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Étude perspicace des Écritures (volume 2)
it-2 « Ornements »

ORNEMENTS

Ce qui sert à décorer, à agrémenter, à embellir, à ajouter de l’éclat et à rendre agréables et séduisants une personne ou ce qu’elle représente ; autrement dit, sans être toujours essentiel en soi, l’ornement est censé rehausser l’aspect de quelque chose ou de quelqu’un. Si on peut en faire bon usage, la parure peut aussi être utilisée à des fins trompeuses. Les ornements étaient surtout employés par les femmes, mais aussi par les hommes ; on ornait les édifices ; parfois on mettait des ornements aux animaux. Le mot hébreu traduit par “ ornement ” est hadharah, qui vient sans doute de la racine hadhar, signifiant “ honorer ”. (1Ch 16:29 ; Lm 5:12.) En 1 Pierre 3:3, on a traduit par “ parure ” le grec kosmos, rendu ailleurs par “ monde ”. Le verbe qui lui est apparenté, kosméô, est traduit par “ parer ”. — Tt 2:10.

Les renseignements donnés par la Bible et les découvertes archéologiques révèlent non seulement que le souci de l’ornementation remonte aux temps les plus reculés, mais encore que les hommes ont toujours été très habiles dans la fabrication d’objets d’une grande qualité artistique. Des artisans faisaient des ouvrages très décoratifs en tissage, en broderie, en sculpture sur bois et sur ivoire, et en travail des métaux. Les vestiges des palais découverts en Assyrie, en Babylonie, en Perse et dans la ville de Mari portent tous l’empreinte de décorations somptueuses, d’immenses fresques sur les murs intérieurs, et des bas-reliefs finement sculptés, représentant des scènes de guerre et de chasse ou de la vie à la cour, sur les murs intérieurs et extérieurs. Les portes des palais étaient souvent gardées par d’énormes sculptures représentant des bêtes puissantes. Des reliefs montrent que les rois et leur entourage portaient des vêtements délicatement brodés. Même les harnais des chevaux étaient richement ornés avec des glands et des ciselures (voir les colliers que portaient les chameaux des Madianites ; Jg 8:21, 26). Les peintures décorant les tombeaux sont les principales sources de renseignements concernant l’Égypte, bien que des trônes, des chars royaux et d’autres objets aient subsisté.

Les Écritures ne condamnent pas les ornements physiques, s’ils sont convenables, et elles recommandent au plus haut point la parure spirituelle. Jéhovah lui-même est décrit revêtu de lumière et entouré de beauté (Ps 104:1, 2 ; Éz 1:1, 4-28 ; Ré 4:2, 3). Il a abondamment orné sa création de couleurs, de diversité, et de magnificence. — Lc 12:27, 28 ; Ps 139:14 ; 1Co 15:41.

Les ornements aux temps bibliques. Les bijoux sont mentionnés très tôt dans la Bible : le serviteur d’Abraham offrit à Rébecca un anneau d’or pour le nez et des bracelets (Gn 24:22, 30, 47, 53). Lorsqu’il devint premier ministre de Pharaon, Joseph reçut un collier d’or et l’anneau sigillaire du monarque (Gn 41:41-43). De tels anneaux sigillaires, ou anneaux à cachet, étaient répandus dans tous les pays bibliques. On les portait souvent suspendus à un cordon passé autour du cou (voir Gn 38:18). Un anneau de ce genre servait à apposer sur des documents la signature, le sceau officiel de quelqu’un et, donc, si une autre personne était autorisée à le porter, elle était reconnue comme un représentant authentique et officiel du propriétaire de l’objet.

