âgés, voir La Tour de Garde du 1er juin 1987, pages 13 à 18.
Que répondriez-vous?
◻ Qu’est-ce que la piété?
◻ Quel rapport y a-t-il entre l’endurance et la piété?
◻ Comment acquérir la piété?
◻ Comment le chrétien peut-il exercer la piété au sein de la famille?
◻ Quelle doit être la raison principale pour laquelle nous accomplissons notre ministère?
[Illustration, page 18]
Les Témoins de Jéhovah incarcérés dans le camp de concentration nazi de Ravensbrück ont fait preuve d’endurance et de piété.