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  • Du réconfort pour les victimes d’abus sexuels
    La Tour de Garde (étude) 2019 | mai
    • ARTICLE D’ÉTUDE 20

      Du réconfort pour les victimes d’abus sexuels (Article 4 sur 4)

      « Le Dieu de toute consolation [...] nous console dans toutes nos épreuves » (2 COR. 1:3, 4).

      CANTIQUE 134 Les enfants sont un don sacré

      APERÇUa

      1-2. a) Quel exemple montre que nous avons tous besoin de réconfort et que nous sommes capables de réconforter les autres ? b) Quelles blessures certains enfants subissent-​ils ?

      NOUS avons tous besoin de réconfort, et nous avons tous une capacité merveilleuse : celle de réconforter les autres. Par exemple, quand un enfant en train de jouer tombe et se fait mal au genou, il court voir sa maman ou son papa, en larmes. Ses parents ne peuvent pas guérir sa blessure, mais ils peuvent le réconforter. Ils peuvent lui demander ce qui s’est passé, essuyer ses larmes, lui dire des choses qui vont le consoler et lui montrer leur affection. Ils peuvent peut-être aussi mettre un pansement sur la blessure. L’enfant va très vite arrêter de pleurer, et il va peut-être même se remettre à jouer. Avec le temps, la blessure guérira.

      2 Malheureusement, parfois, les enfants subissent des blessures bien plus graves. Certains sont victimes d’abus sexuels. Un enfant peut avoir été agressé sexuellement une fois, ou bien de nombreuses fois pendant plusieurs années. Quelle que soit la situation, ces abus peuvent causer de profondes souffrances affectives. Dans certains cas, l’agresseur est puni. Dans d’autres, il semble échapper à la justice. Cela dit, même quand il est puni, la victime peut continuer, une fois adulte, de souffrir de ce qui s’est passé.

      3. a) Comme le dit 2 Corinthiens 1:3, 4, que veut Jéhovah ? b) Quelles questions examinerons-​nous ?

      3 Si un chrétien qui a été victime d’abus sexuels quand il était enfant continue de souffrir affectivement une fois adulte, où peut-​il trouver de l’aide ? (lire 2 Corinthiens 1:3, 4). C’est certain, Jéhovah veut que ses brebis reçoivent l’amour et le réconfort dont elles ont besoin. Examinons donc ces trois questions : 1) Pourquoi ceux qui ont subi des abus sexuels quand ils étaient enfants peuvent-​ils avoir besoin de réconfort ? 2) Qui peut leur apporter le réconfort dont ils ont besoin ? 3) Comment pouvons-​nous les réconforter ?

      POURQUOI ONT-​ILS BESOIN DE RÉCONFORT ?

      4-5. a) Pourquoi est-​ce important de savoir que les enfants sont très différents des adultes ? b) Pourquoi un enfant qui a subi des abus sexuels peut-​il avoir du mal à faire confiance aux autres ?

      4 Certaines victimes d’abus sexuels continuent d’avoir besoin de réconfort, même si aujourd’hui elles sont adultes et que de nombreuses années ont passé. Pourquoi ? Il faut savoir que les enfants sont très différents des adultes. Souvent, les mauvais traitements n’ont pas les mêmes conséquences sur un enfant que sur un adulte. Voyons quelques raisons à cela.

      5 Les enfants ont besoin de nouer un lien de confiance étroit avec ceux qui les élèvent et qui prennent soin d’eux. Cela leur permet de se sentir en sécurité et d’apprendre à faire confiance à ceux qui les aiment (Ps. 22:9). Malheureusement, la plupart des abus sexuels sont commis là où l’enfant habite, et l’agresseur est souvent un membre ou un ami de la famille. Quand on trahit la confiance de l’enfant de cette façon, il peut avoir du mal à faire confiance aux autres, même des années plus tard.

      6. Pourquoi les abus sexuels sont-​ils des actes cruels qui font beaucoup de mal à l’enfant ?

      6 Les enfants sont vulnérables, et les abus sexuels sont des actes cruels qui leur font beaucoup de mal. Quand on force un enfant à des actes sexuels de nombreuses années avant qu’il soit prêt physiquement, affectivement et mentalement à avoir, dans le cadre du mariage, des relations sexuelles, on lui fait énormément de mal. Les abus sexuels peuvent gravement déformer sa vision de la sexualité et l’opinion qu’il a de lui-​même ou de toute personne qui cherche à se rapprocher de lui.

      7. a) Pourquoi est-​ce facile pour quelqu’un qui a de mauvaises intentions de tromper un enfant, et comment les agresseurs s’y prennent-​ils généralement ? b) Quels effets les mensonges qui sont dits à un enfant peuvent-​ils avoir sur lui ?

      7 La capacité des enfants à penser, à analyser les choses ou à repérer et à éviter un danger n’est pas complètement développée (1 Cor. 13:11). C’est donc très facile pour quelqu’un qui a de mauvaises intentions de tromper un enfant. Les agresseurs font croire aux enfants des choses dangereuses. Ils disent par exemple que ce qui s’est passé est de la faute de l’enfant, qu’il ne doit en parler à personne, que, s’il en parle, personne ne le croira ou ne lui prêtera attention, ou que les actes sexuels entre un adulte et un enfant sont une façon normale d’exprimer son amour. À cause de tels mensonges, un enfant risque d’avoir un raisonnement faussé et une vision déformée de la réalité pendant de nombreuses années. Il peut alors grandir en pensant qu’il est sale et qu’il n’est pas digne d’être aimé ou consolé.