Lors de l’Exode, les Israélites obtinrent des Égyptiens de nombreux objets d’argent et d’or, et c’est sans doute cela qui fournit une grande partie des broches, des boucles d’oreilles, des anneaux et autres articles que les Israélites offrirent pour la préparation du tabernacle, ainsi que, précédemment, les boucles d’oreilles en or pour la fabrication injuste du veau d’or (Ex 12:35, 36 ; 32:1-4 ; 35:20-24). Des artisans, qualifiés dans le travail du bois, des métaux précieux et des pierres, ainsi que dans le tissage et la broderie, firent un énorme travail pour la fabrication du tabernacle et de son équipement (Ex 35:25-35). Le temple construit plus tard par Salomon fut décoré avec plus de magnificence encore. Les lambris de cèdre, ainsi que les portes en bois d’arbre à huile et de genévrier, portaient des sculptures d’ornements en forme de courges, de guirlandes de fleurs, de chérubins, de figures de palmiers, et étaient recouverts d’or. Quant aux deux colonnes de cuivre, devant l’édifice, leurs chapiteaux étaient ornés d’ouvrages en filet, d’ouvrages en façon de chaînes, de grenades et d’ouvrages de lis (1R 6:18, 29, 35 ; 7:15-22). Salomon manifesta un grand intérêt pour la beauté artistique. Son grand trône d’ivoire, unique dans le monde antique, était recouvert d’or ; deux représentations de lions se tenaient à côté des accoudoirs, et 12 autres sur les six marches devant le trône. — 1R 10:16-21.

Le temple à Jérusalem et les bâtiments officiels de Salomon étaient magnifiquement décorés et firent les délices de la reine de Sheba (1R chap. 6, 7, 10). Le temple rebâti par Hérode était un édifice somptueux, orné de pierres fines et de choses vouées. Néanmoins, Jésus montra que ces ornements matériels ne seraient d’aucun secours lorsque le jugement de Dieu viendrait sur Jérusalem en raison de son infidélité. — Lc 21:5, 6.

Dans les temps bibliques, les jeunes époux se paraient pour leur festin de mariage. La mariée se préparait, revêtait ses vêtements les plus seyants et ses plus beaux ornements afin de se présenter devant son époux. — Ps 45:13, 14 ; Is 61:10.

Toutefois, la Bible accorde plus d’importance à la beauté spirituelle. Ainsi, la discipline des parents est “ une guirlande de charme ” pour la tête “ et un collier magnifique ” pour la gorge ; la sagesse est “ une couronne de beauté ” ; “ les lèvres de la connaissance sont des vases précieux ” supérieurs au plus beau vase d’or d’un artisan ; “ comme des pommes d’or dans des ciselures d’argent, ainsi est une parole dite en son temps ”, et “ une boucle d’oreille en or et un ornement en or spécial, tel est, pour l’oreille qui entend, quelqu’un qui reprend avec sagesse ”. (Pr 1:9 ; 4:9 ; 20:15 ; 25:11, 12.) Une femme belle, mais dépourvue de bon sens, est comparée à “ un anneau d’or pour le nez, qu’on a mis au groin d’un porc ”. — Pr 11:22.

D’après le livre des Proverbes, si un grand nombre de personnes choisissent de vivre sous la domination d’un roi et qu’elles s’en réjouissent, c’est pour lui un signe de réussite, un ornement qui le recommande en tant que souverain et ajoute de l’éclat à sa royauté (Pr 14:28). Par le moyen de son Royaume messianique, Jéhovah s’avère être un tel souverain. — Ps 22:27-31 ; Php 2:10, 11.

Conseils chrétiens sur la parure personnelle. Concernant les ornements, la modération est encouragée, particulièrement dans les Écritures grecques chrétiennes. Jésus et ses apôtres déconseillèrent constamment aux chrétiens de mettre leur confiance dans les choses matérielles et de se montrer sous un faux jour par le moyen d’ornements. L’apôtre Paul dit que les chrétiennes devraient ‘ se parer dans une tenue bien arrangée, avec modestie et bon sens, non pas avec des façons de se tresser les cheveux, et de l’or ou des perles ou des vêtements coûteux, mais comme il convient à des femmes qui déclarent révérer Dieu, c’est-à-dire grâce à des œuvres bonnes ’. (1Tm 2:9, 10.) À l’époque des apôtres, le monde était imprégné de culture grecque, et les femmes avaient coutume de porter des coiffures très recherchées, ainsi que toutes sortes d’ornements. C’est donc fort à propos que Pierre conseilla aux femmes de la congrégation chrétienne de ne pas attacher de l’importance à ce qui est “ extérieur et qui consiste à se tresser les cheveux et à mettre des ornements en or ou bien à porter des vêtements de dessus ”, mais de veiller plutôt à ce que leur parure soit, à l’instar des femmes fidèles d’autrefois, “ la personne cachée du cœur dans la parure incorruptible de l’esprit doux et paisible, qui est d’une grande valeur aux yeux de Dieu ”. Il cita en exemple des femmes comme Sara qui se paraient ainsi, en “ se soumettant à leurs propres maris ”. Donc, si elles sont suivies, les Écritures guident efficacement la façon de considérer les ornements et les bijoux et d’en faire un usage raisonnable. — 1P 3:1-6.

L’apôtre Paul explique que le chrétien peut parer les enseignements de Dieu et les rendre plus attrayants pour les autres par de belles œuvres : intégrité dans l’enseignement, dignité, parole saine et conduite droite dans tous les domaines de sa vie. — Tt 2:10.

Les ornements dans les prophéties. Parce qu’il avait accordé sa bénédiction à Jérusalem, la capitale de Juda, Jéhovah la compara à une femme revêtue par lui de vêtements coûteux et richement parée d’ornements et de bijoux. Mais parce qu’elle perdit sa spiritualité et qu’elle pratiqua la fornication spirituelle avec les nations, se servant de sa beauté et de ses ornements pour être infidèle et se prostituer, elle fut dépouillée de sa parure et laissée nue (Éz 16:2, 10-39). Elle fut dépouillée du point de vue spirituel, mais aussi matériel, car ses conquérants avides emportèrent toutes les richesses de la ville, dont les anneaux de chevilles, les bandeaux, les ornements en forme de lune, les pendants d’oreilles, les bracelets, les voiles, les coiffures, les chaînettes des pieds, les ceintures, les “ maisons de l’âme ” (probablement des récipients contenant du parfum), les coquillages bruissants qui servent d’ornements (des amulettes), les bagues et les anneaux de nez que portaient “ les filles de Sion ”. (Is 3:16-26.) Ce devait être un temps de deuil, car en pareille circonstance on ôtait généralement ses ornements (Ex 33:4-6). Hoshéa, prophète de Jéhovah, condamna la nation d’Israël parce qu’elle s’était parée dans une mauvaise intention, celle d’attirer des amants passionnés et de se tourner vers le faux culte. — Os 2:13.

Toutefois, par l’intermédiaire de ses prophètes, Jéhovah prédit le rétablissement de la nation d’Israël lorsqu’elle reviendrait de sa captivité à Babylone et qu’elle se parerait de nouveau pour exprimer sa joie et son exultation (Is 52:1 ; Jr 31:4). Quand Jéhovah rachèterait Sion de sa captivité à Babylone, il la rebâtirait, figurément parlant, avec des fondations en saphirs, des créneaux en rubis et des portes en pierres d’un rouge ardent, en raison de la paix et de la justice qu’il y apporterait (Is 54:7, 8, 11-14). Il est dit aussi qu’elle serait parée de vêtements et d’ornements comme une épouse (Is 49:14-18 ; voir aussi 61:10). Cette image rappelle un peu la description de la Nouvelle Jérusalem, dont les portes sont des perles et les fondations des pierres précieuses, et qui se prépare “ comme une épouse parée pour son mari ”. (Ré 21:2, 9-21.) Il s’agit là de la congrégation chrétienne, l’épouse de Christ, qui se présente finalement dans toute sa beauté devant son mari Jésus Christ. Là encore, il est évident que les ornements ont un rapport avec les qualités spirituelles et avec les bénédictions qui découlent de l’approbation et de la faveur divines.

La beauté de la Nouvelle Jérusalem est radicalement différente de celle de Babylone la Grande. En effet, cette femme symbolique qui commet la fornication avec les rois de la terre se pare de vêtements et d’ornements royaux et vit dans un luxe insolent, salaire de sa prostitution, mais elle va être dépouillée de ses beaux atours, dénudée et détruite. Sa beauté est trompeuse et elle ‘ se glorifie ’ ; aussi ses ornements ne représentent-ils pas la bénédiction et la faveur divines, mais plutôt ses propres prétentions ainsi que la puissance et les richesses qu’elle retire de sa prostitution. — Ré 17:3-5, 16 ; 18:7-20.

Voir ANNEAU ; ANNEAU DE NEZ ; BIJOUX ET PIERRES PRÉCIEUSES ; BOUCLE D’OREILLE ; BRACELET ; BRACELET DE CHEVILLE ; BROCHE ; COLLIER ; COSMÉTIQUES ; PERLE ; VÊTEMENT.

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