      8. Pourquoi pouvons-​nous être sûrs que Jéhovah peut réconforter ceux qui souffrent ?

      8 Il n’est donc pas surprenant que les abus sexuels puissent faire du mal à la victime pendant de nombreuses années. Ce sont des actes extrêmement cruels ! Le fait que de tels actes sont très répandus est une preuve évidente que nous vivons les derniers jours, une époque où beaucoup de gens sont « sans affection » et où ‘les méchants et les imposteurs avancent vers le pire’ (2 Tim. 3:1-5, 13). Satan veut vraiment nous faire du mal. Et certains humains agissent d’une façon qui lui plaît. Que c’est triste ! Cependant, Jéhovah est beaucoup plus fort que Satan et que ceux qui agissent comme lui. Il voit tout ce que le Diable fait. Nous pouvons être sûrs qu’il est tout à fait conscient de nos souffrances, et qu’il peut nous apporter le réconfort dont nous avons besoin. C’est une réelle bénédiction de servir « le Dieu de toute consolation, qui nous console dans toutes nos épreuves pour que, grâce à la consolation que nous recevons de Dieu, nous puissions consoler ceux qui sont dans toutes sortes d’épreuves » (2 Cor. 1:3, 4). Mais qui Jéhovah utilise-​t-​il pour apporter ce réconfort ?

      QUI PEUT APPORTER DU RÉCONFORT ?

      9. D’après les paroles du roi David contenues en Psaume 27:10, que fera Jéhovah pour ceux qui sont ‘abandonnés’ par leur famille ?

      9 Ceux qui ont subi des abus sexuels parce que leurs parents ne les ont pas protégés alors qu’ils étaient au courant de la situation peuvent avoir particulièrement besoin de réconfort. C’est aussi le cas de ceux qui ont été agressés sexuellement par un de leurs proches. Le psalmiste David savait que Jéhovah est Celui qui nous réconforte sans jamais nous décevoir (lire Psaume 27:10). Il était sûr que Jéhovah recueille ceux qui sont maltraités par leurs proches et qu’il prend soin d’eux. Comment le fait-​il ? Il utilise ses fidèles serviteurs, nos compagnons, qui adorent eux aussi Jéhovah et sont notre famille spirituelle. Jésus a par exemple parlé de ceux qui ont accepté de le suivre et d’adorer Jéhovah comme de ses frères, de ses sœurs et de sa mère (Mat. 12:48-50).

      10. Comment l’apôtre Paul exerçait-​il ses responsabilités d’ancien ?

      10 Examinons un exemple de ce genre de « relations familiales » dans l’assemblée chrétienne. L’apôtre Paul était un ancien fidèle et travailleur. Il nous a laissé un excellent exemple. Il a même dit, sous l’inspiration de Dieu, que nous devions l’imiter comme il imitait le Christ (1 Cor. 11:1). Remarque comment Paul exerçait ses responsabilités d’ancien : « Nous sommes devenus doux parmi vous, comme une mère qui allaite ses enfants et en prend soin avec tendresse » (1 Thess. 2:7). De la même manière aujourd’hui, quand les anciens réconfortent à l’aide de la Bible ceux qui ont besoin d’aide, ils parlent avec tendresse et douceur.

      Une sœur mûre réconforte une sœur qui souffre affectivement

      Souvent, les sœurs mûres sont très habiles à réconforter les autresc (voir le paragraphe 11).

      11. Qu’est-​ce qui montre que les anciens ne sont pas les seuls à pouvoir apporter du réconfort ?

      11 Les anciens sont-​ils les seuls à pouvoir réconforter les victimes d’abus sexuels ? Non. Nous avons tous la responsabilité de ‘continuer à nous consoler les uns les autres’ (1 Thess. 4:18). Les sœurs mûres peuvent apporter une grande aide aux sœurs qui ont besoin de réconfort. Ce n’est pas pour rien que Jéhovah se compare à une mère qui console son enfant (Is. 66:13). La Bible contient des exemples de femmes qui ont apporté du réconfort à des personnes qui souffraient (Job 42:11). Comme Jéhovah doit être heureux de voir que des chrétiennes réconfortent d’autres chrétiennes qui souffrent affectivement ! Dans certains cas, un ou deux anciens peuvent demander discrètement à une sœur mûre si elle peut apporter son aide à une autre sœurb.

      COMMENT APPORTER DU RÉCONFORT ?

      12. À quoi devons-​nous veiller ?

      12 Bien sûr, nous veillons à ne pas nous mêler de choses dont un compagnon chrétien préfère ne pas parler (1 Thess. 4:11). Mais que pouvons-​nous faire pour ceux qui ont besoin de réconfort et qui désirent recevoir de l’aide ? Examinons cinq façons de les réconforter.

      13. Comme le montre 1 Rois 19:5-8, qu’a fait l’ange de Jéhovah pour Élie, et comment pouvons-​nous imiter cet ange ?

      13 Apporte une aide pratique. Alors que le prophète Élie fuyait parce qu’on cherchait à le tuer, il était tellement découragé qu’il voulait mourir. Jéhovah a demandé à un ange d’aller voir cet homme épuisé. L’ange lui a apporté une aide très pratique. Il lui a donné un repas chaud et l’a encouragé à manger (lire 1 Rois 19:5-8). Ce récit illustre une vérité importante : parfois, un petit geste de gentillesse peut faire beaucoup de bien. Par un repas, un petit cadeau ou une gentille carte, nous pouvons montrer à notre compagnon que nous l’aimons et que nous nous soucions de lui. Si nous ne nous sentons pas à l’aise de discuter avec lui de choses personnelles ou douloureuses, nous pouvons quand même lui apporter une aide pratique.

      14. Quelle leçon pouvons-​nous tirer de ce qui est arrivé à Élie ?

      14 Aide la personne en souffrance à se sentir à l’aise et en sécurité. Nous pouvons tirer une autre leçon de ce qui est arrivé au prophète Élie. Jéhovah lui a miraculeusement donné la force dont il avait besoin pour aller jusqu’au mont Horeb. Peut-être qu’à cet endroit isolé, où Jéhovah avait fait une alliance avec son peuple des siècles plus tôt, Élie s’est senti en sécurité. Il s’est peut-être dit qu’à cet endroit-​là, ceux qui cherchaient à lui faire du mal ne pourraient pas le trouver. Quelle est la leçon ? Si nous voulons réconforter les victimes d’abus sexuels, nous devons d’abord faire en sorte qu’elles se sentent en sécurité. Par exemple, les anciens doivent être conscients qu’une sœur qui souffre affectivement peut se sentir plus à l’aise et en sécurité chez elle, dans une ambiance détendue, autour d’une tasse de café ou de thé, qu’à la Salle du Royaume. Pour quelqu’un d’autre, ce sera l’inverse.

      Deux anciens rendent visite à une sœur qui a besoin de consolation. Elle a demandé à une sœur mûre, qui l’a précédemment réconfortée, d’être présente

      Nous pouvons soulager la souffrance affective de quelqu’un en l’écoutant patiemment, en priant du fond du cœur avec lui et en choisissant des mots qui consolentd (voir les paragraphes 15-20).

      15-16. Que veut dire « écouter attentivement » ?

      15 Écoute attentivement. La Bible donne ce conseil clair : « Chacun doit être toujours prêt à écouter, lent à parler » (Jacq. 1:19). Savons-​nous écouter les autres ? On pourrait penser que, quand on écoute, on est passif, comme si écouter une personne, c’était juste la regarder sans rien dire et sans bouger. Mais écouter implique plus que cela. Par exemple, quand Élie a finalement parlé de ses angoisses à Jéhovah, Jéhovah l’a vraiment écouté. Il a compris qu’Élie avait peur, qu’il se sentait seul et qu’il pensait que tout ce qu’il avait fait n’avait servi à rien. Et il a répondu avec amour à chacune de ses inquiétudes. C’était la preuve qu’il avait écouté Élie attentivement (1 Rois 19:9-11, 15-18).

      16 Comment faire preuve de tendre compassion, qui est une manifestation d’amour, quand nous écoutons les autres ? Parfois, quelques paroles chaleureuses et pleines de tact peuvent montrer ce que nous ressentons. Tu pourrais dire : « Je suis tellement désolé pour toi. C’est cruel de traiter un enfant de cette façon ! » Tu pourrais aussi poser une ou deux questions à ton compagnon pour être sûr d’avoir bien compris ce qu’il t’explique. Par exemple : « Qu’est-​ce que tu veux dire par là ? » ou : « Donc, si je comprends bien... C’est bien ça ? » Des paroles pleines de gentillesse lui montreront que tu l’écoutes vraiment et que tu essaies réellement de le comprendre (1 Cor. 13:4, 7).

      17. Pourquoi devons-​nous être ‘lents à parler’ et patients ?

      17 Toutefois, efforce-​toi d’être « lent à parler ». N’interromps pas celui qui te parle pour lui donner des conseils ou pour corriger son point de vue. Et sois patient ! Quand Élie a fini par dire à Jéhovah ce qu’il ressentait, il a utilisé des mots forts, qui montraient qu’il souffrait. Plus tard, après que Jéhovah a fortifié sa foi, il a de nouveau exprimé ses sentiments, en utilisant exactement les mêmes mots (1 Rois 19:9, 10, 13, 14). La leçon ? Parfois, une personne en souffrance a besoin de décharger son cœur plus d’une fois. Comme Jéhovah, nous voulons écouter patiemment. Plutôt que de chercher à proposer des solutions, nous voulons faire preuve de tendre compassion (1 Pierre 3:8).

      Un ancien prie avec une sœur qui souffre affectivement ; un autre ancien et une sœur mûre écoutent

      18. Quel genre de prières réconforte ceux qui souffrent, et pourquoi ?

      18 Prie du fond du cœur avec celui qui souffre. Une personne déprimée n’a parfois pas la force de prier. Peut-être qu’elle se sent indigne de parler à Jéhovah. Si nous voulons réconforter une telle personne, nous pouvons prier avec elle, en utilisant son nom. Nous pouvons dire à Jéhovah à quel point elle compte pour nous et pour l’assemblée. Nous pouvons lui demander d’apaiser et de consoler sa précieuse brebis. De telles prières peuvent être particulièrement réconfortantes (Jacq. 5:16).

      19. Comment pouvons-​nous nous préparer à réconforter quelqu’un ?

      19 Choisis des mots qui guérissent et qui consolent. Réfléchis avant de parler. Des paroles maladroites peuvent faire du mal. Des paroles pleines de gentillesse peuvent guérir (Prov. 12:18). Alors demande à Jéhovah de t’aider à trouver des mots qui consolent et qui apaisent. Et rappelle-​toi qu’aucune parole n’aura autant d’effet que les paroles de Jéhovah, qui sont contenues dans la Bible (Héb. 4:12).

      20. À cause de ce qu’ils ont vécu, de quoi certains sont-​ils persuadés, et que voudrons-​nous leur rappeler ?

      20 À cause des abus sexuels dont ils ont été victimes, certains sont persuadés qu’ils sont sales, qu’ils n’ont pas de valeur et que personne ne les aime. Ils pensent même parfois que personne ne pourra jamais les aimer. C’est complètement faux ! Alors, utilise des versets de la Bible pour leur rappeler toute la valeur qu’ils ont pour Jéhovah (voir l’encadré « Des versets qui apportent du réconfort »). Souviens-​toi de la gentillesse avec laquelle un ange a fortifié le prophète Daniel quand il se sentait faible et découragé. Jéhovah voulait que son serviteur sache qu’il était précieux pour lui (Dan. 10:2, 11, 19). Nos frères et sœurs qui souffrent sont eux aussi très précieux pour Jéhovah.

      Des versets qui apportent du réconfort

      Quels versets de la Bible peuvent être particulièrement réconfortants pour ceux qui ont subi des abus sexuels ? Parmi tous ceux qui pourraient être mentionnés, en voici quelques-uns. Chaque référence biblique est suivie d’une explication ou d’un témoignage qui montre comment nous pouvons utiliser ces versets pour aider quelqu’un.

      Une sœur lit la Bible

      JOB 34:22-28

      Dans certains cas, les agresseurs semblent échapper aux conséquences de leurs mauvaises actions. Mais ils ne peuvent pas cacher leur conduite à Jéhovah, qui entend les appels au secours de leurs victimes. Avoir confiance dans la justice de Jéhovah peut nous aider à trouver la paix intérieure.

      PSAUME 62:8

      « Comme ce verset nous y encourage, j’ai dit à Jéhovah tout ce que je ressentais, et je l’ai supplié de me consoler et de me donner un cœur et un esprit calmes. Je le priais constamment. Petit à petit, j’ai trouvé un vrai réconfort et la paix intérieure » (un ancien qui a été agressé sexuellement quand il avait neuf ans). (Voir aussi Psaume 56:8-13.)

      ISAÏE 41:10, 13

      Ces versets sont réconfortants : ils présentent Jéhovah comme un Père plein d’amour et protecteur, qui aide ses serviteurs quand ils traversent des moments difficiles. Des serviteurs de Dieu du monde entier, y compris des victimes d’abus sexuels, ont constaté par eux-​mêmes que ces paroles sont vraies.

      ISAÏE 32:1, 2

      « J’ai demandé de l’aide aux anciens. À plusieurs reprises, ils ont pris le temps de discuter avec moi. Ils se sont vraiment intéressés à moi et ils m’ont écoutée attentivement. Ils ont prié avec moi et pour moi » (une sœur qui a subi des abus sexuels quand elle avait six ans).

      1 CORINTHIENS 13:4, 7

      Garde ces versets à l’esprit quand tu écoutes quelqu’un te raconter ce qu’il a subi. Ne lui donne pas l’impression de douter de ce qu’il dit ou de ne pas le croire. Beaucoup de pédophiles disent aux enfants que, s’ils parlent de ce qui s’est passé, personne ne les croira. Et certains grandissent en pensant que c’est vrai. Alors, concentre-​toi plutôt sur les souffrances de ton compagnon, et réconforte-​le du mieux que tu peux.

      2 CORINTHIENS 10:4, 5

      Les abus sexuels peuvent pousser les enfants qui en sont victimes à croire à des mensonges. Mais grâce à la Parole de Dieu, il est possible d’arrêter de croire à ces mensonges de Satan, même s’ils sont profondément enracinés dans notre esprit.

      1 JEAN 3:19, 20

      Quand notre cœur nous condamne injustement, nous devons nous souvenir que Dieu « est plus grand que notre cœur » et qu’il « connaît toutes choses ». Sa Parole nous rassure en nous rappelant cette vérité : nous sommes précieux pour lui.

      Voir le chapitre 24 du livre Approchez-​vous de Jéhovah.

      21. Qu’arrivera-​t-​il à tout pécheur qui ne se repent pas, et à quoi devons-​nous être déterminés en attendant ?

      21 Le réconfort que nous apportons aux autres leur rappelle que Jéhovah les aime. Et n’oublions jamais que Jéhovah est aussi un Dieu de justice. Aucun acte méchant, comme un abus sur enfant, ne lui est caché. Jéhovah voit tout, et il ne permettra jamais que des pécheurs qui ne se repentent pas ne soient pas punis (Nomb. 14:18). En attendant, faisons tout notre possible pour manifester de l’amour à ceux qui ont subi des abus sexuels. Comme il est réconfortant de savoir que Jéhovah va guérir pour toujours tous ceux qui ont été maltraités par Satan et son monde ! Bientôt, nous ne nous souviendrons plus de ces choses douloureuses, et elles ne nous feront plus souffrir (Is. 65:17).

  • Du réconfort pour les victimes d’abus sexuels
    La Tour de Garde (étude) 2019 | mai
  • L’amour et la justice face à la méchanceté
    La Tour de Garde (étude) 2019 | mai
    • ARTICLE D’ÉTUDE 19

      L’amour et la justice face à la méchanceté (Article 3 sur 4)

      « Tu n’es pas un Dieu qui prend plaisir à la méchanceté ; personne de mauvais ne peut rester chez toi » (PS. 5:4).

      CANTIQUE 142 Tenons ferme notre espérance

      APERÇUa

      1-3. a) Selon Psaume 5:4-6, que ressent Jéhovah face à la méchanceté ? b) Pourquoi pouvons-​nous dire qu’abuser d’un enfant est contraire à la « loi du Christ » ?

      JÉHOVAH déteste toutes les formes de méchanceté (lire Psaume 5:4-6). On imagine à quel point il doit haïr les abus sexuels sur enfantb, qui sont des actes particulièrement cruels et répugnants ! Comme nous servons Jéhovah et que nous voulons l’imiter, nous avons nous aussi en horreur ces abus et nous ne les tolérons pas dans l’assemblée chrétienne (Rom. 12:9 ; Héb. 12:15, 16).

      2 Tout abus sexuel sur enfant est en complète opposition avec la « loi du Christ » ! (Gal. 6:2). Pourquoi disons-​nous cela ? Comme nous l’avons vu dans l’article précédent, la loi du Christ (c’est-à-dire tout ce que Jésus a enseigné, en paroles ou par son exemple), est basée sur l’amour et encourage à la justice. Comme ils obéissent à cette loi, les vrais chrétiens font tout ce qu’ils peuvent pour que les enfants se sentent en sécurité et véritablement aimés. Les abus sexuels sont des actes égoïstes et injustes qui font que, à l’inverse, l’enfant ne se sent ni protégé ni aimé.

      3 Malheureusement, les abus sexuels sur enfant sont très répandus dans le monde, et ce problème touche même les vrais chrétiens. Pourquoi ? Parce que « les méchants et les imposteurs » sont de plus en plus nombreux, et que certains essaient de s’introduire dans l’assemblée (2 Tim. 3:13). De plus, des personnes qui, soi-disant, servaient Jéhovah dans l’assemblée ont cédé à des désirs pervers et ont abusé d’enfants. Nous verrons pourquoi abuser sexuellement d’un enfant est un péché très grave. Puis nous verrons comment les anciens traitent les péchés graves, comme les abus sexuels, et comment les parents peuvent protéger leurs enfants.

      UN PÉCHÉ TRÈS GRAVE

      4-5. Pourquoi un abus sexuel sur enfant est-​il un péché contre la victime ?

      4 Les abus sexuels sur enfant ont des effets dévastateurs. Ils font souffrir les victimes ainsi que ceux qui les aiment, comme les membres de leur famille et leurs compagnons chrétiens. Abuser d’un enfant est un péché très grave.

      5 Un péché contre la victimec. Faire subir aux autres des souffrances injustes est un péché. Comme nous le verrons dans l’article suivant, c’est exactement ce que fait celui qui abuse d’un enfant. Il lui cause de terribles souffrances. Il trahit sa confiance et le prive de son sentiment de sécurité. Nous devons protéger les enfants contre de tels actes cruels, et ceux qui en ont été victimes ont besoin d’aide et de réconfort (1 Thess. 5:14).

      6-7. Pourquoi un abus sexuel sur enfant est-​il un péché contre l’assemblée et les autorités de l’État ?

      6 Un péché contre l’assemblée. Quand quelqu’un qui fait partie de l’assemblée abuse d’un enfant, il salit la réputation de l’assemblée (Mat. 5:16 ; 1 Pierre 2:12). Comme c’est injuste pour les millions de chrétiens fidèles qui mènent « un dur combat pour la foi » ! (Jude 3). Nous ne tolérons pas parmi nous des personnes qui commettent des actes méchants sans se repentir et qui salissent la réputation de l’assemblée.

      7 Un péché contre les autorités de l’État. Les chrétiens doivent se ‘soumettre aux autorités supérieures’ (Rom. 13:1). Nous montrons que nous leur sommes soumis en respectant les lois du pays où nous vivons. Si une personne qui fait partie de l’assemblée se rend coupable d’une violation de la loi, par exemple en commettant un abus sexuel sur mineur, elle pèche contre les autorités de l’État (cf. Actes 25:8). C’est vrai que les anciens ne sont pas autorisés à faire exécuter la loi, mais ils ne protègent pas un agresseur d’enfant contre les sanctions que les autorités lui imposeraient (Rom. 13:4). Il est normal que le pécheur subisse les conséquences de ses actes (Gal. 6:7).

      8. Comment Jéhovah considère-​t-​il les péchés qu’un humain commet contre un autre humain ?

      8 Par-dessus tout, un péché contre Dieu (Ps. 51:4). Quand un humain pèche contre un autre humain, il pèche aussi contre Jéhovah. Voyons un exemple tiré de la Loi que Dieu a donnée à Israël. Elle disait que, si quelqu’un volait son prochain ou le privait injustement de quelque chose, il se montrait « infidèle envers Jéhovah » (Lév. 6:2-4). C’est donc évident : quand quelqu’un qui fait partie de l’assemblée abuse d’un enfant, le privant ainsi de son sentiment de sécurité, il se montre infidèle envers Dieu. Il salit gravement le nom de Jéhovah. Nous devons donc bien comprendre qu’abuser d’un enfant est un péché grave contre Dieu et qu’il nous faut condamner ce genre d’abus.

      9. Quels conseils l’organisation de Jéhovah a-​t-​elle donnés au fil des années, et pourquoi ?

      9 Au fil des années, l’organisation de Jéhovah a fourni de nombreux conseils bibliques sur le sujet des abus sexuels sur enfant. Par exemple, des articles de La Tour de Garde et de Réveillez-vous ! ont expliqué comment les victimes d’abus sexuels peuvent soulager leur souffrance affective. Ils ont aussi expliqué comment les autres peuvent les aider et les encourager, et comment les parents peuvent protéger leurs enfants. Les anciens ont reçu une formation basée sur la Bible leur permettant de savoir comment traiter le péché qu’est l’abus sexuel sur enfant. Et notre organisation met constamment à jour les instructions qu’elle fournit dans ce domaine. Pourquoi ? Parce qu’elle veille à ce que notre façon de traiter ces questions soit en accord avec la loi du Christ.

      COMMENT TRAITER LES CAS DE PÉCHÉ GRAVE

      10-12. a) Quand les anciens traitent un cas de péché grave, que se rappellent-​ils, et à quoi veillent-​ils ? b) D’après Jacques 5:14, 15, qu’est-​ce que les anciens essaient de faire ?

      10 Quand les anciens traitent un cas de péché grave, ils se rappellent que la loi du Christ leur demande de traiter le troupeau avec amour et de faire ce qui est juste du point de vue de Dieu. C’est pourquoi, quand ils apprennent qu’un péché grave a été commis, ils veillent à plusieurs choses. Leur priorité est de protéger la sainteté du nom de Dieu, c’est-à-dire la sainteté de sa réputation (Lév. 22:31, 32 ; Mat. 6:9). Ils s’intéressent aussi activement au bien-être spirituel des membres de l’assemblée et veulent aider les victimes.

      11 De plus, les anciens s’efforcent d’aider celui qui a péché à guérir spirituellement, si c’est possible (lire Jacques 5:14, 15). Un chrétien qui cède à de mauvais désirs et qui commet un péché grave est malade sur le plan spirituel. Cela signifie qu’il a perdu ses bonnes relations avec Jéhovahd. On peut comparer les anciens à des médecins spirituels. Ils essaient de ‘rétablir le malade’, c’est-à-dire le pécheur. Leurs conseils basés sur la Bible peuvent l’aider à retrouver de bonnes relations avec Jéhovah. Évidemment, cela ne sera possible que s’il est sincèrement repentant (Actes 3:19 ; 2 Cor. 2:5-10).

      12 Les anciens ont donc une lourde responsabilité. Ils se soucient beaucoup du troupeau que Dieu leur a confié (1 Pierre 5:1-3). Ils veulent que leurs frères et sœurs se sentent en sécurité dans l’assemblée. C’est pourquoi ils agissent rapidement quand on les informe qu’un péché grave a été commis, comme un abus sexuel sur enfant. Que font-​ils ? Pour le savoir, examine les réponses aux questions qui se trouvent au début des paragraphes 13, 15, et 17.

      13-14. Les anciens obéissent-​ils aux lois imposant de signaler aux autorités une accusation d’abus sexuel sur enfant ? Explique.

      13 Les anciens obéissent-​ils aux lois imposant de signaler aux autorités une accusation d’abus sexuel sur enfant ? Oui. Là où de telles lois existent, les anciens les respectent (Rom. 13:1). Ces lois ne s’opposent pas à celles de Dieu (Actes 5:28, 29). Ainsi, quand les anciens prennent connaissance d’une accusation d’abus sexuel sur enfant, ils se renseignent immédiatement pour savoir comment se conformer aux lois exigeant de signaler ce genre d’abus.

      14 Les anciens rappellent aux victimes et à leurs parents, ainsi qu’à ceux qui sont au courant de l’affaire, qu’ils ont la possibilité de signaler aux autorités une accusation d’abus sexuele. Mais que dire si un chrétien signale un abus sexuel commis par une personne qui fait partie de l’assemblée et que l’affaire en vient à être connue publiquement ? Ce chrétien devrait-​il penser qu’en signalant l’affaire, il a sali le nom de Dieu ? Non. C’est l’agresseur qui a sali le nom de Dieu.

      15-16. a) Selon 1 Timothée 5:19, pourquoi faut-​il au moins deux témoins pour qu’un comité de discipline religieuse soit formé ? b) Que font les anciens quand ils apprennent que quelqu’un qui fait partie de l’assemblée est accusé d’être un agresseur d’enfant ?

      15 Dans l’assemblée, pourquoi faut-​il au moins deux témoins pour que les anciens forment un comité de discipline religieuse ? C’est ce qu’exigent les normes de justice élevées de la Bible. Quand celui qui est accusé nie les faits, il faut au moins deux témoins pour que l’accusation soit retenue et qu’un comité de discipline religieuse soit formé (Deut. 19:15 ; Mat. 18:16 ; lire 1 Timothée 5:19). Cela signifie-​t-​il que, pour signaler aux autorités une accusation d’abus sexuel sur enfant, il faut deux témoins ? Non. Cette exigence ne s’applique pas aux démarches faites par les anciens ou d’autres pour rapporter aux autorités une accusation d’acte puni par la loi.

      16 Quand ils apprennent qu’une personne qui fait partie de l’assemblée est accusée d’avoir abusé d’un enfant, les anciens obéissent aux lois imposant de signaler aux autorités ce genre de cas, puis ils examinent l’affaire en tenant compte des principes de la Bible. Si la personne nie l’accusation, les anciens considèrent les déclarations des témoins. Un comité de discipline religieuse est formé si au moins deux personnesf sont en mesure d’appuyer l’accusation : celle qui est à l’origine de l’accusation et une autre qui peut témoigner au sujet de ce qui s’est passé ou au sujet d’autres abus sexuels commis par l’accusé sur un enfant. S’il n’y a pas de deuxième témoin, cela ne veut pas dire que l’accusateur a menti. Même quand une accusation ne peut pas être établie par deux témoins, les anciens sont conscients qu’un péché grave a peut-être été commis, un péché qui fait énormément de mal à la victime et à d’autres. Les anciens continueront de soutenir toute personne qui souffre de ce qui s’est passé. De plus, ils restent vigilants : sachant qu’un membre de l’assemblée est accusé d’être un agresseur d’enfant, ils veillent à protéger les autres membres (Actes 20:28).

      17-18. Quel est le rôle du comité de discipline religieuse ?

      17 Quel est le rôle du comité de discipline religieuse ? Ce comité ne décide pas si l’agresseur doit être puni par les autorités ou pas. Les anciens reconnaissent que c’est aux autorités de juger les affaires pénales et de sanctionner ceux qui ne respectent pas la loi (Rom. 13:2-4 ; Tite 3:1). Par contre, ils décideront si la personne peut continuer de faire partie de l’assemblée ou pas.

      18 Le rôle des anciens qui composent un comité de discipline religieuse consiste à traiter l’aspect spirituel de l’affaire, c’est-à-dire tout ce qui concerne les relations du pécheur avec Dieu. Guidés par la Bible, ils déterminent si l’agresseur est repentant ou pas. S’il n’est pas repentant, il est excommunié, et l’assemblée en est informée (1 Cor. 5:11-13). S’il est repentant, il pourra continuer de faire partie de l’assemblée. Toutefois, les anciens lui feront savoir qu’il ne pourra peut-être jamais recevoir une attribution ou des responsabilités dans l’assemblée. De plus, comme ils se soucient du bien-être des enfants, les anciens décideront peut-être d’informer en privé les parents de l’assemblée qui ont des enfants mineurs qu’il est nécessaire de surveiller les contacts de leurs enfants avec la personne concernée. Lors de ces démarches, ils veilleront à ne pas dévoiler l’identité de la victime et à respecter sa vie privée et celle de ses proches.

      COMMENT PROTÉGER VOS ENFANTS

      Des parents étudient le livre Écoute le grand Enseignant avec leurs enfants

      Les parents protègent leurs enfants contre les abus sexuels en leur apprenant ce qu’ils ont besoin de savoir sur la sexualité. Ils utilisent pour cela les outils que l’organisation de Dieu leur fournit (voir les paragraphes 19-22).

      19-22. Que peuvent faire les parents pour protéger leurs enfants ? (voir l’illustration en couverture).

      19 Qui en premier a la responsabilité de protéger les enfants ? Leurs parentsg. Parents, vos enfants sont un cadeau que Dieu vous a fait, ils sont « un héritage de Jéhovah » (Ps. 127:3). Vous avez la responsabilité de prendre soin de cet héritage. Que pouvez-​vous faire pour protéger vos enfants contre les abus sexuels ?

      20 Premièrement, informez-​vous sur le sujet. Cherchez à savoir quel genre d’individus abuse d’enfants et quelles méthodes ils utilisent pour les tromper. Soyez vigilants : évitez les situations et les gens qui pourraient être dangereux (Prov. 22:3 ; 24:3). Rappelez-​vous que, dans la plupart des cas, l’agresseur est quelqu’un que l’enfant connaît et en qui il a confiance.

      21 Deuxièmement, entretenez une bonne communication avec vos enfants (Deut. 6:6, 7). Pour cela, écoutez-​les attentivement (Jacq. 1:19). Souvenez-​vous que, souvent, un enfant qui a subi une agression sexuelle n’a pas envie d’en parler. Il a peut-être peur qu’on ne le croie pas, ou alors l’agresseur l’a menacé pour qu’il n’en parle à personne. Si vous avez l’impression que quelque chose n’est pas normal, essayez gentiment de faire parler l’enfant en lui posant des questions et en écoutant patiemment ce qu’il vous répond.

      22 Troisièmement, enseignez vos enfants. En fonction de leur âge, dites-​leur ce qu’ils doivent savoir sur la sexualité. Expliquez-​leur ce qu’ils doivent dire et faire quand quelqu’un essaie de les toucher d’une façon qui ne convient pas. Utilisez ce que l’organisation de Dieu met à notre disposition pour protéger vos enfants (voir l’encadré « Informez-​vous et enseignez vos enfants »).

      Des publications et des vidéos que les parents peuvent utiliser pour s’informer et enseigner leurs enfants

      Informez-​vous et enseignez vos enfants

      Pour enseigner vos enfants

      • « Votre enfant est en danger », « Comment protéger nos enfants ? » et « La prévention au foyer », Réveillez-vous ! du 8 octobre 1993.

      • « Un danger qui préoccupe tous les parents », « Comment protéger vos enfants » et « Faites de votre famille un refuge », Réveillez-vous ! d’octobre 2007.

      • « Comment être un bon père », La Tour de Garde du 1er octobre 2008.

      • « Parlez de sexualité à vos enfants », La Tour de Garde du 1er novembre 2010.

      • Nous protégeons nos enfants, vidéo disponible sur JW Télédiffusion.

      • « Les Témoins de Jéhovah sensibilisent parents et enfants aux dangers des prédateurs sexuels », disponible sur jw.org® (à retrouver sous QUI SOMMES-​NOUS ? > ACTIVITÉS > ACTIONS D’INTÉRÊT PUBLIC).

      • « Comment donner une éducation sexuelle à ses enfants ? », disponible sur jw.org (à retrouver sous LA BIBLE ET VOUS > QUESTIONS BIBLIQUES).

      • Écoute le grand Enseignant, chapitres 10 et 32.

      • Protégez vos enfants, vidéo disponible sur jw.org (à retrouver sous LA BIBLE ET VOUS > ENFANTS > DEVIENS L’AMI DE JÉHOVAH).

      Pour les adolescents

      • Le harcèlement sexuel, vidéo disponible sur jw.org (à retrouver sous LA BIBLE ET VOUS > ADOLESCENTS > CE QU’ILS EN PENSENT).

      • « Comment me protéger des prédateurs sexuels ? », Les jeunes s’interrogent. Réponses pratiques (volume 1, chapitre 32).

      • « Les agressions sexuelles : que faut-​il savoir ? (1re partie) : Prendre des précautions », disponible sur jw.org (à retrouver sous LA BIBLE ET VOUS > ADOLESCENTS > LES JEUNES S’INTERROGENT).

      • « Les agressions sexuelles : que faut-​il savoir ? », Réponses à 10 questions que se posent les jeunes, question 8.

      Du réconfort pour les victimes

      • « De l’aide pour les victimes de l’inceste », La Tour de Garde du 1er janvier 1984.

      • « Les enfants : victimes innocentes des abus sexuels » et « Les blessures cachées de l’abus sexuel », Réveillez-vous ! du 8 octobre 1991.

      • « Les agressions sexuelles : que faut-​il savoir ? (2e partie) : Guérir », disponible sur jw.org (à retrouver sous LA BIBLE ET VOUS > ADOLESCENTS > LES JEUNES S’INTERROGENT).

      • « Du réconfort pour les victimes d’abus sexuels », La Tour de Garde de mai 2019, article d’étude no 20.

      23. Comment considérons-​nous les abus sexuels sur enfant, et à quelle question répondrons-​nous dans l’article suivant ?

      23 Les Témoins de Jéhovah considèrent les abus sexuels sur enfant comme des péchés très graves et des actes de méchanceté. Nos assemblées, qui se soumettent à la loi du Christ, ne protègent pas les agresseurs d’enfants contre les conséquences de leurs péchés. Mais que pouvons-​nous faire pour aider ceux qui ont été agressés sexuellement ? L’article suivant répondra à cette question.

      QUE RÉPONDRAIS-​TU ?

      • Pourquoi un abus sexuel sur enfant est-​il un péché très grave ?

      • Quand ils traitent un cas de péché grave, à quoi les anciens veillent-​ils ?

      • Comment les parents peuvent-​ils protéger leurs enfants contre les abus sexuels ?

      CANTIQUE 103 Les bergers, des dons de Dieu

      a Cet article montrera comment protéger les enfants contre les abus sexuels. Nous verrons ce que les anciens font dans l’intérêt de l’assemblée et ce que les parents peuvent faire pour protéger leurs enfants.

      b POUR BIEN COMPRENDRE : On parle d’abus sexuels sur enfant quand un adulte se sert d’un enfant pour satisfaire ses désirs sexuels. Ils englobent les relations sexuelles, les relations bucco-génitales (fellation et cunnilingus), les caresses sur les organes génitaux, sur les seins ou sur les fesses, et tout autre acte pervers. La plupart des victimes sont des filles, mais beaucoup de garçons subissent également des abus sexuels. Même si la majorité des agresseurs sont des hommes, des femmes aussi abusent d’enfants.

      c POUR BIEN COMPRENDRE : Dans cet article et le suivant, le mot « victime » désigne une personne qui a subi des abus sexuels dans son enfance. Nous utilisons ce mot pour indiquer clairement qu’on a fait du mal à l’enfant, qu’on a profité de lui et qu’il est innocent.

      d Le fait d’être spirituellement malade n’est pas une excuse pour commettre un péché grave. Le pécheur est entièrement responsable de ses mauvais choix et de ses mauvaises actions. Il a des comptes à rendre à Jéhovah (Rom. 14:12).

      e Dans certains pays, dont la France, la loi rend obligatoire le signalement aux autorités des faits d’agression sexuelle sur mineur.

      f Un enfant ne sera jamais confronté à celui qui est accusé de l’avoir agressé sexuellement. Un des parents, ou une autre personne avec qui l’enfant se sent à l’aise de parler, peut rapporter aux anciens ce que l’enfant leur a dit. Ainsi, celui-ci n’aura pas à souffrir davantage.

      g Les conseils donnés aux parents s’appliquent aussi au tuteur d’un enfant ou à toute autre personne chargée par la loi de s’occuper d’un enfant.

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